Revues de presse

20 décembre 2002

" Une catastrophe comme celle du Prestige pourrait être évitée grâce à un système prometteur de réservoir flottant développé par des ingénieurs de l'EPFL ", annonce Le Matin (2197941). Le quotidien fait même son " Histoire du jour " de cette découverte en quête de financement. Depuis trois ans, explique le quotidien, l'ingénieur à l'EPFL Jean-Louis Boillat " élabore un système destiné à récupérer les masses d'hydrocarbures à la dérive ". Aujourd'hui, précise Le Matin, " il ne manque que le financement pour concrétiser un projet prometteur. "

" Chaire du bois : inquiétude injustifiée ". 24 Heures (2198036) résume en titre l'essence du communiqué publié hier par l'EPFL. Un texte qui annonce clairement la volonté de l'Ecole de " renforcer la qualité de la formation et de la recherche grâce à une coordination renouvelée dans ce domaine stratégique ". Et qui précise : " La stratégie adoptée par l'EPFL comprend l'engagement d'un nouveau professeur spécialisé dans la conception de constructions en bois. " Le président de Lignum Francis Thévoz déclare pourtant dans le quotidien lausannois : " nous restons sceptiques et nous vérifierons jusqu'au bout ce qui se passera. " Ce qui se passera, l'EPFL l'a également clairement annoncé hier : " Les dix-huit mois qui précèdent le départ à la retraite du Professeur Julius Natterer, en mars 2004, constituent une période unique pour considérer la filière académique du bois en Suisse avec l'ensemble des institutions impliquées. L'EPFL entend ainsi contribuer de façon originale, novatrice et complémentaire à cette filière, tant en matière de formation que de recherche. "

Une enquête menée par un groupe de quatre chercheurs de l'EPFL retient aujourd'hui l'attention de la presse. Les scientifiques ont interrogé les habitants de Lausanne, Lucerne, Lugano et Zurich, cherchant à savoir comment ils perçoivent leur agglomération et quels sont les changements qu'ils estiment nécessaires. La NZZ (2197814) s'intéresse aux conclusions générales du sondage, alors que 24 Heures (2198093) commente plus particulièrement les résultats obtenus pour Lausanne.

19 décembre 2002

L'annonce de la nomination de Stephan Bieri à la présidence de la Commission fédérale des hautes écoles spécialisées (CFHES) a retenu l'attention de L'Agefi (2196542). " Bieri qui doit, pour raison d'âge, bientôt quitter ses fonctions (de vice-président) au Conseil des EPF, aura la responsabilité d'un organe chargé de conseiller les autorités en vue du renouvellement des autorisations des HES par le Conseil fédéra et d'achever l'analyse des filières pour 2003 ", précise le quotidien économique. Dans un autre article (2196540), le journal explique les points forts de la procédure de révision de la loi sur les hautes Ecoles spécialisées, que le Conseil fédéral a lancée mercredi. A lire également dans la Basler Zeitung (21963731).

La population suisse demeure très réticente face à la fusion de communes, révèle une étude menée à l'EPFL. " La Confédération devrait donc encourager de manière " plus provocatrice " de telles réformes, écrit aujourd'hui l'ATS après avoir interrogé le directeur de l'étude, le politologue à l'EPFL Daniel Kübler.

" La région lémanique semble s'imposer comme un pôle de compétences en sciences de la vie à l'échelle européenne ", observe Le Temps (2196533). Hewlett-Packard (HP) a ainsi choisi l'EPFL et l'Institut suisse de bioinformatique comme partenaires pour développer l'utilisation des super-ordinateurs dédiés à l'étude des molécules du vivant. " Nous avons décidé que l'Arc lémanique était le lieu idéal pour développer ce type de recherches, explique Dominique Gillot, responsable des marchés sciences de la vie pour l'Europe chez HP. Si l'on regarde la carte de l'Europe, poursuit-il, il n'y a pas beaucoup d'endroits qui concentrent autant de compétences clés dans ce domaine, sans compter une volonté politique très ferme de soutenir ce type de recherches. Et de conclure : " C'est bien simple : nous hésitions entre Lausanne et le Sanger Center à Cambridge, avec lequel nous collaborons de longue date. " L'Agefi (2196594) reprend le communiqué publié hier et lui ajoute une interview de Marie-Christine Sawley sur les caractéristiques du superordinateur Janus. " Au niveau de sa valeur purement commerciale, cette machine équivaut à 10 millions de francs ", observe l'adjointe scientifique de l'EPFL. Avant de préciser que ce montant ne " correspond évidemment pas aux investissements qui doivent nous permettre d'utiliser cette machine pendant trois ans. " Dans son compte-rendu, 24 Heures (2196670) traite Janus en titre de " monstre de calcul pour le sciences de la vie ".

18 décembre 2002

L'Association faîtière des associations des étudiants des Hautes Ecoles suisses (AES) fait un tabac. L'annonce de sa fondation dans 24 Heures, L'Agefi et la Basler Zeitung (lire la revue de presse du 17.12.) a déjà été signalée. Voici la liste des journaux traitant de l'AES et partant, toute l'étendue du succès médiatique que rencontre pour sa première conférence de presse l'association d'étudiants qui réunit les élèves des EPF de Lausanne et Zurich ainsi que de l'Université de Saint-Gall : La Liberté (2195543), le Walliser Bote (2195523), l'Entlebucher Anzeiger (2195422), le Journal du Jura (2195105), Le Quotidien jurassien (2195094), la Zürichsee-Zeitung (2194878), le Zürcher Unterländer (2194897), les Schaffhauser Nachrichten (2194445), le Zürcher Oberländer (2195638). Comme ces journaux disent à peu près tous la même chose, publiant soit la dépêche de l'ATS, soit celle d'AP, nous ne mettons qu'un échantillon en annexe.

La Tribune de Genève (2195612) a consacré un long article de quatre colonnes avec photo à la formation postgrade en management de la technologie (Management of Technology-MoT). " Une formation de pointe confirme son succès ", précise le quotidien en titre. Pour le reste, le journal reprend le communiqué de l'EPFL, signature comprise!

17 décembre 2002

" Avec Alinghi, la Suisse hisse très haut le pavillon de son savoir-faire de pointe. " C'est avec ce titre enthousiaste, ce cri du cœur que L'Agefi (2194347) évoque la qualification du Défi suisse pour la finale de la coupe Louis Vuitton. Le quotidien économique souligne l'énorme travail de recherche technique et scientifique que représente la mise au point d'une formule 1 des mers aussi performante qu'Alinghi. Il précise aussi le rôle essentiel joué par l'EPFL en qualité de conseiller scientifique : " Ce ne sont pas moins de quatre laboratoires, ainsi qu'une quinzaine de chercheurs de l'école lausannoise, qui sont impliqués dans ce partenariat… "

Plusieurs gazettes annoncent la fondation d'une nouvelle association d'étudiants réunissant les élèves des EPF de Lausanne et Zurich ainsi que de l'Université de Saint-Gall. L'Association faîtière des associations des étudiants des Hautes Ecoles suisses (AES) entend représenter une nouvelle voix dans le monde universitaire helvétique, souligne 24 Heures (2194383). L'Union nationale des étudiant(e)s de Suisse (UNES) regrette que les trois associations fondatrices de l'AES aient choisi une voie solitaire plutôt que de redevenir membres. " Nous ne voyons d'ailleurs toujours pas ce qui les empêcherait de revenir dans l'UNES ", note Theodor Schmid, secrétaire politique de l'association. L'AES veut " faire entendre sa différence ", répond L'Agefi (2194332). Le président de l'AES et représentant de l'EPFL Alexandre Aellig précise : " Nous voulons nous positionner de manière efficace et souple vis-à-vis des institutions universitaires. Nous essayons par exemple d'être plus ouverts sur la mise en œuvre de la Déclaration de Bologne, qui vise à harmoniser les cycles d'études dans toute l'Europe. Il ne sert à rien de s'opposer à ce processus, mais il s'agit simplement de s'assurer que son application se fera aussi bien que possible. " Pour l'instant, l'UNES représente 25 000 étudiants, précise la Basler Zeitung (2193955), trois fois moins que l'UNES (75 000).

Interdire la cigarette dans les couloirs ou, du moins, dans les cafétérias de l'EPFL : c'est ce que proposent deux étudiants dans le dernier numéro de Flash. Ils observent que la séparation entre " zones azurs " et " zones fumeurs " ne sert à rien, en raison de la qualité volatile de la fumée de cigarette. En outre, le port de masques à gaz de la part des non-fumeurs leur semble une mesure inappropriée. Leurs réflexions n'ont pas échappé à 24 Heures (2194181) qui en rend compte le " regard en coin ".

16 décembre 2002

La Conseillère d'Etat genevoise, Martine Brunschwig Graf, a été nommée à la présidence de la Conférence universitaire suisse pour les deux années à venir. Ernest Buschor assurera l'intérim jusqu'au 31 mars 2003, la vice-présidence revenant pour toute la période au Secrétaire d'Etat,.Charles Kleiber.

Dans une interview accordée à la Basler Zeitung, Gottfried Schatz, président du Conseil suisse de la science et de la technologie, évoque la possibilité de voir s'installer à Bâle un nouvel institut des EPF, consacré aux sciences de la vie. Pourquoi à Bâle et non à Zurich et à Lausanne où les sciences du vivant représentent un point fort ? " Parce que, selon Gottfried Schatz, le triangle Bâle - Lausanne/Genève - Zurich - se justifie pleinement dans un pays de la grandeur de la Suisse, et la situation géographique de Bâle serait un avantage pour cet institut futur des EPF qui viendra renforcer la biologie suisse dans son ensemble. "

Toujours dans 24heures et toujours sous la plume de Jérôme Ducret, la polémique rebondit autour de la chaire du bois. Suite au rapport de planification 2004-2007 du CEPF qui évoquerait la restructuration ou la suppression de la Chaire à l'EPFL et son transfert aux HES, les professionnels romands du bois ont lancé la semaine dernière une pétition " contre son démantèlement" qui a déjà recueilli quelque 600 signatures. Du côté de chez Ruth Dreifuss et de l'EPFL, on calme le jeu. " La planification, dit Madame Dreifuss, ne contient aucune consigne allant dans le sens d'une suppression de cette chaire. " Laurent Vulliet, doyen de l'ENAC, fait remarquer "qu'il est hors de question que l'EPFL abandonne l'enseignement et la recherche dans la construction avec du bois ", mais il précise que le nouveau visage de la branche, après le départ à la retraite du Prof. Natterer, dépendra aussi des conditions financières. De leur côté, s'ils n'obtiennent pas de réponse satisfaisante, les pétitionnaires se disent prêts à monter à Berne pour manifester s'il le faut.

13 décembre 2002

IB com (2191060) annonce l'ouverture de nouveau site Internet : www.smaky.ch. Ses pages content l'histoire de l'informatique suisse. Le nouveau site est également cité dans Bilan (2190266). Tout est parti de l'initiative d'un ingénieur en informatique de 28 ans, Yves Bolognini, à l'origine également du Bolo's Computer Museum : http://www.bolo.ch/ A noter, comme le relève IB com dans un autre article (2191060), que la société qui avait lancé l'ordinateur Smaky, Epsitec, fête son quart de siècle.

Bilan (2190271) fait le tour du Parc scientifique d'Ecublens (PSE). Deux ans après avoir fait le portrait des 34 sociétés installées alors au PSE, le mensuel économique constate que les entreprises du parc ont fort bien traversé la crise. Chiffres à l'appui : " Les start-up du PSE affichent une résistance presque insolente. Elles étaient 34 en été 2000 pour un total de 203 emplois. Parmi celles-ci, 26 sont encore en activité et emploient plus de 300 personnes. "

L'Université de la Suisse italienne (USI) s'agrandit. " Une Faculté des sciences de l'informatique, approuvée par le gouvernement tessinois, devrait ouvrir d'ici l'automne 2003 à Lugano ", annonce Le Temps (2190989). Le Parlement doit encore approuver sa création au printemps prochain, précise le quotidien.

Photo à l'appui, la revue Skippers (2190542) évoque la participation des étudiants marins de l'EPFL au championnat du monde étudiant de voile. Plus d'informations sous : www.epfl.ch/sailingteam

12 décembre 2002

" Dans les milieux de la science et de la recherche (…), l'arrivée de Pascal Couchepin ne devrait pas susciter d'hostilités notables, même si sa vigueur réformatrice en inquiétera plus d'un ", commente Le Temps (2189757). Le radical valaisan profite de la campagne budgétaire qu'il a menée auprès de Ruth Dreifuss en faveur de la recherche et de la formation. Le quotidien poursuit : " Avec Ruth Dreifuss, il a quand même permis de faire de ce secteur une priorité nationale ", indique-t-on à l'EPFL.

" Un professeur de l'EPFL appuyait les projets de La Poste sans rappeler qu'elle le paie. " Le Temps (2189772) résume dans ce titre le propos de Bernard Faillettaz. Dans un courrier des lecteurs de 24 Heures, le président vaudois du syndicat de la communication s'était indigné avec ironie des propos tenus par Matthias Finger dans les médias. Ce professeur à l'EPFL soutenait les réformes annoncées alors par La Poste, sans préciser que sa chaire est financée par le géant jaune. Le Temps, qui a interrogé Stefan Catsicas, observe que : " L'EPFL a tiré la leçon de l'incident et précisera ses règles de conduite dans un groupe de travail qui se réunit ces jours. "

11 décembre 2002

Le patron du Défi suisse pour la coupe de l'America tient également le rôle de navigateur durant les régates. " Quand j'ai exprimé mon vœu à Russel de faire partie de l'équipage, il m'a tout de suite dit : Le poste de navigateur serait parfait ", explique Ernesto Bertarelli dans une interview d'une page accordée à 24 Heures. Durant la course, Ernesto Bertarelli se tient juste derrière le barreur Russell Coutts et lui communique les chiffres importants pour la tactique, récoltés sur l'ordinateur de bord. Le patron de Serono s'occupe aussi des bastaques : " Dans les virements, je lâche la bastaque au vent pour permettre à la grand-voile de passer d'un bord à l'autre. "

Le Conseil fédéral subit une grande rocade, comme l'indique le communiqué de presse de la Chancellerie fédérale reproduit ci-dessous. Le radical Pascal Couchepin reprendra dès janvier le Département de l'intérieur de Ruth Dreifuss. Il devient ainsi le grand chef de la recherche et de la formation en Suisse. Le PDC Joseph Deiss déménagera pour sa part au département de l'économie et la nouvelle venue, Micheline Calmy-Rey, se retrouvera aux affaires étrangères. Les quatre autres conseillers fédéraux ne changent pas, a annoncé mercredi le président de la Confédération Kaspar Villiger à l'issue de la séance du Conseil fédéral. Celui-ci s'est réuni dans sa nouvelle composition dans le Salon du président dès 07h00, précise l'ATS dans ses dépêches du jour. Pascal Couchepin a déjà pu se faire la main dans le domaine de la recherche et de la formation. Son département de l'Economie partage en effet des responsabilités avec le DFI. Le Valaisan a notamment présenté avec Ruth Dreifuss le programme d'investissements pour 2004 à 2007, devisé à 17 milliards de francs. COMMUNIQUE DE PRESSE Le Conseil fédéral répartit les départements Le Conseil fédéral, dans sa nouvelle composition, a procédé mercredi 11 décembre 2002, dans le Salon du Président, à la répartition des départements. Il a décidé que le conseiller fédéral Pascal Couchepin prendra la succession de la conseillère fédérale Ruth Dreifuss à la tête du Département fédéral de l'intérieur (DFI). Le conseiller fédéral Joseph Deiss cède le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à la conseillère fédérale récemment élue, Micheline Calmy-Rey, et reprend quant à lui le Département fédéral de l'économie (DFE), actuellement dirigé par Pascal Couchepin. Les quatre autres conseillers fédéraux conservent leur département. Le Conseil fédéral devra encore confirmer formellement la répartition des départements lors de sa première séance de la nouvelle année, le mercredi 15 janvier 2003. Il réglera aussi à cette date la question des suppléances des chefs de département. Berne, 11 décembre 2002 CHANCELLERIE FÉDÉRALE SUISSE Information et communication

Rien de ce qui se passe à l'EPFL n'échappe à L'Agefi. Le quotidien économique consacre aujourd'hui quelques lignes (2188567) à la mise sous toit de la nouvelle Ecole doctorale. Principal changement, selon le journal : " La gestion des candidatures sera fortement centralisée au niveau de l'Ecole. Pour en savoir plus : http://www2.epfl.ch/VPFormation/EcoleDoctorale

10 décembre 2002

"Dans les Hautes écoles, les sciences humaines et sociales sont en péril", estime Le Courrier qui précise que "six étudiants sur dix sont immatriculés dans une faculté de sciences humaines et sociales en 2001, mais que ces dernières ne perçoivent que 23% des dépenses". Il rappelle que le Conseil fédéral tire également la sonnette d'alarme dans son message relatif à l'encouragement de la formation, de la recherche et de la technologie pendant les années 2004-2007. "Pour retrouver le taux souhaité d'un prof pour quarante étudiants, le nombre de chaires nouvelles dans les sciences humaines et sociales devrait atteindre 483 d'ici les quatre prochaines années pour l'ensemble du pays", indique le message du gouvernement. Enfin, les prochains nouveaux pôles de recherche nationaux (PRN), en 2004, s'adresseront en priorité aux sciences humaines et sociales. "65 millions leur seront consacrés par le FNRS, alors que la reconduite des pôles déjà installés coûtera 216 millions".

Plusieurs dizaines d'étudiants de l'EPFL (section sciences et ingénierie de l'environnement) ont analysé le val d'Anniviers d'un point de vue environnemental, politique, social et économique, nous apprend le Nouvelliste (21870761).

"L'As de Pique", c'est le nom du secteur qui fera l'objet d'un concours d'architecture pour l'aménagement d'un tronçon de la route de Saint-Cergue, situé derrière la gare, côté Jura, nous apprend le 24 heures (21875841). La Municipalité de Nyon propose de financer pour 82 000 francs un concours d'architecture adressé aux assistants de l'école d'architecture de l'EPFL sous le patronage de Vincent Mangeat.

Jacques Neirynck, professeur à l'EPFL, revient dans le Temps sur le message du Conseil fédéral relatif à l'encouragement de la formation, de la recherche et de la technologie qui prévoit un montant de 17,3 milliards de francs pour le domaine. Il rappelle que si "le blocage des crédits (plus que probable) amène une coupe linéaire de 1% sur tous les budgets, le pactole se réduirait à 16,8 milliards. Premier écart entre le discours affiché et la réalité prévisible". "Depuis dix ans la Suisse a désinvesti en formation et en recherche", estime-t-il. Et de rappeler que les universités cantonales crient famine et que les EPF devront se satisfaire d'une croissance annuelle d'environ 3%, "ce qui ne permet ni de rattraper le retard, ni de compenser le renchérissement et l'augmentation prévisible des étudiants".

06 décembre 2002

" La Suisse a moins de croissance que les autres pays européens ", constate Eric Fumeaux dans L'Hebdo (2184851). Le directeur de l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFPT) précise la raison qu'il donne à ce déficit : " En fait, nous n'avons pas assez de créations de sociétés, il faut stimuler l'esprit d'entreprise dans ce pays. " C'est ainsi qu'il a pensé à faire appel à Jane Royston, professeure d'entrepreneurship à l'EPFL et à l'Université de Genève. " Pourquoi ne pas étendre à toute la Suisse l'expérience réussie à Lausanne et Genève, résume L'Hebdo. L'idée, lancée par Eric Fumeaux, s'est très vite incarnée en projet : celui de la création de la Fondation CREATE Switzerland. " Cette nouvelle structure, dont l'existence a déjà été annoncée par les médias, fait également l'objet d'un article publié aujourd'hui dans Le Temps (2184702). " Des cours dans toute la Suisse pour les jeunes entrepreneurs high-tech ", résume le quotidien en titre. Eric Fumeaux prendra la vice-présidence de CREATE Switzerland. Dans une autre interview publiée par Le Temps (2184700), le directeur de l'OFFPT détaille la stratégie de son office après la présentation du message du Conseil fédéral pour la recherche et la formation entre 2004 et 2007. Concernant les HES, il précise : " On s'attellera aussi à la réalisation de la déclaration de Bologne. "

Le captage des nappes de mazout en mer reste une opération très laborieuse, comme le montre le récent naufrage du pétrolier Prestige au large des côtes espagnoles. Une solution efficace est pourtant développée à l'EPFL, " où des chercheurs ont mis au point un astucieux système ", relate Terre & Nature (2184183). L'objectif est simple, poursuit le magazine, il s'agit de " circonscrire rapidement et complètement une nappe de pétrole, puis de l'épaissir pour en faciliter le captage. " " Tout est parti de l'idée d'Ugo Cavalli, un ingénieur tessinois, qui nous a soumis un concept de réservoir flottant ", précise Jean-Louis Boillat, chargé du projet au Laboratoire de constructions hydrauliques de l'EPFL.

05 décembre 2002

L'ancêtre commun de la souris et de l'homme, qui courrait la prairie il y a une centaine de millions d'années, ne pouvait évidemment pas deviner que parmi ses descendants, l'un deviendrait le cobaye de l'autre. Pourtant c'est bien cet ancêtre commun qui fait tout l'intérêt des souris pour les chercheurs. Presque tous les gènes des premières ont leur pendant chez l'homme. Dans une longue interview accordée au Temps, Stefan Catsicas explique toute l'importance du séquençage du génome de la souris, opération qui touche à son terme après trois ans d'efforts menés par vingt-six instituts de recherche dans sept pays. Les scientifiques " reçoivent un outil qui va leur permettre de faire des expériences avec de grands raccourcis ", précise le Vice-Président Recherche de l'EPFL. Mais pourquoi la souris plutôt qu'un autre parent proche, comme le porc, questionne le journaliste. Il n'est pas possible de faire des procs transgéniques, répond Stefan Catsicas. Avec la souris, la recherche transgénique est possible. " La souris, précise le Vice-Président de l'EPFL, est maintenant utilisée de manière systématique pour essayer de produire des modèles plus proches de la situation cellulaire et moléculaire humaine. " Aujourd'hui, le prestigieux magazine scientifique Nature publie dans un numéro spécial le séquençage du génome de la souris. Parmi les 223 auteurs impliqués dans le dossier principal, 4 chercheurs sont issus du Laboratoire de génétique médicale du prof. Stylianos E. Antonarakis, collaborateur de l'Université de Genève et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). En marge de ce dossier, la même équipe scientifique publie deux articles importants, illustrant les premières applications liées au séquençage. Pour en savoir plus : http://www.unige.ch/presse/communique/02-03/1205souris.html

" Le deuxième congrès de la Société suisse de protéomique (SPS), organisé à l'Université de Lausanne et à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), s'achève aujourd'hui, au terme de trois jours riches en échanges ", relève L'Agefi (2183525). Outre les cours destinés aux chercheurs intéressés par la protéomique, la manifestation a également été marquée par les discussions entre scientifiques et industriels. Le Proteomics Partnering Event, coordonné par le Cast (EPFL) a notamment permis aux jeunes pousses et aux géants pharmaceutiques de faire part de leurs expériences respectives.

L'Illustré (2183094) a envoyé par la poste une belle rose à la professeure d'entrepreneurship à l'EPFL Jane Royston. L'hebdomadaire félicie la " Jane d'Arc des nouveaux entrepreneurs " pour la " nationalisation " de son programme de cours.

L'utilisation de téléphones mobiles ne reste pas sans effet sur le cerveau. Une étude menée par l'Institut de pharmacologie et de toxicologie de l'Université de Zurich montre que l'activité du cerveau est modifiée " pendant et après l'exposition aux ondes électromagnétiques ", relate 24 Heures. Est-ce mauvais pour la santé ? La réponse demeure incertaine, affirme le Tages-Anzeiger. Pour en savoir plus : www.unizh.ch/phar/sleep/handy

04 décembre 2002

Le Temps (2182269) rend compte de l'inauguration hier à l'EPFL du nouveau siège de l'Association Internationale des Travaux En Souterrain (AITES). " Réunissant 50 pays et 290 affiliés, l'AITES vise avant tout à mettre en réseau les institutions et entreprises désireuses de réaliser des projets souterrains, et le savoir-faire de spécialistes compétents, dans tous les pays du monde ", précise le quotidien. L'association plaide pour la prise en compte des espaces souterrains lors de l'établissement des plans directeurs d'aménagement urbain. " Nous ne sommes pas un lobby, mais nous essayons d'abord d'être sérieux et professionnels ", explique Claude Bérenguier, secrétaire général de l'AITES.

Après le Conseil des Etats, le Conseil national a donné sans opposition son aval au programme de constructions 2003 pour les Ecoles polytechniques fédérales (EPF). " Celui-ci prévoit des crédits de 78,2 millions qui iront principalement à la conservation et à l'amélioration du patrimoine immobilier ", précise une dépêche de l'ATS publiée dans 24 Heures et Le Temps (2182086).

" Les Suisses n'ont besoin de personne. " Ce ne sont pas les premiers mots d'un Johnny Hallyday converti à l'helvétisme, mais la première phrase d'une longue réflexion de Charles Kleiber publiée par Le Temps. Si l'on se réfère aux habituels indicateurs de performance, la Suisse, première ou presque pour le PIB par habitant, l'espérance de vie, la créativité scientifique, n'a, semble-t-il, besoin de personne, observe le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche. " Et pourtant, quelque chose nous tenaille, ajoute-t-il. Pas une exigence immédiate, pas nécessairement une urgence mais quelque chose qui, dans la durée, semble se renforcer. N'est-ce pas un désir d'Europe ? " Car pour Charles Kleiber, le seul ancrage possible pour la Suisse, c'est l'Europe, comme force politique, comme culture et peut-être un jour comme conscience et comme projet civilisateur.

L'Institut allemand Max Planck a délivré son prix de chimie cette année à un chercheur de l'EPFZ. Wilfred Frederik van Gusteren a été récompensé " pour ses travaux sur de nouvelles méthodes de simulation biomoléculaire ", précise Le Temps.

Micheline Calmy-Rey succèdera à Ruth Dreifuss au Conseil fédéral, annonce l'ATS. La Genevoise a été élue mercredi par 131 sur 199 bulletins valables. Le Parlement l'a préférée à l'autre candidate socialiste, le conseillère d'Etat fribourgeoise Ruth Lüthi. Il aura fallu cinq tours de scrutin à l'Assemblée fédérale pour départager la ministre genevoise des finances, âgée de 57 ans, de l'autre candidate socialiste, qui n'a finalement obtenu que 68 voix. Le candidat " sauvage " de l'UDC, le conseiller national zurichois Toni Bortoluzzi, éliminé au 4e tour, a réussi à faire plus que le plein des 52 voix de son groupe La Genevoise d'adoption a vu le jour à Chermignon, en Valais. Mariée à André Calmy et mère de deux enfants, elle a décroché une licence de l'Institut universitaire de hautes études internationales, avant de diriger pendant plus de vingt ans une petite entreprise familiale. Avant les élections, elle avait émis le souhait de reprendre le Département fédéral de l'intérieur. Et de devenir ainsi la cheffe de la recherche et de la formation en Suisse.