Revues de presse

06 février 2003

Le campus de l'UNIL compte beaucoup moins de places de parkings que celui de l'EPFL. C'est pourquoi les autorisations de parquer se " donnent au compte-gouttes sur le site de l'UNIL ", remarque 24 Heures (2235999). " Pour attribuer des vignettes de stationnement, précise le quotidien, l'institution compare le temps de trajet des étudiants en voiture avec celui des transports publics. " A l'EPFL, pas de problème, tous les acteurs du campus, étudiants, chercheurs, administratifs, peuvent acheter un macaron donnant le droit de garer en " zone verte ". 2118 emplacements sont à disposition. " C'est presque le double de l'offre de l'Uni, alors que l'EPFL compte un bon tiers d'étudiants en moins ", ajoute 24 Heures. Revers de la médaille : " selon une étude récente, la voiture pollue beaucoup sur le site epfélien, en tout cas suffisamment pour susciter des mesures. " Le journaliste précise : " A l'interne, on envisage sérieusement de regrouper les parkings à l'extérieur du campus, voire carrément à contingenter les macarons, comme à l'Uni. "

Coopération consacre un large dossier au Défi suisse pour la Coupe de l'America et souligne le rôle joué par l'EPFL dans les succès d'Alinghi. L'hebdomadaire a pris une photo des principaux acteurs, côté EPFL, du partenariat scientifique avec Alinghi. Il publie également une interview du coordinateur du partenariat à l'EPFL, le professeur Jan-Anders Manson. Ce dernier précise que " c'est Ernesto Bertarelli lui-même qui souhaitait le concours de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne à son projet ". Le patron de Serono " aurait mis quelque 50 millions de francs de sa fortune personnelle dans le projet Coupe de l'America sur un budget total de 100 millions ", précise le journal publié par la Coop.

05 février 2003

Le Grand Prix Rétro n'aura pas lieu l'année du 150ème anniversaire de l'EPFL. " Nous n'avons trouvé personne cette année pour mettre sur pied la manifestation ", précise dans 24 Heures le président de l'AGEPoly Jacques Boppe. Il existe déjà un comité d'organisation pour 2004, ajoute-t-il.

Certaines bactéries se nourrissent des poisons organiques contenus dans l'eau ou sur d'autres surfaces. La Neue Zürcher Zeitung (2234707) publie un long article qui décrit les " nouvelles méthodes pour activer des bactéries utiles sur des surfaces sales ", afin d'utiliser ce pouvoir de la nature de s'auto-régénérer. Les auteurs de l'article sont deux employés de l'EPFL, le professeur Hauke Harms et le chimiste Lukas Wick.

Les Hôpitaux universitaires de Genève et l'EPFL élaborent un système capable de stimuler la rétine. Une recherche qui peut donner de l'espoir aux personnes souffrant de cécité. " Les formidables progrès réalisés dans le domaine de la microtechnique au cours de ces dix dernières années laissent caresser l'espoir de voir naître un implant rétinien capable de rendre partiellement à l'œil ses capacités visuelles ", précise L'Agefi (2234842). Le quotidien économique cite la participation à ce travail interdisciplinaire des " professeurs Philippe Renaud, du Centre de microtechnologie de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), et Adrian Ionescu, de l'Institut de microélectronique et de microsystèmes de l'EPFL… "

04 février 2003

Une nouvelle publiée dans la NZZ am Sonntag stupéfie le monde académique : selon une idée du grand argentier Kaspar Villiger, la Confédération envisage de doubler le montant des taxes pour les étudiants des EPF. L'idée prend tout le monde par surprise, relève dans 24 Heures (2233608) Nicolas Henchoz, adjoint du Président de l'EPFL pour les affaires de communication. Elle ne provient en effet ni de la Présidence de l'Ecole, ni du Conseil des EPF, ni même du Département du conseiller fédéral en charge de l'éducation et de la science. En outre, elle n'aurait pas un impact très important en termes d'économie : " Avec environ 5000 personnes en train d'étudier à Lausanne pour obtenir leur diplôme d'ingénieur, on arrive à un revenu supplémentaire de quelque trois millions ", calcule Nicolas Henchoz. En revanche, souligne la doyenne des ressources académiques de l'EPFL Nathalie Pichard, le nombre des étudiants " qui n'ont pas les moyens de payer ", pourrait augmenter fortement.

Le réacteur expérimental ITER devrait entrer en service d'ici 2014. Selon Le Temps (2233579), ce projet " colossal " est " un passage obligé avant d'éventuels prototypes industriels ". Y participent la Russie, la Communauté européenne, le Japon, la Suisse et le Canada. Le 30 janvier, les Etats-Unis ont annoncé " qu'ils allaient réintégrer ce projet qu'ils avaient laissé tomber en 1998, et participer à son financement à hauteur de 10%. " " C'est très encourageant, se réjouit Minh Quang Tran, professeur à l'EPFL et directeur du Centre de recherches en physique des plasmas (CRPP). " Le Temps précise également le rôle de l'EPFL : l'Institution " s'est fait une réputation dans le domaine des sources de micro-ondes, les gyrotrons, ce qui vaut à la Suisse de diriger le consortium chargé de développer un système de chauffage pour ITER.

03 février 2003

L'ACIS - l'Association colombienne des chercheurs en Suisse -a soufflé ses 10 bougies. vendredi dernier, sur le lieu même qui l'a vue naître : l'EPFL. Dans 24 Heures, Jérôme Ducret revient sur cette aventure de coopération qui ne correspond ni à de l'aide humanitaire ni à une recherche scientifique ordinaire. 60 membres actifs, répartis dans différentes universités et centres de recherche en Suisse, jettent des ponts entre les deux pays afin de promouvoir le développement et la technologie en Colombie sur la base de critères scientifiques de haut niveau mais aussi des besoins d'une population qui vit depuis de nombreuses années une situation de guerre. Un engagement qui fait progresser l'enseignement et la recherche dans les deux pays partenaires, c'est ce qu'ont démontré avec conviction et enthousiasme plusieurs chercheurs, à commencer, à l'EPFL, par le Prof.Eduardo Sanchez,et les Dr Cesar Pulgarin et Carlos Pena. Alors rendez-vous dans dix ans, même jour, même lieu!

Kaspar Villiger n'a pas beaucoup de bonnes nouvelles à annoncer ces temps-ci. Les étudiants EPF ne devraient pas passer entre les gouttes. Le grand Argentier ne voit en effet aucune nécessité de leur faire des cadeaux particuliers, c'est pourquoi il souhaite doubler les taxes d'études dans les deux écoles polytechniques. 1224 francs par semestre et par étudiant rapporteraient 10 millions de francs par année. A signaler que les étudiants de l'université de Zurich ont manifesté contre un projet similaire envisagé par le Conseil d'Etat.

Le débat rebondit encore une fois dans les couloirs académiques sur les critères d'évaluation de la recherche, résultat notamment de la publication, par le Centre d'Etudes pour la Science et la technologie (CEST), d'une analyse portant sur les hautes écoles suisses et intégrant notamment dans son processus d'évaluation le nombre de citations et d'articles publiés. Ce qui agace les universitaires zurichois, c'est que la manière dont CEST utilise les instruments faisant des décomptes et qui n'est, à leurs yeux, pas forcément pertinente pour la qualité d'une recherche, ait gagné une entière légitimité au niveau fédéral. C'est la raison pour laquelle l'Université de Zurich, pas très bien placée en comparaison des EPF et en particulier de l'EPFZ, a mené sa propre étude sur la base de données de l'Insititute of Scientific Information, par ailleurs aussi utilisées par CEST, mais selon une approche différente. Un débat touffu autour des méthodes d'évaluation et des appréciations qui varient aussi en fonction de la satisfaction des évalués. Pour les personnes intéressées, signalons l'étude du CEST : " Entre effet de masse et spécialisation : état des lieux de la recherche scientifique en Suisse." Cest 2002/10 et sur Internet : http://www.cest.ch

31 janvier 2003

" D'une seule voix, tout le monde s'extasie sur la participation de l'EPFL, en qualité de conseiller scientifique, au Défi suisse ", remarque Lausanne Cités (2229903). Oui, chacun s'enthousiasme pour la belle aventure scientifique et sportive. " Mais comment une institution publique, financée par les deniers des contribuables, peut-elle décider de participer à un projet privé ? " s'interroge le journal gratuit lausannois. " En l'occurrence, c'est moi qui est décidé que nous participerions à ce projet ", répond Stefan Catsicas. Le Vice-Président Recherche de l'EPFL précise qu'il n'y a pas eu de cash investi par Alinghi. " Parce qu'ils nous ont proposé une série de problématiques qui tombaient dans les priorités académiques de trois de nos laboratoires ", explique-t-il. Le partenariat a permis de définir " une série de travaux de diplômes et de thèses de doctorat qui ont occupé les étudiants de l'EPFL ". En termes chiffrés, " on peut quantifier notre apport à ce projet à une somme de moins de 500 000 francs par année ", ajoute Stefan Catsicas. Il y a donc effectivement des ressources publiques investies dans cette aventure. " Mais, poursuit M. Catsicas, le retour que nous recevons est extraordinaire et difficilement quantifiable. En tout premier lieu, les professionnels du milieu savent que nous sommes les conseillers scientifiques du projet. Et, par contrat, ce qui a été investi est rendu à l'EPFL en nature. Par exemple, nos étudiants ont pu se rendre à Auckland. De plus, nous avons le droit de placer des liens internet avec Alinghi gratuitement sur notre site. "

Le Matin (2230320) revient sur la nomination annoncée hier de Marc Badoux comme chef de projet du futur métro lausannois M2. Le professeur assistant à l'EPFL précise se réjouir " de conduire l'équipe qui va piloter un projet très intéressant " et auquel il dit croire.

" Depuis la rentrée 2002, les futurs ingénieurs sont tenus de fréquenter quatre cours en sciences humaines et sociales ", rappelle 24 Heures. " Malgré le large éventail de cours, les choix des ingénieurs restent orientés technique ", précise le quotidien (2230422). Sur 20 disciplines proposées, l'une a la préférence de la grande majorité des étudiants : " le cours de management de la technologie et entrepreneuriat ". Commentaire du directeur scientifique du programme SHS, le professeur Jean Kaempfer : " Les ingénieurs sont soumis à une double pression. Celle de faire avancer la science à tout prix et de faire de l'argent. La tendance actuelle est de former des ingénieurs enthousiastes qui créent et construisent, sans réfléchir aux conséquences. Nous aimerions montrer à ces étudiants qu'une recherche ne prend sens qu'au sein d'un collectif, d'une société. D'où l'importance qu'ils se posent des questions sur la finalité de leur travail, sur son éthique. "

La plupart des gazettes évoquent aujourd'hui " la potion amère du docteur Villiger ", pour reprendre la jolie formule du Temps. Le quotidien fait référence au plan d'assainissement des finances publiques qu'entend mettre en place le Conseil fédéral. Si les journaux commentent beaucoup l'événement, ils sont peu nombreux à donner des chiffres. Le Bund fait ainsi un peu figure d'exception en précisant dans un encadré " Où le Conseil fédéral aimerait épargner ". Pour la formation, la recherche et la technologie, il s'agirait de réduire de 6 à 5% la hausse des crédits, pour une économie de 113 millions.

L'équipe de Genilem, l'incubateur romand de sociétés en démarrage, a dressé le portrait-robot de l'entrepreneur à succès, en collaboration avec l'équipe du professeur Alberto Munari de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'Université de Genève. Résultat étonnant : le gagneur " est empathique et émotionnellement surdoué ", explique Le Temps (2230299). Le quotidien a cherché confirmation auprès des " observateurs de la scène entrepreneuriale ". Auprès notamment de Jane Royston. La titulaire de la chaire d'entrepreneurship de l'EPFL déclare : " L'entrepreneur est avant tout ouvert d'esprit. Il tient compte des avis et des informations qu'il reçoit continuellement. Son esprit est comme un radar qui tourne et capte en permanence. D'autre part, il possède un don de communication et de persuasion immense. C'est un passionné doublé d'un surdoué au niveau émotionnel. " Un entrepreneur à succès sait également faire face au changement. Bilan (2230351) s'intéresse à trois formations continues qui ont pour but " d'apprendre à gérer le changement ". Parmi elles, le " programme de formation continue en psychologie du management " de l'EPFL.

30 janvier 2003

Plusieurs gazettes évoquent la nomination du futur chef de projet du M2. Le conseil d'administration du Métro Lausanne-Ouchy (LO) a annoncé hier avoir choisi le professeur assistant à l'EPFL Marc Badoux. Celui-ci " entrera en fonction le 1er avril 2003, soit à la fin de son mandat à l'EPFL ", précise 24 Heures (2229007). Selon La Liberté (2229097), le fils de l'ancien Président de l'EPFL est connu du public " pour avoir prévenu que 90% des constructions helvétiques auraient à souffrir d'un tremblement de terre. "

L'Agefi publie le troisième de la série d'articles que l'ancien professeur à l'EPFL Jacques Neirynck consacre aux cellules souches embryonnaires. Aujourd'hui, il est plus directement question de la loi relative à la recherche sur les embryons qui sera soumise cette année au Parlement fédéral. Le conseiller national Neirynck aurait préféré disjoindre les deux champs d'application de la loi. Afin de distinguer entre les deux réalités suivantes : d'une part, celle d'un " embryon jusqu'au quatrième jour, composé de cellules totipotentes, qui peuvent chacune donner naissance à un être humain si on le laisse se développer et, d'autre part, une cellule souche pluripotente, prélevée entre le quatrième et le quatorzième jours, qui peut se différencier en l'un ou l'autre type de tissu, mais ne peut pas, à elle seule, devenir un être humain complet. " Dans une longue interview publiée par le Bund, la conseillère nationale Simonetta Sommaruga s'élève contre toute volonté de breveter le vivant, une question qui occupera également les Parlementaires.

Les étudiants de l'Université de Zurich se sont mis en grève mercredi. L'objet de leur colère ? Une révision de la loi sur l'université qui prévoit notamment une hausse des taxes universitaires " et un durcissement des conditions d'admission ", relève 24 Heures (2228902). Selon le Tages-Anzeiger (2228875), les grévistes ne sont toutefois pas parvenus à empêcher la tenue normale des cours. Dans le même article, le journaliste relève toutefois que les grévistes estiment avoir réussi à empêcher la tenue de la moitié des cours. Le quotidien Zürich Express (2228994) observe que plusieurs professeurs se sont montrés solidaires des étudiants. Dans une dépêche datée d'aujourd'hui, l'ATS relève que " la majorité des étudiants ne se sont pas rendus aux cours et certains professeurs ont annulé les leurs par solidarité. "

Plusieurs gazettes reprennent la dépêche de l'agence Sport-information (si) qui rendait compte de la rencontre mardi entre Ernesto Bertarelli et le Président de la Confédération. Et les journaux ne manquent pas de souligner que Pascal Couchepin " a tenu à relever une nouvelle fois tous les mérites de l'EPFL, dont les travaux ont permis à Alinghi de remporter la Coupe Louis-Vuitton aux dépens d'Oracle, qui bénéfice pourtant d'un budget plus élevé que celui du bateau suisse. " Citation tirée de L'Express (2229026), mais l'hommage du Président à l'EPFL est également cité par Le Nouvelliste (2227845) et La Liberté (2228260).

29 janvier 2003

Pascal Couchepin et Ernesto Bertarelli étaient les invités hier par la presse à Genève. Le Président de la Confédération en a profité pour féliciter le patron du Défi suisse pour avoir emporté la Coupe Louis-Vuitton. Il a aussi remis un couteau suisse au patron de Serono. La Tribune de Genève ajoute : il a salué l'exploit d'Alinghi, " qui est aussi une victoire pour l'EPFL… " (2227656).

Que nous réserve le futur dans le domaine des circuits intégrés A l'intérieur d'une puce, " il y aura toujours plus de transistors, ils seront toujours plus petits et fourniront toujours plus de fonctions ", anticipe le Journal de Morges (2227640). Cette évolution durera dix à quinze ans. Et après ? Le bihebdomadaire lémanique laisse la parole au professeur à l'EPFL Pierre Fazan qui a donné une conférence publique dans la ville lacustre. Pierre Fazan a notamment expliqué comment il est parvenu à réduire de moitié la taille d'une puce mémoire. Un progrès de taille !

28 janvier 2003

Jacques Neirynck poursuit dans L'Agefi sa réflexion sur la recherche utilisant les cellules souches embryonnaires. L'ancien professeur à l'EPFL commence par constater la lenteur du processus législatif dans un pays où le Parlement de milice manque de temps pour traiter toutes les questions. Il observe ensuite que la recherche sur les embryons met en jeu deux principes de droit : la protection de l'embryon prévue par l'article 119 de la Constitution, qui s'oppose à la liberté de la recherche scientifique garantie par l'article 20 de la Constitution. En attendant que le débat soit tranché, " peut-on empêcher ces recherches d'être entreprises en imposant des moratoires ", s'interroge Jacques Neirynck. Avant de répondre par oui et non. " Oui, si l'on est surpris et qu'il faut se donner le temps de la réflexion. Non, s'il s'agit de pallier un manque de diligence. La Suisse ne peut pas laisser les autres pays développés faire les expériences et s'imaginer qu'elle en retirera les bénéfices sans subir les inconvénients de ses tergiversations. " Ceci-dit, le biologiste américain Bruce Alberts estime que les premiers fruits de la recherche sur les cellules souches ne sont pas pour demain. " Une fois ou l'autre, on peut prédire que les cellules souches embryonnaires sont promises à un avenir radieux ", déclare le scientifique interviewé par le Tages-Anzeiger lors de son passage à Davos. Selon lui, il n'est pas possible de dire quand viendront les premiers résultats intéressants de la recherche embryonnaire, pour les investisseurs s'entend. " Beaucoup de scientifiques prétendent que c'est pour bientôt, parce qu'ils souhaitent faire de la publicité pour leur recherche ", ajoute le biologiste.

27 janvier 2003

Jacques Neirynck est, ces jours, l'invité de l'Agéfi. Motif : : prendre position sur l'article 119 de la Constitution que nombre de biologistes voudraient voir disparaître en raison du peu de place qu'il laisse à la recherche sur les cellules souches qui constituent l'embryon dans les premiers jours. L'ancien professeur de l'EPFL, devenu parlementaire, s'interroge : . " Peut-on faire périr des embryons pour protéger la vie d'adultes ? Et si oui pendant combien de jours après la fécondation ? A ces questions il y n'y a que de mauvaises réponses. Certes chacun a le droit d'accepter pour lui-même de mourir d'un Alzheimer en refusant tout traitement, mais peut-il imposer cette disposition à tout le monde ? Une majorité politique va donc trancher une question éthique dont les retombées économiques et médicales seront considérables. "

Sylvain Malfroy, professeur à l'EPFL en section d'architecture, proposera à Neuchâtel, dans le cadre du programme de l'Académie de Meuron, un cycle de conférences publiques sur le thème " Hauts lieux du spectacle - villes de théâtres et de festivités. Au programme Bayreuth, Salzbourg, Einsiedeln, Mézières, Lucerne, Paris, Lausanne, New York, Londres et Venise.. Le professeur s'interrogera sur les dispositifs spatiaux, visuels et techniques inventés au fil de l'histoire, de la Grèce Antique à l'époque contemporaine pour satisfaire le besoin collectif d'événements spectaculaires. Pour tout renseignement, un numéro de téléphone : 032 725 79 33.

Martin Meyer, dans la NZZ, rédige un long article à " l'impressionnante exposition " que le Centre Pompidou consacre jusqu'au 10 mars à l'un des penseurs français majeurs du 20e siècle : Roland Barthes. Un beau défi que celui d'exposer la pensée originale et complexe de ce théoricien de la littérature qui se sera passionné pour tous les arts. Un défi magnifiquement relevé selon le journaliste, puisque même les plus profanes ne resteront pas sur leur faim

24 janvier 2003

Le Temps et 24 Heures reprennent en bref l'information diffusée par le service de presse del'EPFL sur la distinction reçue par Murat Kunt aux Etats-Unis. IS & T (the Society forimaging science and technology) and SPIE (the International Society for optical engineering) ont récompensé le professeur Kunt pour l'ensemble de son travail scientifique et académique. x

La Basler Zeitung se démarque des médias suisses-alémaniques qui ont largement boudé la victoire du Défi Suisse. Ulrich Goetz focalise toute son attention sur les recherches menées à l'EPFL et rédige un article didactique sur le sujet dont l'esprit est contenu tout entier dans le titre : " La haute technologie lausannoise a contribué au succès d'Alinghi ".

Jean-Marc Revaz, administrateur délégué du CREM à Martigny(CEntre de compétences en urbistique), institut créé grâce à l'appui de l'EPFL, vient de publier une " Introduction urbistique ", publiée aux éditions Helbing & Lichtenhahn. Cet ouvrage s'adresse aux acteurs de la cité, qu'ils soient politiciens, urbanistes, aménagistes ou citoyens engagés. Quant à Martigny, elle a moins de chance que Davos, puisqu'elle perdra dès 2004 son Forum d'urbistique au profit de Verdun, arrondissement de la Ville de Montréal.. Jean-Marc Revaz plaide pour un rapprochement de son institut et de l'EPFL et évoque l'éventualité d'une mise en réseau universitaire autour du Centre de compétences de Martigny. xels de l'industrie du bois, les cantons et la Confédération. Nous veillerons à ce que la filière bois ne soit pas interrompue. "

Terre et Nature mène l'enquête sur un débat qui agite l'EPFL depuis quelques mois déjà : le futur de la chaire du bois après le départ, en 2004, de sa figure de proue, le Prof. Julius Natterer. Alors la Chaire de bois sera-t-elle transférée aux hautes écoles spécialisées ? Jean Luc Sandoz, enseignant à la Chaire de bois et directeur de l'entreprise Construction bois technologie, s'insurge contre ce qu'il juge,de la part de l'EPFL, comme une volonté de séparer la recherche et l'enseignement ", une hypothèse qui semble inquiéter très sérieusement la filière bois helvétique. Sans la chaire du bois et ses travaux, la Suisse forestière serait " coupée de la sève indispensable de son développement " De son côté, le doyen de l'ENAC tente de calmer le jeu : " L'EPFL, dit-il, ne veut pas condamner le bois. A aucun moment, nous n'avons négligé le rôle de ce matériau dans la construction. Nous souhaitons redéfinir la géométrie du bois à l'EPFL avec la nécessité absolue d'avoir un enseignement de très très haut niveau europée pour l'enseignement du design en bois ".Jean-Luc Sandoz souligne de son côté que les universités de Nancy et de Lyon sont prêtes à faire un " copié.-collé " des activités de la chaire du bois de l'EPFL si celle-ci devait arrêter ses activités. " Ce serait un comble, souligne-t-il de devoir aller se former à l'étranger alors que l'on était numéro un ". Selon toutes vraisemblances, un débat nourri va se poursuivre, ce que souligne le Prof.Vulliet : " il y aura encore beaucoup de discussions et de séances de coordination avec les professionnels de l'industrie du bois, les cantons et la Confédération. Nous veillerons à ce que la filière bois ne soit pas interrompue. "

Pour les amoureux de Shakespeare qui ont envie de se rafraîchir les idées, un rendez-vous culturel à ne manquer sous aucun prétexte : " Hamlet " en lapon dans un théâtre de glace ! Une première mondiale qui se déroulera à 200 kilomètres au Nord du cercle polaire jusqu'au mois d'avril. à Jukkasjaervi, en Laponie suédoise. Et pour le logement, l'Ice Hotel promet des souvenirs impérissables : dormir dans des lits de glace, sous les étoiles, dans des sacs de couchages fourrés et s'éveiller peut-être au milieu d'une aurore boréale… Qui dit mieux ?

23 janvier 2003

L'association des étudiants des HEC ont décidé hier de réintégrer la Fédération des associations d'étudiantEs (FAE) de l'Université de Lausanne. Les étudiants en droit ont fait de même lundi dernier. Les étudiants en droit et HEC avaient demandé l'an passé à la FAE " de restreindre son champ d'action aux seules questions universitaires ", rappelle 24 Heures (2222307). La FAE avait refusé dans un premier temps, ne voulant pas donner l'impression de céder aux pressions de l'Association des étudiants en droit et du Comité des étudiants HEC. Ceux-ci avaient alors annoncé leur départ. Depuis lors, la FAE a cependant " modifiés ses statuts dans le sens voulu par les démissionnaires. "

Medtronic a choisi d'ouvrir son siège européen à Tolochenaz en raison de la présence pas loin de l'EPFL et du CHUV. Ce sont du moins les deux premiers termes qui viennent à la bouche du " Senior Vice President and President " de la société Barry Wilson quand le journaliste de L'Agefi lui demande pourquoi Tolochenaz : " Nous collaborons par exemple avec l'EPFL et le CHUV pour le développement de nouvelles technologies ", répond Barry Wilson en tête d'une longue interview (2222174).

22 janvier 2003

Le Giornale del Popolo (2221130) décrit en détail le miracle technologique que constitue Alinghi. Interrogés, le professeur Jan-Anders Manson et Pascal Vuilliomenet expliquent le rôle joué par l'EPFL. La Presse Riviera Chablais (2220568) fait de même en reprenant le communiqué de l'Ecole. La NZZ se contente pour l'instant d'évoquer brièvement le magazine télévisé " Naturwissenschaft - Medizin - Technik " qui a évoqué hier le succès d'Alinghi, un navire high-tech " dans le développement duquel l'EPFL a joué un rôle essentiel ".

21 janvier 2003

" Après Alinghi, riche moisson ", titre 24 Heures (2220028). Moisson scientifique détaillée par le quotidien. Après avoir énuméré " de la voile à la quille " les contributions de l'EPFL au Défi suisse, le chroniqueur spécialisé de 24 Heures évoque dans son commentaire " d'innombrables applications " possibles, moyennant des adaptations. Il rappelle en outre " que le travail effectué au sein de l'Ecole pour le Défi suisse sera librement utilisable dès la fin de la finale de l'America's Cup. " Philippe Dumartheray estime pour sa part que " la Suisse qui gagne ça ne peut pas laisser indifférent ! " (2218950). Et que si Alinghi devait emporter la Coupe de l'America, ce serait pour la grand majorité " la victoire du savoir-faire suisse, de la technologie helvétique (l'EPFL en tête)… ". La Liberté (2219167) rappelle en effet en titre qu'Alinghi représente " Aussi un défi scientifique ". Ce que font également plusieurs sites internet, notamment celui de l'Agence universitaire de la Francophonie : http://www.auf.org/actualites/actualite.html?id=1141 pour mémoire : http://www.auf.org/actualites/actualite.html?id=1050 et encore : http://www.swiss-up.ch http://www.geneva.ch/ali.htm http://www.skippers.ch/D/skippers5/5_inter_epfl.asp