Revues de presse

28 juin 2002

Le Conseil fédéral veut autoriser la recherche sur les cellules souches de l'embryon humain. Il a mis son avant-projet de loi en consultation jusqu'à fin août. Les opposants dénoncent une instrumentalisation de la vie humaine. Les partisans insistent sur la perspective de nouvelles thérapies pour de nombreuses maladies graves. Le Temps oppose dans un dossier de deux pages, l'opinion du professeur de bioéthique Alexandre Mauron (partisan) à celle de la directrice de l'Institut interdisciplinaire pour l'éthique dans le domaine de la santé Ruth Baumann-Hölzle (opposante). En encadré, le quotidien publie également une interview de Patrick Aebischer (2033372), le citant en titre : " Fermer la porte à la recherche représente toujours un danger. " Le Président de l'EPFL précise cependant au journaliste qui lui demande s'il va faire du lobbying : " Je n'aime guère le terme. Nous sommes disposés à répondre aux questions, à informer. Mais nous ne sommes pas " pro-actifs ". Ce n'est pas le devoir d'une institution comme la nôtre. Ce n'est pas à nous en tant qu'institution de prendre position sur un problème éthique. "

25 juin 2002

L'Agefi rend compte des critiques émises par des cercles parlementaires et des branches des arts et métiers à l'égard de la gestion du secteur de la formation professionnelle à l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT - 2029843). Le quotidien économique saisit également cette occasion pour réclamer dans un éditorial (2029715) une réorganisation gouvernementale dans le sens des appels lancés par le parti radical qui demande : " la mise en place d'un département fédéral spécifique pour la formation et la recherche. "

24 juin 2002

Après les articles du 20 juin, le Courrier (2028586) et la Tribune de Genève (2028333) consacrent chacun une pleine page au " Musée Bolo " qui expose des anciens ordinateurs à la Faculté informatique et communications de l'EPFL. Le Courrier montre l'intérêt de retracer l'histoire de l'informatique et reprend quelques anecdotes et innovations détonantes. " Dépaysement garanti pour le néophyte évoluant entre les vitrines de l'expo, où trônent des machines qui semblent parfois sorties tout droit d'un épisode de Star Trek ", relate le quotidien. " Informaticien, Yves Bolognini a accompli ses études à l'EPFL. C'est là qu'est née sa passion pour les vieux calculateurs ", reprend la Tribune de Genève. " J'ai bâti ma collection sur mon temps libre. Elle est constituée à 90% de dons de particuliers, de sociétés ou d'institutions. Je relance régulièrement les constructeurs pour qu'ils me cèdent les modèles anciens ou sortis du catalogue ", explique Yves Bolognini, qui a monté l'exposition avec Edouard Forler, assistant au laboratoire de systèmes périphériques de l'EPFL.

L'Agefi (2028158) s'intéresse à l'enseignement universitaire via Internet. A l'instar d'Universités telles que Oxford, Yale, Princeton ou Stanford, qui offrent déjà à leurs étudiants la possibilité de suivre des cours par Internet, le réseau universitaire suisse s'achemine petit à petit dans l'offre de cours virtuels. Plusieurs Facultés suisses ont déjà fait des propositions pour mettre des cours online. " Il y a également le programme Interstructures réunissant les départements de génie civil de l'EPFL et de l'EPFZ, les facultés d'architecture et de sciences de la communication de l'Université de la Suisse italienne ainsi que le département d'informatique de la HES du Tessin ", explique le quotidien.

21 juin 2002

" Si l'on comparait l'utilisation d'Internet avec l'évolution de l'homme à travers les temps, les entreprises romandes en seraient encore à l'âge de pierre ", avance la dernière étude de i-forum commentée par Le Temps (2026287). Les firmes romandes en sont encore pour beaucoup à se contenter d'une simple présentation de leurs activités sur leur site. Alors que l'arrivée de nouvelles technologies devrait les pousser à revoir profondément leur page web. Mais, précise Le Temps, " la gestion des sites web nécessite des compétences toujours plus pointues et difficiles à acquérir par les non-informaticiens. " Pour créer e-pfl, confirme la cheffe des services web de l'EPFL Elaine Mc Murray, nous avons constitué une équipe de personnes dont les compétences étaient très pointues : deux ingénieurs en développement, un graphiste et un journaliste. "

20 juin 2002

La majorité de la Commission nationale d'éthique se prononce en faveur de l'utilisation des embryons surnuméraires pour la recherche et les applications thérapeutiques. Elle pose toutefois dix conditions limitatives. Elle exige notamment que le couple concerné donne son accord libre et éclairé pour l'utilisation des embryons, explique L'Agefi dans un article aussi publié dans La Liberté. En outre, le développement de l'embryon utilisé pour la recherche ne doit être permis que jusqu'au stade du blastocyste, c'est à dire jusqu'à à peu près cinq jours après sa fécondation.

En pensant à l'intérêt journalistique qu'a suscité l'inauguration hier du Musée Bolo à l'EPFL, on peut imaginer que son fondateur Yves Bolognini n'est pas le seul informaticien passionné à collectionner les vieux ordinateurs et, comme le précise son épouse dans Le Temps (2024505), " à passer la plupart de son temps de loisir à chouchouter ses consoles. " Son musée, explique 24 Heures (2024904), a pour but de " retracer l'histoire de l'informatique et des outils qu'elle a générés. " Pour en savoir plus, rendez-vous au Musée Bolo, bâtiment INF (niveau 0) et INM (2e étage) ou sur le site : http://www.bolo.ch

L'Agefi accorde une page à " la 29e Conférence annuelle de la division physique des plasmas de la Société européenne de physique " organisée cette semaine à Montreux par l'EPFL. Le quotidien relève en titre que : " Les autorités européennes misent sur la fusion nucléaire. " La Commission européenne a ainsi annoncé son soutien à un nouveau programme de recherche Euratom. " Doté d'un budget de 1,23 milliard d'euros, il définira les grandes lignes de la recherche nucléaire européenne de 2002 à 2006 ", précise L'Agefi. 200 millions seront dévolus au projet ITER auquel la Suisse s'est jointe. Pour un compte-rendu de la Conférence qui réunit 700 scientifiques à Montreux, lire par exemple La Presse Riviera Chablais (2023699) ou se rapporter aux revues de presse des deux jours précédents.

19 juin 2002

" L'énergie du futur met les gaz ", annonce 24 Heures (2023479) en titre d'un article rendant compte de la 29e Conférence annuelle de la division physique des plasmas de la Société européenne de physique qui se déroule cette semaine à Montreux. Le quotidien relève qu'une décision pour la réalisation du projet international de réacteur à fusion expérimental ITER devrait tomber dans le courant de l'automne ou au début de 2003. ITER, explique le chroniqueur Jean-Jacques Daetwyler, " devrait permettre pour la première fois à des êtres humains de produire sur Terre l'équivalent d'un petit fragment du Soleil et d'en titrer de l'énergie. " Où se situe la Suisse, qui s'est jointe au projet ITER, dans la recherche sur la fusion, s'interroge 24 Heures. " Elle a les compétences nécessaires, tant scientifiques que technologiques, pou s'associer à la réalisation d'ITER ", répond Pierre Paris, membre de la direction du CRPP, unité de l'EPFL.

18 juin 2002

Le Centre d'évaluation des choix technologiques a réuni des représentants informels de la population dans le cadre de publifocus, permettant à des citoyens de débattre sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L'Agefi et la NZZ se sont intéressés aux résultats des discussions. " La plupart des participants étaient tiraillés et avançaient des arguments tant en faveur qu'à l'encontre du recours à ces cellules ", relève l'Agefi. Deux points ont recueilli une large majorité : la Suisse ne devrait pas importer des cellules souches embryonnaires puisqu'elle en interdit la production ; et la capacité concurrentielle du pays ne peut suffire à justifier une telle recherche.

Toute la presse nationale s'est penchée sur la publication d'un rapport évaluant la qualité des Hautes Ecoles spécialisées de Suisse. Réalisée par la Commission fédérale des Hautes Ecoles spécialisées, cette évaluation servira de base à l'homologation par la Confédération des filières HES reconnues en 2003. Des carences ont été relevées pour 67 filières sur 220, soit près d'un tiers. La HES de Suisse occidentale (HES-SO) est montrée du doigt : dans 18% des cas (15 filières) la reconnaissance est fortement remise en question. " Si l'école romande reçoit des louanges en matière de recherche et d'infrastructures, elle est en revanche sévèrement notée pour l'absence de volonté de concentrer ce qui doit l'être ", relève Le Temps. " Genève est particulièrement mal notée. Onze des ses filières sont en danger de mort et neuf autres en sursis. Seules quatre filières genevoises répondent aux critères de reconnaissances. "

La Presse riviera Chablais s'intéresse à son tour à la 29e Conférence annuelle de la division physique des plasmas de la Société européenne de physique qui se déroule cette semaine à Montreux. Le quotidien relève notamment au programme, des conférences sur le projet de réacteur expérimental international auquel participe la Suisse et sur les applications industrielles. " Les participants à cette conférence feront le point sur la recherche en matière de fusion thermonucléaire et les étapes qui restent à franchir avant de proposer la fusion au cœur d'une centrale électrique ". L'article explique que la Suisse participe au programme européen de recherche fusion thermonucléaire par le biais du Centre de recherche en physique des plasmas CRPP de l'EPFL.

A l'exposition " Robotics " d'Expo.02, les robots sont bousculés ! C'est ce que rapporte le 24 Heures qui s'inquiète des dégâts subis par les robots de l'EPFL, conséquence de leur interaction avec les humains. " Nous remplaçons jusqu'à deux ou trois paires de sourcils par jour ", rapporte au quotidien Laetitia Mayor, ingénieure à l'EPFL. Et de poursuivre : " Il existe une autre casse régulière, les gens leur donnent parfois de violents coups de pied (…). On assiste à un comportement agressif qu'on n'avait pas prévu. Et les enfants vont plus loin dans leurs tests ".

17 juin 2002

Après une large couverture presse jeudi 13, Alinghi navigue à nouveau dans le Nouvelliste de ce jour. " Du côté de l'EPFL, cinq laboratoires, une quinzaine de chercheurs et une vingtaine d'étudiants se sont attachés à rendre Alinghi plus performant. La collaboration avec le Team Alinghi a non seulement permis d'obtenir des succès scientifiques à court terme, mais aussi de définir des domaines de recherche d'intérêt majeur à plus long terme ", relate le quotidien.

La NZZ (2020898) mentionne dans une brève l'ouverture de l'exposition " Musée Bolo " au sein de la Faculté Informatique et Communication de l'EPFL. L'exposition présente quelque cinquante anciens ordinateurs, issus de la collection privée d'Yves Bolognini, qui retracent la récente histoire de l'informatique.

Le communiqué de presse de l'EPFL est repris tel quel par La Presse Riviera Chablais (2020685). "Près de 700 scientifiques internationaux se réuniront dès lundi à Montreux pour participer à la 29e Conférence annuelle de la division physique des plasmas de la Société européenne de physique (EPS). La manifestation accordera pour la première fois une large place aux applications industrielles. "

Suite à un article paru dans l'Evénement syndical du 12 juin, le Matin (2020927) du dimanche 16 juin revient sur le recours de l'EPFL aux services de salariés employés par des entreprises externes. Interviewé par le Matin, Michel Fressineau, président de l'APC-EPFL, rappelle que si cette pratique était appréciée des entreprises, il a toujours " pensé qu'elle coûtait plus d'argent à l'école. " Selon le quotidien, les avis " divergent sur le montant du gaspillage engendré par la location de services pendant toutes ces années. " Robert Grassi de la FTMH " aimerait bien savoir notamment sur quels critères les entreprises privilégiées étaient choisies. " Il estime que l'enquête interne a été insuffisamment instruite, et qu'elle " doit être reprise de zéro. "

14 juin 2002

Le supplément emploi du Temps (2018673) publie un éclairage très détaillé sur le Parc scientifique de l'EPFL et ses hôtes. " Une grosse tête, précise le quotidien. Les créateurs des start-up basées au Parc scientifique de l'EPFL ont une solide formation. Tous ou presque sont soit ingénieurs soit commerciaux. Quatre sur dix ont un doctorat. " Plus loin, le journaliste précise que les femmes ne représentent que 4% des entrepreneurs. En toute, le PSE, qui a accueilli en mai son centième locataire, compte 350 employés dans l'une ou l'autre des start-up.

13 juin 2002

Après avoir remonté le vent durant quelques mois, Alinghi a viré, lancé le spi et commencé à surfer dans les médias. Trois pages en trois jours dans Le Temps (2017260) qui met l'accent aujourd'hui sur la fabrication du deuxième voilier d'Alinghi sur le site du chantier Décision à Vevey. Avec accroche en Une, 24 Heures (2017647) rend compte de la journée d'information de hier qui accompagnait l'ouverture d'un espace d'exposition permanent à l'EPFL. " Quel intérêt la Haute Ecole d'Ecublens a-t-elle à se lancer dans ce genre d'aventure ", s'interroge le journaliste. Pour deux raisons, répond Stefan Catsicas, l'une publicitaire, soit pour attirer les meilleurs étudiants à Lausanne, l'autre scientifique, parce que " les recherches effectuées pour rendre le bateau le plus performant possible débouchent sur des applications destinées à déborder le cadre de l'événement. "

12 juin 2002

A une heure du coup d'envoi de la conférence publique (salle CO3 pour les amateurs) qui fera le point après neuf mois de partenariat avec le Team Alinghi, recevez en annexe l'essentiel des informations déjà résumées par Le Temps (2015951). C'est en commençant par un zoom prolongé sur Jonathan Wynne, étudiant de quatrième année en mécanique et manager du sailing team de l'école qui, en outre, consacre son projet de semestre à des recherches pour le bateau suisse, que le quotidien illustre l'enthousiasme que la collaboration a pu provoquer au sein de l'école. Mais Alinghi, c'est aussi " un moyen pour nous de montrer ce que nous faisons en Suisse en technologie de pointe, observe le professeur Jan-Anders Manson, responsable du projet. Et d'insister : " Si Alinghi obtient de bons résultats, ce sera bien pour l'EPFL. " Et si on devenait partenaire de l'équipe de France pour le Mondial 2006 ?

11 juin 2002

Dès le 1er octobre prochain, débuteront les régates éliminatoires de la Coupe de l'America, avec la participation du voilier suisse Alinghi d'Ernesto Bertarelli. Le Temps (2014783) se penche sur les synergies créées par ce projet en Suisse. "En Suisse romande, près de 150 personnes ont été mobilisées par la construction des bateaux, et une vingtaine d'entreprises réparties dans toute la Suisse sont impliquées dans ce projet de grande envergure." Et de préciser la collaboration étroite d'Alinghi et de l'EPFL: "Cinq laboratoires de l'école, désignée conseillère scientifique du Défi, oeuvrent dans le cadre de ce partenariat et travaillent en étroite collaboration avec l'équipe d'Ernesto Bertarelli. L'EPFL a lancé un concours interne pour les étudiants qui ont choisi de réaliser un projet de semestre capable d'apporter une innovation supplémentaire au bateau suisse."

Patrick Thiran vient d'être nommé professeur assistant de l'EPFL. Il bénéficie d'une réputation internationale dans les domaines des réseaux de communication et les réseaux de neurones artificiels. L'Agefi lui consacre un portrait (2014925) et un article sur ses travaux (2014980) concernant les réseaux de neurones et les systèmes de communication. Il se déclare " ravi par les futures carrières des doctorants et de travailler à l'EPFL, un des meilleurs endroits qui soit en Europe, car le niveau intellectuel est excellent." Le défi de ses travaux de recherche : " il s'agit de modéliser un système qui organise les communications mobiles en tenant compte à la fois de la puissance d'émission et des interférences. L'un des moyens d'y parvenir consiste à comprendre et à reproduire le prodige de l'auto-organisation. Une conception empruntée aux sciences du vivant, et plus précisément aux réseaux de neurones artificiels, autre domaine de compétence du professeur belge.

La presse nationale relate la décision du Conseil des Etats, après le National, d'envoyer sous forme de recommandation au Conseil fédéral la demande d'une réorganisation de la répartition des tâches entres les sept départements fédéraux afin de regrouper sous un seul toit l'ensemble des tâches dévolues à la formation, la recherche et à la culture. " Le Conseil suisse de la science et de la technologie avait également proposé une réunion des organes de la formation et de recherche dans un ministère ", reprend l'Agefi. " Nous allons mettre de la vapeur et maintiendrons la pression, la recherche s'essouffle. Elle représente pourtant la seule chance du pays. Le transfert de l'innovation s'effectue mal. La nécessité d'améliorer les rapports entre recherche appliquée et fondamentale ne se discute pas ", souligne Christiane Langenberger (PRD/VD) qui défendait le projet.

10 juin 2002

Une équipe de chercheurs de l'EPFL a développé un système permettant aux chirurgiens de s'entraîner à opérer comme le feraient les pilotes sur un simulateur de vol. " Le patient virtuel est conçu pour entraîner les chirurgiens aux techniques laparoscopiques - des méthodes opératoires mini-invasives, qui diminuent les risques d'infection et les frais hospitaliers, mais requièrent du praticien une habileté tenant de la virtuosité, explique Hannes Bleuler, au Laboratoire de systèmes robotiques ", dans un article du 24 Heures (2013730).

Deux pages consacrées à Patrick Aebischer, dans une interview réalisée par le Matin dimanche (2013426), dans laquelle le président de l'EPFL plaide pour une recherche suisse compétitive. Il tire la sonnette d'alarme pour que le gouvernement suisse soutienne de façon plus visionnaire les formations de pointe. Et de rappeler : " C'est une concurrence sans merci sur le grand marché de la formation tertiaire. Pour exister dans dix ans, une institution comme la nôtre devra appartenir au top 10 des grandes écoles ". " Aujourd'hui, notre recherche est encore compétitive, mais plus pour longtemps si on ne lui donne pas les moyens suffisants et qu'on ne définit pas clairement ses priorités. C'est le dernier moment pour agir, pour sauver notre compétitivité ! ". Il sollicite de l'anticipation politique, car " si l'on ne se montre pas visionnaire aujourd'hui, il sera ensuite fatalement trop tard, et la concurrence nous aura écartés des réseaux de pointe ". Quelques pistes pour financer la recherche ? L'or de la BNS qui pourrait être répartie à 50-50 entre formation et AVS, ou une hausse d'un point de la TVA. C'est 10% du budget de la Confédération qui devraient être consacrés à la recherche, et non pas les 6,5 %, estime le président de l'EPFL.

Un grand débat d'envergure nationale sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires s'ouvre à Zurich avec trois soirées consacrées à ce thème, relate la NZZ du lundi. La Fondation Science et Cité a été chargée, par l'Office fédéral de la santé et le groupe pour la science et la recherche, d'organiser ce débat. La discussion est donc ouverte, peu après le lancement de la procédure de consultation relative au projet de loi du Conseil fédéral sur la recherche embryonnaire. Plus d'informations sur le site : http://www.science-et-cite.ch .

Le Courrier fait un état des lieux de la mise en œuvre du projet triangulaire entre l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et les Universités de Lausanne et de Genève. " La véritable pièce maîtresse du projet triangulaire est le Centre intégratif de génomique, qui devrait être opérationnel dès 2004 ", souligne le quotidien. Les orientations scientifiques de ce centre seront la génétique des mammifères et l'imagerie biomédicale par résonance magnétique. Ce qui soulève certaines critiques des étudiants en biologie qui estiment que les axes de recherche choisis ne correspondent pas à la diversité scientifique espérée.

Un article du Courrier et de La Liberté fait le point sur le transfert de la section de pharmacie de l'Université de Lausanne à Genève, et relève les questions suscitées par le manque de locaux à Genève. Toutefois, le gouvernement genevois a donné sa parole à son homologue vaudois, s'engageant à " ce que cela se passe au mieux ". L'article revient également sur la question des animaleries universitaires vaudoises, et pose la question d'un éventuel référendum si le Grand Conseil vaudois accepte la construction de l'animalerie centrale qui devrait accueillir 50'000 souris.

Le Blick s'enthousiasme, à son tour, pour les robots de l'EPFL de l'arteplage de Neuchâtel. " Les robots de RoboX sont la principale attraction de l'exposition Robotics ", relève le quotidien.

04 juin 2002

Une brève dans La Liberté pour les 67 jeunes architectes qui exposent leurs travaux à l'EPFL ! Retrouvez le communiqué du mois de mai sous : http://www.epfl.ch/pressinfo/ .

Hier les journaux alémaniques s'étaient intéressés à la proposition de la commission scientifique du National d'un moratoire de cinq ans sur toute dissémination d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en agriculture. Aujourd'hui, toute la presse suisse relate la prise de position des Verts qui réclament un moratoire sur dix ans. Ils refusent en outre d'entrer en matière sur la loi sur la recherche sur l'embryon et les cellules souches, actuellement en procédure de consultation. L'Impartial relate que le Fonds national a accepté, l'an dernier, de financer un projet de recherche sur des cellules souches d'embryon (importées des Etats-Unis). " Ceci sans un large et nécessaire débat éthique, sous la seule pression du lobby de la recherche, qui ne vise que des brevets sur ses découvertes, donc des avantages économiques ", dénonce l'écologiste Ruth Genner (ZH) dans le quotidien.