Revues de presse

01 janvier 2002

Il n'y aura donc pas de revue de presse durant cette période. Nous vous présentons nos voeux pour une superbe année 2002. Groupe média et communication

21 décembre 2001

L'Agefi publie une excellente rétrospective 2001 et d'excellentes perspectives 2002 pour les sciences de la vie et l'EPFL. Après une année 2001 marquée par le décryptage du génome humain, l'an prochain verra s'ouvrir l'ère de la postgénomique: "Si l'année 2001 aura été celle de la première ébauche du génome humain, 2002 sera celle de sa mise en application. Génomique fonctionnelle, protéomique, transcriptomique, sont autant de termes qui reflètent cette nouvelle ère", annonce L'Agefi. Une nouvelle ère à laquelle participera pleinement l'EPFL, très bien placée dans la course qui s'annonce, ajoute le quotidien. L'EPFL voit toutefois encore plus large, ne voulant pas "se limiter aux seuls aspects de la génomique et de la protéomique. Ses perspectives dans le secteur des sciences de la vie sont bien plus larges: la haute école a décidé d'investir le domaine en pleine ébullition des neurosciences. Un domaine où la frontière entre monde du vivant et monde de l'ingénieur se fait de plus en plus ténue."

20 décembre 2001

En l'an 2000, la Suisse a dépensé 4,1 milliards de francs pour ses hautes écoles, soit 17% de plus qu'en 1999, précise l'Office fédéral de la statistique. La part de la Confédération dans ces dépenses atteint 46%, précise une dépêche de l'ats publiée par les journaux alémaniques Basler Zeitung, Schaffhauser Nachrichten et Basellandschaftliche Zeitung (articles qui se cachent dans le même ordre derrière les " pdf " ci-dessous). Pour l'EPFL et l'EPFZ, la part des fonds provenant de la Confédération est respectivement de 93 et de 94%. " Le reste vient essentiellement du secteur privé en paiement de recherches effectuées sur commandes ou de prestations de service. " Les EPF sont avantagées par rapport aux universités cantonales, affirme le dernier numéro de Facts en légende d'une photo illustrant une interview du président du Conseil suisse de la science et de la technologie Gottfried Schatz. Ce dernier réaffirme, quelques semaines après la parution du Manifeste, à quel point la situation des universités suisses est alarmante. Pourtant, l'interroge le journaliste, " toutes les analyses montrent que la recherche menée en Suisse est au top dans plusieurs domaines : faites-vous du bruit seulement pour obtenir plus d'argent ? " " C'est vrai, admet Gottfried Schatz, les analyses sont positives - pour l'instant encore. Pourtant, les indicateurs sont à la baisse pour nous chercheurs : l'infrastructure des universités n'est plus compétitive, et il sera toujours plus difficile de gagner pour nos universités des chercheurs top à l'étranger. "

Axel Kahn, chef du département de génétique à l'Institut Cochin de Paris, préside aussi le groupe chargé de conseiller la Commission européenne sur les recherches génétiques. " Je crois que le clonage thérapeutique n'est pas réaliste ", dit-il dans une interview publiée par L'Agefi. Où en est l'Europe en matière de recherche sur les cellules souches embryonnaires, lui demande le quotidien des affaires : " Plusieurs laboratoires y travaillent, principalement au Royaume-Uni (…) Je ne crois pas qu'il y ait de laboratoire suisse qui travaille dans ce domaine, mais vous avez Modex, créé par M. Aebischer, très poussé dans les travaux de thérapie génique et cellulaire. "

Vittorio Esposito est devenu docteur ès sciences de l'Université de Lausanne mardi soir. " Victime avérée de mobbing, le jeune docteur italien est l'homme qui, seul, a dénoncé l'affaire des emplois fictifs et les conditions de travail dignes des esclavagistes au sein de l'Institut de chimie de l'UNIL ", écrit 24 Heures. Selon la déléguée du corps intermédiaire de l'Université de Lausanne, " les conditions restent idéales pour que le mobbing persiste à l'UNIL. Le budget est insuffisant pour les assistants et les professeurs ont trop de pouvoir. Des assistants travaillent encore à 100% payés 50%. "

19 décembre 2001

Yverdon-les-Bains, l'une des capitales d'expo.02, se lance dans un deuxième projet d'envergure : la création d'ici 2006, sur le site d'Y-Parc, d'un centre mondial inédit dans le domaine de l'environnement. " Parc à thèmes tourné vers l'économie et la technologie ainsi que la formation et la recherche, ce futur centre mondial, baptisé Escolandia, s'annonce comme un lieu d'échanges attractif pour sensibiliser le public aux enjeux du développement durable sur la planète ", résume Le Matin. Membre du conseil de fondation et professeur à l'EPFL, Jean-Daniel Marchand précise que cette réalisation " permettra de mettre en œuvre une collaboration avec les universités et les hautes écoles, tout en soulignant le rôle de l'économie dans le développement durable. "

En matière de promotion économique, le nouveau conseiller d'Etat neuchâtelois Bernard Soguel est à l'origine d'un grand coup de balai. Le conseil d'Etat neuchâtelois supprime tous les organismes paraétatiques jugés obsolètes pour regrouper l'ensemble des activités sous la houlette du Service économique, explique L'Agefi. En parallèle, les autorités neuchâteloises veulent créer un parc scientifique et technologique. Et souhaitent vivement la participation de l'EPFL. Bernard Soguel relève en effet " l'émergence de deux pôles économiques en Suisse, à partir des écoles polytechniques fédérales de Zurich et Lausanne qui ont développé une politique efficace de recherche, ce qui a conduit à l'émergence de nombreux spin-off et start-up. " A terme, précise L'Agefi, le canton de Neuchâtel souhaite même obtenir un label EPFL dans son parc technologique.

18 décembre 2001

L'Académie suisse des sciences techniques (SATW) plaide dans une vaste étude documentée par quatre exemples concrets en faveur d'un " véritable partenariat de recherche entre l'industrie et les hautes écoles ", révèle la NZZ. Parmi les quatre exemples, la SATW ne peut manquer de citer l'accord-cadre que Medtronic a conclu avec le CHUV et l'EPFL, accord "qui facilite l'exécution de projets de coopération." L'entreprise américaine spécialisée dans la technique médicale et qui a déplacé en 1997 son siège européen à Tolochenaz a notamment annoncé cet automne dans les locaux de l'école la venue à l'EPFL et à l'IMD du président du groupe Bill George en tant que professeur invité en management.

17 décembre 2001

Genilem, organisme spécialisé dans l'aide à la création d'entreprises, a présenté à l'EPFL les quatre sociétés qui bénéficieront gratuitement et pendant trois ans de ses services. Parmi ce carré d'as, Optima, société créée par quatre entrepreneurs sensibilisés au problème d'approvisionnement en eau potable. " L'entreprise, précise L'Agefi, a développé une gamme de produits dérivés du moringa, un arbre qui prospère dans les régions arides. Le coagulant naturel extrait des graines peut être introduit dans les processus de traitement de l'eau. Le phytofloc, la marque déposée par Optima, est un dérivé des graines de cet arbre. Il se compose en grande partie de protéines à faible densité moléculaire qui permettent d'éliminer les particules en suspensions. " Mais le directeur d'Optima, Yann Poirier, étudie aussi les possibilités de diversification de l'entreprise avec les experts de l'EPFL : " Nous travaillons également avec l'EPFL pour savoir si ces protéines peuvent s'appliquer à d'autres domaines d'application que le traitement de l'eau. On songe notamment à la pharmacie et à la cosmétique. "

Palexpo fête ses vingt ans. Son directeur général Bruno Lurati, interviewé pour l'occasion par La Tribune de Genève, explique les efforts qui sont faits pour conserver Telecom à Genève. Le désembouteillement constitue l'une des priorités : " Quant à la gestion du trafic, explique Bruno Lurati, j'ai créé un groupe pour résoudre les problèmes concrets et j'ai fait appel à un expert, le professeur Bovy, de l'EPFL qui est en train d'analyser nos besoins, tant pour Telecom que p pour le Salon de l'auto. Les priorités sont la gestion du trafic et la signalisation. Jusqu'à ce jour nous n'avons fait que bricoler ! "

14 décembre 2001

Le statut de professeur assistant tenure-track a été inventé par l'institut bâlois de biologie moléculaire Biozentrum (Biocentre). A l'occasion de ses trente ans, le Tages-Anzeiger publie une interview de Gottfried Schatz, qui y a enseigné durant 25 ans. Le président du Conseil suisse de la science et de la technologie précise qu'en introduisant ce nouveau statut, le centre bâlois avait enfreint consciemment la loir sur l'Université bâloise. " Les autorités avaient toutefois toléré cet écart, parce qu'elles étaient persuadées que notre système était une bonne chose. "

Intelliact, spin-off de l'EPFZ créé en 1998 " est vite devenu le roi de la Foire de Hanovre ", annonce L'Agefi. La jeune pousse a développé un marché électronique pour les constructeurs de machines qui a convaincu de grandes entreprises telles que Siemens Suisse, Sulzer Turbo, Pilatus, IWC, Komax etc… Rentable dès le début, Intelliact est un modèle de business, s'enthousiasme le quotidien des affaires. Son CEO, Ekkerhard Zwicker, travaille à 50% pour le spin-off et à 50% pour l'EPFZ. " En ce sens, Intelliact bénéficie d'un soutien total de l'EPFZ, tandis que la start-up peut faire valoir de son expérience sur le terrain et indiquer à l'EPFZ dans quels domaines il faut intensifier la recherche. "

Les paysans et les consommateurs ne veulent pas de blé génétiquement modifié. Ils s'opposent notamment à la dissémination de blé transgénique résistant aux antibiotiques et l'ont fait savoir le 29 novembre au Palais fédéral, relate Agri. Par la voix de son président Melchior Ehrler, l'Union suisse des paysans (USP) a exprimé sa volonté d'obtenir un moratoire jusqu'en 2010. Simonetta Sommaruga, présidente de la Fondation pour la protection des consommateurs, estime que la crainte liée aux OGM est d'autant plus justifiée " qu'au Mexique, très loin des champs de blé modifiés génétiquement qui existent aux Etats-Unis, on a découvert du maïs modifié génétiquement. " Selon elle, il faut ainsi interdire toute expérience conduisant à la dissémination de blé transgénique en plein air. L'hebdomadaire agricole rappelle également que la décision de l'Office de l'environnement de refuser d'autoriser l'EPFZ à expérimenter des OGM en plein air se fondait sur l'Ordonnance sur la dissémination dans l'environnement, " qui prévoit qu'il faut refuser l'autorisation si les disséminations expérimentales peuvent entraîner la disparition d'une espèce, perturber de manière importante et durable l'équilibre des composants de l'environnement ou de l'écosystème, ou encore entraîner la propagation permanente de propriétés indésirables dans d'autres organismes. " Le recours de l'EPFZ, déposé auprès du Département fédéral dirigé par Moritz Leuenberger est toujours pendant.

13 décembre 2001

Biotechnologie, nanotechnologie, microélectronique, multimédia : l'économie suisse connaît une grande éclosion de jeunes sociétés spécialisées dans des activités à forte valeur ajoutée, estime L'Hebdo. L'hebdomadaire juge qu'il faut ainsi cesser de " sangloter sur la pierre tombale de Swissair " pour se réjouir de ce que la Suisse soit parvenue à prendre le virage américain : " … la Suisse a changé au cours de ces dernières années. Positivement. Poussé par une Amérique en folie, un nouvel esprit entrepreneurial a dynamisé la création d'entreprises, favorisé le transfert technologique, modifié les comportements. " Afin d'illustrer cet esprit d'entreprise, L'Hebdo présente six sociétés " émergentes " : Dartfisch, Xemics, Zeptosens, Covadis, GenePot et Debiotech. La première constitue l'exemple le plus réussi de transfert technologique, ajoute l'hebdomadaire : " La technologie qui permet la diffusion d'images digitales capables de comparer simultanément les performances de deux athlètes sur un écran a été développée dans le Laboratoire de communications audiovisuelles de l'EPFL avant que le produit qui en découle soit commercialisé par la société fribourgeoise. " Autre preuve du dynamisme entrepreneurial de la nouvelle génération de chercheurs " dont le regard est tourné vers l'Amérique ", les cours d'entrepreneurship de l'EPFL sont pris d'assaut et la titulaire de la chaire, Jane Royston, doit refuser des étudiants.

Sankt German, village qui fait partie de la commune de Rarogne, ne s'enfonce plus. Les affaissements dont il était victime depuis le début du mois de novembre ont cessé. Certaines maisons du village se sont rapprochées de 14 centimètres du niveau de la mer, précise Le Nouvelliste. " Les experts de l'EPFL et d'autres spécialistes externes sont arrivés à la conclusion que les tassements se stabilisaient ", ajoute le quotidien valaisan. Le tunnel de la Nouvelle ligne ferroviaire de basse (NLFA) passe directement à une centaine de mètres sous le village.

L'information du Temps est confirmée : les promotions économiques de Neuchâtel, Vaud et Genève veulent s'unir. Le conseiller d'Etat neuchâtelois Bernard Soguel explique aujourd'hui au Temps : " Il y a un risque d'isolement neuchâtelois à terme. Il est pour nous logique de nous tourner vers l'Arc lémanique et l'EPFL. "

12 décembre 2001

Imaginez-vous un matin glacé de décembre, vous sortez accompagné de mille autres cerveaux d'élite d'une voiture du TSOL et dirigez vos pas vers le campus de l'EPFL. A la hauteur de la Place Le Corbusier, une sonnerie stridente vous réveille et vous vous interrogez : " Est-ce Rose Marie qui déjà s'ennuie, un rendez-vous manqué ou à venir ? " Non, c'est E-PFL, ou plutôt la messagerie électronique de l'école qui vous annonce que le cours de physique quantique a été déplacé à la salle 2103. Et l'écran de votre téléphone-agenda-boussole-radio-TV-réveil-machine-à-café-etc…vous indique encore le chemin qui vous mènera à cette fameuse salle oubliée au fin fond du plus prestigieux campus de la planète. De la science fiction ? Non, de L'Agefi. Plus précisément, il s'agit, à quelques nuances près, de l'introduction à un important article que le quotidien des affaires publie sur E-PFL. " Pure chimère à l'heure actuelle, cet exemple a toutes les chances de devenir réalité dans quelques années ", précise le No 1 de la presse financière quotidienne en Suisse romande. En effet, explique L'Agefi, l'EPFL vient de lancer " la première phase du chantier e-pfl, un vaste programme qui devrait greffer une véritable communauté Internet sur l'environnement physique de la haute école et mettre en réseau, dans quelques années, tous les acteurs de ce microcosme académique. Bref, une première ébauche de campus virtuel conçu pour propulser l'EPFL dans l'ère de la société de l'information, version troisième millénaire. " Point fondamental de la réforme numérique de la grande école : " les flux d'information ne sont plus véhiculés que dans un seul sens, mais pourront bientôt être générés aussi bien par l'équipe web du site que par la dizaine de milliers de collaborateurs appartenant à l'Ecole. "

11 décembre 2001

La publication du rapport du rectorat de l'UNIL sur l'avenir de la haute école avait échauffé les esprits. Peu de gens l'ont lu, mais tous savent qu'il préconise une fusion avec l'EPFL. Quel sort sera réservé au rapport du Conseil d'Etat sur l'avenir de l'UNIL ? Vous pouvez vous en faire une idée en lisant L'Auditoire, l'organe de la Fédération des associations d'étudiants, qui révèlent - scoop ! - les grands traits du rapport. Voici, écrit Antoine Chollet, Président de la FAE, " ce que le bureau de la FAE a pu obtenir comme informations sur son contenu lors d'une rencontre avec Mme Francine Jeanprêtre. " Le rapport commence par constater que l'UNIL est en crise et qu'une " refondation " est nécessaire. Comment refonder ? Le DFJ émet quelques idées : -1 Il est impératif de conserver une Université cantonale financée par l'Etat (donc, pas de fusion). -2 Il faut renforcer le pouvoir du rectorat et transformer le Sénat, notamment en réduisant considérablement le nombre de ses membres. - 3 Point jugé le plus important par la FAE, " la suppression des facultés, remplacées par des filières, plus nombreuses et privées de l'administration impliquée par les premières. Il s'agit essentiellement de supprimer ces échelons intermédiaires entre le Rectorat et les professeurEs que sont les Décanats et les Conseils de faculté. Le financement des filières serait assuré selon trois critères : le nombre d'étudiantEs, les publications ou citations scientifiques et la récolte des fonds extérieurs à l'Université. " -4 Améliorer la collaboration entre les universités de Suisse occidentale sur le modèle du réseau Berne-Neuchâtel-Fribourg.