Revues de presse

08 octobre 2001

L'Agefi consacre une page aux nanotechnologies, domaine où le quotidien voit l'Europe, la Suisse et l'EPFL bien placés pour jouer des rôles de leaders dans ce secteur. Selon le journal des affaires, "les nanotechnologies ont un impact dans tous les domaines de l'industrie, du génie civil aux télécommunications en passant par la médecine, l'horlogerie, la microélectronique, etc." "En somme partout, explique à L'Agefi le professeur Patrick Hoffmann de l'Institut d'optique appliquée de l'EPFL. Car la matière est ainsi faite qu'à partir d'une certaine taille, le changement est drastique."

Le Temps a rendu compte samedi du plaidoyer de Patrick Aebischer en faveur d'une réforme en profondeur des hautes écoles suisses. Le président de l'EPFL est intervenu au Forum de Glion 2001 pour déplorer notamment le recul des investissements dans la recherche en Suisse. Patrick Aebischer a aussi évoqué le problème du recrutement des femmes en Suisse pour la recherche, les raisons du redéploiement en cours à l'EPFL et la nécessité de développer l'école doctorale.

04 octobre 2001

Même quand les journaux, et c'est rare, ne citent pas l'EPFL, il y a au moins un homme pour rappeler l'existence de l'école dans les médias: Jacques Neirynck. Le professeur honoraire à l'EPFL apparaît aujourd'hui dans La Gruyère en qualité d'invité principal du séminaire annuelle sur l'économie politique de l'Ecole professionnelle de Bulle. Son thème: "Toutes les subtilités pouvant entrer dans la prise de décision au niveau fédéral."

03 octobre 2001

Le feu vert du FNRS donné à deux chercheurs genevois pour l'utilisation de cellules souches embryonnaires indigne les écologistes, constate 24 Heures. Le groupe parlementaire des Verts demande la démission de la présidente du FNRS, Heidi Diggelmann, également directrice de l'Institut de microbiologie de l'Université de Lausanne.

Les conseillers nationaux Jacques-Simon Eggly et Jacques Neirynck, professeur honoraire à l'EPFL, ont remporté une victoire au Conseil national, commente L'Agefi. Le projet des deux élus de fournir des secrétariats aux parlementaires afin qu'ils puissent travailler correctement a été approuvé par 87 voix contre 45. "La bonne mesure, écrit le quotidien, pourrait être un ou une secrétaire à 25%."

Des étudiants de l'UNIL ont utilisé des contrefaçons de bons de repas pour manger gratuitement à la cafétéria, rapporte 24 Heures. "Plusieurs dizaines de ces bons ont pu être écoulés durant deux à trois mois", précise le quotidien.

02 octobre 2001

Malgré la déconfiture de la compagnie nationale d'aviation - "On ne m'appellera plus jamais Swissair, les Swiss ils m'ont laissée tomber" chanterait un Michel Sardou helvétique les noces de la chimie lausannoise ont aussi trouvé une grande place dans les quotidiens du jour. 24 Heures (La chimie sous un seul toit), Le Temps (A Lausanne, la section de chimie rejoint l'EPFL), L'Agefi (Quand la chimie fondamentale rejoint la chimie appliquée), La Liberté et le Courrier (Chimie vaudoise: réunification historique après 32 ans d'attente) en ont largement rendu compte. Mais l'événement est aussi cité dans La Presse, Le Nord Vaudois, l'Aargauer Zeitung et la NZZ. Tous les quotidiens présentent le 1er octobre comme le départ du programme SVS.

Plusieurs quotidiens, dont Le Temps et la NZZ rendent compte de la séance du Conseil national de lundi. Concernant les EPF, les parlementaires ont approuvé par 151 voix sans opposition un crédit d'engagement de 180,35 millions de francs pour les constructions dans les EPF. L'EPFL se taille la part du lion, écrit Le Temps, "avec une enveloppe de 80 millions destinée au secteur des systèmes de communication et d'information." Le Conseil national a aussi demandé une augmentation substantielle des subventions allouées aux Universités et transmis au Conseil fédéral une motion des Etats demandant une hausse annuelle de 60 millions de 2002 à 2012

Comme les éléphants, les ordinateurs ont leur cimetière qui se nomme le "Bolo's Computer Museum". Ce musée a été créé par Yves Bolognini, informaticien (EPFL) qui consacre son temps libre à la récupération de vieux ordinateurs. Il est aidé dans son hobby par Edouard Forler, assistant à l'EPFL, précise La Liberté. Pour en savoir plus sur ce musée situé à Chavannes-près-Renens et les heures de visite, téléphonez au 021 647 21 16, mailez au museum@bolo.ch ou cliquez l'adresse Internet: http://www.bolo.ch

01 octobre 2001

"La Confédération n'a (…) que peu de motifs de financer généreusement une fusion lausanno-lausannoise", affirme Francine Jeanprêtre en faisant allusion à la volonté de l'UNIL de fusionner avec l'EPFL. Dans un commentaire qu'elle signe dans 24 Heures, la conseillère d'Etat estime qu'outre "l'aspect financier et les fortes réticences de l'EPFL, la création d'une Université fédérale de Lausanne présente deux difficultés majeures: le mariage contraint entre la culture technique et entrepreneuriale de l'EPFL et la tradition de sciences humaines de l'UNIL pourrait représenter un appauvrissement; la gestion quotidienne d'un vaste ensemble universitaire risque de se révéler difficile (…)."

Le Fonds national pour la recherche scientifique a décidé de financer un projet de recherche genevois qui prévoit l'utilisation de cellules souches prélevées sur des embryons humains et qui seront importées, leur production étant interdite en Suisse. Ruth Dreifuss a déploré cette décision qu'elle juge "précipitée". Samedi, Le Temps applaudit dans son éditorial publié en première page la décision du FNRS et balaie rapidement les arguments des opposants ou les réserves de la Commission nationale d'éthique pour les questions humaines: "Au-delà du débat sans fin sur la définition d'un être humain, ces cellules souches représentent un espoir considérable dans la lutte contre de nombreuses maladies."

Entre samedi et lundi, plusieurs quotidiens ont évoqué l'avant-projet d'article constitutionnel sur les hautes écoles que Ruth Dreifuss (dont le département chapeaute les EPF et le soutien aux universités) et Pascal Couchepin (hautes écoles spécialisées/ HES) mettent en consultation. Le but principal visé par les conseillers fédéraux est "d'instaurer un pilotage politique des hautes écoles helvétiques par les cantons et la Confédération", résume Le Temps. "Une clause échappatoire, précise le quotidien, prévoit qu'en cas de désaccord, la Confédération se réserve le droit de gouverne les EPF comme bon lui semble." L'Agefi relève que "la Confédération aura encore le droit de reprendre sous son aile des institutions autres que les actuelles EPF." "C'est dire qu'un projet de fusion entre l'Université cantonale et de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, souhaitée par certaines, pourrait prendre place dans ce cadre", ajoutent le quotidien des affaires. Mais Ruth Dreifuss a précisé qu'il n'était pas dans ses intentions de fédéraliser les universités cantonales.