Imaginez-vous un matin glacé de décembre, vous sortez accompagné de mille autres cerveaux d'élite d'une voiture du TSOL et dirigez vos pas vers le campus de l'EPFL.
A la hauteur de la Place Le Corbusier, une sonnerie stridente vous réveille et vous vous interrogez : " Est-ce Rose Marie qui déjà s'ennuie, un rendez-vous manqué ou à venir ? " Non, c'est E-PFL, ou plutôt la messagerie électronique de l'école qui vous annonce que le cours de physique quantique a été déplacé à la salle 2103.
Et l'écran de votre téléphone-agenda-boussole-radio-TV-réveil-machine-à-café-etc
vous indique encore le chemin qui vous mènera à cette fameuse salle oubliée au fin fond du plus prestigieux campus de la planète. De la science fiction ? Non, de L'Agefi.
Plus précisément, il s'agit, à quelques nuances près, de l'introduction à un important article que le quotidien des affaires publie sur E-PFL. " Pure chimère à l'heure actuelle, cet exemple a toutes les chances de devenir réalité dans quelques années ", précise le No 1 de la presse financière quotidienne en Suisse romande.
En effet, explique L'Agefi, l'EPFL vient de lancer " la première phase du chantier e-pfl, un vaste programme qui devrait greffer une véritable communauté Internet sur l'environnement physique de la haute école et mettre en réseau, dans quelques années, tous les acteurs de ce microcosme académique. Bref, une première ébauche de campus virtuel conçu pour propulser l'EPFL dans l'ère de la société de l'information, version troisième millénaire. "
Point fondamental de la réforme numérique de la grande école : " les flux d'information ne sont plus véhiculés que dans un seul sens, mais pourront bientôt être générés aussi bien par l'équipe web du site que par la dizaine de milliers de collaborateurs appartenant à l'Ecole. "