" D'une seule voix, tout le monde s'extasie sur la participation de l'EPFL, en qualité de conseiller scientifique, au Défi suisse ", remarque Lausanne Cités (2229903). Oui, chacun s'enthousiasme pour la belle aventure scientifique et sportive. " Mais comment une institution publique, financée par les deniers des contribuables, peut-elle décider de participer à un projet privé ? " s'interroge le journal gratuit lausannois. " En l'occurrence, c'est moi qui est décidé que nous participerions à ce projet ", répond Stefan Catsicas. Le Vice-Président Recherche de l'EPFL précise qu'il n'y a pas eu de cash investi par Alinghi. " Parce qu'ils nous ont proposé une série de problématiques qui tombaient dans les priorités académiques de trois de nos laboratoires ", explique-t-il. Le partenariat a permis de définir " une série de travaux de diplômes et de thèses de doctorat qui ont occupé les étudiants de l'EPFL ".
En termes chiffrés, " on peut quantifier notre apport à ce projet à une somme de moins de 500 000 francs par année ", ajoute Stefan Catsicas. Il y a donc effectivement des ressources publiques investies dans cette aventure. " Mais, poursuit M. Catsicas, le retour que nous recevons est extraordinaire et difficilement quantifiable. En tout premier lieu, les professionnels du milieu savent que nous sommes les conseillers scientifiques du projet. Et, par contrat, ce qui a été investi est rendu à l'EPFL en nature. Par exemple, nos étudiants ont pu se rendre à Auckland. De plus, nous avons le droit de placer des liens internet avec Alinghi gratuitement sur notre site. "