" La révision de la loi sur les brevets est primordiale pour la biotechnologie ", affirment les représentants de l'industrie pharmaceutique dans un article publié par L'Agefi, L'Impartial et L'Express (1325989). Le projet de révision définit ce qui est brevetable et ce qui ne l'est pas : la découverte d'un gène ne suffit pas à motiver une demande de brevet, encore faut-il en déceler la fonction et proposer une application industrielle. Ce nouveau texte provoque un clivage net : soutien de la droite et des milieux proches de la recherche, opposition de la gauche et de l'écologie, explique L'Agefi.
Le quotidien observe également que " la biotechnologie éclate ", soit qu'elle est en plein essor. Elle éclate et se querelle, déplore pour sa part Le Temps. " Comment reconquérir l'excellence perdue ", s'interroge le quotidien en commentaire à la décision de Novartis de transférer aux Etats-Unis son centre de décision en matière de recherche pharmaceutique. " En commençant peut-être, affirme-t-il, par faire tomber les querelles de clocher entre les pôles de biotechnologie situés à Bâle et autour des deux écoles polytechniques fédérales de Lausanne et Zurich. "
Mais Le Temps déplore surtout le manque de moyens financiers alloués à la recherche en Suisse et en Europe : " C'est sur la côte est des Etats-Unis que naîtront les meilleurs médicaments de demain contre le cancer, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires, dans un climat universitaire, technologique et financier nettement plus favorable qu'en Suisse. " " Un seul chiffre montre la différence d'état d'esprit entre les Etats-Unis et l'Europe, ajoute plus loin le quotidien : 23 milliards de dollars par an sont alloués, aux Etats-Unis, à la recherche en matière de santé dans les budgets universitaires. C'est cinquante fois le montant injecté par l'ensemble des pays de l'Union européenne. "