Revues de presse

29 juillet 2002

Le second voilier de course du Team Alinghi a été mis à l'eau pour la première fois dans le golfe de Hauraki, au large d'Auckland, relèvent le Matin (2061856) et le 24 Heures (2061854). Les entraînements ont commencé en vue de la coupe de l'America qui débute dans deux mois. Les quotidiens soulignent une fois de plus le rôle de l'EPFL dans la mise au point du voilier Alinghi.

Une brève du Temps (2061874) pour annoncer le nouveau diplôme d'études approfondies (DEA) en cybercriminalité des Universités de Lausanne et de Genève, en collaboration avec l'EPFL et HEC.

Le Temps (2061861) s'inquiète du projet du Conseil des écoles polytechniques fédérales (CEPF), issu de la planification stratégique 2004-2007, visant à transférer la recherche et l'enseignement du domaine du bois aux Hautes écoles spécialisées (HES). " Toute la recherche fondamentale de haut niveau sur l'une des seules ressources renouvelables de notre pays risque de disparaître ", s'inquiète Jean-Luc Sandoz, professeur assistant à la Faculté Environnement naturel, architectural et construit (ENAC) de l'EPFL. Le président du CEPF, Francis Waldvogel relève que la proposition peut subir des modifications durant la phase de consultation. " Ce n'est pas parce que l'on possède vingt-cinq ans d'efforts dans un domaine d'activité, que l'on a l'obligation absolue de le maintenir et de risquer la sclérose de la mutation de l'EPFL ", rappelle-t-il. Laurent Vulliet, doyen de l'ENAC, explique que les programmes de recherche et d'enseignement de haut niveau sur le bois en architecture et en génie civil ne seront aucunement abandonnés. Mais, explique-t-il, " afin de garantir l'existence d'une chaire, il faut impérativement avoir un projet de recherche fondamentale de haut niveau, qui ne soit pas déjà pris en charge par d'autres institutions ". Les cantons de Fribourg, de Vaud, du Jura et de Neuchâtel se sont prononcés en faveur du renforcement de la recherche de pointe dans le domaine du bois. Le professeur Jan Hamm, responsable de la construction bois de la HES de Bienne estime que " si l'on ferme la chaire, c'est l'ensemble de la construction en bois de Suisse, en plein émergence, qui subirait un arrêt brutal, faute d'ingénieurs avec une formation de haut niveau ".

26 juillet 2002

La Liberté consacre une page à parler de sa visite à l'équipe du Défi suisse pour la Coupe de l'America sur sa base d'Auckland. On apprend notamment que la journée des marins commence à 5h45 et se termine à 19 heures. Et puis le quotidien fribourgeois donne trois adresses Internet pour suivre le Défi sur le web : www.hauraki-news.com " sans doute le meilleur site indépendant " www.americascup " le site officiel de la compétition " www.lvcup.com: " le site officiel de la Luis Vuitton cup " www.alinghi.com

Dans une interview publiée par L'Agefi, La Liberté et L'Express à l'occasion des 50 ans du Fonds national de la recherche scientifique (FNS), la présidente de cette Institution, Heidi Diggelmann, estime qu'il est urgent d'augmenter fortement les investissements pour la recherche fondamentale en Suisse. " Pour rester compétitif au niveau international, nous devons hausser les budgets (…) de plus de 10% par an ", précise-t-elle. Au journaliste qui lui demande comment elle voit la place scientifique suisse dans quelques années, Heidi Diggelmann répond qu'il est urgent d'agir : " C'est le dernier moment de procéder à un rattrapage plus nécessaire que jamais. "

Sous ce titre, le Generalanzeiger Brugg (2060937) consacre un article de trois colonnes à la nomination, le 4 juillet dernier, d'Albin Wrülich en tant que professeur ordinaire en sciences des accélérateurs dans la Faculté des sciences de base de l'EPFL. Albin Wrülich " est le premier professeur ordinaire " dans ce domaine, précise le journal alémanique. Leader mondial dans son domaine, Albin Wrülich établit une liaison directe entre l'EPFL et l'Institut Paul Scherrer (PSI), à Villigen, où il continue à diriger le projet SLS (Source de Lumière Suisse).

La NZZ (2060719) consacre une page au Turing Day, qui a réuni le 23 juin, jour du 90ème anniversaire de la naissance d'Alan Turing, les meilleurs connaisseurs mondiaux de l'intelligence artificielle et de la pensée d'Alan Turing. " Les machines peuvent-elles penser ? Une machine pourrait-elle s'émouvoir, tomber amoureuse, souffrir de frustration ou même en arriver à se détruire elle-même ? Telles furent les questions qui occupèrent le mathématicien britannique ", rappelle la gazette zurichoise.

25 juillet 2002

Malgré la tourmente des marchés financiers (ceci-dit, après des jours de chute, le SMI progressait de près de 5% ce jeudi vers 14 heures) et la crise post-11-septembre, le marché de l'emploi semble préservé pour les jeunes diplômés. " Les étudiants diplômés des grandes écoles de commerce (HEC) et de polytechnique (EPFL) à l'automne 2001 ne semblent pas avoir trop souffert des événements de l'après-11 septembre dans leur recherche d'un premier emploi sur le marché romand ", observe L'Agefi (2059655). L'Unéed'ip (Unité d'évaluation de l'enseignement et d'insertion professionnelle de l'EPFL) se contente toutefois d'estimer que la situation est loin d'être aussi mauvaise qu'en 1992. Et de préciser que l'étude concernant l'insertion professionnelle des étudiants de polytechnique licenciés en 2001 est toujours en cours. Les résultats ne seront pas connus avant deux mois.

22 juillet 2002

L'Association pour le logement des jeunes en formation (ALJF) réclame des possibilités de logement pour les étudiants, et manifeste depuis une semaine en campant sur la pelouse de Montbenon. Le collectif a manifesté dimanche pour pointer du doigt des logements vides. " Une trentaine de jeunes ont assiégé des bâtiments de l'EPFL, situés sous gare ", relève le Matin (2056873). L'ALJF souhaiterait permettre aux étudiants d'occuper ces locaux en attendant qu'ils soient transformés. Les bâtiments de l'EPFL seraient actuellement vides mais en projet de transformation, explique le quotidien. L'association a envoyé jeudi une lettre dans ce sens à l'EPFL.

L'annonce de l'intégration de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC) par l'EPFL a été reprise par tous les quotidiens romands, avec trois articles de taille dans Le Temps (2056096, 2056057), l'Agefi (2056690) et le24 Heures (2056360, 2056323). " La médecine entre au Poly " titre ce dernier qui considère le rattachement comme un " Joli coup pour l'EPFL ! ". Pour l'éditorialiste Michel Pont, " C'est surtout son rôle de leader pour assurer un avenir industriel et économique de tout le bassin lémanique que l'EPFL se doit d'assumer ". Il pose la question d'une coordination encore plus étroite avec la future Faculté de biologie médecine de l'UNIL. " La place scientifique romande poursuit sa concentration (…), les promesses d'une telle réunion sont grandes ", souligne Nicolas Dufour dans son édito au Temps. Et d'ajouter qu'en " absorbant l'ISREC, dont la réputation n'est plus à faire, y compris outre-Sarine, le pôle formé par l'EPFL et les deux Universités de Lausanne et Genève accroît sa cohérence et son crédit ". Toutefois, estime le journaliste, avec cette intégration la réforme du domaine des EPF devient encore plus nécessaire. Les deux institutions s'estiment gagnantes dans l'opération. Le patron de l'ISREC, Michel Aguet, parle d'un rapprochement tout naturel : " D'un côté, il y a un appétit croissant des sciences exactes pour les sciences de la vie. De l'autre côté, la recherche sur le cancer, basée sur la biologie moléculaire et cellulaire classique, a besoin de nouvelles approches transdisciplinaires ".

19 juillet 2002

Françoise Piron, " déléguée pour la parité femmes, science et technologie ", montre, dans une interview donnée à 24 Heures (2055313) comment l'égalité homme-femme fait son chemin à l'EPFL. Interrogée sur les problèmes qui demeurent, elle observe que " la fracture se joue aujourd'hui davantage entre les facultés. Les filles se dirigent volontiers dans les sciences de base, en architecture ou encore dans tout ce qui concerne l'environnement. " En revanche, regrette Françoise Piron, les femmes sont moins présentes dans le secteur des nouvelles technologies. " Ces filières, observe-t-elle, ont pourtant tout pour plaire : salaires avantageux, possibilité de travailler à la maison, etc… " Pour la déléguée à l'Equité, il faut dorénavant veiller à ce que les femmes " ne se dirigent pas dans les sections les moins porteuses. " Des filières que les hommes auraient abandonnées.

Derrière ce titre étonnant se cache un article ventant les mérites de CryptoGlyph, un logiciel qui " apporte une précieuse contribution à la lutte anticontrefaçons " précise 24 Heures (2055377). Ce logiciel a été mis au point par deux étudiants ayant préparé leur thèse dans le laboratoire de traitement des signaux des professeurs Kunt et Ebrahimi, à l'EPFL.

17 juillet 2002

24 Heures consacre une demi-page à la Coupe de l'America 2002-2003 en ne citant Alinghi, dont une partie de l'équipage profite de l'hiver austral pour prendre quelques jours de vacances, que sur quelques lignes. L'on découvre ainsi que l'équipage suisse a des concurrents assez sérieux et l'on apprend que les Français d'Aleva devraient récupérer à Auckland la base abandonnée par les Allemands d'Illbrück, que l'équipe de Stars and Stripes de Dennis Conner vient de débarquer en Nouvelle-Zélande et, surtout, que le Team New Zealand est " à la recherche de fonds perdus ", comme le titre joliment 24 Heures. Les quelque 7,5 millions de francs qui lui manque devraient lui être assurés par une banque du pays et par la Ville d'Auckland. La capitale néo-zélandaise peut se montrer généreuse : la victoire des Néo-zélandais en 2000 avaient eu des retombées économiques directes évaluées à 460 millions de francs pour l'ensemble du pays, dont 340 millions pour la seule région d'Auckland.

16 juillet 2002

La pénurie de logements pour étudiants est générale, en raison de l'augmentation du nombre d'étudiants et d'un marché immobilier tendu à l'extrême, souligne le 24 Heures. " Pour couvrir les besoins, il nous faudrait 500 chambres supplémentaires ", relève Gilberte Isler, responsable des affaires socioculturelles de l'UNIL. " Le service du logement de l'UNIL et de l'EPFL ne se contente pourtant pas d'offrir que des chambres en foyers d'étudiants. Il cherche d'autres possibilités d'hébergement, comme celle de loger chez l'habitant ou en appartements à partager ", relève le quotidien. Christian Pilloud, chef du Service vaudois des affaires universitaires et président de la Fondation Maisons pour étudiants déclare : " Notre objectif est de construire entre 200 et 250 logements supplémentaires, d'ici à la rentrée 2004 ".

La Liberté interviewe Urs Altermatt, nouveau recteur de l'Université de Fribourg, nommé le 9 juillet dernier. Soleurois, professeur d'histoire contemporaine, il souhaite développer avec détermination la dimension internationale de l'Uni de Fribourg ; il insiste sur sa spécificité comme seule université totalement bilingue de Suisse. Le quotidien rappelle ensuite que les Facultés de droit et de sciences économiques de l'Université de Fribourg ont déjà adopté le cursus d'études prévu par la Déclaration de Bologne. Enfin, le recteur s'inquiète du financement des universités et rappelle que " les Etats européens ont augmenté leurs investissements dans la formation, et que la Suisse doit rattraper son retard dans ce domaine, faute de quoi sa position pourrait être menacée. "

12 juillet 2002

L'une des reines des start-up nées à l'EPFL est sans conteste Dartfisch. Les gazettes commentent abondamment aujourd'hui le succès de son troisième round financier clôturé le 3 juillet dernier. La société fribourgeoise a réussi à lever 3 millions de francs ; " ce qui n'est pas mince par ces temps ", observe dans L'Agefi le nouveau président du conseil d'administration et ancien directeur à l'UBS, Anton Affentranger. 24 Heures (2048794) précise que la société créée en 1997 prévoit de devenir bénéficiaire dès cette année grâce à une hausse des ventes de logiciels. Les Jeux olympiques de Salt Lake City avaient rendu célèbre le système de caméra simultanée SimulCam développé à l'EPFL. Aujourd'hui, Dartfisch compte sur un autre logiciel, qui permet de décomposer le mouvement, pour devenir le leader sur le marché de l'apprentissage sportif par les moyens audiovisuels. Pour en savoir plus lire aussi Le Temps (2048318), le Bund (2048476), la Mittelland Zeitung (2048654) et, évidemment, la Zürichsee-Zeitung Gesamtausgabe (2048826).

La nomination, le 16 mai, de Matthias Grossglauser comme professeur assistant " tenure track " à la Faculté Informatique et Communications de l'EPFL est aujourd'hui saluée par le Oltner Tagblatt (2048792). " Matthias Grossglauser, Jahrgang 1969, in Balsthal aufgewachsen, ist trotz seines jugendlichen Alters bereits ein weltweit bekannter Fachmann im Forschungsbereich Mobilnetze ", précise le journal.

11 juillet 2002

" La souris de la discorde ". Sous ce titre, L'Hebdo fait paraître un article faisant part de la colère de professeurs et d'étudiants de l'Université de Lausanne qui dénoncent les priorités définies pour le Pôle de génomique fonctionnelle et, surtout, la manière dont les décisions ont été prises. Les responsables de l'UNIL, de l'UNIGE et de l'EPFL ont retenu deux thématiques le 5 avril dernier : l'imagerie biomédicale et les mammifères, particulièrement la génétique de la souris, explique l'hebdomadaire. Concernant le premier thème, Nicolas Perrin, président de la section de biologie, s'interroge : " En quoi est-ce de la génomique ? " Ces techniques, répond Stefan Catsicas, " devraient permettre de visualiser l'activité de certains gènes chez l'animal vivant. " Le choix de privilégier la génétique des souris " suscite des protestations plus vives encore ", écrit L'Hebdo. Selon l'hebdomadaire, une lettre envoyée le 8 mai au recteur de l'UNIL par la section de biologie et signée par " la quasi-totalité des enseignants de cette discipline " fustige le manque de clarté du processus de décision qui a amené à sélectionner ce dernier thème. Toujours selon L'Hebdo, des doigts accusateurs se pointent vers le vice-recteur de l'UNIL Walter Wahli, lequel en tant que spécialiste du génome de la souris et de membre du comité de pilotage du Pôle de génomique serait à la fois " juge et partie ". Un point de vue que conteste vivement le recteur de l'UNIL Jean-Marc Rapp. Dans une interview, accompagnée d'un portrait de lui qui le rajeunit presque d'une génération, il prend énergiquement la défense de son vice-recteur et déclare, concernant le processus de décision, qu'il " n'y a aucun manque de transparence. " Le vice-président Recherche de l'EPFL Stefan Catsicas souligne pour sa part : " Il y a des tensions, comme chaque fois qu'une instance universitaire prend des décisions. Notre choix permet de concentrer les investissements plutôt que de les disperser. "

" Rien ne garantit que les Suisses pourront participer de plein droit au 6e programme cadre de recherche (PCR) " de l'Union européenne qui couvrira la période 2003-2006, relève L'Agefi. Berne et Bruxelles ont certes activé " une procédure accélérée afin d'intégrer dès le printemps de 2003 les Suisses au 6e PCR ", mais l'ombre d'un veto du Parlement européen plane toujours reconnaît Charles Kleiber. Le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche s'est entretenu mardi de la situation avec le commissaire européen Philippe Busquin. Bilan de la rencontre : Bruxelles (l'exécutif européen) a une " volonté politique forte " de faire participer les Suisses au 6e PCR. Mais en novembre 2001, Strasbourg (le législatif européen) s'était plaint du manque de coopération de Berne dans le secteur de la lutte contre la fraude et avait affirmé que " le Parlement européen ne peut approuver d'autres accords avec la Suisse tant qu'il n'y a pas d'amélioration de la coopération dans le domaine de la criminalité organisée. "

10 juillet 2002

Huit personnes ont été licenciées à "dimanche.ch", relèvent les gazettes. Cela représente 6,3 postes (dont 3,7 de journalistes) et environ le quart des employés du titre dominical. Cette mesure s'explique par le contexte morose que traverse actuellement la presse écrite, avec un tassement des recettes publicitaires, a affirmé Gérard Geiger, directeur général de Ringier Romandie. "dimanche.ch", paru pour la première fois le 28 novembre 1999, employait quelque 35 personnes. Son tirage est resté stable en 2001 à 45 000 exemplaires environ.

Interpharma, le lobby des grands groupes pharmaceutiques, a réuni la presse hier à Lausanne pour sonner l'alarme face aux effets négatifs de GenLex et des projets de révision de la loi sur les cartels et de celle sur les brevets. GenLex, parce qu'elle prône un moratoire sur les disséminations expérimentales d'organismes génétiquement modifiés. Cartels et brevets, parce que selon la proposition de la Commission de l'économie du National, la loi sur les cartels devrait être modifiée de telle manière qu'un " fournisseur ne devrait plus pouvoir vendre un bien à prix excessif en Suisse en empêchant les importations parallèles au nom du droit du brevet ", explique Laurent Aubert dans 24 Heures (2045866). " Concrètement, précise le quotidien, le titulaire d'un droit de brevet continuerait d'avoir le contrôle de la mise sur le marché suisse du produit protégé. Mais, en cas d'abus en matière de concurrence, il ne pourrait pas s'opposer à son importation par d'autres fournisseurs. " Mais Interpharma s'inquiète aussi du manque d'argent public investi pour la recherche. Pour commenter cette revendication, les journaux citent Benoît Dubuis. Le coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL " craint, dans 24 Heures, que la Suisse ne prenne du retard sur les Scandinaves et les Américains qui augmentent leur budget de recherche de 7 à 10%. " Dans Le Temps (2045572), il estime nécessaire une hausse des crédits publics afin de " préserver l'avantage que la Suisse possède encore " dans le domaine biotechnologique. Dans L'Agefi (2045903), il relève de manière générale que " la part du PIB consacrée à la recherche et à la formation stagne depuis de s années en Suisse alors qu'elle croît aux Etats-Unis et dans certains pays d'Europe. "

09 juillet 2002

La presse nationale s'est penchée sur les travaux de la commission scientifique du Conseil national relatifs au projet de loi sur le génie génétique qui sera traité en plénum cet automne. Il ressort des travaux de la commission que les décisions ont été prises avec des très courtes majorités. La commission distingue l'utilisation expérimentale en plein air d'organismes génétiquement modifiés (OGM) (pour laquelle des conditions sévères sont imposées) de leur mise en circulation commerciale soumise à un moratoire de cinq ans. L'Impartial explique que ce " moratoire concerne la commercialisation de semences, d'engrais, de pesticides et de plantes contenant des OGM, mais pas la recherche. Celle-ci est toutefois soumise à de telles conditions qu'on peut l'assimiler à un moratoire de fait. D'où l'opposition d'une minorité de députés, qui y voient une fausse solution et un signal négatif pour la recherche. Enfin, la commission a rejeté (13 contre 12) une initiative parlementaire de Rosemarie Dormann (pdc/LU) qui demandait un moratoire sur la production de cellules-souches à partir d'embryons surnuméraires.

La NZZ (2044782) publie un article de Peter Gomez, recteur de l'Université de Saint-Gall et de Jean-Marc Rapp, recteur de l'Université de Lausanne et président de la Conférence des Recteurs des Universités suisses. Les auteurs soulèvent les problèmes des universités suisses, confrontées à de profonds changements en raison notamment de la globalisation de la formation, des nouveaux moyens technologiques d'apprentissage et d'enseignement, de l'introduction du système Bachelor-Master, ainsi que de la mobilité croissante des étudiants. La forte augmentation du nombre d'étudiants accompagnée d'une baisse réelle du financement étatique fait que la Suisse se laisse distancier sur le plan international, s'inquiètent les auteurs. " De 1990 à 2000 le nombres des étudiants dans les universités suisses (y compris ETH) est passé de 86 000 à 97 000, signifiant une hausse de 12 %. Dans un même temps, la somme réelle du financement public est passée de 4,0 à 3,3 milliards de francs, soit une baisse de 17 % ".

Le Temps publie une interview du professeur Giovanni Busino, sociologue de l'Université de Lausanne, qui dénonce les travers du système universitaire. Virulent, il déclare : " Nous nous retrouvons dans une situation incroyable car l'université ne comporte pas de véritable hiérarchie. Chacun de nous fait ce qui lui passe par la tête. Le seul contrôle, c'est la collégialité : ne fais pas davantage que ton collègue sinon il te tirera dans les pattes. Ne sois pas plus connu que lui, parce qu'il t'en voudra. Toutes les énergies de l'institution sont dégagées pour maintenir cet équilibre instable ". Quant au rapprochement entre les universités de Genève et de Lausanne, il les qualifie de " fumisterie ", estimant que " les cultures d'entreprises sont tellement différentes que tout rapprochement est impossible ".

Le Régional (2044532) s'intéresse au Centre lémanique d'Ethique (CLE) inauguré le 21 juin dernier dans le cadre des échanges triangulaires entre les Universités de Lausanne, de Genève et l'EPFL. " L'idée est d'instituer un enseignement cohérent dans le domaine de l'éthique du vivant.(…) Dès la rentrée d'octobre, cette année, des filières d'enseignement de l'éthique générale et spéciale seront développées ", relève le quotidien. Le CLE souhaite également avoir un rôle de consultation pour tout l'arc lémanique avec les comités d'éthique fédéraux et cantonaux.

L'Académie suisse des sciences techniques (SATW) est favorable à une utilisation contrôlée des embryons surnuméraires pour l'obtention de cellules-souches, relève le Tages-Anzeiger. " La SATW se situe dans la ligne du contenu du projet de loi sur la recherche sur l'embryon envoyé en consultation fin mai, explique Hans Hänni, secrétaire général de la SATW ". L'organisation s'oppose clairement à une utilisation d'embryon à des fins de clonage.

L'Agefi (2044925) s'inquiète de la disparition de certaines start-up de l'EPFL. " La conjoncture économique négative rend l'acquisition de contrats et la recherche de financements difficiles pour un grand nombre de start-up de l'EPFL ", relève l'Agefi. Et d'ajouter qu'" il est devenu beaucoup plus difficile de lever des fonds, notamment du capital de démarrage ". Comme l'explique Jordi Montserrat, responsable du coaching des start-up au sein du Parc scientifique d'Ecublens (PSE) : " Il n'y a parfois tout simplement pas de demande pour les produits développés ou ceux-ci arrivent trop tôt sur le marché ".

08 juillet 2002

Le 24 Heures (2042898) reprend les communiqués de presse de l'EPFL qui annoncent les nominations des professeurs Alexey Terskikh et Albin Wrülich par le Conseil des Ecoles polytechniques fédérales (CEPF).

05 juillet 2002

Le supplément Emploi du Temps dit sur une page comment les étudiants, en quête de nouvelles connaissances, passent leur temps en été. " Les cours d'été attirent plus de 2000 personnes sur les bancs des universités romandes ", précise en titre le quotidien romand (2041179). Parmi elles, des dizaines d'étudiants indiens des très réputées écoles polytechniques indiennes prennent chaque année le chemin de l'EPFL. Ils sont invités à faire un stage de deux à trois mois dans les laboratoires de l'EPFL. " Notre objectif est double, argumente Pramod Rastogi, responsable des échanges avec l'Inde. Faire connaître l'EPFL là-bas et présélectionner de futurs doctorants. Il y a encore quelques années, tous ces étudiants filaient aux Etats-Unis une fois leur diplôme en proche. Une bonne partie de la Silicon Valley s'est d'ailleurs montée grâce à eux. Nous espérons leur donner l'envie de venir ici pour faire leur thèse. "

Reprenant le communiqué distribué hier à la presse par le Conseil des Ecoles polytechniques fédérales (CEPF), la NZZ (2040992) cite les professeurs ordinaires nommés, dont Albin Wrülich, nouveau professeur ordinaire en sciences des accélérateurs dans la Faculté des sciences de base de l'EPFL. Le quotidien ne dit en revanche rien de la nomination le même jour comme professeur assistant " tenure track " à l'EPFL d'Alexey Terskikh, chercheur d'origine russe spécialisé dans le domaine des cellules souches.

04 juillet 2002

Xavier Winterhalter, élève surdoué qui vient de passer son bac à 15 ans, viendra étudier la microtechnique à l'EPFL dès la rentrée. Il espère ne pas devoir subir la même incompréhension dont il a souffert au gymnase de Morges. Des maîtres avaient de la peine à " accepter que Xavier puisse aller plus vite ", déplore sa maman dans 24 Heures (2039529). Finalement, le seul domaine où Xavier avoue devoir travailler pour progresser, c'est la danse : " Parce que je réfléchis trop, je ne suis pas assez spontané. " Son but : améliorer le sort de l'humanité en développant du matériel médical de haute technologie.

03 juillet 2002

Conséquence du projet triangulaire de collaboration avec l'Université de Genève et l'EPFL, l'Université de Lausanne changera de visage à la rentrée 2003. Première étape, la création d'une Faculté de biologie-médecine, dont le projet vient d'être approuvé par le sénat de l'UNIL. " Cette faculté réunira la Faculté de médecine et ce qui restera des sciences (la biologie), une fois le transfert achevé des mathématiques et de la physique à l'EPFL ", précise 24 Heures. L'UNIL créera ensuite une nouvelle " Faculté des géosciences et de l'environnement, qui réunira les sciences de la terre et la géographie qui sera détachée de la Faculté des lettres. "