Revues de presse

31 octobre 2002

Une étudiante en première année HEC est décédée samedi des suites d'une méningite fulgurante. Sa mort a choqué les étudiants et a provoqué un début de panique. Deux médecins du CHUV ont informé hier les membres du campus pour les rassurer, rapporte 24 Heures. " Même si vous avez été assis à côté d'elle pendant deux heures de cours, vous n'avez rien à craindre ", a expliqué le Dr Christine Petignat. La méningite se transmet par les sécrétions (salive, toux). Les symptômes sont : fièvre et maux de tête persistants, nausée, raideur de la nuque, taches cutanées. Information : CHUV (Dr Petignat, 021 314 02 54 ou maladies infectieuses 021 312 57 22).

" Avant de se lancer dans une compétition de voile telle que la Coupe de l'America, les différents défis ont consulté les meilleurs ingénieurs de leurs pays respectifs ", relève Echo Magazine (2149469). En Suisse, les meilleurs, ce sont donc les ingénieurs de l'EPFL, partenaire scientifique d'Alinghi. Et le Défi suisse vient de conforter sa première place aux éliminatoires de la Coupe de l'America, signant cette nuit sa douzième victoire en treize courses.

Le classement des hautes écoles suisses réalisé par SwissUp et présenté hier dans les quotidiens fait l'objet aujourd'hui de dossiers dans les mensuels Bilan et Bilanz. Les deux cousins de la presse économique sont partenaires de la société SwissUp. Bilanz (2149696) observe en titre de son dossier : " Les meilleures notes aux hautes écoles romandes. " La Côte reproduit la dépêche ats (2150827).

L'invité de L'Agefi, Francis Sermet, s'énerve contre les avantages dont bénéficierait Zurich par rapport aux autres régions. La Confédération privilégierait la Cité des bords de la Limmat. " Que Zurich attire parce qu'elle est la plus belle, la plus attractive, nous n'y pouvons rien ", reconnaît Francis Sermet dans son commentaire (2150205). " Mais, ajoute-t-il, qu'en plus elle bénéficie de plus d'avantages que les autres régions, voilà qui finit par bien faire. " Et l'éditorialiste d'écrire, pour l'exemple, un paragraphe sur les EPF : " Là aussi Zurich bénéficie d'un traitement de faveur. Entre 1990 et 2001, le budget de l'institution fédérale zurichoise a passé de 899 à 916 millions de francs, soit une augmentation de 9% pour 7% d'étudiants en plus. En revanche, le budget de son homologue romande diminuait de 399 à 395 millions de francs durant la même période, alors que le nombre des étudiants progressait de 57%. " Pris dans son élan, Francis Sermet fait ensuite de l'EPFL " une institution vaudoise ", dont le manque de moyens mettrait en danger bien des projets de recherche. En fait d'institution vaudoise, il y a l'Université de Lausanne, dont La Tribune de Genève précise qu'elle est mise " sous pression par la concurrence de l'EPFL et de l'Université de Genève. " Une phrase cueillie dans un éclairage (2150285) expliquant la crise que subit le canton de Vaud. Avec pour titre joyeux : " Y en a point comme nous. "

30 octobre 2002

" Autoguérisseur " : voici le titre que la Handels Zeitung (2148805) donne à une présentation du BioWall. " Cette sorte de tissu électronique " qui se répare lui-même est exposé ces jours à l'exposition @rt Outsiders, à Paris, rappelle le périodique alémanique.

Le Quotidien Jurassien (2148228) explique dans un éclairage pourquoi il est nécessaire d'augmenter " largement " l'appui financier à la recherche et à la formation en Suisse. Il n'y a pas de raison d'être défaitiste, ajoute le quotidien. Et de citer, pour exemple, les grandes écoles, telle " l'EPFL sous l'impulsion d'un Patrick Aebischer ", qui développent en parallèle la recherche fondamentale et la coopération avec l'économie. Le journal salue également l'idée de créer un département fédéral autonome de la formation, de la recherche, de l'innovation et de la culture. " C'est là, précise-t-il, l'idée de quelques esprits éclairés (P. Aebischer, J. Neirynck, Mme Brunschwig Graf…).

Le deuxième classement (prononcez ranking) des hautes écoles suisses publié par la société SwissUp provoque un intérêt inégal auprès des médias. 24 Heures (2149018) lui accorde une quinzaine de lignes, Le Temps (2149033) deux pages. L'EPFL obtient d'excellentes notes en informatique et systèmes de communication, relèvent les gazettes. Dans les sciences exactes et naturelles, l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne est considérée de loin comme celle qui prépare le mieux au marché du travail. Pour la recherche, elle apparaît en quatrième position, derrière l'EPFZ, les universités de Bâle et de Genève. Mais l'EPFL " est plus attirante que l'EPFZ ", précise L'Agefi (2149084) : " elle attire davantage d'étudiants d'autres cantons et de l'étranger que Zurich dans les sciences de l'ingénieur, l'informatique et les systèmes de communication. " En ce qui concerne l'architecture, les deux EPF devancent la nouvelle université de la Suisse italienne, précisent le quotidien gratuit 20 Minuten (2148958). " L'Université de Genève est la meilleure institution en Suisse pour étudier la médecine et la pharmacien ", observent La Tribune de Genève (2148947) et La Liberté (2148997). La Berner Zeitung (2148938) se félicite des excellentes notes reçues également par la faculté de médecine de l'Université de Berne. Ce succès ne surprend pas le doyen de la faculté Emilio Bossi. " L'enseignement orienté vers la résolution de problèmes en groupes au lieu de la simple mémorisation de faits est très appréciée par les étudiants ", explique-t-il notamment dans une interview accordée au quotidien bernois (2148927). Au contraire de la médecine, la faculté de droit de la haute école bernoise n'obtient pas de très bonnes notes. L'encadrement est notamment mis en question. Le doyen de la faculté Roland von Büren évoque le manque d'enseignants (2148920). Pour obtenir tous les chiffres, cliquez www.swissup.com

29 octobre 2002

Les services de formation continue des Universités suisses et des Ecoles polytechniques fédérales se réunissent en une association, "SwissUni Association de formation continue universitaire suisse", relate La Liberté (2147242).

Après le silence de l'été, la radio des étudiants de l'EPFL et de l'UNIL reprend ses émissions sur 92,4 FM, nous rappelle le 24 heures (2147892). La station émet uniquement aux alentours du campus, soit du bas de Lausanne au début de l'agglomération morgienne, car la Confédération n'accorde pas une concession, mais une autorisation plus limitée. "Nous avons un budget d'environ 28 000 francs par année, explique Julien Aegerter, président du comité. Une bonne part vient de l'Université et de l'EPFL. Il y a aussi des subventions de la FAE et de l'AGEPOLY".

Jérôme Ducret, commente dans le 24 heures (2146900) les problèmes de financement rencontrés par l'Université de Lausanne : "Depuis quelques années, il a été question d'abord d'économies à réaliser, puis de réformes à entreprendre, et enfin d'argent à investir ! Nul ne peut accuser vraiment l'UNIL de ne rien faire pour assurer son avenir. Les réformes, elle les a déjà initiées, et elle doit encore en concrétiser un bon paquet. Mais il suffit de regarder un peu plus loin sur le campus pour noter la dérangeante rapidité de sa voisine l'EPFL, qui, elle, fonce sans trop s'empêtrer dans les processus décisionnels(…)".

A la tribune du Temps, Christine Mironesco, professeure de sciences politiques à l'Université de Genève, spécialisée dans les rapports entre science, technique et politique, s'inquiète du rôle subalterne dans lequel on a tendance à cantonner les sciences sociales et des difficultés de l'interdisciplinarité entre celles-ci et les sciences naturelles, et rappelle qu'il peut en être autrement. "Dans l'inconscient collectif, le chœur des physiciens chante plus juste que le chœur des sociologues au paradis de la science", regrette-t-elle.

La Fondation Maison pour étudiants (FME) a mis à l'enquête publique un projet de construction de sept logements pour étudiants (260 chambres) sur un terrain de l'Etat de Vaud, situé près de la Bourdonnette, dans l'Ouest lausannois. Le 24 heures (2146901) et La Liberté (2147505) s'intéressent à ce projet qui viendrait soulager la crise du logement pour les étudiants. "Seule ombre au tableau : le Service de l'aménagement du territoire n'a autorisé qu'une construction provisoire, moratoire oblige. Les bâtiments devront donc être facilement démontables", explique La Liberté. Il s'agira de sept bâtiments provisoires, d'une durée de vie de 30 années, qui devraient être prêts pour la rentrée 2003. "Un deuxième foyer pourrait voir le jour en 2004 ou 2005 dans des locaux de l'EPFL en ville de Lausanne", explique le 24 heures.

28 octobre 2002

Huit étudiants de l'EPFL défendront les couleurs suisses à la Coupe du monde de voile des étudiants à Toulon, relate le 24 heures (2146104). Le quotidien reprend le communiqué de presse de l'EPFL qui annonce également la vidéoconférence publique en directe d'Auckland avec le Team Alinghi le 5 novembre 2002 à 20 heures. L'équipage profite du rôle de partenaire scientifique que l'EPFL joue auprès du Défi suisse pour la Coupe de l'America. Plusieurs membres de l'équipe participent également au concours de l'EPFL lancé auprès des étudiants pour améliorer les performances d'Alinghi.

Le Grand Conseil genevois a adopté la nouvelle loi sur l'université, concluant trois ans de travaux, nous apprend Le Temps (2146562). L'emprise du Grand Conseil sur l'Université a été revue à la baisse. Une convention d'objectifs quadriennale entre l'Etat et l'Université a également été introduite. "Ce "contrat de prestations" sera complété par une évaluation de l'enseignement et de la recherche par des organismes fédéraux ou internationaux.

"La Société vaudoise de pharmacie (SVP) a demandé par voie de communiqué aux autorités politiques vaudoises de reporter le déménagement de l'Ecole de pharmacie de Lausanne à Genève", explique le 24 heures (2146059). "La Fédération des association d'étudiant(e)s de l'Uni de Lausanne et l'Association lausannoise des étudiants en pharmacie leur emboîtent le pas. Tous mettent en avant les problèmes pratiques que va engendrer selon eux le transfert à Genève, en évoquant une détérioration prévisible de la qualité de l'enseignement et de la recherche". La SVP relève que le canton de Genève aimerait construire un nouveau bâtiment en 2008, ce qui donnerait un deuxième déménagement après quatre ans. La SVP exige dès lors un statu quo jusqu'en 2008.

Six sociétés d'étudiants lausannoises (dont celle de l'EPFL) se sont retrouvées ce week-end pour la première fois depuis quinze ans à l'occasion du Dies Academicus célébrant le début de l'année académique, relatent le 24 heures (2146078) et Le Matin (2146048). Cette rencontre a constitué un événement car ces sociétés ne se côtoient que rarement, et s'opposent souvent.

25 octobre 2002

Alinghi renforce sa position de favori après sa dernière victoire, saluée par toute la presse, contre son plus fort concurrent OneWorld. L'occasion aussi d'évoquer la vidéo-conférence publique qui réunira le 5 novembre à l'EPFL navigateurs, scientifiques et sportifs en direct d'Auckland, de Boston et du bâtiment SG de l'école. 24 Heures accorde également une large place aux étudiants de l'EPFL qui défendront dès la semaine prochaine les couleurs de la Suisse à la Coupe du monde de voile des étudiants.

" Ange ou démon. Les Avis sur l'apprentissage à distance par internet sont souvent très tranchés ", observe 24 Heures. Malgré ses avantages, il ne devrait pas remplacer l'enseignement traditionnel, observe le professeur de pédagogie et de nouvelles technologies de formation à l'EPFL Pierre Dillenbourg.

Comment éviter la fuite des cerveaux jeunes ou plus âgés, comme celui du dernier Prix Nobel helvétique, Kurt Wüthrich ? Interrogé par L'Agefi (2144595), Stefan Catsicas cite les possibilités limitées, dont dispose l'EPFL. La politique de l'école ? " Comme nous ne disposons plus des moyens d'attirer les très grosses pointures dans tous les domaines, nous faisons pour l'instant, le pari de la jeunesse au travers de filières de professeurs " tenure track " - le chemin vers un poste stable ", explique le Vice-Président de l'EPFL en charge de la recherche. Hors des frontières de l'école, L'Agefi estime dans son commentaire (2144589) que la fuite des cerveaux s'explique aussi par le fait que " la Suisse est en perte de vitesse. Depuis les années 90, observe la chroniqueuse, le niveau des investissements dans la recherche et l'éducation a en effet stagné ! Et cela malgré une recherche de très haut niveau. " Pour en savoir plus sur les raisons de l'exode aux Etats-Unis des jeunes chercheurs helvétiques, vous pouvez aussi consulter l'étude intitulée " Les scientifiques suisses aux Etats-Unis " en cliquant www.grstiftung.ch C'est 24 Heures qui donne l'adresse, dans une chronique (2144348) qui s'interroge sur les différents moyens d'améliorer les règles de l'éducation supérieure en Suisse. Avec cette question : " Face à la multiplication des universitaires que, d'une façon ou d'une autre, le pays n'utilise pas, et faute de décisions politiques courageuses sur un système de restriction d'accès, faudra-t-il se résoudre à faire payer les études supérieures (comme aux Etats-Unis !) pour en signifier la valeur, créer une vraie concurrence, faire accélérer les cursus, éviter le tourisme estudiantin et nous consoler un peu de la fuite de nos (meilleurs) cerveaux ! "

24 octobre 2002

Un groupe d'experts de l'OCDE a bien noté les hautes écoles suisses, communique le Département fédéral de l'intérieur. Des progrès peuvent toutefois être encore réalisés en matière de promotion des femmes, d'accès aux hautes écoles pour les enfants de parents non universitaires et de formation continue, relève la NZZ (2143194).

L'Hebdo fait part d'une avancée importante dans la lutte contre les maladies infectieuses. Des chercheurs de l'arc lémanique ont conçu un micro-chip pouvant identifier rapidement les agents infectieux. Cette identification rapide permettra de gagner du temps dans le traitement d'une infection grave et de mieux cibler le choix des antibiotiques. L'hebdomadaire cite notamment le travail de Théo Lasser, responsable du laboratoire d'optique biomédical à l'EPFL.

Supinfogames, la première école de jeux vidéo française s'est ouverte ce mois à Valenciennes. L'Agefi (2143422) saisit l'occasion pour demander à l'EPFL si la création d'une filière jeux vidéo est envisagée ? Ce n'est pas une priorité, répond Roger Hersch, directeur du laboratoire de systèmes périphériques. " Le jeu vidéo aura peut-être un jour sa place à l'EPFL, mais plutôt au sein d'une filière plus large, une filière multimédia ", précise-t-il.

23 octobre 2002

La Poste provoque de fortes réactions en annonçant hier la suppression de dix-huit centres de tris. La mesure concerne 8500 personnes et se soldera dans quelques années par la suppression de 3500 postes de travail. C'est " indispensable ", juge le nouveau professeur à l'EPFL Matthias Finger. Interrogé par La Liberté (2142132) sur le choix effectué par La Poste, le titulaire de la chaire " en management des industries de réseau ", chaire sponsorisée par La Poste, répond : " Je ne dis pas que c'est le meilleur, mais je n'en vois pas d'autre. "

" Bientôt un toit pour les étudiants ", titre 24 Heures (2142198) en tête d'un article consacré à la réaffectation possible des numéros 10 à 14 de l'avenue de l'Eglise-Anglaise. Des espaces qui suscitent l'espoir de l'Association pour le logement des jeunes en formation. " La présidence de l'EPFL a pris la décision de lancer une transformation du bâtiment, pour en faire rien de moins qu'un foyer pour étudiants ", précise le quotidien. Mais ce n'est pas pour tout de suite. " Nous allons négocier avec la Confédération pour financer ce projet, explique Francis-Luc Perret, vice-président en charge de la planification et de la logistique. Plusieurs variantes sont envisagées. Tant que nous ne serons pas au clair, nous ne voulons pas prêter ces locaux. Ils sont d'ailleurs encore occupés par des diplômants en architecture, de manière provisoire. Mais tout reste possible pour la suite. "

" L'Université de Neuchâtel pourrait transférer ses sciences économiques à Lausanne et privilégier la psychologie ", annonce Le Temps (2142072). " Nous n'en sommes qu'au stade des études ", tempère le recteur de l'UNIL Jean-Marc Rapp. Des études qui font déjà l'objet d'un long article et d'un commentaire intitulé : " Une future décision lourdes de symboles. "

22 octobre 2002

" Financé par l'EPFL, les Universités et les hôpitaux de Lausanne et de Genève à raison de 9 millions de francs, le projet lémanique de collaboration en génie biomédical touche aujourd'hui à sa fin ", relève La Liberté (2141134). La question d'un suite éventuelle de ce projet se pose alors que les réseaux sont établis et que l'apport transdisciplinaire a été prouvé. Pour Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche, l'avenir du programme est dans les mains des cinq institutions. Ces dernières doivent décider si elles continuent à mettre des ressources financières dans ce programme ou si elle font recours au financement du Fonds national de la recherche scientifique. Charles Kleiber les encourage à " continuer de façon autonome et à recourir en plus au Fonds national pour leur permettre de se profiler et d'avoir une position fondée sur des compétences propres dans les fondements à venir. "

Jean Studer s'est lancé dans la course à la succession de Ruth Dreifuss au Conseil fédéral. Toute la presse nationale s'intéresse au nouveau candidat neuchâtelois, conseiller aux Etats, premier homme socialiste à se lancer. Pour La Liberté : " A écouter des voix alémaniques " bourgeoises ", beaucoup seraient tentés de privilégier une candidature de langue italienne, celle de la conseillère d'Etat tessinoise Patrizia Pesenti (jugée à droite du parti par certains). La " NZZ am Sonntag " en rajoutait dans un éditorial provocateur : " Les Suisses romands ne sont pas les meilleurs Latins ". Georges Plomb commente : " Il est sain qu'un grand parti présente une gamme de candidatures, femmes et hommes, aussi large que possible. Mais la sous-représentation des femmes reste lancinante. Réduire à une sur sept la part féminine au gouvernement serait mal perçu. "

Un lecteur s'exprime dans le 24 heures (2141217) à propos d'un article consacré à Kurt Wüthrich, Prix Nobel de chimie 2002 et de l'interview de Francis Waldvogel, président du CEPF (24 heures, 10.10.02). Pour le lecteur : " l'interview express du Dr Francis Waldvogel suscite quelques questions : à celle d'expliquer pourquoi il n'y a jamais eu de palme pour Lausanne, le Dr Waldvogel répond " ça vient, ça vient ! " A croire que la chasse aux prix Nobel est une fin en soi… ". M. Waldvogel avait exprimé le souhait de " créer un climat, les conditions de travail et trouver de grands chercheurs, surtout des jeunes, et on y arrivera. " Sur ce sujet, le lecteur répond : " je m'étonne qu'il faille " trouver " de grands chercheurs ! Ne faut-il pas plutôt les " former " ? ". Il rappelle la réussite du Défi suisse Alinghi qui vient de boucler le premier Round avec 7 victoires sur 8, et que dans ce succès l'EPFL y est pour beaucoup en tant que fournisseur officiel de prestations du défi suisse. " Il est possible de travailler main dans la main dans ce coin de pays et d'avoir du succès ", souligne-t-il. " Ce n'est pas parce qu'une école ou les instituts qui y sont rattachés ne produisent pas de Prix Nobel qu'ils sont mauvais ", conclut-il.

La Tribune de Genève (2141212) fait le point sur les HES genevoises qui ouvrent leur portes à 2666 étudiants, sur la crise du logement dont pâtit Genève et ses étudiants et enfin sur le nouveau programme d'enseignement en sciences humaines à l'EPFL auquel participeront des enseignants de Genève. " C'est une grande nouveauté à laquelle nous avons tenu à participer, souligne Antoine Bailly, responsable du projet à l'Université de Genève. Huit professeurs iront donner des cours à Lausanne. " " C'est un pari que nous lançons de manière enthousiaste, reprend le directeur du programme à l'EPFL, Jean-Jacques Paltenghi. Chaque Université met à disposition ses meilleurs enseignants. Nous voulons jeter un pont entre la culture scientifique et la culture humaniste. " L'objectif est de développer chez les étudiants leur sens critique.

21 octobre 2002

La presse nationale relève la hausse du nombre d'étudiants dans la plupart des Universités suisses, et notamment celle de l'EPFL qui est de 10%, comme l'a annoncé le communiqué de presse de l'école. La Liberté relève que l'EPFL connaît cette année une affluence record. "1437 nouveaux élèves feront leur rentrée cette année dont 20% de femmes." Le 24 Heures souligne la stagnation du budget alloué à la haute école par le Berne fédérale. "Ces dix dernières années, nous avons eu une progression constante du nombre d'étudiants alors que nos moyens, en francs réels, n'ont pas bougé, lance Nicolas Henchoz, adjoint du président pour la communication. On arrive encore à faire face cette année et probablement l'an prochain, mais à terme il risque d'y avoir des conséquences fâcheuses sur la qualité de la formation.Nous sortons d'une période de rationalisation durant laquelle l'école a tout de même réussi à se développer, il serait temps de redonner un peu de souffle et que la politique accorde plus de crédits". Le quotidien rappelle également que l'EPFL ouvrira l'an prochain la nouvelle filière des sciences de la vie, dont le nombre de futurs étudiants est estimé à environ 80. Avec cette nouvelle filière, l'école dépasserait certainement le nombre des 6000 étudiants inscrits.

17 octobre 2002

" Les hautes écoles font toujours plus de travail de relations publiques ", relève le Tages Anzeiger (2136530). Les journalistes scientifiques se laissent facilement séduire par ces campagnes de communication, ajoute le quotidien zurichois. " La plupart des journalistes scientifiques sont des traducteurs bienveillants de la recherche ", lance par exemple Nora Engel, une étudiante en science de la communication (Kommunikationswissenschaft), qui vient d'étudier la question. Les experts ne partagent pas tous cette opinion radicale. " Ils s'accordent par contre sur ce point : beaucoup de journalistes scientifiques se retrouvent impuissants face aux efforts de propagande croissants des hautes écoles ", affirme le quotidien.

Le Temps (2136512) saisit l'occasion de la tenue à Bâle du salon de " la recherche et du développement dans les sciences de la vie " pour parler des ambitions de la cité rhénane. " Bâle veut troquer son image vieillissante de centre industriel contre celle de pôle européen des sciences de la vie ", explique le quotidien romand. Elle cherche du moins à reprendre l'initiative, après la décision de Novartis " de rééquilibrer ses moyens de recherche pharmaceutique en développant un centre performant à Cambridge, près de Boston, plutôt qu'à Bâle. "

Les étudiants ne savent plus où se loger. La pénurie devient insupportable. Plusieurs gazettes, dont Echo Magazine (2136324) s'en font l'écho. "A quelques jours de la rentrée universitaire, l'Association pour le logement des jeunes en formation (ALJF), La Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne (FAE), l'Association générale des étudiants de l'EPFL (AGEPoly) ainsi que la Jeunesse socialiste vaudoise lancent une pétition", précise 24 Heures (2135302). Les pétitionnaires font appel aux élus afin d'obtenir "des mesures législatives pour développer une véritable politique du logement."

Les organisateurs de grands événements sportifs suivent un séminaire de perfectionnement à l'EPFL. L'école accueille le deuxième Séminaire de management et d'organisation d'événements sportifs ou SEMOS. Ce dernier compte 20 participants. Dont " les comités d'organisation des jeux d'Athènes 2004 et Turin 2006 ", précise Le Temps (2136632) qui publie un long article sur le sujet.

Petit retour sur le dossier que Coopération (2136329) consacre cette semaine à l'EPFL. Le titre donne le ton qui qualifie l'école de " temple de la recherche ". Vous trouvez dans ces quelques pages les principaux chiffres, la nouvelle structure de l'école, un reportage au PSE et une interview du président Patrick Aebischer. Le portrait que Coopération brosse de l'EPFL tombe à pic pour la rentrée !

16 octobre 2002

Si l'on s'en tient à la lecture des gazettes, l'EPFL a été au cœur des propos tenus lors du traditionnel point de presse de la rentrée de l'Université de Lausanne. Concrètement, les quotidiens se font l'écho de la volonté exprimée par le Rectorat de l'UNIL de " développer en commun les programmes de recherche et d'enseignement en sciences de la vie ". " L'alma mater lausannoise, précise une agence de presse, propose que l'enseignement et les grades touchant les sciences de la vie (jusqu'à la licence/diplôme) soient conçus, réalisés et décernés en commun sur la place lausannoise par l'Université de Lausanne (UNIL) et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en concertation avec l'Université de Genève (UNIGE). " Les programmes de recherche seraient " placés sous une direction commune aux deux institutions ", ajoute L'Agefi (2135010). Le Temps (2135274) précise que l'EPFL n'a pas encore répondu " officiellement " à la proposition de l'UNIL. " …mais dans l'entourage du président Patrick Aebischer, on ne cache pas un certain scepticisme ", ajoute le quotidien. Cette demande n'en est pas moins présentée comme la réponse de l'UNIL à l'absorption prochaine de l'ISREC par l'EPFL. Une intégration dont l'annonce cet été a surpris et " énervé " le recteur de l'UNIL Jean-Marc Rapp, précisent plusieurs journaux. " Le rectorat veut éviter que l'EPFL ne fasse concurrence à l'Université dans les sciences de la vie ", résume La Liberté (2135292). " L'Uni de Lausanne veut rebondir face à la concurrence de l'EPFL ", ajoute 24 Heures (2135301) en titre. L'engagement de l'EPFL dans les sciences de la vie a perturbé le fragile compromis du projet triangulaire, relève Michel Pont dans son commentaire. " L'UNIL devait constituer le pôle fort en sciences de la vie (…) C'est dire si la volonté de l'EPFL de s'engager elle aussi dans ce domaine perturbe le système, même si l'on ne peut reprocher à Patrick Aebischer de voir loin. " Pour en savoir plus sur les visions du Président de l'EPFL, reportez-vous à l'interview de lui que l'hebdomadaire publie aujourd'hui. Interrogé sur la politique des hautes écoles à suivre en Suisse, Patrick Aebischer précise notamment : t" … les collaborations universitaires devront plus se développer, à l'instar de ce qui se met en place actuellement sur l'Arc lémanique. " Pour l'interview complète, cliquez : http://www.cooperation-online.ch/

15 octobre 2002

Une nouvelle école doctorale basée sur l'étude du système nerveux et du cerveau sera proposée à la rentrée universitaire prochaine par les Universités de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) en étroite entente avec l'EPFL, nous apprend l'Agefi (2133924). " Des collaborations avec l'EPFL seront en outre envisagées selon les besoins, notamment dans les domaines de l'imagerie fonctionnelle, de l'informatique et de la microtechnique ", souligne le quotidien. " Nous devons veiller à encourager nos jeunes talents et à éviter leur fuite à l'étranger", rappelle le professeur Daniel Bertrand, directeur du Département de physiologie de la Faculté de médecine de Genève. " Leur offrir de bonnes conditions de formation et de recherche, en leur donnant les moyens d'accéder aux technologies les plus performantes, me paraît être sans aucun doute le meilleur moyen de construire en Suisse une excellence dans un domaine plein de promesses ".

14 octobre 2002

Interviewé par Entreprise romande (2131990) lors du Forum de l'économie de la Foire du Valais à Martigny, Benoît Dubuis, coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL, définit les contours de la biotechnologie et ses perspectives futures pour le Valais. " Benoît Dubuis a fait comprendre que la biotechnologie est la rencontre du monde vivant et du monde des technologies modernes et qu'elle s'appuie sur une foule de disciplines : biologie, chimie, robotique et informatique ", commente l'hebdomadaire. Le coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL rappelle qu'en Suisse " les dépenses pour la recherche en biotechnologie avoisinent les 300 millions de francs. " Et que " l'EPFL a profité de la lancée de la biotechnologie pour se repositionner. On parle de laboratoire cerveau, on cherche à promouvoir les synergies, car on est convaincu que les avancées ne se feront pas dans les disciplines mais plutôt dans les interfaces. "

Plusieurs journaux reprennent le communiqué de presse de l'EPFL expliquant que les étudiants de l'EPFL auront à leur programme, dès la rentrée prochaine, deux heures de cours par semaine de sciences humaines et sociales. " Cet enseignement représentera 10% de leur cursus. Cette innovation est l'un des volets du programme Science-Vie-Société, résultant de la collaboration entre les Universités de Lausanne, Genève et de l'EPFL, qui a débuté avec le projet triangulaire accepté par les Vaudois en juin dernier ", relate le 24 Heures (2132180). " Nous voulons que les ingénieurs réalisent que leur travail s'inscrit dans une société humaine. Ils ne doivent pas sortir avec des têtes carrées, n'ayant pensé qu'à la science et la technique ", explique Jean-Jacques Paltenghi, directeur du programme pour l'EPFL ". " A leur programme : histoire, civilisation comparée, esthétique, philosophie, sociologie, psychologie, droit et économie ", précise l'ATS (2132442).