Revues de presse

22 février 2002

L'Agefi du jour en deux brèves : la densification des technoparcs dans la " Suisse romande Valley " qui fortifie le tissu microéconomique grâce, notamment, à la présence du PSE où fleurissent actuellement 70 jeunes pousses, et l'acquisition, par le Centre suisse de calcul de Manno d'un ordinateur superperformant pour 12 millions de francs, capable d'effectuer 1300 milliards d'opérations arithmétiques par seconde. Il s'agit d'un des ordinateurs les plus rapides en usage dans la recherche publique en Europe, Il sera utilisé principalement en chimie, sciences de la vie et matériaux par les hautes écoles et l'industrie privée.

Le Musée d'histoire naturelle de la ville de Genève propose une belle exposition sur les insectes jusqu'au 30 juin. L'occasion d'aller admirer les portraits rigoureux d'élégants coléoptères " croqués " par des étudiants de l'EPFL et de découvrir les myriades de livres qui tournent autour du " peuple de l'herbe ". Le film de Jacques Perrin est d'ailleurs visible au Musée jusqu'au 10 mars. De quoi donner des regrets à tous les skieurs invétérés !

21 février 2002

John Forbes Nash Jr, schizophrène et mathématicien de génie, a déjà inspiré une excellente biographe. Moins de chance, semble-t-il, avec Hollywood qui vient de s'emparer de l'histoire très particulière de ce self-made man de l'intellect qui bouleversa les sciences économiques tout en s'enfonçant toujours plus avant dans une folie encore exacerbée par la paranoïa générale orchestrée par le maccarthysme. Un immense scientifique qui passe maintenant à la moulinette hollywoodienne. " A beautiful mind ", à défaut d'éclairer la science, bénéficie déjà d'une avalanche de nominations aux oscars qui devrait garantir son succès commercial. Si au cinéma vous préférez l'âge d'or du music hall américain, ne manquez pas Liza Minnelli. L'inoubliable et flamboyante héroïne de " Cabaret " sera à Zurich pour un concert unique, le 23 avril prochain.

Le Temps publie l'interview du chercheur français,Yann Barrandon, qui vient de rejoindre Lausanne, engagé simultanément par l'UNIL, l'EPFL et le CHUV. Spécialiste de renommée mondiale en génie tissulaire (culture de la peau à partir de quelques cellules seulement), Yann Barrandon va réduire un peu la modestie innée des Helvètes : " Je pense que l'Arc lémanique n'a rien à envier à Boston où j'ai travaillé pendant six ans et qui s'est taillé une réputation exceptionnelle avec MIT, Harvard et ses grands hôpitaux. Si nous le voulons, nous pouvons très bien damer le pion aux Américains. " Le nouveau professeur s'insurge aussi contre la réputation de repli sur soi de la Suisse. " Dans le personnel du CHUV il y a 84 nationalités représentées. Je n'ai jamais rien vu de tel en France ".

Les propos du président de la Confédération sur le budget continuent de faire des vagues dans la presse suisse, surtout dans les journaux alémaniques qui y consacrent tous de nombreuses colonnes. A remarquer que le Temps s'intéresse plus particulièrement à la " panique dans les milieux scientifiques " causée par l'annonce d'une possible réduction de l'augmentation des budgets alloués à la formation et à la recherche de 6,5%à 4%. Une politique de restriction qui pourrait bien avoir à terme des répercussions catastrophiques, même si, remarque Patrick Aebischer, " elle est forcément moins visible que des avions cloués au sol " La NZZ temporise, précisant qu'il ne s'agit pas de limiter les prestations, mais de freiner les dépenses dans une démarche d'assainissement financier voté par les parlementaires et le peuple. La négociation commence, remarque le grand quotidien zurichois, et Villiger s'attend à ce que l'augmentation du budget de la recherche se situe finalement quelque part " entre les deux pourcentages évoqués ". Plus à gauche sur l'échiquier, la Weltwoche a la dent dure pour celui qu'elle appelle " notre golden boy du Conseil fédéral. " le Ministre des Finances veut économiser sur la formation, alors que de formidables rentrées d'argent sont en vue avec la manne de la Banque nationale qui va doubler ses bénéfices à partir de 2003 "

L'Université de Zurich vient d'abriter un colloque scientifique qui s'est focalisé sur l'étude des genres, longtemps jusqu'ici " unicentrée " sur les femmes. Mais les hommes existent, on vient de les découvrir ! Eux aussi ont, dans l'Histoire, une histoire qui leur est propre. L'étude de l'identité masculine renvoie à quelques évidences oubliées, à savoir, d'abord que féminité et masculinité ne sont pas des dons constants et universels, mais des projets historiques. " Les valeurs du féminin et du masculin ne sont pas imprimées dans la matière biologique, souligne la journaliste de la Weltwoche, elles ne sont que l'expression de représentations sociales " Ainsi, jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, il était tout naturel que les hommes échangent des gestes de tendresse entre eux et c'est le pudibond et industrieux XIXe siècle qui bannira des armoires et des tiroirs la lingerie érotique masculine ! Pour en savoir encore plus : www.ruendal.de/aim/gender.html

20 février 2002

Le Temps dévoile la première partie d'une lettre rédigée par 60 intellectuels américains, au rang desquels on retrouve le philosophe Michael Waltzer, professeur à Princeton et Francis Fukuyama, auteur du best-seller " La fin de l'Histoire ". Ces signataires se posent en " autorités morale "et donnent leur caution à la " guerre juste " engagée par leur pays à la suite des attentats du 11 septembre. Une prise de position qui ne manquera pas d'interpeller la " place universitaire européenne "

Hollywood adore les clichés. Parmi les plus en vogue actuellement, l'équipement informatique des bons et des méchants dans les films américains. Wired News constate que les vilains penchent irrémédiablement vers les PC alors que les gentils n'utilisent que Mac. Ainsi, dans Mission Impossible, les " bad guys " utilisent des portables Windows tandis que le brave Tom Cruise et son équipe ne lâchent pas leur Powerbook Apple ! Un cliché… à méditer ?

Dans l'Agéfi qui consacre une série à " la microélectronique et à son avenir, Sylvie Gardel rédige un long article sur les nanotubes étudiés par l'Université de Delft, IBM et l'EPFL dont les recherches dans le domaine sont " mondialement connues ". Un coup de chapeau pour deux groupes qui travaillent sur les nanotubes, ceux du Prof. Lazlo Forro et de Jean-Marc Bonard. L'avenir du nanotube ? Un transistor à unique électron, même si c'est encore de la musique d'avenir, les chercheurs se heurtant pour l'instant à des phénomènes complexes liés à " l'effet quantique de taille ", effet connu des chercheurs mais qui prouve que l'infiniment petit conserve encore quelques secrets infiniment grands. Le prochain article sera consacré à une autre recherche de l'EPFL : les nanotubes de carbone utilisés comme sources d'électrons pour écrans vidéo plats.

Le quotidien biennois, Bieler Tagblatt (999968) et la NZZ (999858) reviennent sur le souhait des radicaux de voir Ruth Dreifuss démise du dossier formation au profit de son collègue Couchepin, " une réorientation qui ne serait que logique avec toute la formation et la recherche dans un seul département etdans un contexte où les transferts de connaissances vers l'économie doivent s'accélérer ", selon Johannes Randegger, président de la Commission Science, formation et culture. S'il reconnaît à Ruth Dreifuss d'avoir sauvegardé le statut de niveau mondial des deux EPF, il lui reproche d'avoir renforcé l'influence de l'Etat sur la formation et la recherche.

19 février 2002

Question à Pierre Gaillard, directeur des TPM, Morges, publiée le 15.02.02 dans La Côte (1223308) : " La ligne de l'EPFL est-elle fréquentée ? " Réponse : " Oui ". Après avoir fonctionné " un peu à vide ", la nouvelle ligne Echandens-EPFL a connu un succès grandissant. C'est ainsi que Monsieur Pierre Gaillard, directeur des TPM, Morges, peut déclarer : " Nous souhaitons en poursuivre l'exploitation. "

" Alain Fabarez, administrateur délégué et CEO du groupe, qui ne reçoit pas d'honoraires d'administrateur, perçoit un salaire brut annuel de 260 000 francs. Il bénéficie d'une voiture de fonction et du remboursement de certains frais de représentation. " Cette citation n'est pas tirée d'un journal de boulevard, mais de L'Agefi. Le groupe qui publie ce très sérieux titre de la presse économique a eu l'excellente idée de donner l'exemple de la transparence : " anticipant sur une politique de transparence générale des entreprises suisses qu'il a toujours appelée de ses vœux, et à l'heure où la question prend en suisse un tour polémique, Agefi Groupe a décidé de publier, hors de toute obligation légale, la rémunération de ses administrateurs et les primes de ses collaborateurs. "

" Villiger a-t-il le droit de faire des économies sur le dos de la formation et de la recherche ? " Le Blick a posé la question au socialiste Peter Bodenmann et au radical Franz Steinegger. Le premier déclare : " La formation, c'est le futur de la Suisse. Une bonne formation, notre meilleur capital. C'est pourquoi, nous devons plutôt économiser dans les domaines de l'agriculture et de l'armée. " " C'est une question de priorité ", s'accorde à dire le deuxième. Et Franz Steinegger de donner la solution au problème : " Peut-être devrions-nous enfermer les membres du Conseil fédéral dans une salle de discussions pour ne les laisser sortir que quand chacun d'entre eux aura abandonné 2% de son budget en faveur de la formation. " L'Agefi rappelle les positions : " Alors que Kaspar Villiger a déterré la hache de guerre pour tenter de réduire substantiellement la croissance du budget et qu'il aspire visiblement à limiter les appétits du secteur à une petite hausse de 4%, (Ruth Dreifuss défend, pour sa part, une croissance de 6,5% et les milieux de la science et de l'économie de 10%), la cheffe du Département fédéral de l'intérieur espère pouvoir compter ces prochains jours sur l'appui de Pascal Couchepin. " En annexe, découvrez l'adaptation française publiée dans Dimanche.ch (1223163) de l'article paru dimanche dans le Sonntagsblick et qui a déclenché la polémique en révélant la volonté du grand Argentier de la Confédération de " mettre universités et chercheurs au régime sec ". Face à face, les portraits de Kaspar Villiger et de Patrick Aebischer. En légende, le conseiller fédéral s'écrie : " Economisons ! " Le président de l'EPFL lance : " Investissons ! "

18 février 2002

La popularité du BioWall augmente de semaines en semaines : ce week-end, 140 personnes se sont rendues à la Villa Reuge pour découvrir cette paroi bioinspirée développée par l'équipe du professeur Daniel Mange. " Les routes étaient bloquées en raison du carnaval et pourtant 140 personnes sont venues ", précise l'administratrice de la Villa. Le BioWall suscite aussi des lettres de lecteurs comme celle du professeur honoraire Gilbert Turian publiée dans la Tribune de Genève. M. Turian y explique ce qui sépare encore le BioWall d'un être vivant (annexe No 1222503).

Comment se fait-il que les médias et particulièrement les médias romands évoquent si peu ce matin la volonté de Kaspar Villiger, révélée hier par le SonntagsBlick, de bloquer à 4% la hausse des subventions pour la formation et la recherche ? Certes la RSR en a parlé ce matin, interview de Patrick Aebischer à l'appui. Le président de l'EPFL a souligné que ce serait une erreur d'économiser encore sur la recherche au moment où de nombreux Etats occidentaux, Etats-Unis en tête, augmentent fortement leurs subventions : une hausse de 4% ne permettrait pas même de compenser l'inflation et la hausse du nombre des étudiants. Mais la presse reste assez discrète sur la volonté du grand Argentier de la Confédération. Du moins le Blick pose-t-il cette excellente question : " Le frein à la dette se transformera-t-il en piège pour le futur ? " Le président du Conseil suisse de la science et de la technologie Gottfried Schatz estime dans le même esprit que la volonté de Kaspar Villiger constitue " une catastrophe pour la Suisse " : " Pour un avantage financier à court terme, elle gaspille une carte d'atout pour le futur. " La matière grise est évidemment le principal atout d'un pays qui ne dispose pas de beaucoup d'autres matières premières. Qu'en pensent les collègues du grand Argentier : Ruth Dreifuss et Pascal Couchepin militent au sein du Conseil fédéral pour obtenir une progression annuelle sur quatre ans de 6,5%, ajoute le Blick.

Aucun lien entre l'électrosmog et la santé des hommes n'a encore pu être mis en évidence, explique Farhad Rachidi, maître d'enseignement et de recherche à l'EPFL. Répondant à une question de Dimanche.ch (1222598), le chercheur relève que dans les laboratoires de l'EPFL, " nous avons fait des tests sur des organismes vivants très simples, comme les mousses. Des problèmes de développement apparaissent chez la plante seulement lorsque la puissance des émissions dépasse d'environ 1000 fois les valeurs légales. "

Des centaines de chercheurs ont signé un manifeste, dit de l'Initiative de Budapest pour l'accès ouvert (BOAI), qui revendique le libre accès à toute la littérature scientifique. " Née d'une réunion organisée début décembre 2001 dans la capitale hongroise, la BOAI s'en prend durement à la politique commerciale des grandes revues savantes ", précise Le Temps. Explication : les revues détenant les droits d'exploitation des articles qu'elles éditent, " sont vendues à des tarifs jugés prohibitifs par les signataires du manifeste. " Pour en savoir plus, cliquez : http://www.soros.org/openaccess/

15 février 2002

Le Temps annonce aujourd'hui l'organisation à l'EPFL de cours de psychologie du management (1220594). Pour en connaître l'utilité, lisez l'éclairage publié quelques pages auparavant dans le même quotidien (1220593) par le directeur du cours de postformation en psychologie du management à l'EPFL, Marcel Lucien Goldschmid. Selon lui, les deux vertus cardinales du bon chef sont le coaching ou encadrement et la motivation.

Le poète de Sainte-Croix a fêté l'ouverture de la Villa Reuge et l'exposition du BioWall ou de l'une de ses facettes, la BioWatch, en publiant ce poème dans le Journal de Stainte-Croix : " Heureusement à Sainte-Croix, Il y a des gens de foi. Jacqueline Reuge, un exemple, De sa villa fit un temple. Petits bouddhas dorés, D'Auras illuminés, Apportent une note sereine Dans cette silencieuse arène. Figures des Muppet Show, Un peu de gaîté et de chaud, Côtoient des automates De rêves et de pattes. Formidable ! Le futur est palpable ! Une horloge autoréparable, De quatre cent millions de transistors, Augurent d'un nouvel âge d'or ? " Daniel Bornand Un poème qui vous donnera peut-être envie de vous rendre à la Villa Reuge ce week-end. Pour toute autre information, lisez les deux pages que Coopération consacre cette semaine au BioWall sous le titre de "Frankenstein à Sainte-Croix" (1219372) Un titre prometteur, d'autant plus que le village fête carnaval jusqu'à dimanche.

Ruth Dreifuss est favorable à une hausse annuelle des dépenses de 6,5% pour la recherche, la formation et la technologie dans le cadre du message 2004-2007 qui doit être approuvé en novembre par le Conseil fédéral. Sur quatre ans, cette progression annuelle correspond à une augmentation de quelque 30% ou d'un milliard de francs par rapport au 3,360 milliards de francs dépensés actuellement chaque année par la Confédération pour la recherche, la formation et la technologie. La conseillère fédérale prend également position sur la recherche effectuée sur les cellules souches embryonnaires dans une longue interview publiée par la Basler Zeitung. " Ruth Dreifuss considère que la règle britannique, selon laquelle des recherches peuvent être effectuées sur un embryon jusqu'à ce que celui-ci atteigne l'âge de 14 jours, serait également applicable à la Suisse ", résume le quotidien bâlois.

" Regardez les offres d'emplois : les annonces, par exemple, réclament indifféremment un ingénieur EPFL ou HES ", écrit L'Agefi (1220522) dans un article où il constate que " l'attrait pour les hautes écoles spécialisées (HES) est toujours croissant. " Plus loin, le quotidien observe qu'une fois " leur diplôme en poche, les nouveaux cadres, qu'ils aient suivi des études universitaires ou qu'ils sortent d'une haute école spécialisée, ont un premier salaire à peu près identique. " Xavier Comtesse, l'un des directeurs de la Fondation Avenir Suisse, estime que la " construction de passerelles entre HES, mais également avec les autres universités et écoles polytechniques, sera primordiale pour assurer la mobilité. Il imagine même un étudiant obtenant d'abord son bachelor dans une HES, puis son master dans une université et enfin son doctorat à l'EPFL. "

14 février 2002

La start-up Brightrivers, établie au PSE, a levé 10 millions de francs. Cet argent frais servira à " poursuivre le développement des logiciels " de la jeune société, précise L'Agefi (Annexe No 1218645). Ces softwares " apportent des solutions à l'industrie, dite process, à savoir le traitement continu de la matière pour la phrama, la chimie ou le secteur alimentaire ", ajoute le quotidien. " Nous sommes en mesure d'offrir à nos clients des gains de productivité compris entre 10% et 50% ", constate Jacques Boschung, cofondateur de l'entreprise, " physicien de l'EPFL, ex-directeur des activités PC d'IBM ".

Le très controversé médecin américain Panayiotis Zavos a annoncé vouloir commencer en mars à cloner des êtres humains. Son équipe a déjà sélectionné dix couples stériles pour son essai, rapporte un article du Boston Globe, repris par l'agence DPA dont la Basler Zeitung publie la dépêche. L'ancien professeur d'université n'a par révélé où se déroulerait l'expérience. Cette annonce a choqué de nombreux scientifiques qui condamnent ce type d'expérience pour des raisons éthiques.

13 février 2002

" Les nouvelles technologies imposent l'interaction étroite entre l'ingénieur et le manager, et cette relation est très souvent mal maîtrisée par les gestionnaires ", a souligné hier Alexander Bergmann, doyen de la Faculté HEC à la tribune de la conférence 2002 MBA. C'est pourquoi les filières de formation de l'économie s'ouvrent toujours plus aux sciences de l'ingénieur. Selon L'Agefi (1216972), " l'initiative la plus remarquable dans ce domaine est sans aucun doute le pont qui est en train de se créer entre l'Université de Lausanne et l'EPFL via un Collège des humanités. Ce dernier deviendra, dès l'automne 2002, le berceau d'une chaire de management de l'innovation technologique et de plusieurs filières postgrades connexes. " (Lire aussi la page que L'Agefi a réservée hier au Collège des humanités : annexe No 1215647).

La société Elca, dont le nouveau système de billetterie à domicile a été évoqué dans plusieurs journaux la semaine passée, fait l'objet d'un long article dans L'Agefi (1217082). L'entreprise propose une procédure sécurisée baptisée secuTix permettant d'imprimer directement à domicile ses propres billets via Internet à l'aide d'une imprimante standard. " Mis au point par l'équipe du Laboratoire de systèmes périphériques de l'EPFL, et notamment le professeur Roger Hersch, secuTix repose sur le procédé baptisé Artistic Screening ", explique le quotidien économique. L'avantage de ce procédé " est que les différents points de l'image ne sont plus représentés par des pixels, mais par des motifs de base d'une densité spéciale rendant une imitation difficile. "

Après trente mois d'existence, le bureau de transfert de technologie de l'Université de Genève, Unitec, s'est livré hier à un premier bilan : 22 brevets déposés, dont 13 en 2001. " Après GeneProt, un seul spin-off a été lancé l'an dernier, mais plusieurs start-up devraient prendre leur envol en 2002 ", précise L'Agefi (1217165). Fondé en juin 1999, Unitec " montre un démarrage relativement modeste par rapport à une institution comme l'EPFL", estime le quotidien des affaires. Mais, note Laurent Miéville, responsable d'Unitec, "la croissance des inventions qui sont passées par notre intermédiaire ces dernières années montre que nous sommes devenus plus visibles aux yeux des chercheurs et des acteurs de l'université. " Le Temps (1216818) observe que les trois quarts des nouvelles inventions proviennent du domaine de la biotechnologie, ce qui " souligne le potentiel de croissance du secteur ". Le quotidien donne l'exemple de deux chercheurs genevois, désirant créer une société pour développer les applications pratiques d'une partie de leur recherche et qui étudient en ce moment la possibilité de développer une alternative aux antibiotiques pour combattre les infections.

12 février 2002

L'arrivée de Yann Barrandon n'est pas passée inaperçue dans les médias (cf revue de presse de lundi). Outre la radio, 24 Heures, Le Temps, La Presse et L'Agefi (annexe No 1215658), il faut mentionner encore La Liberté (1213922) et ne pas oublier SwissUp, m'écrit un lecteur attentif. Cliquez donc http://www.swissup.com/ et vous découvrirez en passant une interview de Nicolas Hayek, tout sourire et faisant le V de la victoire dans une Smart aux couleurs de SwissUp. L'homme d'affaires précise: "Je n'ai jamais voulu être milliardaire, je le suis devenu par hasard." A propos, vous auriez pas un milliard, par hasard?

11 février 2002

Quelques semaines après l'annonce de l'arrivée de Henry Markram comme professeur en neurosciences à l'EPFL, les médias fêtent depuis vendredi l'arrivée d'un nouveau génie à Lausanne : Yann Barrandon. La venue de cet " expert mondial du génie tissulaire " - comme le nomme Le Temps (1213169) - avait fait l'objet d'un scoop de la radio suisse romande jeudi passé. Dès le lendemain, les quotidiens se sont saisis de la nouvelle, à commencer par l'ATS dont on peut lire la dépêche dans les deux éditions de La Presse (1213677 - 1213698) et 24 Heures (1213185). L'article le plus documenté paraît aujourd'hui dans L'Agefi sous le titre : " Une chaire commune entre l'EPFL et le CHUV attire un expert mondial du génie tissulaire. " Ce chercheur français succède à Patrick Aebischer au service de recherche chirurgicale. Il est connu, précise le quotidien économique, " pour avoir trouvé des cellules souches multipotentes dans la peau, plus exactement dans les follicules pileux qui fabriquent les poils et les cheveux. "

08 février 2002

Le magazine Entreprise romande (1210806) publie deux colonnes sur le BioWall exposé en première mondiale à la Villa Reuge. La paroi vivante développée par l'équipe du professeur Mange est également évoqué, indirectement, dans une longue interview du professeur Nicolas Perrin publiée dans 24 Heures (1211204). Le nouveau président de la section de biologie de l'Université précise que les robots de demain " seront capables d'apprendre et d'évoluer pour s'adapter à de nouveaux besoins. " Il se réfère également à Daniel Mange, qui " parle d'ailleurs d'ontogenèse et d'épigenèse, le robot de demain étant destiné à copier les êtres carboniques, en ayant la capacité d'évoluer, de croître, de s'autoréparer, de s'autorépliquer et d'apprendre. "

Elca informatique a développé en collaboration avec l'EPFL un système de billetterie en ligne permettant à l'acheteur d'imprimer son ticket lui-même. Cette performance a été évoquée hier dans la presse romande. Elle l'est aujourd'hui dans les revues spécialisées en Suisse alémanique, soit dans Computerworld Schweiz (1210712) et newsBYTE (1210609).

Trois professeurs genevois, Christine Chappuis (théologie), Olivier Fatio (droit) et André Maeder (astrophysique) signent une lettre commune dans Le Temps (1210720) pour dire que, selon eux, le projet de loi sur l'enseignement supérieur va gravement pénaliser l'Université sur le plan de sa compétitivité internationale. Ils citent l'EPFL dans un passage de cette longue lettre : " A cela s'ajoutent des défis spécifiques pour l'Université de Genève, notamment le fait d'être une grande université dans un petit canton, l'absence d'un vrai campus universitaire, et surtout le problème du positionnement futur de l'Université de Genève face au centre, doté de grands moyens financiers, que forment l'EPFL et l'Université de Lausanne. " " Malgré cela, écrivent-ils, on notera que les indicateurs de qualité de la recherche, tels les taux de citations, sont en faveur de Genève. "

Le premier communiqué de l'année de l'EPFL - Des mini-puces qui font le maximum - est repris tel quel dans la dernière édition d'Entreprise romande (1210807).

07 février 2002

La Weltwoche (1208544) estime dans un long article que les chercheurs travaillant en Suisse manquent de sens des affaires. " La Suisse compte proportionnellement à sa population le plus grand nombre de prix Nobel et de brevets. Les chercheurs se montrent toutefois paresseux en ce qui concerne l'exploitation de leurs bonnes idées. "

Elca informatique a développé en collaboration avec l'EPFL un système de billetterie en ligne permettant à l'acheteur d'imprimer son ticket lui-même. Le système s'appelle Secutix. Il a été présenté hier " en première mondiale au salon zurichois Internet Expo ", précise Le Temps (1208618). Le système est sûr car les microstructures qui composent votre portrait sont difficiles à imiter, explique le professeur Roger Hersch interrogé par Le Matin (1208450).

Un étudiant de l'EPFL a porté plainte contre X après s'être fait passer à tabac par des skinheads vendredi à Zurich. L'étudiant venait de participer à la manifestation contre le Forum économique mondiale. " Nous sommes trois manifestants à avoir été blessés ", a-t-il précisé à l'ATS (1208675).

Le Temps (1208648) estime que le Conseil d'Etat vaudois " fait un bilan de sa législature plein d'indulgence. " Parmi les atouts cantonaux, le gouvernement cite " pour emblème le projet triangulaire où la coopération entre l'EPFL et les Universités de Lausanne et Genève a été scellée par un votre populaire. "

" Parmi les institutions qui soutiennent financièrement les projets de jeunes Suisses désireux de créer leur entreprise, la Fondation W.A.-de-Vigier occupe une place privilégiée ", observe 24 Heures. En effet, elle est l'une des plus généreuses, remettant chaque année jusqu'à cinq prix d'une valeur de 100 000 francs chacun. Essentiellement concentrée sur la Suisse alémanique, elle a récemment " ressenti le besoin de manifester davantage son existence et d'intensifier ses contacts de ce côté de la Sarine, tout spécialement avec l'EPFL, l'UNIL et le Parc scientifique d'Ecublens. " Pour en savoir plus, cliquez sur l'annexe No 1208770 ou : http://www.devigier.ch Vous apprendrez que vous n'avez aucune chance d'obtenir un prix si vous n'êtes pas Suisse et âgé de moins de 45 ans.

06 février 2002

" Je ne me laisse pas déposséder de mon pouvoir ", déclare Ruth Dreifuss en deuxième page du Blick. Le quotidien de boulevard, qui se considère comme " le plus fort de Suisse ", publie depuis le début de la semaine une série d'articles sous le logo Aktion " Dreifuss muss weg " (Action " Dreifuss doit partir "). L'origine de cette action médiatique est l'annonce par le Conseil fédéral de sa volonté d'accompagner de manière plus active la Conseillère fédérale dans le traitement du dossier de la santé. Le président de l'UDC Ueli Maurer interprète cette déclaration de l'Exécutif fédéral comme un désaveu de la politique menée par Ruth Dreifuss : " Jamais encore, le Conseil fédéral n'a pris aussi clairement position contre l'un de ses membres. " Il en conclut que la Conseillère fédérale, qui est également responsable de la formation et de la recherche, doit quitter le gouvernement. Réponse de Ruth Dreifuss : " Je ne me laisse pas déposséder de mon pouvoir et je ne la (sous-entendu l'annonce du Conseil fédéral) ressens pas non plus comme une dépossession de pouvoir. L'ensemble du Conseil fédéral entend réfléchir au besoin de réforme dans la politique de la santé. C'est important et juste. J'ai également dit à mes collègues que la responsabilité pour les soucis de la population, qui souffre sous le poids des primes des assurances maladie, repose sur l'ensemble du Conseil fédéral. "

05 février 2002

Avant d'être mesurées, les particules ont une existence plus virtuelle que réelle, dit à peu près la physique quantique. Il en va de même des articles de l'Agefi, virtuellement tous favorables à l'EPFL, jusqu'à ce que la perception des quatre lettres magiques de l'école ne leur donne un caractère réellement favorable. C'est le cas de cet éclairage sur la cryptographie quantique, qui évoque les voies ouvertes par cette science pour " pallier les limites de la miniaturisation des processeurs ". L'EPFL apparaît subitement dans un encadré à l'article évoquant le pôle de rechercher national en photonique quantique placé sous la houlette du professeur Marc Ilegems.

Le nombre d'articles évoquant le BioWall tendant vers l'infini, ils seront dorénavant répertoriés systématiquement, sans plus de commentaire, dans la revue de presse du 30 janvier. En attendant la copie électronique de l'article, vous trouverez ci-dessous le lien qui vous renvoie vers le compte-rendu publié par Le Monde. http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--261412-,00.html

L'ATS a eu la bonne idée de faire une interview d'Ernesto Bertarelli, le Nouvelliste de la publier et le patron de Serono d'évoquer l'Arc lémanique : " Le terreau romand, avec les universités de Genève et Lausanne ainsi que l'EPFL permet de garder et d'attirer de nouveaux talents. "

La directrice d'expo.02 était de passage à l'EPFL hier pour une visite non officielle, qui n'est pas passée inaperçue. 24 Heures rapporte la rencontre de Nelly Wenger avec la dizaine de robots développés par les étudiants du professeur Roland Siegwart. Ces gentils robox divertiront les visiteurs de l'exposition nationale. Charmée par l'un d'eux, Nelly Wenger a tenté de l'embrasser, avant d'y renoncer Robox manquant de joues. Elle s'est alors exclamée : " C'est génial, je pense qu'il rencontrera beaucoup de succès. Il est sympa et pas du tout effrayant. "

04 février 2002

Pour visualiser le " conseil rectoral tripartite ", moteur du rapprochement entre les universités de Lausanne, Neuchâtel et Genève, ouvrez Le Temps (1203709) à la page 15 : Vous découvrirez les trois recteurs réunis dans une mise en scène étonnante qui mêle le solennel au cocasse. Ne vous fiez toutefois pas à la légende, elle est fausse. La pause est beaucoup plus traditionnelle dans La Tribune de Genève (1202324). La volonté de coopération des trois institutions, ce " ménage à trois " comme l'appelle la NZZ (1202885), se heurte à de nombreux obstacles, précise Jean-Marc Rapp dans 24 Heures (1202818). Selon lui, " il y a des blocages internes, mais après l'acceptation d'un projet poussé de collaboration entre Genève, nous et l'Ecole polytechnique fédérale, il y a moins de résistance et plus d'enthousiasme. Par contre, il reste de grandes difficultés externes, au niveau des lois cantonales par exemple. " L'un des buts prioritaires est de " faire contrepoids à la région zurichoise ", explique La Presse Riviera Chablais (1203017). Déjà, le trio universitaire fait parler de lui en Suisse alémanique, soit dans le Entlebucher Anzeiger (1204313)

" Depuis son élection au National, il y a trois ans, ce professeur à l'EPFL est devenu une référence dans le monde de la Berne fédérale ", affirme Le Matin (1203115) en parlant de Jacques Neirynck. Le quotidien fait part du dernier coup de gueule du parlementaire. La cible en est l'administration fédérale qui " flotte dans une irresponsabilité confortable. "

De jeunes ingénieurs de l'EPFL préparent une rencontre unique entre robots et visiteurs, annonce le Basler Magazin (annexe No 1202841) dans un long article consacré à cette " Rencontre du troisième type ". Et le magazine de préciser : " Le professeur Roland Siegwart, qui travailla à l'Institut de robotique de l'EPF de Zurich, a emmené pour réaliser ce projet quelques-un de ses meilleurs collaborateurs sur les bords du lac Léman. "

Les sirènes d'alarme du canton de Vaud beugleront le mercredi 6 février 2002 de 13h30 à 15h. Le dernier contrôle des sirènes effectué le 26 septembre dernier ayant inquiété plusieurs personnes dans le canton, la protection civile remercie d'avance les rédactions de bien vouloir diffuser cette information en bonne place de sorte que le public soit prévenu qu'il ne s'agit que d'un exercice. Voilà qui est fait. En bref : pas de panique !

La norme 802,11 b, alias Wi-Fi ou Wireless Fidelity, ne constitue pas une priorité pour les fournisseurs d'accès Internet en Suisse. Autre son de cloche à l'EPFL, relève 24 Heures (1202218) : " Plusieurs unités de bâtiments sont déjà connectées et une équipe de spécialistes travaille sur un réseau sans fil de la prochaine génération. " " Un réseau dans lequel chaque terminal joue également le rôle d'émetteur, explique brièvement Martin Vetterli ", professeur à l'EPFL que le quotidien appelle " Wetterli ".