Revues de presse

08 avril 2002

La nouvelle présidente de la section vaudoise de la SIA, l'architecte Anne-Catherine Javet, fait de la formation l'une de ses priorités. A ce propos, elle précise dans 24 Heures (1289322) : " En ce qui concerne l'enseignement, la SIA sera un interlocuteur dans le cadre des restructurations de l'EPFL. Nous allons être attentifs à l'élaboration des programmes de formation qui prônent la pluridisciplinarité. Il convient de ne pas tomber dans les travers des années 1960 et 1970, époque où les architectes ne faisaient plus de projets et se contentaient d'écrire des textes sociologiques. "

05 avril 2002

Les organisations estudiantines ont chahuté hier une réunion de la Conférence universitaire suisse (CUS) en signe de protestation contre la révision visant à découper les filières en deux temps sur le modèle américain des bachelors et masters. Selon l'UNES, cette réforme sert surtout les intérêts de l'économie, relève Le Temps. Ceci-dit, sous le titre " Université de Fribourg bientôt compatible ", La Gruyère (1286863) annonce que les facultés de droit et de sciences économiques de l'Université de Fribourg seront soumis dès cet automne au " nouveau cursus d'études eurocompatible dit des 3-5-8. "

04 avril 2002

Swissmetro ne verra jamais le jour en Suisse, mais Pascal Couchepin veut commercialiser sa technologie, écrit aujourd'hui l'hebdomadaire alémanique Facts. " Notre politique des transports ne prévoit pas de Swissmetro ", explique le porte-parole de l'Office fédéral des transports. " La Confédération investira 30 milliards ces 20 prochaines années dans des projets ferroviaires, mais rien dans des technologies alternatives orientées vers le futur ", s'indigne Rodolphe Nieth, l'inventeur du concept Swissmetro. " Maintenant, Pascal Couchepin et Moritz Leuenberger proposent un plan de sauvetage, précise Facts. Swissmetro SA devrait recevoir jusqu'à 100 millions de francs de subventions durant les 10 prochaines années, afin de développer la technologie. " Puis l'hebdomadaire alémanique cite les essais qui devraient se dérouler dans un tunnel souterrain sous l'EPFL. A propos, demande Facts à Vincent Bourquin qui dirige à l'EPFL le développement de ces 500 mètres de tunnel, le " High-speed train aerodynamic rig ", à qui appartiendra cette technologie ? " Bonne question, je n'en ai aucune idée ", répond le chercheur de l'EPFL.

Le savez-vous ? Hier matin, vers 8h30, les pompiers sont intervenus à l'EPFL parce qu'un tonneau contenant des produits chimiques s'était mis à gonfler anormalement. Neuf hommes on été mobilisé en tout. " Comme on ne savait pas exactement de quel type de produits il s'agissait, nous avons immédiatement pris les mesures d'urgence : et bouclé le périmètre ", explique Claude Glardon à 24 Heures (1285964). Concernant le gonflement du tonneau, le No 2 de la sécurité à l'EPFL estime qu'il " est probable qu'une réaction chimique s'est enclenchée au moment où le fût a été manipulé pour le transport. "

03 avril 2002

Jean-Jacques Paltenghi succèdera le 15 avril prochain au professeur Bernard Vittoz, ancien président de l'EPFL, au poste de président du Parc Scientifique d'Ecublens, annonce L'Agefi. Le professeur Paltenghi, précise le quotidien économique (1284558), " est l'un des grands artisans des succès de l'EPFL en matière de transfert de technologie. Il a efficacement ouvert l'école vers le monde industriel. " Délégué à la valorisation, responsable du projet Science, Vie, Société, initiateur du CAST, Jean-Jacques Paltenghi " a plusieurs casquettes au sein de l'EPFL ", ajoute L'Agefi.

Science & Vie faisait partie des quelques publications à n'avoir pas encore parlé du BioWall. La revue de vulgarisation scientifique française s'est reprise en publiant une page dans son No 1015 du mois d'avril 2002, sous le titre : " La machine qui vit. "

" Quel avenir pour l'architecture ? " Entreprise romande publie pratiquement tel quel le communiqué annonçant la sortie du nouveau Polyrama intitulé " Architecture, perspective claire-obscure ".

02 avril 2002

" Le magnétisme prometteur des chaînes d'atomes mis en évidence avec le concours de deux chercheurs de l'EPFL " intéresse la grande presse allemande. Dans un article de trois colonnes, la Frankfurter Allgemeine Zeitung (annexe) met en avant la surprise qu'a constituée le magnétisme de ces chaînes unidimensionnelles d'atomes, en oubliant toutefois de citer l'EPFL aux côtés des Instituts Max Planck et Jülich.

La revue Science vient de publier un article dont les auteurs prétendent avoir trouvé un nouveau procédé de fusion nucléaire. Cette publication suscite la controverse parmi les scientifiques. 24 Heures (1282159) se fait l'écho du scepticisme de Kurt Appert, vice-directeur du Centre de recherche en physique des plasmas de l'EPFL. Kurt Appert " voit dans l'expérience de Taleyarkhan un remake de la fusion froide, qui avait fait de grands titres à la fin des années huitante, mais s'était bientôt révélée être un faux espoir. "

" L'architecte Charles Duboux a réalisé la représentation graphique qui manquait à l'histoire de la capitale vaudoise ", commente 24 Heures (1282127). Le chargé de cours à l'EPFL a dirigé un ouvrage collectif, " Lausanne, un lieu, un bourg, une ville ", que la Ville offre désormais à ses nouveaux citoyens.

Le 1er février dernier, les Universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel ont annoncé leur volonté de développer un pôle romand, représentant avec l'EPFL, près d'un tiers des étudiants du pays. " Par sa décision, estime Le Temps (1282007) en introduction à une interview du recteur de l'Uni de Neuchâtel, Denis Miéville estime aller de l'avant pour sauver sa haute école, tout en avouant de fait un demi-échec sur l'ace Fribourg-Berne. "

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné Roland Prélaz-Drouz " comme nouveau chef de service des améliorations foncières ", annonce 24 Heures (1282715). Ce dernier est actuellement maître d'enseignement et de recherche en aménagement de l'espace urbain et périurbain à l'EPFL. Autre nomination, mais à l'EPFL cette fois, celle de Henry Markram, " sommité mondiale en neurosciences ", annoncée aujourd'hui par le mensuel PME Magazine (1282956), deux mois après le reste de la presse.

26 mars 2002

Le professeur Walter Wahli, directeur de l'Institut de biologie animale de la Faculté des sciences de l'Université de Lausanne et vice-recteur, a reçu l'une des plus prestigieuses distinctions scientifiques de Suisse : le Prix Otto-Naegeli pour la promotion de la recherche médicale. L'an prochain, précise 24 Heures (1274823), Walter Wahli " quittera sa fonction de vice-recteur pour prendre la direction du Centre de génomique prévu dans le cadre du projet Sciences-Vie-Société commun aux universités de Genève, Lausanne et de l'EPFL. "

Vous avez aimé danser au rythme du BioWall cet hiver : cliquez ci-dessous pour obtenir l'interprétation printanière qu'en donne la Zürichsee-Zeitung (1276401), sous le titre : " Un mur artificiel se clone lui-même. " Autre air à succès, mais plus récent et au titre un peu long, " Le magnétisme prometteur des chaînes d'atomes mis en évidence avec le concours de deux chercheurs de l'EPFL " peut être obtenu dans sa version 24 Heures en choisissant l'annexe 1274822. Enfin, cliquez le document No 1274855 pour lire l'article paru dans 24 Heures sur la Serpentine et résumé hier !

25 mars 2002

Cherchez le lien entre le " Giratoire abandonné " à Lucens, les " Aménagements sportifs " de Trélex, la " Halle bientôt démolie " à Aigle et le " Magnétisme prometteur " à l'EPFL : les trois titres introduisent les nouvelles publiées samedi dans la colonne " Régions en bref " de 24 Heures. C'est ainsi que la découverte, déjà plusieurs fois citée dans la presse, des qualités magnétiques de chaînes d'atomes unidimensionnelles créées à l'EPFL, est étrangement annoncée en page " La Côte " par le quotidien lausannois. Et si l'on introduisait une page " Arc lémanique " ?

Cliquez ci-dessous pour découvrir la version "live" de l'interview de Barbara Fournier qui explique pourquoi Polyrama a changé de peau. L'interview en trois questions était parue jeudi dans "L'Express" (1273276).

24 Heures revient sur le projet de la Serpentine et lui consacre une page. Une page pour annoncer notamment qu'un pas a été franchi. " Une estimation de la distribution des personnes sur les sites (de l'EPFL et de l'UNIL) et de leurs déplacements montre qu'une liaison est faisable, en termes de capacité et de débit. Nous avons ainsi donné mandat à la société Serpentine SA de faire une offre pour la première étape, soit le dépôt d'ici à deux mois d'un projet ", indique le professeur Marcel Jufer, vice-président de l'EPFL. " Il s'agit maintenant de définir précisément les besoins, la localisation d'un trajet prioritaire avec, à terme, des liaisons en direction de l'Uni, ainsi que le mode d'exploitation : à commencer par le nombre de capsules nécessaire, leur fréquence ", explique le responsable de l'unité des constructions et du patrimoine immobilier de l'EPFL, Sébastien Oesch.

Une journaliste du Matin (1273908) a fait un tour au salon Mednat, en s'intéressant plus particulièrement aux gadgets anti-électrosmog. Afin d'en savoir plus sur les effets bénéfiques des " pastilles de matériaux composites extrêmement complexes ", d'un " petit disque de laiton doré " et autre " pièce de métal enrobée de poussière de cristal de quartz ", elle a interrogé Dr Pierre Zweiacker, " ingénieur-chercheur à l'EPFL ", qui donne son avis sur une colonne. En une phrase : " De la poudre de perlimpinpin. "

Anthropologue à l'UNIL, Daniela Cerqui s'interroge dans L'Agefi (1274789) : les biochips et la volonté de contrôler le vivant qu'elles expriment, sont-elles le signe que nous évoluons vers l'ère du " post-humain ". Dans ce cas, ce grand frisson s'approche à grands pas. Selon Philippe Renaud, professeur à l'Institut de microsystèmes de l'EPFL, " les premiers prototypes de puces à ADN devraient voir le jour d'ici cinq ans et les premières applications dans une vingtaine d'années. Se pose, cela dit, le problème d'une technique d'analyse qui risque de progresser plus vite que les méthodes d'interprétation des gènes. "

22 mars 2002

L'Agefi publie un article qui n'apporte aucun élément nouveau sur Swissmetro, mais qui permet de faire le point sur l'avancement du projet. Le secrétaire général de Swissmetro SA Pierre Weiss et le directeur opérationnel Michele Mossi se montrent optimistes. " Pour eux, le fait positif est que deux conseillers fédéraux, Moritz Leuenberger et Pascal Couchepin, et leurs départements travaillent sur une aide importante, de l'ordre de huit à dix millions par an, rappelle le quotidien économique. Ce ne sera pas les 120 millions en cinq ans demandés par Jacques Neirynck, mais un appui décisif, un signal politique fort. "

" Nano-technologies : giga-gains ? " s'interroge Patrick Fournier, banquier chez Darier Hentsch Sion SA dans Le Nouvelliste. Le banquier a probablement lu L'Agefi d'hier qui évoquait la percée réalisée en physique des nanostructures par une équipe de chercheurs, dont deux de l'EPFL. Celle-ci avait démontré, après les avoirs créées, que les chaînes d'atomes unidimensionnelles conservaient des propriétés magnétiques pleines de promesses pour l'industrie liée au stockage de l'information. Le banquier précise pour sa part : " On construira des chaînes d'atomes de cobalt sur une surface de platine, à partir desquelles de nouvelles applications seront développées, puis mises sur le marché. " Selon lui, les nanostructures mobiliseront les investisseurs, leurs applications médicales potentielles étant " gigantesques, du domaine médical au domaine informatique, en passant par les matériaux. " Il conclut toutefois de manière tempérée en affirmant que " si les nanotechnologies pourraient générer quelques gigaprofits pour le rare investisseur avisé qui saura, ou aura la chance de, miser sur la bonne patente ou le bon produit, au bon moment, elles pourraient bien s'avérer un miroir aux alouettes pour la grande masse des autres investisseurs, au même titre que les fumeuses dotcom de la récente bulle spéculative Internet… "

Cliquez ci-dessous pour lire les dernières coupures de presse sur la nouvelle thérapie développée par l'EPFL qui remplacera la seringue par des implants. Soit dans l'ordre les articles du Botschaft (1271185), de La Presse Riviera Chablais (1270972) et de l'Express (1270562).

La recherche de l'équipe du Dr Patrick Höhener, qui a mis en évidence la menace que représente un additif de l'essence, le MTBE, pour les eaux souterraines, intéresse aujourd'hui le Tages-Anzeiger, qui lui consacre une trentaine de lignes (1272017).

Gian-Reto Plattner, vice-président du Conseil des Etats et vice-recteur de l'Université de Bâle fustige la politique menée par Ruth Dreifuss et Charles Kleiber. Il accuse la conseillère fédérale et le secrétaire d'Etat de favoriser l'arc lémanique et de dénigrer injustement l'Université bâloise. Dans une interpellation déposée le 4 mars, il exige des éclaircissements sur la stratégie supposée de Charles Kleiber, lequel, selon ses propos que rapportent L'Agefi (1271938), " nous demande à nous Bâlois et à toute la Suisse du Nord est de choisir entre Zurich ou l'arc lémanique. Nous ressentons bien, ajoute Gian-Reto Plattner, que la politique faite entre Ruth Dreifuss, Charles Kleiber et Patrick Aebischer (président de l'EPFL) favorise uniquement l'arc lémanique. Il y a avait un besoin de rattrapage tout à fait légitime pour donner la priorité à la Romandie, mais cela ne peut pas se poursuivre indéfiniment. " Et le conseiller d'Etat socialiste d'exiger des mesures pour éviter l'exclusion de la politique des hautes écoles de ce qui est la deuxième région économique de Suisse. De fait, Gian-Reto Plattner réagit aux propos tenus le 15 février par Ruth Dreifuss dans la Basler Zeitung et en janvier dans L'Hebdo par Charles Kleiber. La première déclarait : " Parmi toutes les hautes écoles, l'université de Bâle est la seule qui est à la peine et qui est plutôt sur le déclin que dans une phase ascendante. " Le second affirmait : " Il y a trois pôles principaux, trois régions universitaires. Le pôle zurichois, avec une intégration plus forte entre l'EPFZ et l'Université de Zurich, le pôle romand au sens large, donc pas seulement lémanique. Il comprend aussi le Valais et Neuchâtel. Et un pôle central avec Fribourg, Berne, Bâle. "

" Locataire ou propriétaire ? " : le livre publié par l'équipe du professeur Philippe Thalmann de l'EPFL aux PPUR rencontre toujours plus de succès. L'Agefi (1272487) consacre un article très fouillé à cette recherche sous le titre : " Les mythes de l'accession à la propriété en Suisse. " " Une maison reste un rêve partagé par beaucoup de personnes, mais les couples avec enfants aux revenus moyens ne peuvent pas se l'offrir ", observe pour sa part le Tages-Anzeiger (1271771).

Les trois membres de l'atelier Tribu'Architecture, tous anciens étudiants de l'EPFL, emporte la deuxième édition du Prix Lausanne Entreprendre. Ils toucheront ainsi 50 000 francs pour avoir développé un cédérom pédagogique de sensibilisation à l'environnement. Pour en savoir plus sur la Tribu, lisez le dernier Polyrama ! Syndic de Lausanne, également ancien de l'école, Daniel Brélaz a évoqué le possible élargissement du prix en dehors des frontières de la commune lausannoise, précise 24 Heures (1272024). " Le problème en cas d'élargissement, redoute le syndic, c'est que le site de l'EPFL fournira 80% des candidats. "

21 mars 2002

" L'EPFL s'associe à une importante percée dans le domaine de la physique des nanostructures ", annonce L'Agefi (1270159) en introduction à un article qui occupe la moitié de sa première page. Le quotidien économique romand rappelle en préambule que la renommée mondiale de l'école " dans le domaine nano n'est plus à faire ". Puis il annonce " une découverte, dont les résultats sont publiés aujourd'hui dans la célèbre revue Nature, qui ouvre des perspectives pour les technologies fondées sur le stockage d'informations. " A relever que le communiqué annonçant cette découverte a été repris par Swissup (www.swissup.ch ). Le St. Galler Tagblatt, immerhin 110 463 exemplaires, a traité la nouvelle plus brièvement (1270263) En cliquant l'adresse suivant, vous découvrirez également le communiqué que le célèbre Institut Max Planck publie sur la même recherche qui réunissait une équipe internationale de scientifiques, dont deux de l'EPFL. http://www.mpg.de/pri02/pri0218.htm

Dans l'Express, François Othenin-Girard saisit l'occasion de la sortie du nouveau Polyrama pour poser trois questions à sa rédactrice en chef. Barbara Fournier explique sa volonté de faire de Polyrama une revue qui " explore des sujets en profondeur, dans une réflexion qui se donne le temps d'aborder des thèmes sensibles à l'interface des sciences et de la société, avec le souci de garantir la pluralité des éclairages. " Une démarche, " en amont de l'actualité qui tient davantage de la revue que du magazine " et qui explique la mue graphique de Polyrama. Le Polyrama nouveau offre ainsi plus d'espace " pour faire chanter les images et palpiter les textes ". Mais pourquoi le thème de l'architecture ? Barbara explique avoir profité de la venue de l'architecture sur le campus d'Ecublens et de son intégration dans l'ENAC pour " interroger de front un domaine essentiel de notre culture avec lequel nous entretenons un rapport complexe où se mêlent étroitement indifférence et fascination. "

Le Conseil national a refusé hier d'autoriser le diagnostic préimplantatoire (DPI). " La gauche a fait bloc avec le PDC ", souligne La Liberté. Avec tout le PDC ? Non, le PDC, chrétien pratiquant et professeur à l'EPFL Jacques Neirynck considère plus éthique d'éviter, grâce au DPI, une grossesse dangereuse, que d'imposer des semaines d'angoisse à une femme jusqu'à ce qu'un diagnostic prénatal entraîne un éventuel avortement, explique le quotidien fribourgeois.

Le Conseil des Etats a débloqué hier 869 millions pour assurer la poursuite de la participation suisse aux programmes de recherche de l'Union européenne entre 2003 et 2006, annoncent les quotidiens du jour. Dès l'entrée en vigueur des accords bilatéraux, ou de l'accord bilatéral de coopération scientifique, la Suisse participera intégralement au programme-cadre de recherche européen et les scientifiques helvétiques seront placés sur un pied d'égalité avec leurs homologues européens. Le crédit d'engagement a été accepté par 28 voix sans opposition. Le Conseil national doit encore se prononcer.

Cliquez ci-dessous pour lire les dernières coupures de presse sur la nouvelle thérapie développée par l'EPFL qui remplacera la seringue par des implants. Soit dans l'ordre les articles du Journal du Nord Vaudois (1270392), de La Liberté (1269228), du Quotidien jurassien (1269952), de la Regional Zeitung (1269183).

20 mars 2002

24 Heures (1268586) et L'Agefi (1268452) rendent compte de la présentation hier dans les locaux du Parc scientifique d'Ecublens (PSE) des poulains de Genilem, société de conseils qui offre ses services aux start-up. " Alimentation, confiserie ou communication, Genilem affirme sa volonté de maintenir sa diversification ", relève 24 Heures.

La société Elca, dont le nouveau système de billetterie à domicile a été évoqué dans la presse en février, réapparaîtra le 1er avril dans le magazine bancaire Schweizer Bank (1268663). La revue rappelle que le système a été développé " en étroite collaboration " avec l'EPFL.

La presse salue la nouvelle thérapie développée par l'EPFL qui remplace la seringue par des implants. Au lieu de piquer, on implante une capsule contenant des cellules vivantes et sécrétant en continu des substances vitales pour le traitement de maladies comme l'anémie, l'hémophilie ou le diabète. Le communiqué publié hier par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (lire sous www.snf.ch ) a immédiatement provoqué une avalanche de coups de fil à William Pralong, chargé de coordonner les essais cliniques, indique Le Matin (1268113). La thérapie en question pourrait bénéficier d'ici quelques années aux personnes atteintes de graves formes d'anémie ou d'insuffisance rénale. " Toutes les conditions sont remplies pour passer maintenant à l'étape des essais cliniques ", se réjouit Patrick Aebischer, dont, précise le communiqué, " le groupe, à l'Institut des neurosciences de l'EPFL, est à l'avant-garde mondiale de ce domaine. " " Après les tests, l'application clinique ", confirme 24 Heures (1268495). Comme Le Temps (1268145), le quotidien vaudois a choisi la version d'AP (associated press) du communiqué, alors que L'Agefi (1268389) et la NZZ (1268682) lui ont préféré la version ATS.

19 mars 2002

Le sperme des recrues volontaires devrait être analysé à l'aide d'un microscope dirigé par ordinateur et mis au point par l'Institut d'imagerie et d'optique appliquée de l'EPFL, annonce 24 Heures (1267100). La nouvelle est à mettre au conditionnel, car le conseiller fédéral Samuel Schmid a fait savoir qu'il refusait que les recrues fassent l'objet d'une étude scientifique. Responsable du projet et de l'Unité de médecine de la reproduction du CHUV, Dr Marc Germond est bien décidé à ne pas accepter cet "ukase" : " Samuel Schmid n'a rien compris. Je vais lui expliquer l'importance du projet en termes de santé public. "