Revues de presse

25 mars 2004

(Pas de fichier) Le Conseil des EPF vient de nommer Monika et Tom Henzinger professeurs à l’EPFL. Monika Henzinger, tombée amoureuse des algorithmes très jeune, améliore continuellement la vitesse des opérations chez Google, dont elle dirige la recherche. Quant à Tom Henzinger, il est le spécialiste mondial du logiciel hybride à Berkeley. L’Hebdo consacre un article de plusieurs pages à ce couple en droite ligne de la Silicon Valley. Retrouver leur Europe natale (il est Autrichien, elle est Allemande), de meilleures écoles pour leurs jeunes enfants ainsi que le partage de la vision de Patrick Aebischer et du doyen de la Faculté Informatique et Communication, qui consiste à favoriser l’intégration de l’enseignement et de la recherche, semblent avoir eu raison du soleil californien. Pour Patrick Aebischer, président de l’Institution « Ce couple est ce que vous trouvez de mieux, ils ont des références hors du commun ».

Hier, la Fondation Leenards a décerné ses montants en faveur de la recherche à trois équipes de lauréats lémaniques. Les professeurs Christian Lüscher, des HUG, et Carl Petersen, de l'EPFL, forment l'une d'entre elles. Ils vont tenter de comprendre les raisons physiologiques et biochimiques de la dépendance.

La première maquette de l’avion solaire, piloté par Bertrand Piccard lors du tour du monde, sera exposée au 32ème Salon international des inventions de Genève, qui débute dans une semaine. L’Ecole et l’Agence spatiale européenne apportent leur soutien technologique à ce projet, dont les premiers essais sont prévus pour 2006.

24 mars 2004

La nouvelle équipe qui entourera le Président de l’EPFL sera officiellement dévoilée cette semaine, rappelle 24 Heures. « Principale nouveauté : la formation et la recherche sont réunies dans une seule vice-présidence mammouth : celle des affaires académiques. » Dans un commentaire, le quotidien estime que l’Université de Lausanne jalouse les succès de l’EPFL et l’autonomie dont jouit le Président de l’Ecole. Une compétence qui permet notamment à Patrick Aebischer de profiler l’EPFL au niveau international. Revers de la médaille, « des voix », écrit 24 Heures, reprochent au Président « des manières jugées trop autoritaires » : article résumé hier dans la revue de presse : fichier joint.

Dans ses colonnes, l’Express annonce l’aval de l’Ecole polytechnique fédérale au projet de création d’un futur centre international des microtechniques, l’un des prochains axes du développement économique neuchâtelois. Le nom de Nicolas de Rooij comme futur directeur du centre est avancé. Nicolas Henchoz, porte-parole du président, confirme, quant à lui, les faits suivants : « La coordination avance entre l'EPFL et Neuchâtel vers la création d'un centre qui assurera la coopération en microtechnique. Rien n’a encore été signé et le directeur n'a pas été nommé ».

Décoder les plaques minéralogiques par informatique, c’est désormais chose possible pour la police cantonale, grâce à la création d’un logiciel capable de reconnaître les caractères des immatriculations. Cinq jeunes ingénieurs, tous issus de la section microtechnique de l’EPFL, ont fondé la start-up Fiveco qui a développé ce logiciel.

La NZZ revient sur le congrès « Applications de l’optique quantique aux communications et aux ordinateurs », qui s’est tenu à l’Ecole du 1er au 3 mars. « La téléportation, comprise comme le transfert sur un second objet de toute l’information concernant l’organisation et la constitution d’un premier objet » comme mythe, sujet d’expérience ou réalité courante dans un proche avenir, fait partie des sujets abordés lors du symposium. Nicolas Gisin, professeur à l’Université de Genève et l’un des leaders mondiaux dans le domaine, fut l’un des conférenciers du congrès.

Un débat sur la hausse des taxes d’études a eu lieu hier sur le campus de Dorigny. Les partisans de la hausse ont argué du fait qu’« aujourd’hui déjà, l’ensemble de la population, qu’elle soit riche ou pauvre, paie des études majoritairement aux enfants des classes favorisées ». Dans le clan opposé, Stéphanie Pache, vice-présidente de la Fédération des associations d’étudiantEs, a rappelé qu’un nombre élevé d’étudiants doivent travailler pour financer eux-mêmes leurs études. Charles Kleiber, secrétaire d’Etat à la Science et à la recherche, préconise, quant à lui, une taxe à 2200 francs en moyenne (zéro pour les étudiants les plus pauvres, 4000 pour les plus riches), ceci afin d’améliorer le système suisse des bourses et des prêts.

23 mars 2004

« Des ingénieurs et des designers main dans la main. » Par ce titre, la NZZ suggère tout ce que la collaboration entre l’EPFL et l’ECAL a d’innovant. Le quotidien rend compte de l’enthousiasme qui anime aussi bien la direction de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL) que celle de l’EPFL. « Quand je pris mes fonctions de directeur de l’ECAL, je fus consterné de voir qu’aucun lien n’existait entre l’école et l’EPFL », relate Pierre Keller. Du côté de l’EPFL, l’adjoint du Président à la communication Nicolas Henchoz explique le sens de la démarche. Il souligne notamment : « Les designers ont souvent d’excellentes idées. Parfois, il leur manque la formation nécessaire afin de surmonter toutes les difficultés techniques pour les réaliser. Les ingénieurs peuvent les aider. »

La nouvelle équipe qui entourera le Président de l’EPFL sera officiellement dévoilée cette semaine, rappelle 24 Heures. « Principale nouveauté : la formation et la recherche sont réunies dans une seule vice-présidence mammouth : celle des affaires académiques. » Dans un commentaire, le quotidien estime que l’Université de Lausanne jalouse les succès de l’EPFL et l’autonomie dont jouit le Président de l’Ecole. Une compétence qui permet notamment à Patrick Aebischer de profiler l’EPFL au niveau international. Revers de la médaille, « des voix », écrit 24 Heures, reprochent au Président « des manières jugées trop autoritaires ».

22 mars 2004

C’est un projet secret, avertit Le Matin et les personnes concernées en parlent sur la pointe des ballerines. Mais que dis-je ! un « projet » ! le mot est trop fort ! « il s’agit tout au plus d’une réflexion ! » précise le chef du Service vaudois des affaires universitaires Christian Pilloud. C’est ainsi qu’il qualifie le rêve des autorités vaudoises de « créer un enseignement public de la danse ouvert à toute la Suisse romande ». Plus loin, il s’aventure jusqu’à qualifier cette idée « d’hypothèse de travail » et même de « question » qui « s’est posée dans le cadre de l’attribution du statut des hautes écoles spécialisées pour la Suisse occidentale (HES-SO). » A ce propos, Christian Pilloud s’engage clairement: « Avec tout ce que l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) a mis en œuvre, notamment la collaboration avec l’EPFL, la conservation des arts appliqués est une priorité absolue ! »

« Même l’EPFL, située au cœur de la Suisse romande prévoit de multiplier les cours en anglais », s’indigne Daniel Favre dans La Tribune de Genève. Le journaliste et vice-président de la fondation Défense du français condamne « la déferlante des anglicismes ». Il s’en prend notamment aux récompenses intitulées « swiss awards » plutôt que « mérites suisses ». Pas de quoi perturber L’Agefi dont l’envoyée spéciale à Hanovre évoque la présence suisse au CeBIT, soit « neuf des dix-huit entreprises helvétiques nommées cette année au Swiss Technology Award ». Parmi elles, on trouve notamment Sensimed, un spin-off de l’EPFL, ou ESEC qui présente sa dernière création, le « Tsunami wire bonder ». Un nom qui risque de déplaire à « l’association pour la défense du français » qui a vu le jour samedi à Lausanne. Si vous désirez en savoir plus sur cette nouvelle association, Daniel Favre vous invite à vous rendre sur le site : www.defensedufrancais.ch. WWW, tiens, cela me dit quelque chose, but what ? Oh, yes : Waterloo, Waterloo, Waterloo !

L’Agefi publie un éclairage sur le monde universitaire suisse, qui ressemble à un vaste chantier. Le quotidien part de cette constatation : « L’effectif estudiantin a doublé en deux décennies alors que le corps professoral marquait le pas. »

19 mars 2004

La Faculté de l’ENAC expose, jusqu’au 7 avril, les œuvres de l’architecte Andrea Bassi, lauréat du concours pour la réalisation du nouveau siège de la banque Pictet à Genève. Le nouveau bâtiment prendra la forme d’« Un imposant gratte-ciel couché en forme de L ». Pour concevoir son projet, l’architecte a « cherché une expression calme, retenue » et a « exploité la profondeur qui confère de la densité, plutôt que la hauteur ».

Fondée il y a dix ans, la Fondation pour l’innovation technologique (FIT) est la seule qui donne de l’argent à des entreprises en phase de démarrage. Bernard Vittoz, ancien président de l’EPFL, a créé cet organisme pour pallier un manque dans la création d’entreprises. La FIT compte parmi ses membres des investisseurs publics tels que l’Etat de Vaud et l’EPFL, entre autres, ainsi que des privés, des entreprises et des organismes de soutien. L’année 2003 a enregistré la plus grande activité et le bilan est extrêmement positif. Un vœu toutefois, « la Fondation aimerait recevoir plus de nouveaux projets », selon les confidences de Bernard Vittoz.

Gottfried Schatz, président pendant trois ans, du Conseil suisse de la science et de la technologie et ancien professeur du Biocentre de l’Université de Bâle, donne son avis, dans les pages de la Weltwoche, sur le paysage universitaire suisse actuel et futur, en abordant des thèmes aussi divers que celui de la possible transformation des Universités suisses en Ecoles d’élite, ou le problème de la fuite des cerveaux. Dans Cash, Hans-Ulrich Doerig, vice-président du Crédit suisse et co-rédacteur du rapport sur les nouvelles voies de financement des Universités suisses, développe les thèses élaborées dans le document et donne son avis personnel sur la hausse des taxes universitaires. Entre autres « propositions », qui ne manquent pas d’originalité, « une possible participation financière partielle, par les futurs employeurs, d’une partie de l’emprunt contracté par les nouveaux collaborateurs pour financer leurs études ».

18 mars 2004

L’EPFL participera, avec les Hôpitaux et Universités de Lausanne, Neuchâtel et Franche-Comté, à la mise en place d’un réseau d’informations en temps réel permettant d’améliorer la prise en charge en urgence des attaques cérébrales. « Le réseau sera construit autour de l’Internet, de webcams, d’agendas électroniques et de téléphones portables ». Ce programme de « télé-neurologie coopérative », qui vient d’être accepté par l’Union européenne et la Confédération, sera lancé le 7 avril et fonctionnera d’ici un an et demi. « Dans les pays occidentaux, les accidents vasculaires cérébraux représentent la première cause de handicap physique ou intellectuel et la troisième cause de mortalité ». Si elle intervient moins de six heures après le diagnostic, la prise en charge permet d’améliorer le diagnostic.

Aujourd’hui et demain, comme la semaine dernière, les gymnasiens de toute la Suisse viennent s’informer, à l’Ecole, des différentes formations proposées. Ils sont une centaine de plus par rapport à l’année dernière, soit 1200.

17 mars 2004

Une solution très performante de compression d’images a permis à VisioWave, société établie à Ecublens, de doubler son chiffre d’affaire en 2003. Sa réussite illustre bien la synergie entre l’économie privée et le laboratoire de traitement du signal de l’Ecole, dirigé par Murat Kunt, spécialiste mondialement reconnu de compression des images numériques. La collaboration avec des ingénieurs de son équipe a débouchés sur l’un des secrets du succès de VisioWave. Détenue à 80% par TF1, la société équipe le métro parisien de caméras de surveillance. Début mars, elle a reçu le mandat d’équiper 2000 bus parisiens et occupe actuellement une bonne place dans la finale de l’appel d’offres lancé par le métro de New-York.

« Pour 2004, le Fonds national de la recherche scientifique (FNS) encouragera 42 nouveaux boursiers dans les hautes écoles », selon l’annonce faite mardi. Les titulaires ont été sélectionnés parmi 268 candidats et le FNS dispose d’une enveloppe de 48 millions de francs pour cette cinquième nouvelle volée de jeunes chercheurs.

16 mars 2004

(Pas de satellite) Mais de quoi à l’air la dixième planète du système solaire ? Si vous vous posiez cette question, vous serez peut-être déçu d’apprendre que Sedna, qui tire son nom de la déesse inuit génitrice des créatures de l´Arctique, n’est pas plus grande qu’une demi-lune. Les astronomes qui ont découvert cet objet céleste, le plus froid jamais détecté dans le système solaire, ont précisé lundi que la température n’y dépasse jamais – 240 degrés Celsius. Quelle allure aura la onzième planète ? Car, précise l’astrophysicien et cosmonaute Claude Nicollier dans 24 Heures : « Il y en a certainement d’autres ! »

(Pas d’annexe) Le quartier Nord de l’EPFL offre un contraste de style frappant : le bâtiment très design des Services généraux abrite une yourte qui nous invite au voyage. Et à penser aux autres. C’est du moins l’intention des organisateurs de la semaine de rencontres Nord-Sud qui se déroule en ce moment à l’EPFL et dont 24 Heures se fait l’écho. Pour le programme détaillé : http://idm.epfl.ch/capsud

La bibliothèque de l’EPFL, le château de Coppet et l’abbaye de Saint-Maurice seront les invités d’honneur de la fête du livre de Saint-Pierre-de-Clages qui se tiendra du 27 au 29 août. « Des trésors jamais sortis de ses murs seront dévoilés au public », écrit Le Nouvelliste !

15 mars 2004

Le Temps publie un intéressant éclairage sur les divers projets de réforme des études de médecine. Le quotidien rappelle la position de la Conférence des recteurs des universités suisses (CRUS) qui voudraient reprendre à leur compte la formation des médecins. Cela constituerait un « pas en arrière », estime Max Giger, médecin et président de la commission de formation post-grade et continue de la FMH. Patrick Aebischer juge le projet de la CRUS « absurde ». Selon le Président de l’EPFL, explique Le Temps, « la formation médicale devrait rassembler le deuxième cycle et la formation spécialisée. » Patrick Aebischer s’inspire notamment des écoles de médecine anglo-saxonnes, « qui réunissent hôpitaux et facultés sous une direction commune. »

Action de Carême soutient le référendum recommandé par la Conférence des évêques suisses contre la loi relative à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L’un de ses membres s’inspire des propos tenus par un chercheur de l’Ecole dans la revue « Polygrame ». Il entend évidemment Polyrama d’où il tire ces propos qu’il publie dans Le Matin Dimanche : le cordon ombilical, la moelle osseuse ou les cellules adipeuses « présentent le même potentiel pour régénérer les organes que les cellules provenant d’embryons. »

« C’est dans le domaine transgénique que réside le plus grand potentiel scientifique en Suisse. » Cette prise de position du vice-président de l’EPF de Zurich Ueli Suter est mise en avant par L’Agefi qui publie une interview de M. Suter. Elle intervient à l’heure où le Département fédéral des transports et de l’environnement a rejeté les recours formulés par Greenpeace, l’association IP Suisse et des riverains contre l’essai prévu à Lindau de blé transgénique à ciel ouvert. Afin de prévenir des recours auprès de cette instance, l’EPF zurichoise a demandé au Tribunal fédéral de prendre position dans les meilleurs délais.

L’Agefi annonce dans un long article le lancement ce lundi de la septième édition de la Semaine internationale du cerveau. Le quotidien de la finance a décidé de commencer la semaine en évoquant l’élaboration de neurones artificiels à partir de leurs modèles biologiques. Il cite les travaux de l’équipe du professeur Wulfram Gerstner du Laboratoire de calcul neuromimétique de l’EPFL. Ceux-ci portent sur le développement de neurones artificiels au bénéfice d’une capacité d’apprentissage.

12 mars 2004

(Le Temps, L’AGEFI, La Liberté) Hier, les Universités de Lausanne et de Genève ainsi que l’EPFL ont inauguré, sur les sites universitaires de Genève et de Lausanne, une plate-forme de génomique. Constituant une avancée déterminante dans la réalisation du programme SVS, « cet instrument permet aux biologistes de décrypter quelque 50 000 gènes d’un seul coup ». Pour Patrick Descombes, directeur de l’antenne genevoise, « En décelant par exemple des différences entre cellules saines et malades, il autorise des progrès considérables en médecine ».