Revues de presse

15 novembre 2002

" La Suisse ne véhicule pas une image dynamique dans le secteur technologique ", affirme le directeur de la fondation du Technopark de Zurich Thomas von Waldkirch. Et pourtant, souligne-t-il dans Le Temps (2163838), " l'EPFL et l'EPFZ produisent autant ou plus de start-up que les Universités amércaines de Stanford ou du MIT ". Il est donc temps de changer cette mauvaise image à l'étranger. Thomas von Waldkirch regrette par ailleurs que le Parc scientifique de l'EPFL " ne rejoigne pas l'association des parcs technologiques ", SwissParks.

Alinghi s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe Louis Vuitton. Le Défi suisse pour la Coupe de l'America bat le Défi italien Prada 4 à 0. Dans la foulée de sa troisième défaite, Prada a déclaré forfait pour la régate de samedi afin de mieux se préparer aux courses de repêchage.

24 Heures annonce Polynite, " le premier bal de l'année académique organisé par des étudiants à Lausanne ". Le quotidien profite de l'événement pour faire le tour des bals et concerts universitaires et polytechniques.

Un couple de professeurs, titrent Der Landbote (2164162) et le Bund (2164133). En effet, parmi les professeurs nommés hier par le CEPF à l'EPF de Zurich, on retrouve les deux membres d'un même couple. La femme, Özlem Imamoglu, née en 1965, de nationalité turque, est une mathématicienne, spécialiste hors pair et innovante de la théorie des nombres. Son mari, Ataç Imamoglu, né en 1964, de nationalités américaine et turque, a pour spécialité l'électronique quantique, une discipline émergente de la physique.

Après 24 Heures et Le Temps, c'est aujourd'hui au tour de Coopération (2163095) d'évoquer la naissance de la collection le Savoir suisse, dont les ouvrages sont publiés par le PPUR. " De petits livres, efficaces, pour faire le point sur les questions des suisses ", précise l'hebdomadaire, dont le rédacteur en chef Jean-Christophe Aeschlimann fait partie du comité d'édition, aux côtés notamment de Bertil Galland et de Nicolas Henchoz.

14 novembre 2002

Jean-Jacques Daetwyler avait déjà signé un article très documenté sur l'exposition " Les matériaux de l'exploit " visible au Musée olympique dans 24 Heures. Il publie aujourd'hui près d'une page dans le Tages Anzeiger (2162545) sur le même sujet.

13 novembre 2002

Deux quotidiens reviennent, à quatre jours de son terme, sur l'exposition que l'ENAC consacre à l'œuvre de l'ingénieur Alexandre Sarrasin : " Structures en béton armé : audace et invention ". Le Nouvelliste (2161250) a longuement interrogé le conservateur de l'exposition Pierre Frey. Alexandre Sarrasin " a développé une nouvelle manière de calculer les structures, ce qui lui permettait de construire plus fin et de trouver ainsi des solutions plus économiques pour ses clients ", précise cet historien et conservateur des archives de la construction moderne sur le sens de son exposition. L'Agefi prouve une fois de plus son ouverture à la science. Le quotidien de l'économie et de la finance imprime sur près de deux pages deux articles de Pierre Frey. Dans le premier, l'historien commente l'œuvre d'Alexandre Sarrasin (2161668). Dans le second, il interviewe Damien Metry, " ingénieur en génie civil de l'EPFL ayant collaboré à la recherche sur Sarrasin (2161629) ".

Alinghi a remporté la première régate du quart de finale qu'il dispute avec Prada dans les qualificatifs pour la Coupe de l'America. Mais la course fut très serrée et la suite promet d'être chaude. Comme le relève le Journal de Morges (2161277) dans son compte-rendu de la vidéo-conférence du 5 novembre, " Alinghi porte loin à la ronde les recherches menées à l'EPFL. "

" En 1992, le budget des EPF représentait, avec 1,204 milliard de francs, 72% du total des fonds que la Confédération consacrait à la formation et à la recherche. En 2002, ce budget s'élève à 1,358 milliard, soit 13% d'augmentation nominale qui ne compense ni le renchérissement, ni l'augmentation du nombre des étudiants. Il ne représente plus que 59% de ce que la Confédération attribue à la recherche et à la formation. " Voilà les faits que le professeur honoraire à l'EPFL Jacques Neirynck souligne dans L'Agefi (2161737). Le conseiller national montre ensuite comment l'EPFL est désavantagée par rapport à l'EPF de Zurich. Il regrette que le Conseil des EPF " exerce la quasi totalité des pouvoirs sur les deux institutions ", alors que la loi est censée garantir l'autonomie des deux écoles. Selon lui, le Conseil des EPF fonctionne comme un " paravent commode pour le Conseil fédéral ". Il permet à ce dernier de poursuivre dans l'ombre une double politique : " d'une part, réduire les EPF à la portion congrue pour pouvoir s'occuper des HES et des universités cantonales ; d'autre part, freiner le développement de l'EPFL qui commence à se poser en redoutable compétiteur de l'ETHZ. "

Plusieurs quotidiens romands annoncent l'arrivée sur les rayons des premiers titres de la collection " Le Savoir suisse ", publiées par les PPUR. Lancé en septembre 2000 par Bertil Galland, ce projet est patronné par une cinquantaine de personnalités romandes, dont le président de l'EPFL Patrick Aebischer. Le comité éditorial compte huit membres, dont Bertil Galland, le rédacteur en chef de Coopération Jean-Christophe Aeschlimann, ainsi que de l'EPFL, le professeur Jean-Philippe Leresche et l'adjoint du président à la communication Nicolas Henchoz. " La diffusion des volumes, tirés à 2000 exemplaires et lancés à un prix public de 16 francs, sera élargie à des grandes surfaces et des kiosques ", précise dans Le Temps (2161506) le directeur des PPUR Olivier Babel. La collection représente " une formidable opportunité pour nous décloisonner ", ajoute-t-il dans 24 Heures (2161683).

" Triste automne " dans le canton de Vaud, observe la Basler Zeitung en tête d'une colonne consacrée aux débats entourant le M2 et la BCV. Le quotidien bâlois reprend l'expression d'un commentateur radio qui évoquait hier la double rupture de collégialité auxquelles les Vaudois viennent d'assister au sein de l'Exécutif cantonal. Des ruptures qui seraient " tristes " et semblent traumatiser plus d'un citoyen du canton. Mais qu'y a-t-il de triste à entendre les politiques vaudois débattre pour une fois des questions politiques sur la place publique plutôt que dans les coulisses ? Dans son commentaire, Michel Pont regrette " la salve de critiques adressées à Philippe Bovy ", professeur à l'EPFL qui a osé exprimer son opinion sur la question du M2. Mais il y a eu pire, dévoile le chroniqueur de 24 Heures : " Qu'on puisse alerter le président de l'EPFL pour lui suggérer des sanctions contre un professeur qui dérange, bafouant le principe de la liberté académique, voilà qui en dit long sur l'absence de culture de dialogue des Vaudois. " Afin de favoriser le débat, 24 Heures a invité sur deux pages adversaires et défenseurs du projet M2 à s'exprimer. La parole est donnée à l'urbaniste et professeur honoraire à l'EPFL Léopold Veuve et au conseiller aux Etats Michel Béguelin du côté des partisans, au professeur à l'EPFL Philippe Bovy et au professeur à l'UNIL Claude Calame du côté des adversaires. Dans le même esprit, Le Temps (2161543) donne la possibilité au conseiller d'Etat vaudois Philippe Biéler de répondre point par point aux arguments de Philippe Bovy contre le M2. La Tribune de Genève (2161660) évoque surtout la déclaration du président du Gouvernement vaudois Charles-Louis Rochat qui a expliqué que le projet M2 " équivalait à une hausse d'impôt ". Ce que contestent les autres membres du gouvernement.

12 novembre 2002

"Recherche : attention danger !", c'est ainsi qu'est titré l'éditorial de Pierre Veya dans l'Agefi (2160457). Il s'alarme sur la situation de la recherche suisse qu'il juge comme "un gigantesque bateau sans capitaine et , plus grave, sans vision". Il y a pour lui urgence à entreprendre des réformes. Elles sont au nombre de trois : d'abord l'encouragement du transfert technologique. Il propose que les cantons et la Confédération investissent dans un fonds pour financer des projets à potentiel technologique certain. Deuxièmement : les universités et les EPF collaborent mal, estime-t-il. "Les institutions se livrent une concurrence acharnée pour maintenir ou développer des instituts". Troisièmement : le Conseil fédéral manque de vision politique afin d'amener de la cohérence au système.

La société coopérative Billetel s'est tournée vers des experts de l'EPFL afin de résoudre les problèmes de pannes rencontrés depuis plusieurs mois, reprend La Presse Riviera Chablais (2160187). Les coopérateurs seront convoqués le 17 décembre pour prendre connaissance de l'expertise de l'EPFL.

Deux brèves, de l'ATS (2160358) et de l'AP (2160314), révèlent que la Commission de la science, de la formation et de la culture du National réagit à la décision du Prix Nobel de chimie 2002, Kurt Wüthrich, de poursuivre ses recherches aux Etats-Unis. La commission veut autoriser le conseil des EPF à employer des professeurs ayant dépassé l'âge de la retraite. Cette clause devrait être introduite dans la révision de la loi sur les EPF.

La prise de position du professeur de l'EPFL, Philippe Bovy, a eu des échos importants dans la presse, souligne le 24 heures (2160593). "Daniel Brélaz a réagi de manière virulente chez nos confrères du Temps", relève le quotidien. Ainsi qu'auprès de collègues puisque "l'ingénieur Roland Ribi, n'a pas hésité lui à écrire au président de l'institution fédérale pour dénoncer son collègue". Ce dernier craint que la prise de position du professeur soit assimilée à celle de l'école.

Le Nouvelliste consacre une page à l'ingénieur Alexandre Sarrasin, originaire de Saint-Maurice, auquel l'EPFL rend hommage dans une exposition, jusqu'au 16 novembre. Pierre Frey, historien de formation, et conservateur des archives de la construction moderne ainsi que de l'exposition explique : "Sans être un véritable pionnier, Alexandre sarrasin était un ingénieur très inventif et précis. Il a développé une nouvelle manière de calculer les structures, ce qui lui permettait de construire plus fin et de trouver ainsi des solutions plus économiques pour ses clients".

"Les cantons réclament plus de considération de la part de la Confédération d'ici 2008 et un plan directeur", explique l'Agefi (2160505) dans un article sur les Hautes Ecoles. La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) demande à Berne de renoncer à l'article constitutionnel sur les Hautes Ecoles et à la révision partielle de la loi sur les HES, considérés comme inutiles. Pour la CDIP, "dans tous les domaine placés sous la responsabilité conjointe de la Confédération et des cantons, il y a eu transfert de charge des dépenses passées de plus en plus à la charge des seconds". Pour les HES, le montant de la participation de Berne est de 28% au lieu des 33% prévus par la loi. Dans les domaines santé, social et arts, les cantons recevront tout au plus dix millions de francs, alors que 80 millions sont nécessaires, rappelle Martine Brunschwig Graf, cheffe du DIP genevois.

Sur le dossier de la recherche suisse, l'Agefi (2160455) souligne que le capital d'amorçage pour les start-up fait défaut. "La Suisse est le seul pays qui ne fait quasiment rien pour soutenir financièrement ses start-up", relève le quotidien. "De plus en plus de voix parlent en faveur de la création d'un fonds de capital d'amorçage intercantonal, financé à la fois par des fonds publics et privés. Jacques Laurent, directeur du parc scientifique à l'EPFL estime qu'il "faudrait un projet beaucoup plus ambitieux que ce dont nous disposons actuellement". Les Etats-Unis font par exemple nettement plus pour soutenir les start-up technologiques.

11 novembre 2002

La Presse Riviera Chablais (2158545) s'est enthousiasmée pour la vidéo-conférence qui a eu lieu à l'EPFL, regroupant les leaders du team Alinghi en direct d'Auckland et le professeur d'ingénierie océanique, Jérôme Milgram, à Boston. "Le pôle technique de Lausanne s'est investi au travers de quatre laboratoires : construction métallique, mécanique des fluides, technologie des composites et polymères et enfin l'Institut Bernoulli. Ce qui représente une quinzaine de chercheurs et une vingtaine d'étudiants. Un immense investissement de la part d'un établissement étatique pour le compte d'une entreprise privée que Stefan Catsicas, vice-président pour la recherche, justifie d'une seule phrase : "La Coupe de l'America est une aventure d'hommes et de technologie. Il en va de même pour l'EPFL !"". La Coupe de l'America et Alinghi font aussi parler d'eux dans le Dimanche.ch (2159403), à travers un portrait de Jean-Claude Monnin, informaticien et marin. Il a étudié à l'EPFL et a rejoint l'équipe d'Alinghi et la Coupe de l'America pour travailler sur le simulateur de navigation et pour régler les voiles.

Les CFF offrent la possibilité d'imprimer son ticket de train depuis chez soi sur du simple papier A4. "Ce nouveau service, baptisé Click&Rail, ne s'adresse pour l'instant qu'à des lignes peu fréquentées, soit les trajets reliant le Tessin à Zurich et à Bâle", explique le 24 heures (2158841). Le système, appelé Secutix ,a été développé par Elca, société informatique lausannoise, en collaboration avec l'EPFL. "Ce billet est protégé par éléments de sécurité, du nom de la personne en passant par des microstructures, un code-barres ou un numéro unique", explique Daniel Biemann, responsable du e-commerce chez Elca.

Le professeur Dusan Sidjanski, professeur honoraire du département de Sciences politiques de l'Université de Genève s'exprime dans la Tribune de Genève (2158972) sur l'avenir de l'Institut de Hautes études internationales (HEI), actuellement en perte de vitesse et de réputation. Le professeur estime qu'il y a un "urgent besoin d'avoir à la tête d'HEI une personnalité académique de réputation internationale reconnue (…)". Il estime nécessaire de confier désormais les études de licence en relations internationales à l'Université : "Ainsi allégé du poids du deuxième cycle, l'institut HEI pourra se consacrer à sa mission principale d'institut avancé postgrade et accroître le nombre de diplômes supérieurs et de doctorats". Et d'ajouter qu'il "faudrait créer une nouvelle dynamique autour d'un projet aussi novateur qu'ambitieux, réunissant notamment l'institut HEI, l'Institut universitaire du développement, l'Institut européen et le Centre de politique de sécurité de Genève tout en s'associant avec un deuxième pôle, le futur projet d'un Collège romand des humanités de l'EPFL.

Récompensé en octobre dernier du Prix Nobel de chimie 2002 pour sa méthode d'identification et d'analyse des molécules du vivant, le chercheur zurichois Kurt Wüthrich est interviewé par l'Agefi (2159350). Il s'exprime sur la modélisation des protéines et sur ses travaux de recherches, et répond à certaines questions qui émanent de la Journée de la science de l'EPFL du 6 novembre. Il estime "qu'il faudra encore une bonne vingtaine d'années et beaucoup d'effort avant que les logiciels ne soient au point pour modéliser des structures de protéines et créer des bases de données pour la protéomique".

08 novembre 2002

"Un canard qui suit les étudiants depuis vingt ans", titre le 24 heures (2157652). L'Auditoire, le journal des étudiants de l'UNIL est distribué à 16 000 exemplaires et est entièrement rédigé et mis en page par un comité estudiantin sur le site de Dorigny. "Ce serait bien d'avoir des personnes d'autres facultés et de l'EPFL, l'Auditoire est ouvert à tous et nous essayons d'écrire des articles qui peuvent intéresser tout le monde", explique Alexandre Habay, l'un des deux rédacteurs en chef, étudiant en dernière année de Lettres.

"Institutionnalisée par les nouveaux statuts, la nouvelle commission du domaine des EPF (Ecoles polytechniques fédérales) de l'APC s'est constituée le 15 octobre dernier à Berne", relate Der PVB (2157051). La commission a décidé de se doter d'un règlement qui sera élaboré d'ici février 2003, ainsi que d'une présidence par rotation. Le premier mandat de président a été confié à Michel Fressineau, président de la section EPFL. La commission a été informée de l'état des travaux en vue de la mise en place d'un nouveau système salarial pour le domaine des EPF. Ce système ne verra en principe pas le jour avant 2004, et s'inspire de celui du personnel de l'administration générale de la Confédération.

Dans sa chronique au Temps (2157564), Marie-Hélène Miauton rapproche les projets M2 et Swissmetro qu'elle défend afin que la Suisse bénéficie "de transports publics modernes, rapides, technologiquement avancés et porteurs d'image pour la recherche et l'industrie suisse". Elle s'oppose à Philippe Bovy, professeur à l'EPFL, qui pour elle "persiste et signe sa hantise des métros". "Il avait à l'époque désavoué ses collègues de l'EPFL sur la pertinence technique, la faisabilité et l'opportunité du projet Swissmetro (…) Véritable révolution technologique dans ce pays auquel on reproche de n'en jamais fournir !", souligne-t-elle.

L'Université de Fribourg a presque franchi la barre des 10 000 étudiants, mais est contrainte à économiser et à déterminer les pôles de compétence, relève Le Temps (2157651) qui a couvert la conférence de presse de rentrée de l'institution. Le quotidien rapporte que "Fribourg veut renforcer son identité bilingue et se doter de pôles de compétence reconnus et compétitifs. Une stratégie qui doit être mise en œuvre malgré des perspectives financières peu réjouissantes. Notamment la stagnation des subventions cantonales et fédérales à court terme ainsi que celle des ressources propres". Le rectorat a également fixé comme priorités pour l'avenir d'intégrer le système européen régi par la Convention de Bologne et de renforcer le réseau de collaboration avec les universités de Berne et de Neuchâtel. L'Agefi souligne d'ailleurs ce dernier point, rappelant ce qu'est le processus de Bologne : "Ce cursus mène en trois ans au diplôme de bachelor, puis au master après une année et demie supplémentaire d'études". Et de rappeler que la faculté de droit et celle des sciences économiques ont déjà adapté leur cursus. En 2003 suivra celle des lettres. "Le gros de l'université aura ainsi passé au nouveau système l'année prochaine". Le quotidien souligne que Fribourg est pionnière en Suisse romande, alors qu'en Suisse alémanique "Bologne" avance à grands pas.

L'Observatoire de l'Europe s'installe au Château de Coppet. Il réunira des enseignants, des chercheurs et des doctorants travaillant sur les questions européennes des Universités de Genève, Lausanne, Neuchâtel, Fribourg, ainsi que de l'EPFL. Un Centre lémanique d'archives européennes sera à leur disposition, relève La Côte Magazine (2157034). Ces archives proviennent de l'Institut européen de l'Université de Genève (IEUG). Le fonctionnement du centre sera assuré par le budget de l'IEUG et le soutien de fondation.

La Tribune de Genève (2157719) se penche sur la nouvelle loi sur l'Université adoptée par le Grand Conseil le 25 octobre. Elle sera applicable à partir de mi-décembre. Deux membres de la commission de l'enseignement supérieur expliquent les grandes nouveautés du texte. L'autonomie de l'Université est réaffirmée. Elle conserve ses prérogatives en matière de nomination des professeurs. Le choix des professeurs sera soumis à l'approbation du Conseil d'Etat. La loi introduit une convention d'objectifs, élaborée par le rectorat et le Gouvernement et redéfinie tous les quatre ans. Le Grand Conseil l'approuve ou la rejette en bloc. Le budget est voté chaque année. Autre nouveauté, la loi simplifie les institutions académiques. Enfin, commission d'éthique est créée et un système d'évaluation sera mis en place.

L'Association pour l'encouragement de l'instruction de jeunes Suissesses et Suisses de l'étranger (AJAS) était présente aux Cours d'introduction aux études universitaires en Suisse (CIUS) en présence notamment de l'ambassadeur Peter Sutter, à Fribourg. L'objectif de l'association AJAS est de permettre à de jeunes concitoyens vivant à l'étranger d'effectuer une partie ou la totalité de leur formation en Suisse. Pour M. Sutter, "la mobilité des jeunes ne sera que renforcée par l'adoption du modèle européen bachlor-master", apprend-on dans La Liberté (2156949).

"Les spectacles reprennent leur rythme à Satellite, le bar géré bénévolement par des étudiants du Poly de Lausanne", relève le 24 heures dans une brève. "Ce soir à 21h on y accueille Les Biscômes, qualifés d'orchestre ethno-burlesque". Pour plus d'info ou réservation : 021 693 32 76 ou par e-mail : satellite@epfl.ch.

07 novembre 2002

C'est avec ce titre que 24 Heures rend en premier compte de la vidéo-conférence qui a réuni mardi soir les chercheurs de l'EPFL, les responsables du team Alinghi en direct d'Auckland et les experts américains en direct de la Swiss House à Boston. Une soirée folle qui a attiré 400 personnes, précise le quotidien vaudois (2156511). " Les voiliers Alinghi ont beaucoup apporté à la Haute Ecole, en testant ses découvertes en temps réel ", précise le journaliste. " Les recherches et analyses des scientifiques de l'EPFL passent directement du laboratoire au terrain, ou plutôt au plan d'eau ", ajoute-t-il dans un encadré (2156513).

La Journée de la science a été suivie attentivement par L'Agefi (2156573) qui en fait un compte rendu précis et détaillé. 24 Heures (2156515) concentre son papier sur la conférence du professeur Michel Mayor. Le quotidien a également repris une phrase du professeur Thomas Liebling. Après avoir placé la Journée de la science sous le signe des interfaces, son organisateur déclarait : " L'amitié est une interface, celle qui lie les humains entre eux. "

Olivier Français, directeur de travaux, juge " nulles et non avenues " les critiques émises dans le 24 Heures de lundi par le professeur à l'EPFL Philippe Bovy. Il ne ménage pas ses propos. Il écrit notamment dans le 24 Heures d'aujourd'hui (2156610) que le professeur Bovy " a, dans le passé, participé aux décisions conduisant à des sous-évaluations financière et technique du projet TSOL qui avaient induit en erreur le Grand Conseil " Le quotidien vaudois fait par ailleurs part d'une conférence publique sur le M2, qui se déroulera samedi à Yverdon. Y participeront notamment, les " spécialistes de la technologie du matériel roulant d'Alstom - le constructeur français choisi pour le futur métro lausannois " (2156462).

06 novembre 2002

Le Matin (2155187) consacre son " histoire du jour " aux travaux du professeur à l'EPFL Gérard Sarlos et de son adjoint Edgard Gnansounou. Le quotidien a interrogé les deux chercheurs à leur retour de Chine où ils tentent de développer des carburants écologiques. Plus précisément, leur but est d'étudier " les possibilités de transformer les déchets agricoles en bioéthanol, un carburant propre qui, mélangé à l'essence, permettrait de réduire les émissions de CO2… et de donner du travail aux paysans chinois."

Le professeur à l'EPFL Matthias Finger défend dans 24 Heures la politique de rationalisation du tri et du réseau annoncée récemment par La Poste. Le détenteur de la chaire en Management des Industries de Réseau, sponsorisée par La Poste, estime que les mesures annoncées par l'opérateur helvétique sont nécessaire pour faire de La Poste une " entreprise profitable ", même si son activité devait se limiter au territoire national. Il s'agit pour Matthias Finger d'éviter que l'avenir de La Poste ne corresponde à un autre scénario, celui d'un " opérateur national qui n'a pas vraiment réussi sa mutation et doit être soutenu financièrement par le propriétaire (l'Etat) pour remplir sa mission de service public, qui reste généralement confuse. " Autre invité de 24 Heures, Roger Nordmann, consultant et membre du PSV, estime que " La Poste court le risque de surinvestir massivement dans un système ultracentralisé, et donc vulnérable, par exemple en cas d'incendie ou d'interruption des axes de transport. " Il regrette que le Conseil fédéral ait choisi pour la libéralisation de La Poste une " procédure spéciale excluant le référendum. "

24 Heures (2155353) évoque en détails le Forum étudiants-entreprises qui vient d'ouvrir ses portes sur le campus de l'EPFL. Le quotidien relève que " la conjoncture économique difficile laisse des traces. Cent vingt sociétés participent cette année. Elles étaient 167 en 2001, et 185 en 2000. "

" Parce que le brûlot du professeur Bovy contre le métro, paru lundi, débordait quelque peu de notre page, nous l'avons très délicatement élagué ", reconnaît aujourd'hui Jacques Poget, rédacteur en chef de 24 Heures (2155358). Or, la suppression opérée dans le texte, " trois fois rien ", " c'est justement la faille dans l'argumentation Bovy dans laquelle s'est engouffré, si l'on ose l'image, le bouillant syndic Daniel Brélaz ", poursuit le journaliste. Daniel Brélaz avait répondu vertement hier aux propos " tronqués " du professeur Bovy. D'où le rétablissement des faits opérés aujourd'hui par 24 Heures " pour l'honneur du professeur ". Découvrez donc l'entier des propos tenus par Philippe Bovy en annexe !

" Il n'y a pas de meilleur moment pour créer une société ", annonce Jane Royston dans une longue interview accordé à L'Agefi (2155404). Lorsque les nouvelles sociétés entreront en bourse, la situation financière aura eu le temps de s'améliorer, explique la patronne de Create. La professeure à l'EPFL relève également que les conditions cadres sont " excellentes " pour favoriser l'esprit d'entreprise.

05 novembre 2002

Afin de suivre le débat sur les cellules souches embryonnaires, l'UNIL organise trois conférences sur le thème "Réparer la vie ?", couronnées par un débat le 23 novembre, annonce le 24 heures. Les conférences ont lieu les mercredis 6 novembre ("La manne du sang", Serge Leyvraz et Denis Müller), 13 novembre ("Les oasis de la peau", Yann Barrandon et Ilario Rossi), et 20 novembre ("Les chantiers du cerveau", Yvan Arsenijevic et François Ansermet) à l'aula du Palais de Rumine, de 19h30 à 21h30. Pour conclure, un débat, "panorama éthique et juridique" se tiendra le samedi 23 novembre de 10h à 13h au même endroit. Sur le même thème, le forum Engelberg consacré aux cellules souches aura lieu du 26 au 28 mars 2003, annonce l'Agefi. Sous le thèmes "Cellules souches : espoirs et conflits éthiques", le forum attend près de 300 scientifiques du monde entier.

"Pas de chance pour l'équipe de l'EPFL lors de la dernière Coupe du monde de voile des étudiants à Toulon, ils ont terminé onzièmes, sur quatorze", explique le 24 heures dans une brève.

"Les Vaudois peuvent-ils se payer le M2 ?", titre le 24 heures. Devisé à 590 millions, le métro Ouchy-Epalinges est un gros investissement. Démesuré ? L'ancien Conseil d'Etat avait dit oui, la nouvelle équipe juge que non. Mais la BCV est venue brouiller les cartes. "C'est dans un contexte de morosité que le Conseil d'Etat défend de manière ferme son projet", relate le quotidien.. "Le gouvernement juge que l'impact en matière de développement de l'agglomération lausannoise sera important et se traduira par d'importantes rentrées fiscales". Le quotidien revient sur l'attaque frontale d'un des pères du TSOL, le professeur de l'EPFL Philippe Bovy, ne pouvant laisser Philippe Biéler indifférent. "Défendant son projet, l'écologiste s'est étonné de la manière utilisée par le directeur du laboratoire de mobilité et développement territorial de l'EPFL pour attaquer le M2 à quelques jours de la votation". Le Temps (2154123) s'intéresse également à la critique lancée par le professeur Bovy qui contestait hier en sept points la pertinence du projet dans le 24 heures. "Craignant un vote frileux, le gouvernement version 2002 s'efforce d'expliquer qu'il serait faux de vouloir choisir entre la banque et le métro", explique Le Temps. Plus loin, le quotidien reprend : "Alors que le débat s'était limité à la question des possibilités financières de l'Etat, Philippe Bovy remet sur la table les arguments techniques. Le professeur n'a pas de solution de rechange à proposer. Selon lui, il faut dire non, pour "pousser l'Etat à proposer une solution plus adéquate et nettement moins coûteuse". Interviewé par le quotidien, Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, est virulent face aux attaques de M. Bovy : "Ses propos sont dignes du Café du commerce, pas d'un professeur", estime-t-il.

Le défi suisse Alinghi a choisi Prada comme adversaire pour les quarts de finale. "Prada Challenge est donc un adversaire que les responsables du défi suisse considèrent comme prenable maintenant, mais dangereux à l'avenir", explique Le Temps. "Prada est l'équipe dont les bateaux ont le plus évolué depuis le début de la compétition, analyse l'Australien Grant Simmer, coordinateur du design team d'Alinghi. Un rappel : ce soir à 20 heures se déroulera à l'auditoire SG1 de l'EPFL une vidéo-conférence publique sur Alinghi avec les scientifiques et les leaders du team, en direct de leur base à Auckland, les chercheurs de l'EPFL seront aussi présents, ainsi que les journalistes et experts américains en direct de la Swiss House de Boston.

"Il y a aujourd'hui 40 fois plus de jeunes Suisses qui étudient aux Etats-Unis que dans les années 60", relèvent l'Agefi (2154255) et la NZZ (2154184). En Suisse le taux de formation universitaire est d'environ 20% pour entre 40 et 45% pour l'Allemagne et la France, contre 50% pour les Etats-Unis. "Nous envoyons, grâce à des bourses du Fonds national suisse (FNS), plus de 600 jeunes par an dans le monde dont 60% aux Etats-Unis pour acquérir des compétences nouvelles". Le problème pour la Suisse, à l'inverse de l'Espagne, est qu'elle ne demande pas aux boursiers de rentrer au pays pour diffuser leurs connaissances acquises. "8000 jeunes Suisses au USA, c'est environ 8 milliards de dons à l'Amérique si l'on part du principe que chacun d'entre eux a coûté un million pour son éducation complète en Suisse !". "De plus, nous savons que les jeunes étrangers venus étudier avec un visa étidiant, doivent impérativement, et dans les quinze jours après l'obtention de leur diplôme quitter la Suisse". "Le parlement pourrait aussi instaurer des visas pour des chercheurs et universitaire étrangers formés en Suisse ou désirant y venir", propose le quotidien.

04 novembre 2002

Dans son éditorial, Edgar Bloch, de l'Agefi (2152904), se questionne sur l'éducation supérieure: "Nos hautes écoles se sentent plutôt mal dans leur peau et connaissent une certaine crise d'identité". Il estime que les réformes sont difficiles à mettre en place. "L'administration fédérale, tous secteurs confondus, exige de surcroît des réformes pour la mise en place d'un cursus standardisé en vigueur dans l'Union européenne, le processus de Bologne". Et de rappeler la différence entre un recteur et un président d'EPF : "il ne dispose pas de la même marge que le président d'une Ecole polytechnique, au bénéfice lui d'un mandat de prestation lui garantissant une large autonomie". Les incertitudes financières se posent également pour les institutions. Plus loin, l'Agefi (2152900) interviewe Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département vaudois de la formation et de la jeunesse. Elle parle de l'Université de Lausanne, des ses collaborations en cours dans le domaine de l'éducation supérieure et de ses premiers mois à l'Exécutif : "Il faut déjà aller jusqu'au bout, non seulement dans les coopérations mais aussi dans la recherche des complémentarités entre les universités, les HES et les EPF. Ces institutions sont , aujourd'hui, un peu mal dans leur peau. A chacune de redécouvrir sa propre identité. L'EPFL est en pleine mutation et développe de plus en plus de secteurs bien différents des traditionnelles sciences de l'ingénieur."

Le défi suisse Alinghi, classé premier à l'issue du 2e round robin, pourra choisir son adversaire parmi les bateaux classés entre la 2e et la 4e place, soit OneWorld, Oracle ou Prada. "Avec deux victoires décrochées samedi, le défi suisse s'est assuré la première place et a décidé de ne pas courir la dernière régate, dimanche, contre les Italiens de Prada Challenge. Le skipper néo-zélandais Russell Coutts et ses hommes ont pris une journée de repos et de réflexion avant de désigner, lundi après-midi, l'équipe contre laquelle ils régateront au prochain tour", relate Le Temps.

"Père du TSOL, il attaque le M2", titre le 24 Heures. Le professeur Philippe Bovy du Laboratoire de mobilité et développement territorial de l'EPFL critique fermement le M2 qu'il estime trop cher, d'une technologie dépassée, pas adapté aux besoins, et dangereux en cas d'incendie. A ces attaques répondent Roland Ribi, aménagiste, ingénieur en transports SVI et Pierre Imhof, secrétaire général du Département des infrastructures. Pour Roland Ribi : "M2 offre un niveau de performance et de service élevé, capable de dynamiser aussi bien le réseau urbain que les lignes régionales de bus et de train". Pierre Imhof rappelle qu'un emploi vaudois sur huit est directement accessible par M2, et que le trajet Yverdon – CHUV sera notamment diminué de 17 minutes. Il estime aussi que M2 permettra de rentabiliser le développement des transports publics régionaux, dont les investissements sont soutenus par la Confédération.

Retrouvez le classement 2002 des hautes écoles suisses dans le mensuel Bilan. Ce classement réalisé par SwissUp a été présenté la semaine dernière dans les quotidiens suisses. Le premier volet du dossier : "Comment faire pour trouver son bonheur ?" (2151935), compare dix universités, deux écoles polytechniques, et des douzaines de facultés. Le ranking swissUp est constitué de six indicateurs construits à partir de données provenant d'un sondage réalisé auprès de 3500 étudiants dans toutes les universités du pays, de l'Office fédéral de la statistique et de publications officielles. Plus loin, Bilan, se penche plus attentivement sur huit filières, dont celle de la médecine et de la pharmacie (2151964). Puis celles des sciences naturelles et exactes (2151973), où l'EPFL offre les meilleures perspectives d'intégrer le monde du travail. Viennent les filières des sciences économiques (2151939), de l'architecture (2151975) où l'EPFL est en tête pour l'encadrement, mais derrière l'EPFZ pour la recherche et sur le marché du travail. Enfin, l'EPFL est très bien notée dans les filières de l'informatique et des systèmes de communication (2151990) et des sciences de l'ingénieur (2151985).

Bilan (2152010) a mené une enquête auprès de chasseurs de têtes afin de savoir sur quels critères les employeurs embauchent. "Pour nombre de consultants, le type de licence acquis n'est souvent pas décisif. A l'exception des filières techniques comme les EPF". "En fait, la faculté choisie et l'université fréquentée sont importantes, surtout en début de carrière. Ensuite, c'est plutôt un track record…". "Reste quand même que des noms reviennent assez systématiquement lorsqu'il s'agit d'énoncer des préférences : HEC Lausanne et HSG Saint-Gall en économie, Fribourg en droit, les EPF de Lausanne et de Zurich dans les branches scientifiques". Bilan répertorie enfin les formations qui paient le mieux (selon des données de 1999): "Pas de doute, immédiatement après le diplôme, ce sont les sciences économiques qui assurent le meilleur premier salaire". Enfin, les plus rapides pour trouver un premier job après leurs études universitaires sont les chimistes, biologistes, géographes, physiciens ou mathématiciens. Dans les mêmes domaines, les polys et l'Université de Zurich offrent les moins bons débouchés.

Une centaine d'étudiants a occupé depuis jeudi un immeuble du quartier des Pâquis, inoccupé depuis au moins cinq ans. La crise du logement aiguë à Genève a poussé la Conférence universitaire des associations d'étudiantEs (CUAE) à passer à l'action en occupant certains immeubles vides. Le procureur général de Genève, Daniel Zappeli, a prononcé une mise en demeure, afin que les étudiants quittent les lieux, explique Le Temps (2152883).

01 novembre 2002

Alinghi a concédé un deuxième point ce vendredi lors de sa régate face au défi américain Oracle. Le bateau suisse a franchi la ligne d'arrivée avec 4 secondes de retard. La deuxième régate de la journée contre Prada a été interrompue. Le vent était trop fort. Alinghi était en mauvaise posture après avoir cassé son tangon.

La NZZ (2151585) apprécie le livre " volontairement pédagogique " du professeur à l'EPFL Jacques Lucan " Architecture en France (1940-2000). Histoire et théories. " " La critique architecturale au sens propre ne se retrouve ici que marginalement ", précise le quotidien. Mais le lecteur bénéficie d'un langage plus clair que " la prose architecturale française souvent indigeste ", se félicite la NZZ.

PME Magazine (2151565) publie un grand dossier pour présenter cinq domaines où la Suisse excelle. Ou, indique le périodique en titre, " Cinq secteurs qui façonnent la Suisse de demain. " Bonne nouvelle, l'EPFL est présente dans tous ces secteurs : biotechnologies, nanotechnologie, compression d'image, e-sécurité, intelligence artificielle.