Revues de presse

14 novembre 2003

(L'AGEFI, Le Temps, Basler Zeitung) Cet après-midi, "Swissnex", la nouvelle Maison suisse, sera inaugurée à San Francisco en présence de Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science, et de Franz von Däniken, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. La vocation de cette maison : "affirmer la présence de la Suisse dans l'une des régions les plus dynamiques du monde dans le domaine de l'enseignement supérieur et de l'innovation", selon les propos de Charles Kleiber. L'EPFL aura un pied sur place en gérant un bureau destiné aux échanges de ses étudiants.

(24 Heures) La semaine prochaine sur le campus de Dorigny, l'UNIL et l'EPFL organisent un débat public sur la politique linguistique dans les Universités d'Europe. Le point de départ de l'initiative provient de deux cotés. De l'un, la Déclaration de Bologne, qui stipule une plus grande homogénéité des cursus afin de favoriser la mobilité à tous les niveaux. De l'autre, le Conseil suisse des écoles polytechniques, qui a plusieurs fois affirmé son souhait de généraliser l'emploi de l'anglais dans les Masters pour les futurs ingénieurs. Anne-Claude Berthoud, initiatrice de la manifestation et, notamment, vice-présidente du Conseil européen pour les langues, "la science n'est pas neutre linguistiquement et la façon de regarder les phénomènes varie d'une langue à l'autre". C'est pourquoi, à son avis, il faut continuer à transmettre la science dans des langues différentes et ne pas privilégier uniquement l'anglais.

(L'Hebdo) Guillaume Du Pasquier, étudiant de l'EPFL, réalise, en Inde, un travail de master sur six mois sur la résolution de problèmes posés par de nouveaux réseaux en fibres optiques. Il figure comme pionnier dans un pays dont la recherche, selon Patrick Aebischer, "pourrait atteindre les sommets mondiaux d'ici cinq à dix ans". Le 10 novembre, Charles Kleiber a signé un accord de collaboration avec son équivalent indien, une entente qui devrait favoriser les échanges de ce type.

11 novembre 2003

Flash back : Le dessinateur de presse de 24 Heures résume à sa manière le voyage de Pascal Couchepin en Inde. Le correspondant du quotidien lausannois rend très sérieusement compte de l'alliance avec huit instituts indiens chapeautée par l'EPFL. La Basellandschaftliche Zeitung publie la dépêche de l'ats.

05 novembre 2003

(24 Heures) L'air pur devrait sans doute à nouveau bientôt souffler sur les campus de l'UNIL et de l'EPFL grâce aux campagnes menées ces derniers temps. Noms des opérations ? "Université sans fumée" pour l'UNIL, qui a déjà choisi sa façon de transmettre l'information, par le biais d'images "Nature" et de l'introduction, au bas de l'affiche, d'une photo de cigarette écrasée, explicite quant au sort que l'on souhaite voir réservé aux cylindres de tabac haché en question. Pour l'EPFL, ce sera "Campus sans fumée", une campagne qui privilégie la signalétique dérivée de normes internationales. Les pictogrammes choisis sont ceux utilisés dans les aéroports. Début de l'opération : "d'ici le mois de février…", explique le porte-parole de l'Ecole, Nicolas Henchoz. Et les fumeurs, osent-ils encore franchir les portes des deux Institutions ? Des coins "spéciaux fumeurs" leur sont, et leur seront, aménagés au sein des deux Hautes Ecoles.

Faire construire sa maison assortie du standard de construction Minergie coûte de moins en moins cher en comparaison des surcoûts engendrés jusqu'il y a peu. En outre, les avantages énergétiques sont bien réels car, comme l'expliquent, par exemple, deux propriétaires d'une maison porteuse du label, "avec une température extérieure de – 3 degrés, notre maison a atteint 20 degrés l'hiver dernier, sans avoir besoin de chauffer". Aujourd'hui, 1,8 million de mètres carrés suisses portent la mention "Minergie". D'après Jean-Bernard Gay, professeur à l'EPFL, "Le taux de croissance est important. Il témoigne des efforts entrepris dans le domaine de la construction en vue d'un développement durable" . Entre autres efforts consentis figurent les aides financières apportées, notamment par certains cantons.

04 novembre 2003

"L'échec du transfert des sciences économiques est une désillusion de plus pour l'UNIL, qui peine déjà à trouver ses marques dans les sciences de la vie, fortement concurrencée par l'EPFL." Dans son commentaire, le journaliste de 24 Heures Michel Pont estime que l'Université de Lausanne (UNIL) "est perdante sur toute la ligne" et se présente comme le "dindon de la farce". Après ce transfert raté et un projet Science, Vie, Société qui désavantagerait l'UNIL, Michel Pont estime que le prochain mauvais coup pour l'UNIL pourrait venir de la médecine. "Les grandes manœuvres pour définir la future faculté romande ont démarré sur le bassin lémanique. Genève et Lausanne se livrent un match acharné et … feutré." La Tribune de Genève analyse différemment la situation. "Neuchâtel garde sa Faculté d'économie. Pour longtemps ?" s'interroge le quotidien. Il relève que "pour restructurer la fac, le Conseil d'Etat a renvoyé la balle dans le camp du rectorat."

03 novembre 2003

Les dons d'imitation du robot Robota, imaginé et construit par Aude Billard de l'EPFL, a séduit Jacqueline Nadel qui, à Paris, étudie l'apprentissage de la communication chez les enfants. Cet apprentissage commence par une période d'imitation gestuelle et verbale. Cette phase du développement de l'enfant est déficiente chez les enfants autistes. "En mettant en contact de jeunes autistes avec Robota qui, elle, va imiter leurs gestes, Mme Nadel pense pouvoir réer un environnement plus favorable au développement de ces enfants", explique le Courrier Neuchâtelois. Le journal rend ainsi compte de la dernière émission Territoires 21 diffusée par la TSR.

Le saint défenseur de la vie simple et pauvre serait étonné du projet du professeur à l'Ecole hôtelière de Lausanne et architecte EPFL Antoine Wasserfallen consistant à construire un hôtel quatre étoiles sur la place qui porte son nom. Transformer les trois bâtiments de la BCV, de La Poste et de l'UBS en un complexe hôtelier, tel est le projet fou que M. Wasserfallen a présenté au Maire de Lausanne. Avec pour but, de "redonner la vue aux Lausannois de Saint-François."

Violemment mis en cause par des scientifiques qui exigent "plus de sérieux dans l'amusement", le Mystery Park reçoit le premier prix du tourisme suisse. Le Parc, sponsorisé par les CFF, et donc par la Confédération, a été distingué par la branche touristique suisse, "appuyée, précise Le Matin Dimanche, par le Secrétariat d'Etat à l'économie". Par la Confédération donc !

Le Temps reparle des 500 millions de souris vendues par Logitech et fêtées vendredi dans leur berceau à l'EPFL. Guerrino De Luca, directeur de la société, évoque l'épopée d'un rongeur qui court toujours plus vite.

Le conseiller d'Etat Thierry Béguin a annoncé samedi l'abandon par le gouvernement cantonal neuchâtelois du projet de transfert de la faculté des sciences économiques à l'Université de Lausanne. Le Temps l'interviewe longuement, tout en estimant qu'il s'agit d'un "revers de taille" pour l'UNIL.

La NZZ am Sonntag publie tout un dossier en se fondant sur le classement des universités suisses publié par Swiss Up sur son site web : www.swissup.com . Dans l'ordre, l'hebdomadaire parle de "la voie la plus rapide aux meilleures hautes écoles suisses", dit pourquoi les "ranking" sont utiles, non seulement aux étudiants, mais aussi aux professeurs, et interviewe longuement le président de l'EPF de Zurich Olaf Kübler sur les raisons du succès de son Institution.

31 octobre 2003

(L'AGEFI, Le Temps, L'Hebdo) Le ranking swissUp nouveau est arrivé avec ses lauriers…dont une bonne partie a été décernée à l'EPFL. En sciences exactes et naturelles, l'Ecole claironne, en tête, avec la qualité de ses professeurs et de ses cours ainsi que son taux d'encadrement ; sa préparation à l'emploi et son attractivité arrivent en 2ème position. En sciences de l'ingénieur, l'EPF Lausanne est considérée comme la plus attractive tandis que la satisfaction générale des étudiants, la préparation à l'emploi et la capacité à décrocher des subsides publics fédéraux de recherche lui accordent la 2ème position. En architecture, c'est son attractivité (capacité à attirer des étudiants hors de leur "bassin de recrutement géographique") qui l'amènent en première place. Satisfaction générale des étudiants, préparation à l'emploi et qualité des profs et des cours ont été jugés dignes d'une 2ème position. En Informatique et systèmes de communication, l'attractivité et la capacité à décrocher des subsides fédéraux lui octroient la première place. La satisfaction générale des étudiants, la préparation à l'emploi et le taux d'encadrement font aboutir l'Institution en 2ème place. Pour plus d'informations : www.swissup.com

(L'Hebdo) Le 17 octobre, la nouvelle Faculté des Sciences et Technologies du vivant a accueilli ses 123 tout premiers étudiants à l'occasion de la journée d'accueil. Quelles sont les attentes des ces étudiants "nouveau cru" ? Ils sont, par exemple et dans le désordre, "Attirés par la biologie et la génétique", ils "rêvent des neurosciences" ou encore "voudraient faire de la recherche" comme cette physiothérapeute qui, après deux ans d'activité, veut "voir d'autres aspects des choses". Cette volonté de former des "ingénieurs à la frontière de la biologie" a visiblement séduit les étudiants. Future concurrence de l'UNIL, la question se pose à l'Université où "un léger fléchissement des nouveaux étudiants a été observé" et où l'on craint l'empiètement du prestige de l'EPFL sur la Faculté de biologie. Etudier à l'école d'ingénieurs plutôt qu'à l'Université ? "Parce qu'on s'intéresse davantage à la biologie humaine qu'aux biologies animale et végétale", a relevé l'hebdomadaire. Stefan Catsicas, vice-président pour la recherche et la valorisation, précise l'objectif de l'EPFL : "Organiser une filière complémentaire à celles qui existent à l'université".

(L'Hebdo) Logitech fête, aujourd'hui, la 500 millionième naissance de son invention, la souris, améliorée, voici quelques années déjà, par les recherches de l'EPFL. Ce "rongeur des bureaux" au succès planétaire a-t-il encore de l'avenir puisque la voix et le mouvement sont en train de devenir de nouvelles interfaces entre l'homme et l'ordinateur ? "La tendance est à l'adjonction de moyens de communication, et je ne vois pas l'avenir proche sans souris", répond René Sommer, directeur technique de Logitech.

30 octobre 2003

L'AGEFI(1er fichier), Le Temps (2ème fichier), le Tages Anzeiger (3ème fichier) et la Neue Zürcher Zeitung (4ème fichier)se penchent sur la nomination, hier, par le Conseil fédéral, d'Alexander Zehnder comme nouveau président du Conseil des EPF, et Ernst Buchor, en tant que vice-président. Alexander Zehnder, qui ne semble pas favorable à un partage des tâches entre les deux EPF, prône plutôt la nécessité d'"une certaine concurrence" entre les deux Ecoles de Lausanne et de Zurich.

29 octobre 2003

Dans 24 Heures, l'exposition de photos de la Collection Alberto Sartoris fait à nouveau parler d'elle. L'occasion de citer, sous la plume de Françoise Jaunin, le changement qui s'est opéré à la fin des années quarante. A cette époque, la photographie, de "simple faire-valoir de l'architecture", s'est mise à "changer de rapport de subordination". Et, depuis une dizaine d'années, elle s'est même mise à prendre un certain ascendant sur la scène artistique contemporaine.

(Tages Anzeiger) A la suite de Francis Waldvogel, médecin genevois, Alexander Zehnder, biologiste de formation et, depuis 1992, directeur de l'EAWAG (Institut fédéral pour l'aménagement, l'épuration et la protection des eaux), va prendre, courant 2004, la tête du Conseil des EPF. Scientifique de réputation internationale, Alexander Zehnder fait, entre autres, partie de l'Académie royale des sciences des Pays-Bas et a souvent officié, lors de congrès internationaux, en tant qu'expert sur le thème de l'eau.

(IB com) Lors d'une première phase de sélection, le site Internet : http://alinghi.epfl.ch a été nominé par Swiss Media pour le World Summit Award. Ce prix est destiné à récompenser un site Internet dans huit différentes catégories et 138 pays ont participé à ce concours. Seconde phase de sélection : 10 décembre à Genève.

28 octobre 2003

Un titre en forme de provocation pour un article signé Christian Aeberli publié dans le Tages Anzeiger. L'expert en formation de l'association Avenir Suisse financée par 13 grandes entreprises helvétiques estime que la Suisse forme à trop bon marché de nombreux étudiants étrangers qui, une fois leur diplôme en poche, ne peuvent souvent pas travailler en Suisse. Comme Francis Waldvogel, il propose d'élever de manière "significative" les taxes d'étude. Et de faciliter les autorisations de travail pour les jeunes diplômés afin de créer une situation "win win", soit de double gagne pour le Pays.

24 Heures rend compte de la cérémonie de début d'année académique de l'Université de Lausanne. Les intervenants ont notamment évoqué les "dangers planant sur les systèmes suisse et vaudois d'aide à la formation".

27 octobre 2003

Le nombre d'étudiants continue de progresser en Suisse. La hausse est impressionnante en vingt ans : de 1980 à nos jours, les effectifs sont passés de 60'000 à plus de 100'000. Pour cette rentrée académique, "l'EPFL claironnait récemment un bond de 10%", rappelle le quotidien à titre d'exemple. Afin de financer les coûts d'études, economiesuisse ainsi que le secrétaire d'Etat Charles Kleiber sont favorables à une hausse des taxes d'études. Aucun ordre de grandeur n'est précisé. Rudolf Walser d'economiesuisse explique toutefois : "Nous ne visons pas un financement intégral comme aux Etats-Unis." L'UNES s'oppose au relèvement des taxes. "Une formation supérieure offre un apport à celui qui se forme, mais aussi à la société", explique Jean Christophe Schwaab, membre de l'Union des étudiants de Suisse.

Les photograpies de Leo Fabrizio qui évoquent "le monde fascinant, mystérieux et quelque peu dérangeant des bunkers" font l'objet d'un long article dans La Presse Nord Vaudois. Le quotidien parle de la vie de l'artiste de Bottens qui expose en ce moment au mu.dac ainsi qu'à l'EPFL.

Un projet de logements pour étudiants, longtemps bloqué pour des raisons juridiques, vient d'être adjugé. Les travaux de constuction de ce foyer peuvent commencer avec deux ans de retard. Quelques 250 chambres et appartements seront ainsi disponibles dès l'année prochaine en face de la Bourdonnette, précise Jérôme Ducret dans 24 Heures.

24 octobre 2003

(24 Heures) Tout comme le Conseil national, la Commission des constructions publiques du Conseil des Etats propose d'allouer un crédit de 310,4 millions de francs aux EPF pour le programme immobilier 2004. En décembre prochain, le plénum du Conseil des Etats doit se prononcer sur le sujet. Un crédit qui arriverait à point nommé pour l'Ecole, qui vient de lancer sa nouvelle Faculté des sciences de la vie. L'Institution requiert 36 millions de francs de la Confédération pour agrandir le bâtiment. 100 étudiants ont débuté leur formation dans cette Faculté lors de cette rentrée 03-04…et ils risquent fort d'atteindre un effectif de 300 d'ici les prochaines années. Si la demande financière passe la rampe, les travaux pourraient débuter à fin 2005. La nouvelle aile serait destinée à accueillir, notamment, l'oncologie et les neurosciences.

(Le Temps) "Pour une recherche scientifique juste et efficace", voici ce que réclament, au travers d'une pétition adressée à Pascal Couchepin, les jeunes chercheurs des universités de Berne, Genève, Lausanne et Neuchâtel ainsi que ceux de l'EPFZ. Ils souhaitent attirer l'attention du Conseiller fédéral sur leurs "mauvaises conditions de travail et leur statut peu attractif".

(Batimag) Le 8 octobre dernier, l'EPFL accueillait Holcim SA et le professeur Eugen Brühwiler venus présenter les vertus du béton autocompactant. Facile à préparer, il engendre peu de nuisances sonores et moins de coûts, ce qui constitue les principales qualités de ce béton, qui risque bien de devenir une référence dans les années à venir. D'autant plus que le béton en question a été présenté comme un "allié de l'environnement".