Revues de presse

19 février 2004

(pas de fichier) Dès le 12 mars, Claude Nicollier donnera une série de cours à l’EPFL. Répartis sur 5 semaines, ils présenteront « l’utilisation et l’exploitation de l’espace comme des domaines d’application du savoir et du talent des futurs ingénieurs formés à l’Ecole ». 141 étudiants sont inscrits. Après 2006, l’astronaute vaudois envisage de s’établir à nouveau en Suisse tout en gardant un statut de consultant envers l’Agence spatiale européenne. En marge du cours se tiendra, du 14 au 16 avril, une grande conférence internationale coorganisée par l’EPFL, les étudiants, le Bureau suisse de l’espace et l’Agence spatiale européenne.

(pas de fichier) Grâce au système d’assistance électroacoustique novateur mis au point par l’EPFL, tous les auditeurs pourront désormais jouir de la même qualité d’écoute dans toute la cathédrale de Lausanne. Cette première mondiale a été mise au point par le Laboratoire d’électromagnétisme et d’acoustique. Dès la mi-mai, le son, pris par des micros placés au-dessus des chanteurs, sera relayé à faible puissance dans les hauts-parleurs déjà existants, placés sur les colonnes.

En parallèle de la présentation officielle, le 11 février, du canceropôle de Lausanne, soutenu par l’EPFL, l’UNIL, l’ISREC et l’Institut Ludwig de recherches sur le cancer, Elisabeth Gordon dresse, dans l’Hebdo, le tableau des avancées actuelles de la recherche lausannoise dans ce domaine.

18 février 2004

Beat Schillig, voici le nom du futur directeur du programme national d’entrepreneurship, nommé par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Ce projet, souhaité par le Conseil fédéral et le Parlement dans le message d’encouragement à la formation, la recherche et la technologie, est destiné à inciter les étudiants à devenir entrepreneurs. Doté de 16 millions de francs pour quatre ans, il comprend, selon les termes de son futur directeur, des objectifs « très ambitieux » puisque, « au terme des quatre ans, 400 jeunes entreprises et 1500 étudiants au moins devront manifester une folle envie de voler de leurs propres ailes pour créer leur entreprise ». Ce programme national sera créé en étroite collaboration avec l’EPFL et Create, réalisatrice du projet pilote.

Le cycle d’études postgrades en énergie de l’Ecole est unique en Suisse. Son objectif : « former des généralistes de haut niveau universitaire, capables d’aborder l’énergie sous tous ses aspects, d’un point de vue global, et non plus seulement sectoriel ». « Energie extra » s’entretient avec Pierre-André Haldi et Lise von Gross, respectivement directeur et administratrice du cycle d’études.

Utiliser un jet d’eau pour guider un rayon laser, l’idée a été lancée par des chercheurs de l’EPFL en 1993 et a débouché, en 1996, sur la création d’une start-up au PSE : Synova S.A. Depuis 1998, de nombreuses entreprises d’Europe, d’Amérique du nord et d’Extrême-Orient se sont équipées du système mis au point, Laser-Microjet. Volant désormais de ses propres ailes, l’entreprise vient d’emménager à Ecublens.

17 février 2004

Comment inviter les femmes à entreprendre des études techniques pour devenir ingénieures en bâtiment ? La Haute Ecole technique de Rapperswil répond en modifiant le contenu des cours afin de mettre l’accent sur « la gestion de l’environnement et du projet de construction ». Des études réalisées notamment à l’EPFL montrent en effet, relève la NZZ, qu’il est essentiel de modifier le contenu des études, si l’on souhaite augmenter le nombre de femmes dans les filières d’études techniques.

L’idée de Pascal Couchepin de discriminer les étudiants étrangers en matière de taxes d’étude soulève inquiétudes et mécontentements. 24 Heures (pas d'annexe) prend la température à l’Université de Lausanne et à l’EPFL. Le rectorat de l’UNIL est opposé à toute augmentation des taxes. « Cela s’applique évidemment aussi aux étudiants étrangers », précise Jacques Besson, vice-recteur. Pour l’EPFL, Patrick Aebischer observe que « le basin de recrutement suisse ne suffit pas ». « Il faudrait, ajoute le Président de l’EPFL, éviter, en augmentant les taxes de manière sélective, de faire s’écrouler l’équilibre qui s’est instauré entre Suisses et étrangers. »

16 février 2004

24 Heures annonce un événement rare : un privé, ancien officier de l’armée hollandaise, une fortune de treize millions de francs à l’EPFL ainsi qu’une propriété au bord du lac Léman. En accord avec les vœux du donateur, Patrick Aebischer précise que « l’idée est d’utiliser le montant à disposition pour développer une chaire qui travaillerait sur cette thématique » du développement durable.

Longuement interviewé par Le Matin Dimanche, Pierre Keller cite l’EPFL au titre des mandats industriels de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne qu’il dirige. Interrogé sur « l’alliance EPFL-ECAL, Aebischer-Keller » qui, selon Le Matin, « indispose beaucoup de monde », Pierre Keller répond : « J’ai découvert un homme qui bouge tout comme moi. Qui a réussi un truc génial : ouvrir le monde clos des ingénieurs aux sciences humaines. A travers notre introduction au design, ce sont quelque 450 élèves de l’EPFL qui vont se confronter aux créateurs de pointe, revoir en profondeur leurs conceptions de l’image et de l’objet. On peut imaginer – et on le fait – beaucoup de chemins communs. »

A l’occasion du centième anniversaire de la naissance de l’architecte genevois, la NZZ publie un hommage à Jean Tschumi. Le quotidien rappelle notamment ses débuts à l’EPFL, en 1943.

13 février 2004

Les scientifiques du Laboratoire d’Energie Solaire et de Physique du Bâtiment ont testé, durant neuf mois, un nouveau système de régulation d’énergie, adaptable aux habitudes de l’occupant d’une pièce et basé sur un algorithme génétique. Utilisation d’un minimum d’énergie et maximisation de la satisfaction de la personne constituaient les objectifs visés par ce nouvel outil qui a été mis au point dans ce laboratoire.

Professeur de sociologie urbaine à l’EPFL, Vincent Kaufmann espère pouvoir étudier les habitudes des usagers de la route avant et après les travaux du tunnel de Glion. Il souhaite, avec ses collègues du Laboratoire de sociologie urbaine, « mesurer le report modal, de la route au train ; d’horaire ; de destination, ainsi que les comportements inchangés ».

La proposition d’augmenter les taxes universitaires, émise par les milieux économiques suisses, continue à faire des vagues, ou à drainer des adeptes. Dans la Neue Zurcher Zeitung, la parole est donnée aux partisans des deux camps, notamment à Hans-Ulrich Doerig, qui fut le président du groupe de travail chargé de mener l’étude en question. Caroline Gisiger, qui s’exprime également, est la co-présidente de l’union des étudiants de Suisse. Dans 24 Heures, Jean-Marie Vodoz, ancien rédacteur en chef du quotidien, exprime, de manière plus générale et en faisant également référence aux Accords de Bolognes, son inquiétude quant à « l’obsession de l’efficacité marchande et, par conséquent, l’oubli de la vocation première de l’université : la recherche du savoir en lui-même » qui, à son avis, transparaissent avec une constante régularité.

12 février 2004

(Le Temps, 24 Heures, L’AGEFI, La Liberté, la NZZ) Les partenaires lausannois du programme SVS (l'Université de Lausanne avec sa Faculté de biologie et de médecine et l'EPFL) ont présenté, hier lors d’une conférence de presse à l’UNIL, les principes d'une collaboration élargie en sciences du vivant sur le site lausannois avec le CHUV, l'ISREC et l'Institut Ludwig. Le Centre du cancer et le Centre de génie biomédical qui en résulteront feront de l'arc lémanique une place unique en Suisse dans ces deux domaines. Pour le directeur de l’Institut Ludwig, Jean-Charles Cerottini, « un tel «canceropôle» devrait frayer avec les meilleurs sites d’Europe ». Pour Patrick Aebischer, qui veut voir au-dela, « Ce genre de pôles, prometteur, permettrait d’éviter que Novartis investisse massivement à Boston ». Ce développement constitue une nouvelle étape dans la réorganisation du paysage lémanique en sciences du vivant, entreprise dans le cadre du programme SVS.

11 février 2004

Un projet de recherche conjoint de l’Ecole polytechnique fédérale et de l’Université lausannoises met en évidence la sensibilité d’organismes vivants modèles aux champs électromagnétiques. Le laboratoire de réseaux électriques de l’EPFL a été sollicité pour la partie physique tandis que l’UNIL assurait la partie biologique de la recherche.

10 février 2004

« Monsieur Transports quitte l’EPFL » : par ce titre en forme d’hommage, 24 Heures annonce le départ à la retraite du professeur Philippe Bovy. Le Père du métro de l’Ouest lausannois vient de faire ses adieux à l’enseignement en donnant sa leçon d’honneur, jeudi dernier, devant une salle comble. Le quotidien lausannois se fait également l’écho de l’inquiétude des « milieux professionnels » qui ne voient pas encore venir de successeur à l’expert mondial des transports. Le doyen de l’ENAC Laurent Vulliet explique que les démarches sont en cours. « On pourrait aboutir, précises-t-il, à la création d’un Centre interfacultaire en transports et mobilité. »

24 Heures (pas d’annexe) annonce sur une presque pleine page que « Bertrand Piccard a enfin piloté un avion tout seul ». Hier matin, l’aventurier a « décollé et atterri tout seul sur le tarmac lausannois » de l’aéroport de la Blécherette, précise le quotidien. Le journaliste a assisté à ce vol de cinq minutes. « J’avais senti que c’était pour aujourd’hui », lui a confié Bertrand Piccard qui devrait passer cet été sa licence de pilote privé.

06 février 2004

Cela fait 150 ans déjà que, les 4 et 7 février 1854, les Conseils National et des Etats ont accepté la création de la première Ecole polytechnique fédérale en Suisse. La Neue Zurcher Zeitung retrace l’historique du projet.

On connaissait la cellule solaire nanocristalline mise au point par Michael Graetzel, professeur au Laboratoire de photonique et interfaces. Problème : les électrodes transparentes sont souvent faites d'indium, dont les réserves devraient être épuisées d'ici dix ans. Des chercheurs du Max Plank Institute fore polymer resaerch ont trouvé que le graphène était tout aussi adapté. Pour le chercheur de l'EPFL, ce nouveau procédé "est un grand pas en avant car le collector transparent utilisé actuellement est la partie la plus critique et la plus chère de la cellule".

05 février 2004

Aujourd’hui, l’assemblée des professeurs de l’UNIL étudie le projet de loi sur l’université proposé, en décembre dernier, par Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département de la formation et de la jeunesse. « Au niveau du législatif, la nouvelle loi fusionne tous les conseils actuels-sénat, conseil académique ou des doyens-dans une seule instance, le conseil de l’Université, composé d’une quarantaine de membres représentant professeurs, assistants et étudiants. Pour sa part, le recteur, nommé par le Conseil d’Etat, emmènerait une « direction » composée de membres académiques et administratifs, pour le personnel et les finances, par exemple ». « Certains y voient l’influence, jugée mal placée, du modèle présidentiel en vigueur dans les EPF, où la prise de décision est concentrée ».

L’Association faîtière des étudiants des hautes écoles suisses (AES) demande une réforme urgente du régime des bourses au niveau national. Elle estime qu’« une élévation massive des taxes universitaires n’est pas acceptable si l’on maintient le système actuel ». En ce qui concerne les taxes universitaires, elles pourraient, toujours selon l’AES, être différentes selon le revenu et payées seulement au terme des études. (Le Temps : pas de fichier)

« Calculer la vitesse et la position de spécialistes du kilomètre lancé en temps réel grâce à un GPS couplé à un téléphone portable, c’est ce que testent, depuis hier à Leysin, des chercheurs du Laboratoire de topométrie de la faculté de l’ENAC associés à des représentants de la société sierroise Geosat, elle-même spécialisée dans les applications GPS ». L’intérêt de cette nouvelle méthode : « permettre à un coureur de prendre des décisions rapides au terme d’un entraînement, par exemple sur le choix des skis ou le fartage à utiliser ». Rappelons que le kilomètre lancé est une épreuve où les concurrents sont chronométrés après avoir atteint leur pleine vitesse, sur une distance d’un kilomètre.

04 février 2004

Hier, les dix meilleurs business plans, parmi 238, ont été récompensés par McKinsey et l’EPFZ. Trois start-up primées émanent de l’EPFL.

Claude Monnier, chroniqueur pour 24 Heures et La Tribune de Genève, juge la proposition d’augmenter les taxes universitaires, émise la semaine dernière par les milieux économiques suisses, quelque peu « farfelue ». D’après lui, cette augmentation des taxes, qui pourraient s’élever à 5000 francs par an, et ne permettrait de dégager qu’un revenu de 7 à 8% au maximum des dépenses totales, « serait de bien piètre politique ». D’autant plus que risque de déclencher un Mai 68 dans nos Universités existe. Le chroniqueur jugerait plus utile de « redessiner la carte universitaire en confiant, à chaque université, une ou deux spécialités propres où elle devra exceller, et mettre fin au saupoudrage des enseignements ». Dans le St-Galler Tagblatt, Francis Waldvogel, président des EPF, demande un engagement financier plus important de la part de l’économie dans le domaine universitaire. Le quotidien complète l’approche sur le sujet en dressant la situation actuelle, dans le domaine des taxes universitaires, de quelques pays européens.

Présent la semaine dernière à Paris, pour une réunion de l’OCDE consacrée à la recherche, Pascal Couchepin évoque, dans les pages de La Liberté, le futur de la recherche et du système d’enseignement tertiaire en Suisse. Il souhaite notamment l’émergence d’une gouvernance nationale qui s’occupe des écoles polytechniques, des universités et des HES.

Christoph Teuscher, assistant au Laboratoire de systèmes logiques, vient de sortir un livre consacré au créateur des sciences informatiques, Alan Turing, mort en 1954. L’ouvrage regroupe les conférences données lors du symposium organisé en sa mémoire, en juin 2002 à l’EPFL. Divers essais sur la vie et l’œuvre du mathématicien complètent ce document. « Alan Turing, Life and Legacy of a Great Thinker” a été publié aux éditions Springer, Heidelberg.