Revues de presse

11 mars 2002

L'annonce, la semaine passée, de la création à l'EPFL d'une molécule virtuelle dans le but de comprendre comment améliorer l'imagerie médicale, continue à nourrir les gazettes. La Neue Luzerner Zeitung (1254111) publie la version Associated Press du communiqué, Die Botschaft (1254189), la version ats. En outre, nous avons reçu les articles déjà cités parus dans le Journal du Nord Vaudois (1254745), Le Courrier (1252447), L'Agefi (1254121), La Presse Riviera Chablais (1254886), La Liberté (1252668). A relever encore les deux lignes de l'IPD, pour Insider Presse Dienst (1254696).

L'Agefi fait fort pour son dernier épisode d'" EPFL en mutation ", série d'articles qui passent en revue les nouvelles facultés de l'école. Le quotidien économique évoque les deux grands boulevards de la Faculté des sciences de la vie, les neurosciences et l'ingénierie tissulaire, qui reposera sur l'étude des cellules souches adultes. Par rapport aux Universités de Genève et de Lausanne, la nouvelle faculté se veut complémentaire et non concurrente, explique Stefan Catsicas. " Notre but, précise le vice-président de l'EPFL, n'est pas de répéter ce qui se fait déjà dans les universités. Nous allons concentrer nos efforts sur l'émergence de nouvelles disciplines, aux interfaces entre les grands domaines classiques des sciences de base et des sciences de l'ingénieur. " Si vous avez aimé la série " EPFL en mutation ", vous pourrez la retrouver intégralement le 13 avril prochain sous la forme d'un tiré à part qui sera diffusé à l'occasion de la Magistrale de l'EPFL.

08 mars 2002

Il est beaucoup question d'architecture suisse dans la presse aujourd'hui. 24 Heures (1249736) annonce la sortie de presse du douzième tome d'Architecture & Construction. Les auteurs, précise le quotidien, ont " invité des représentants de l'EPFL à s'exprimer sur la gestion globale de notre patrimoine commun. Catherine Merz, architecte EPFL, Sylvain Malfroy, professeur d'histoire de la ville et de la pensée urbanistique, et Philippe Thalmann, professeur d'économie de l'environnement nature et construit, y parlent de développement durable. " Un concept " in ", comment le quotidien. Mais c'est toute l'architecture suisse qui est " in " en ce moment ! Pour s'en persuader, il faut lire Le Temps (1251807) qui rend compte d'un débat sur l'architecture helvétique organisé par France Culture dans l'un des bâtiments de l'ancienne Saline royale d'Arc-et-Senans. " Cet après-midi là, précise la journaliste, les quelques architectes suisses présents ont l'air plutôt terne. Assis en demi-cercle, chacun derrière un micro, leurs chemises, cravates et vestons se déclinent en brun, gris ou noir. Sans exception. (…) Voilà l'Helvétie telle qu'on l'imagine souvent : discrète, voire timide, préférant se tenir à l'arrière-plan plutôt que d'affirmer ses positions haut et fort. " Pourquoi l'architecture suisse revient-elle en force ? " Difficile de le dire ", avoue le professeur Jacques Lucan. Selon lui, " la spécificité des constructions suisses vient de leur caractère radical (…) et de leur forte présence physique. " Qu'en pensent les autres participants ? " La discussion saute du coq à l'âne, le débat peine à prendre son envol ", commente 24 Heures. Le quotidien ajoute pourtant : " Dans l'ensemble, les Suisses (Andrea Bassi, Patrick Devanthéry et Inès Lamunière, entre autres) donnent à la discussion un ton posé et réfléchi, très agréable… " A l'issue du débat, la directrice adjointe de France Culture, regrette toutefois que les participants aient eu " de la peine à débattre ".

De nombreux quotidiens évoquent la réalisation à l'EPFL d'un vieux rêve scientifique : l'intégration sur la même puce en silicium des circuits optiques et électroniques. Cette percée technologique a notamment intéressé la NZZ (1251857), qui publie la dépêche de l'ATS sur le sujet. Deux autres quotidiens alémaniques font de même, le Walliser Bote (1251952) et la Südostschweiz (1251992/ 138 709 exemplaires !) Les quotidiens romands reprennent pour la plupart le titre du communiqué de l'EPFL en le simplifiant : " Des télécommunications 1000 fois plus rapides ", annoncent ainsi 24 Heures (1251870) et le Courrier. La Liberté reprend ce titre, mais précise : " grâce à l'EPFL " ; Le Temps (1251322) inverse les termes pour annoncer que " L'EPFL crée une puce 100 à 1000 fois plus rapide. " Pour La Tribune de Genève, la puce de l'EPFL est tout simplement " ultrarapide ". Mais à cette vitesse là, le temps compte-t-il encore, paraissent s'interroger La Presse Riviera Chablais et La Presse Nord Vaudois qui titrent : " Le temps bientôt réduit à néant ? " Plus sobre, L'Agefi, toujours fidèle, explique en titre de deux longues colonnes, que " L'EPFL marie l'optique à l'électronique. "

07 mars 2002

" Le Petaflop désigne la capacité d'un superordinateur à gérer un million de milliards d'instructions par seconde ", explique le Nouvelliste (1248277). Le quotidien valaisan avec son confrère le Walliser Bote (1249846) évoquent la rencontre qui a réunit trois jours durant à Loèche-les-Bains les plus grands cracs de la planète en matière de superordinateurs. Ces réunions ont commencé il y a six ans sur l'initiative de scientifiques américains et suisses. L'EPFL y est évidemment représentée ainsi que l'Ecole d'ingénieurs du Valais (HEVs). Cette dernière a organisé la manifestation de cette année. La rencontre 2002 a un caractère charnière, explique Pierre Kuonen de la HEVs, car " l'on entre dans l'ère du biocomputing ". " Et, observe Le Nouvelliste, pour inaugurer cette nouvelle ère, il faudra des ordinateurs encore mille fois plus puissants que ceux de la génération des Cray ", soit du superordinateur qui avait fait la réputation de l'EPFL au milieu des années nonante.

C'est au tour de Lausanne Cité (1249856) d'annoncer la création par un chimiste de l'EPFL d'une molécule virtuelle dans le but de comprendre comment améliorer l'imagerie médicale. L'article se présente sous une forme assez synthétique.

06 mars 2002

" Chaque être humain a droit à une vie éternelle ", déclare au Blick le porte-parole de la secte Raël. Il fait allusion au clonage d'un homme souffrant d'un cancer qu'une équipe médicale de la secte s'apprête à effectuer dans un lieu secret de la planète. Cet acte médical soulève de nombreuses critiques d'ordre aussi bien éthiques que scientifiques. Mais Raël n'en a cure et se dit prêt à réaliser ce clonage sur un bateau navigant en eaux internationales. Mais pour quelle raison l'homme malade désire se faire cloner, demande le Blick " Il désire naître une seconde fois ", répond le porte-parole de la secte. Et pourtant, échapper au cercle des renaissances, c'est justement l'aspiration des adeptes de nombreuses religions orientales.

Le Tages-Anzeiger (1247769) consacre un long article à " Ada, l'espace intelligent " que les hautes écoles zurichoises, dont l'ETHZ, présenteront à expo.02. Le psychologue et chef de projet Paul Verschure explique comment fonctionne la chambre pensante : " Ada est un robot qui prend la forme d'une salle. Elle est un organisme artificiel qui réagit à son environnement et interagit avec lui. Elle est à même d'enregistrer des expériences, de les valoriser et aussi d'en apprendre quelque chose. " Le projet Robox de l'EPFL est brièvement cité dans cet article.

" Les sondages effectués par les Laboratoires Migros ont détecté des traces d'antibiotiques dans 20% des poissons d'élevage et quelque 8% de la viande de bœuf. Pour le porc, la moyenne annuelle est de 4 à 5%, avec des pics pouvant atteindre 30 à 40% ", annonce 24 Heures. Mais finalement, y a-t-il trop ou pas assez d'antibiotiques dans les aliments ? Les " résistances se développent particulièrement lorsque les bactéries sont soumises à de faibles doses d'antibiotiques, insuffisantes pour les détruire ", explique le professeur Michael Teuber, de l'Institut de recherche sur les denrées alimentaires. Par contre, en augmentant les doses, on pourrait proposer un ragoût de bœuf pour soigner une mauvaise toux

05 mars 2002

Les étudiants ne sont pas égaux en Suisse face aux taxes semestrielles. Au Tessin, le semestre d'étude coûte 2000 francs, précise la Berner Zeitung (1246181). C'est ce qui se fait de plus cher en Suisse. Même la très élitaire Haute Ecole de Saint-Gall fait payer nettement moins cher le semestre d'étude (807 francs). Les universités romandes sont les moins voraces, le semestre coûte 595 francs à Fribourg, 592 francs à l'EPFL, 560 francs à l'UNIL, contre 682 francs à Zurich et 607 francs à l'EPF de Zurich.

La présidence de l'EPFL " est globalement satisfaite " du message que le Conseil fédéral a transmis hier au Parlement concernant la révision partielle de la loi sur les EPF. " Il était très important pour l'autonomie des deux écoles que leurs présidents soient membres de plein droit au conseil des EPF ", relève la secrétaire générale Suzanne Killias interrogée par 24 Heures (annexe No 1245788). Un motif d'insatisfaction réside toutefois dans l'absence de tenure track pour les professeurs. Introduit l'an passé, pour les professeurs assistants, ce système leur garantit un poste au terme de leur assistanat. " Il est indispensable que la sécurité de l'emploi soit assurée pour les professeurs qui mènent des recherches à long terme ", explique Patrick Aebischer. Le président de l'EPFL regrette également le manque d'indépendance en ce qui concerne la rémunération des professeurs. Il estime qu'on devrait admettre " qu'il règne un véritable star system dans l'enseignement et la recherche ". " Aujourd'hui, estime-t-il, la Suisse n'est plus compétitive. " Tous les articles publiés sur le message du Conseil fédéral mettent en avant la plus grande autonomie dont bénéficieront les EPF. " Plus d'autonomie et des responsabilités accrues ", titre L'Agefi (1245746) qui reprend la dépêche de l'ATS. C'est aussi le sens de l'article paru dans la NZZ (1245622). Mais pour Le Temps (1245619), les nouvelles libertés que constituent par exemple la possibilité de " participer à la création de sociétés ", de " monnayer des contrats de licence ", de créer ou de supprimer des unités sans en référer à l'autorité supérieure, et le fait pour les présidents des deux écoles polytechniques de siéger au Conseil de tutelle des EPF ne forment qu'une " très prudente révision de la loi. " " Pourquoi conserver un Conseil des EPF ? " s'interroge d'ailleurs le quotidien. Le Temps se montre favorable à la proposition faite par Jacques Neirynck consistant à supprimer le Conseil actuel, à instituer des conseils d'administration pour chaque établissement et à " consacrer la relation de collaboration-concurrence des deux écoles en les rattachant directement au département de tutelle. A terme, cette option paraît la mieux à même d'alléger l'administration du domaine tout en conférant une marge de manœuvre suffisante aux écoles et aux instituts. " Le rapport sur les résultats de la consultation et les prises de positions se trouvent sur le site Internet du Secrétariat d`Etat à la science et à la recherche à l'adresse suivante: http://www.gwf-gsr.ch/franz/national/revision.htm Lire aussi La Liberté (1246448) et la Thurgauer Zeitung (1246593)

La simulation par ordinateur de molécules utilisées en imagerie médicale par un chimiste de l'EPFL continue à intéresser la presse. Si La Côte évoque brièvement la nouvelle (annexe No 1246160), Le Temps (1245624) consacre à la découverte de Fabrice Yerly un article éclairant et précis.

04 mars 2002

PME Magazine annonce dans sa dernière édition, photographie à l'appui, l'arrivée d'Yann Barrandon à Lausanne. " L'Université de Lausanne, le CHUV et l'EPFL ont engagé une grosse pointure ", précise le magazine (1241941).

Le Matin Dimanche (1243040) publie une interview de Michel Bonnefous, directeur exécutif du Team Alinghi. Ce dernier évoque la préparation journalière des navigateurs et l'ambiance à bord. Il précise que le Team Alinghi ne dépensera pas un sou pour espionner les coques des concurrents. A la fin de l'interview, l'hebdomadaire explique que le Défi suisse, c'est… " Alinghi, un nom imaginaire qui a porté chance à Ernesto Bertarelli (…), un soutien de l'EPFL qui teste différents types de matériaux dans son Laboratoire de technologies des composites et polymères….. ".

Genometrician's company est une société née l'an dernier de la rencontre entre un microbiologiste Claude-Alain Roten et un physicien diplômé de l'EPFL et informaticien Patrick Gamba. Les deux scientifiques, précise 24 Heures (1243261), ont voulu créer " un logiciel de génométrie qui révèle les règles d'architecture des chromosomes et qui soit à la porté de chacun, biologiste, médecin, chimiste ou physicien ; un logiciel qui ne nécessite pas le recours à un ordinateur de grande puissance mais puisse être utilisé avec un PC et don le coût ne soit pas prohibitif." Pari tenu, le Genometrician's Scooter est à la disposition du public pour quelques centaines de dollars.

La Liberté (1243668) félicite Nakis Karapatis, qui " a obtenu avec brio son diplôme de Docteur ès Sciences techniques à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) le 25 février.

" Créée à Fribourg début 2001, MagiXys divise par dix le temps nécessaire pour effectuer des tests dans l'industrie des télécommunications ", relève PME Magazine (1242128). La société issue de Swisscom, développée par deux ingénieurs informaticiens de l'EPFL et qui a bénéficié d'un partenariat avec l'EPF de Zurich, a bouclé son premier exercice de manière foudroyante, réalisant un bénéfice net de 600 000 francs pour un capital social de 150 000 francs !

" L'EPFL réalise une première mondiale dans l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ", titre L'Agefi, qui consacre quatre colonnes à la découverte du jeune chimiste Fabrice Yerly annoncée vendredi (annexe No 1243337). " L'efficacité de l'IRM pourra être améliorée grâce aux recherches de Fabrice Yerly, chimiste à l'EPFL. Son expérience consiste à simuler par ordinateur un agent de contraste, une molécule aux qualités magnétiques reconnues ", relève la dépêche de l'ATS publiée dans La Presse (1243807) et dans 24 Heures (1243445). Un bon début pour le communiqué publié vendredi par l'EPFL et repris le même jour à la radio.

01 mars 2002

" Nouvel espoir pour Swissmetro : Berne prêt à injecter des millions ", trompette Le Temps en première page (annexe No 1240983). Des millions ? " Les conseillers fédéraux Pascal Couchepin et Moritz Leuenberger mettent la dernière main à un projet d'aide qui pourrait amener de 7 à 10 millions par an aux promoteurs de Swissmetro ", précise le quotidien. On est loin des 110 millions de francs de crédit demandés par Swissmetro. Mais l'aide proposée par les deux conseillers fédéraux " devrait permettre de constituer une base suffisante pour relancer la machine ", ajoute Le Temps. En page neuf (1241007), le quotidien explique ce qui a motivé la proposition de Pascal Couchepin et de Moritz Leuenberger. " La réflexion de l'administration fédérale a été alimentée par un rapport réalisé par GESTE (société basée sur le site de l'EPFL) pour le compte de Swissmetro SA à la fin de l'an dernier. " Ce document propose une nouvelle stratégie par étapes. " Nous avons remarqué, explique le directeur opérationnel du projet Michele Mossi, que l'idée de réaliser un réseau Swissmetro en Suisse était sans doute trop ambitieuse. Nous suggérons de nous concentrer, dans un premier temps, sur la faisabilité de ce qui est nouveau dans ce projet, c'est-à-dire une technologie de transport de passagers sous vide partiel en tunnel. " Pour démontrer cette faisabilité, GESTE a besoin de réaliser un banc d'essai dans le tunnel déjà existant entre l'EPFL et les bâtiments de l'UNIL. L'idée est de construire un prototype et de le faire circuler à l'intérieur d'un boyau long de 500 mètres. Huit millions permettraient de lancer les travaux pour lesquels GESTE a demandé le crédit de 110 millions.

28 février 2002

Les peupliers géants qui s'élevaient devant le lac sur la place d'Armes de Cully ont été coupés après avoir été examinés par les experts du laboratoire des constructions en bois de l'EPFL. Le Temps raconte leur chute (1239001)

Retrouvez aujourd'hui le BioWall développé par l'équipe du professeur Mange sur le site de la chaîne grand public allemande Sat 1 en cliquant : http://www.3sat.de/3satframe.php3?a=1&url=http://www.3sat.de/nano/news/29560/ Le mur bioinspiré se décline également de manière sobre dans la Zürichsee-Zeitung (quand même 45702 exemplaires/ annexe No 1239261) et de manière plus sentimentale dans le dernier numéro de la revue Sciences et Avenir qui titre son article " Derrière le mur, un cœur qui bat ".

Jacques Neirynck, professeur EPFL et grand défenseur de l'école, votera non à la demande de crédit supplémentaire en faveur d'expo.02. Son vote restera toutefois sans effet, assure Blick, qui affirme qu'au moins 103 conseillers nationaux sur 200 approuveront le crédit. Le quotidien s'appuie sur une enquête téléphonique qu'il a menée auprès de 193 parlementaires.

27 février 2002

Au début mars, Christoph von Arb s'installe à Boston dans le fauteuil que vient de quitter Xavier Comtesse. D'abord conseiller scientifique à l'ambassade suisse à Washington, Christoph von Arb a été ensuite en charge des affaires internationales au Secrétariat de la Science et de la recherche. Le nouveau directeur veut sensibiliser les universités suisses afin de les encourager à mieux utiliser cette plate-forme helvétique en terre américaine. Objectifs : susciter l'intérêt des étudiants américains, qui font peu de séjours dans les universités européennes, afin qu'ils viennent plus nombreux en Suisse et créer à Boston un appui pour les étudiants suisses qui vont aux Etats-Unis.

Sur deux pages de la Liberté, deux membres de la Commission nationale d'éthique pour la médecine, Andrea Arz de Falco, maître assistante à l'Université de Fribourg et Alex Mauron, professeur de bioéthique à la faculté de médecine de Genève, s'expriment sur l'arrêt Perruche qui reconnaissait à un enfant de réclamer sur le terrain de la responsabilité civile réparation du préjudice causé par son handicap de naissance. Cet arrêt a été abrogé après avoir donné lieu à un grand débat dans l'opinion publique et les médias. Interrogée sur ce sujet, Andrea Arz de Falco, qui se réjouit de cette abrogation, a souhaité mêler sa voix à un autre membre de la commission qui ne partageait pas son avis. " Le consensus, dit-elle, est une fausse harmonie stérile. Notre commission n'est pas une caution pour conforter les gens dans leur opinion, mais un accompagnement critique. Le débat contradictoire y est nécessaire "

Le Festival international du Film de Fribourg s'apprête à ouvrir ses portes, du 10 au 17 mars pour convier le public à des images d'ailleurs, bien éloignées des circuits commerciaux. 12 films du "Sud" sont en compétition cette année, l'occasion de découvrir le jeune cinéma, de Cuba au Sénégal, du Japon à l'Ouzbékistan. Concerts, expositions et bons petits plats seront au menu pour une fête qui se promet d'être belle.

Functional Genomics Center Zurich de l'Université et de l'EPF de Zurich a été ouverte officiellement aujourd'hui le 27 février, annonce un communiqué conjoint des deux institutions qui déclarent que ce nouveau centre sera un pôle d'excellence de niveau mondial dans le domaine de la recherche en génomique

L'Agéfi consacre une page entière au " futur centre d'excellence de la souris ", A l'heure où l'Union européenne a donné son feu vert au projet EUMORPHIA (European Union Mouse Research for Public Health and Industrial Applications) qui permet à plusieurs laboratoires européens de se constituer en un réseau de compétences, les Suisses ne font pas bande à part,puisque sur les 17 laboratoires attachés au programme, il y le laboratoire de Denis Duboule (UNIGE) et de Walter Wahli (UNIL). Cet ambitieux programme est doté de 12,3 millions d'euros sur trois ans. 18 chantiers sont engagés sur un thème qui représente une " approche très précieuse pour la compréhension de la physiologie moléculaire des mammifères et des pathologies humaines ". A la question de savoir si l'animalerie del'UNIL ne fera pas doublon avec celles de l'EPFL, del'ISREC et du CHUV, Walter Wahli répond que l'animalerie du Centre intégratif de génomique remplira une fonction toute autre que ses voisines dites " de proximité " avec une capacité beaucoup plus importante (jusqu'à 50'000 souris) : " Elle servira de centre conservatoire des lignées portant des mutations dans les quelque 50'000 gènes du génome et devra pouvoir abriter des croisements naturels impliquant des combinaisons de nombreux gènes, qui nécessitent un grand nombre d'animaux. ", sorte de " bibliothèque vivante " des lignées mutantes.

26 février 2002

Dolly, le mouton écossais cloné, adipeux et rhumatisant, fête demain officiellement son cinquième anniversaire. Or l'animal est venu au monde le 5 juillet 1996, dans la plus grande discrétion. Le 27 février n'est que la date de sa naissance médiatique, soit le jour où une ribambelle de paparazzi a débarqué en Ecosse, attirée par l'annonce de la naissance du mouton publiée dans Nature. Mais finalement, quand un clone naît-il vraiment, s'interroge aussi la Basler Zeitung.

25 février 2002

Le bouillant Xavier Comtesse ne le perd pas, lui, le souffle ! Dans l'Agéfi, il " croque " en quelques bouchées l'avenir scientifique de la Suisse qui doit avoir une vision pour une " population estudiantine qui devrait représenter 40 à 50% de la population totale d'une classe d'âge ". Il plaide pour la simplification des structures de la politique scientifique en les " rapatriant " au département de l'économie. En conclusion, il faut certes plus d'argent pour la science, mais il faut d'abord expliquer comment nous allons nous y prendre pour garantir un meilleur avenir pour chacun et obtenir ainsi l'adhésion des citoyens et celle du parlement. C'est ça la politique ! " Isnt'it ?

Dimanche.ch a interviewé le Secrétaire d'Etat Charles Kleiber, photographié au cœur de la Place Le Corbusier, l'EPFL, dans une pause hiératique en contre-plongé. Alors qu'il prépare son deuxième message sur la promotion de la formation,de la recherche et de la technologie 2004-2007 ", Charles Kleiber reprend son credo : " Nous sommes entrés dans l'économie de la connaissance. Il faut montrer que le savoir est un facteur de production ",mais il se réjouit aussi de voir que " la prise de conscience des parlementaires est très forte " sur le sujet. Aux milieux universitaires, il conseille " de ne pas mendier ", car " on ne peut pas réclamer plus sans montrer ce que l'on apporte. " Selon lui la communauté scientifique suisse doit changer un système " trop fragmentaire ". Par ailleurs, Charles Kleiber défend l'idée de " redécouvrir l'art du débat sur les grandes questions de société ".

24Heures évoque le départ pour Belo Horizonte (Brésil) de quelques étudiants de l'UNIL et de l'EPFL qui participeront, du 24 au 28 mars prochains à la simulation d'une conférence onusienne organisée conjointement par Harvard et l'Université brésilienne catholique de Minas Gerais. Les Hautes Ecoles lausannoises sont les seules en Suisse à envoyer des représentants à la Harvard Modal United Nations. Nos étudiants auront pour tâche de faire attendre la voix de la Sierra Leone ! Le 3 mars, ils diront évidemment un gros " Oui " à l'ONU !

Mais la politique c'est aussi la guerre des mots. Pour preuve, l'Agéfi du jour retient une pensée signée Ali Akhbar Hachémi-Rafsandjani, président du Conseil iranien du discernement : " Le Président américain George W Bush a le cerveau d'un moineau dans la tête d'un dinosaure ".