Revues de presse

28 mai 2004

Le Temps propose un état des lieux de la mise en place du processus de Bologne dans les Universités romandes, EPFL comprise, à la rentrée 2004. L'EPFL et l'Université de Fribourg sont presque arrivés au terme de leur reconversion, tandis que Genève en est à ses débuts en introduisant la réforme à la rentrée dans les branches de sciences et de théologie. Rappelons que son principal objectif est de favoriser la mobilité des étudiants en assurant une uniformisation des titres. Il s'agit donc d'un remaniement coordonné de l'organisation des études, et non de leur contenu, tel que le précise André Hurst, recteur de l'Université de Genève. Les coûts induits par ce passage d'un système à l'autre sont assumés par la Confédération aux Universités suisses ; l'augmentation de la taxe universitaire à 5000 francs par an, proposée par economiesuisse, n'est, par conséquent, liée en rien à la réforme de Bologne.

Pierre Magistretti, codirecteur du département de physiologie de l'UNIL a largement participé à la mise sur pied, il y a deux ans, du Centre de neurosciences psychiatriques à l'Hôpital de Cery, qu'il dirige. Ayant, depuis, déjà enfourché un nouveau cheval de bataille, le professeur met toute son énergie pour soutenir un nouveau projet de création d'un centre d'excellence en neurosciences lémanique. A la manière des centres d'oncologie et de génie biomédical récemment créés, ce centre associerait les chercheurs de l'UNIL, de l'EPFL, du CHUV ainsi que, vraisemblablement, ceux de l'Université de Genève. L'objectif visé consisterait à rapprocher biologie, technologie et clinique.

Le prix de l'invention 2003 a été remis mercredi par l'Association pour la promotion des liaisons EFPL-Economie au professeur Kai Johnsson. Le chercheur a été récompensé pour sa mise au point d'un nouveau procédé permettant d'étudier des protéines à l'intérieur des cellules vivantes. La solution est désormais disponible sous forme de kits pour l'industrie pharmaceutique via la société Covalys, start-up issue de l'EPFL.

Face à la science, les Suisses se situent à mi-chemin entre la moyenne des pays européens, plus sceptiques, et les Américains, plus confiants. Ce domaine d'intérêt arrive en deuxième position parmi les thèmes proposés, après la culture et avant la politique, le sport ou l'économie. Voici quelques uns des résultats du sondage publié dans les Cahiers de l'Observatoire science, politique, société de l'EPFL. Dans ces données, on peut également lire qu'une importante majorité des sondés considère une découverte "ni bonne ni mauvaise en soi"…mais, attentifs aux règles éthiques, ils sont neuf sur dix à considérer que les autorités devraient "formellement obliger" les scientifiques à respecter les normes éthiques, et 80% à juger que les scientifiques ont une part de responsabilité dans l'usage de leurs travaux.

27 mai 2004

"Le jour d'après, premier film hollywodien consacré au réchauffement de la planète, vient de sortir. Le scénario expose l'hypothèse selon laquelle la fonte des glaces au pôle pourrait modifier les courants marins comme le Gulf Stream, qui tempère l'hémisphère Nord, et qu'à long terme, une nouvelle glaciation est possible. La Maison Blanche ne croit pas ces avertissements et c'est ce qui se produit en quelques jours dans le filme de Roland Emmerich.. Martine Rebetez, climatologue à l'antenne romande du WSL (Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage) basé à l'EPFL, est allée voir le film pour se forger une opinion. Son verdict, "Le film, avec ses catastrophes en accéléré, est une fiction totale, mais l'hypothèse du réchauffement, présentée avec les précautions s'usage, pourrait bien se produire, toutefois pas avant des décennies et des décennies". La scientifique est d'avis qu' "il vaut mieux exposer les faits avérés aux gens et les encourager à agir pendant qu'on peut encore faire quelque chose".

Chef de groupe au Laboratoire de recherche en orthopédie, Thomas Quinn fait l'objet d'une interview dans l'hebdomadaire "Lausanne Cités". Spécialisé en biomécanique du cartilage, le scientifique est le lauréat 2003 de la Fondation Naef pour ses travaux n'utilisant pas d'animaux vivants pour ses travaux. Sans plaider pour une recherche se passant d'expérimentation animale in vivo, Thomas Quinn soutient qu'il est possible de limiter le nombre de cas. Mais souligne que la simulation par ordinateur a ses limites, car "on n'est pas encore à même de simuler le corps humain à cent pour cent".

Ce weekend, l'EPFL accueillera, lors du Grand Prix Retro, deux cents voitures anciennes pour une course, doublée d'un concours d'élégance et d'une fête ; une manifestation organisée par une équipe d'étudiants de l'Ecole. Aujourd'hui-, les mêmes étudiants se tournent également vers le futur avec la mise sur pied du "High Tech Cars'Day", durant lequel des voitures de haute technologie seront présentées au public. Plus de 200 personnes, dont des invités du monde de l'industrie ou de la finance, assisteront à l'événement. Unipoly, l'association de l'EPFL et de l'UNIL qui promeut le développement durable, collabore en tant que partenaire de cette journée. Le thème sera omniprésentpar le biais de certains travaux de recherche accomplis à l'EPFL et aussi par les stands présents.

(pas de fichier) Une brève, dans la revue "elektronik journal", présente la venue du couple Henzinger, deux informaticiens renommées de la Silicon Valley, sur le campus de l'Ecole. Rappelons que Thomas Henzinger, qui travaillait en tant que professeur à Berkeley, est un pionnier de la vérification en informatique. Quant à Madame Henzinger, une spécialiste des algorithmes, elle a oeuvré comme directrice de la recherche chez Google et a été reconnue en 2001 comme l'une des 25 meilleurs spécialistes femmes du Web.

(pas de fichier) Cette même revue reprend une recherche effectuée par le professeur Touradj Ebrahimi, du Laboratoire de traitement des signaux. Les recherches portent la communication cerveau-ordinateur. Grâce à l'émission d'ondes alpha, émises par une personne et transmises via un bonnet à électrodes relié à un ordinateur, une image peut être mue sur son écran. Ces travaux sont notamment destinés à permettre, un jour, d'ouvrir un dossier informatique par la seule force de la pensée.

L'affaire "Venturelab" n'en finit plus de faire couler de l'encre dans les médias. "24 Heures" revient sur les raisons qui ont disqualifié l'institut Create auprès des autorités fédérales concernant le mandat du programme national d'entrepreneuriat destiné aux hautes écoles. Et souligne que Create a encore la possibilité de sauver quelques meubles en participant à la mise en place des différents cours, même si la plupart de ses collaborateurs voient leur place mises en danger. De son côté, "Swissinfo" choisit un angle différent en dévoilant le dessous des cartes sur les circonstances qui ont précédé le drame.

Hier, les gouvernements des cantons d'Argovie, Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Soleure ont présenté le modèle de la HES du nord-ouest suisse (FHNW), la future "Fachhoschule Nordwestschweiz", qui résulte de la fusion des Ecoles de ces cantons. Celui-ci est actuellement envoyé en consultation et devrait, idéalement, être soumis aux parlements cantonaux durant la première moitié de l'année 2005. Si le projet passe la rampe, le début de sa mise sur pied est prévu pour le 1er janvier 2006. Le budget de cette Haute école s'élèverait à 2 millions de francs par année.

26 mai 2004

Le professeur de chimie organique à l'Institut des sciences et ingénierie chimiques, lauréat du Prix APLE de l'invention EPFL 2003, fait l'objet d'un long article dans "l'agefi" du jour. Mi-portrait, mi-résumé scientifique, l'article souligne les mérites du professeur et de son équipe pour la découverte de nouveaux outils d'analyse permettant de mieux caractériser les fonctions des protéines. Il relève également que cette prouesse scientifique se double d'une réussite entrepreneuriale, puisque l'innovation de Kai Johnsson est commercialisée sous forme de kits destinés à l'industrie pharmaceutique via Covalys, une start-up basée dans la région bâloise. "Je me suis retrouvé au bon endroit au bon moment, avec une orientation de l'école vers les sciences de la vie qui se trouvait parfaitement en ligne avec mes recherches", explique le professeur en toute modestie.

Une nouvelle insolite parue dans "Bilanz": des robots-jockeys ont participé à une course de chameaux au Qatar, en avril dernier. Pour cette épreuve longue de cinq kilomètres, traditionnelle dans cette monarchie du Golfe, ce sont en effet des machines qui ont endossé le rôle détenu jusque-là par des enfants. Et c'est une jeune entreprise fondée par des anciens étudiants de l'EPFL, K-Team, qui les a conçues et réalisées. "La pression sur les pays arabes pour interdire les enfants-jockeys va s'accentuer toujours davantage. Nos robots représentent une bonne alternative qui sera implémentée dans d'autres pays", note Alexandre Colot, le chef du projet chez K-Team. Le cheikh Hamad ben Jassem ben Fayçal Al-Thani avait déclaré à l'Agence France Presse que "cette expérience sera répétée au cours de la prochaine saison et de manière plus élargie".

L'avenir compromis de l'institut Create continue à alimenter les colonnes des quotidiens romands. Dans une interview parue dans "Le Temps", Jane Royston tire les leçons de son échec et relève avoir sous-estimé, avec ses collègues, les aspects politiques de la création du programme national d'entrepreneurship. Elle indique clairement qu'elle poursuivra son enseignement à l'EPFL dès la rentrée. De leur côté, les autorités fédérales "déplorent la fin de Create mais justifient leur choix" par le besoin d'économies, titre "l'agefi". A noter que Create n'est pas la seule victime de la semaine, étant donné que le projet de plate-forme internet Technovation, porté à bout de bras par la Confédération, a été avorté par les milieux scientifiques et politiques.

25 mai 2004

Fraîchement nommé professeur ordinaire en modélisation environnementale à l'EPFL, Marc Parlange ne tarit pas d'éloge sur sa nouvelle terre d'accueil académique. "J'ai la conviction que l'EPFL est une très bonne école. Sa stratégie est d'attirer des chercheurs et de créer un genre de culture qui me plaît. Elle adopte de plus en plus le style des universités américaines tout en étant située dans un pays qui montre un grand respect pour la formation et l'environnement", confie-t-il à "Swissinfo". Plus qu'une simple transition, son arrivée en Suisse semble une aventure partie pour durer. "L'avenir est difficile à prédire, mais l'idée est de rester à Lausanne jusqu'au terme de ma carrière", avance le chercheur.

La presse du jour, romande surtout, traite du coup dur qui affecte Create et sa responsable, Jane Royston. La décision de l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) d'attribuer "Venturelab", un programme national d'entrepreneurship, à l'institut saint-galois IFJ (Institut für Jungunternehmen), pousse Create à mettre la clé sous la porte, à l'exception de quelques mandats en cours. L'objectif premier de "Venturelab" de sensibiliser les étudiants à l'entrepreneuriat est vivement critiqué par Jane Royston: "L'accent devrait plutôt être mis sur la fourniture d'outils et de moyens pour créer des entreprises", souligne-t-elle dans les colonnes du "Temps". L'entrepreneurship ne meurt pas pour autant à l'EPFL, puisque les cours destinés aux étudiants dans ce domaine sont maintenus.

Lorsqu'un architecte, assistant au Laboratoire de construction en bois de l'EPFL, donne un coup de main à la concrétisation d'un rêve d'un propriétaire féru d'Asie, cela donne de beaux résultats: un pavillon de thé japonais de 17m2 environ, construit entièrement en mélèze et sans aucune pièce de renforcement métallique. L'édifice, constitué par des éléments en bois fabriqués avec une précision extrême, trône désormais dans le jardin d'une propriété de la Tour-de-Peilz grâce au savoir-faire de Yoshiaki Amino. "La beauté du pavillon est la conséquence du travail de conception et de réalisation", déclare sobrement l'intéressé dans "24 Heures".

24 mai 2004

Le président de l'EPFL ouvre les feux du magazine Biotech édité par "l'agefi" avec une longue interview consacrée au développement des sciences de la vie sur l'Arc lémanique. Prenant comme point de départ la création de l'institut "Brain and Mind", l'unité transfacultaire chargée de dévoiler les mystères de la conscience et le fonctionnement du cerveau, l'article éclaire les liens qui unissent l'Ecole polytechnique et les autres grandes institutions de recherche romandes. "Nous avons créé une matrice au niveau lémanique entre les plates-formes technologiques et les axes biologiques comme les neurosciences, la biologie du développement et le cancer", explique Patrick Aebischer. Lequel souligne que le fait de parvenir à recruter des chercheurs de haut vol est un impératif.

"Qu'importe la destinée, pourvu qu'il y ait du voyage"… La conclusion de "Vocation Créateurs", un recueil fraîchement sorti de l'imprimerie dressant le portrait d'une quinzaine de jeunes entrepreneurs romands, se prête particulièrement bien à son auteur, Pascal Perez. Cet étudiant en informatique à l'EPFL tout juste âgé de 19 ans a signé, en collaboration avec la truculente cheffe d'entreprise et politicienne Barbara Polla, cet ouvrage "qui part à la rencontre d'entrepreneurs, jeunes et moins jeunes, issus de tous les domaines", explique le quotidien "24 Heures". Une démarche qui sied particulièrement bien à Pascal Perez, jeune créateur d'entreprise lui-même, puisqu'il a fondé LHA, sa start-up de consulting Internet.

Au début dans années quatre-vingt, alors que la Chine entamait sa politique d'ouverture et de modernisation économique, l'EPFL s'ouvrait aussi à l'Empire du Milieu en accueillant des professeurs et des étudiants de deuxième cycle chinois, avec à la clé une convention d'échange et de coopération scientifique avec l'Université de Jiaotong, à Xi'an. Vingt ans plus tard, ce rapprochement débouche sur des articles parus dans "l'agefi" et dans "24 Heures" de ce jour sur le modèle économique et scientifique de la province du Shaanxi, qui devient la terre d'accueils de PME vaudoise.

Avant même sa tenue sur le campus, le 30 mai prochain, la treizième édition du grand raout des amateurs de vénérables voitures fait l'objet d'un article paru dans la "Revue Automobile". Et à tous ceux qui s'interrogeraient encore sur le bien-fondé de la tenue de cette manifestation au sein de l'EPFL, l'auteur assène un argument de poids: "Les oldtimers et autres raretés automobiles rassemblés ont un point commun avec l'EPFL: ils ont tous reflétés à l'époque de leur naissance des technologies novatrices, voire d'avant-garde". Rendez-vous dimanche pour s'en convaincre.

19 mai 2004

Le Fonds national de la recherche scientifique (FNS) a bien désigné Dieter Imboden, professeur de physique environnementale à l'EPFZ, et non à l'EPFL, comme président de son conseil national de la recherche.

"L'Hebdo" met en exergue l'émulation réciproque et la multiplication des contacts dont peuvent profiter les jeunes entrepreneurs qui viennent s'installer au PSE. La cafétéria y joue le rôle de laboratoire social. En outre, "Quand ils s'installent ici, les jeunes entrepreneurs savent qu'ils rejoignent un réseau et qu'ils pourront croiser quelques stars tels que Russell Coutts, d'Alinghi", dit Jaques Laurent, directeur du Parc scientifique. Le réseautage devient plus méthodique et intensif lors de l'entrée en piste de l'un des trois coaches. Jean-Marc Wismer, responsable du coaching, a pour responsabilité d'accompagner les jeunes entreprises et, en fonction de leurs lacune, de les mettre en contact avec certains membres du réseau établi par le PSE, par exemple avec la FIT (Fondation pour l'innovation technologique), le "bras financier du Parc". En ce moment, 80 entreprises y sont hébergées.

Le magazine féminin Profil Femme cite une technique mise au point par des scientifiques de l'Ecole, qui pourrait permettre d'établir le diagnostic d'une maladie infectieuse en quelques minutes seulement. A titre de rappel, Dimitrios Stamou, docteur au Laboratoire de chimie physique des polymères et membranes, et ses collègues ont mis au point une nouvelle méthode qui consiste - en enfermant des molécules dans des nanovésicules, "petits sacs" minuscules en trois dimensions - non seulement à analyser si des molécules différentes s'assemblent entre elles, mais également à observer les réactions suscitées par ces assemblages.

Avenir Suisse a mandaté deux chercheurs en leur demandant d'émettre des propositions au sujet de l'amélioration de la qualité de la formation académique en Suisse et de son intégration dans le processus de Bologne. Barbara Sporn, de l'Université de Vienne et Christian Aeberli, directeur de projet, insistent par exemple sur la nécessité, pour les hautes écoles, de se profiler dans un contexte international en impulsant une dynamique particulière. Une facilitation dans les échanges et la créativité entre étudiants, étudiants et professeurs, puis entre les meilleurs étudiants et le marché de travail, relativement nouvelle pour la Suisse, pourrait notamment y contribuer. Pour plus d'informations : www.avenir-suisse.ch

18 mai 2004

Le Fonds national de la recherche scientifique (FNS) a désigné Dieter Imboden, professeur de physique environnementale à l'EPFZ, comme président de son conseil national de la recherche. Ce conseil constitue l'instance centrale, formée de 90 scientifiques chargés d'évaluer les projets. La nomination de ce professeur constitue une double particularité puisque c'est la première fois qu'un professeur de physique est nommé à la tête de son conseil et qu'il provient d'une école polytechnique. Le FNS contribue notamment à la lutte contre la fuite des cerveaux en multipliant les postes de professeurs boursiers, nommés dans les hautes écoles mais financés par le Fonds, "dont l'enveloppe devrait augmenter de manière substantielle jusqu'en 2007".

Lors du Polyathlon 2004, 87 athlètes, dont deux tiers d'étudiants, ont relié l'EPFL à la cabane du Trient, située à 3170 m. d'altitude. Le plus rapide n'a mis qu'une heure 42' à relever ce défi à la course, à la nage, en raquettes, vélo, et trekking. Magali Di Marco Messmer, médaillée olympique de triathlon, a pris part à la manifestation en tant que marraine et a su motiver les équipes. Objectif de la mise sur pied de cet "exercice", "développer pour les étudiants une manifestation sportive très relevée et tendre vers l'excellence, non seulement au niveau de la science mais aussi avec les performances du corps".

17 mai 2004

Joli exploit que celui signé par le Team-ID. Cette "équipe de copains", étudiants à l'EPFL dans les sections de microtechnique, d'informatique et de mécanique, a remporté le week-end dernier la Coupe suisse de robotique. "Nos concurrents disposaient d'un robot plus rapide et plus lourd, mais la finesse de conception et de déplacement [du nôtre] a fait la différence", explique l'équipe, menée par Damien Perritaz, sur son site internet. Le Team-ID n'aura toutefois pas le temps de se reposer sur ses lauriers, car il défendra à nouveau les couleurs de l'EPFL durant le week-end prolongé de l'Ascension pour l'Eurobot, le fameux de concours de robots bien connu du grand public depuis qu'il est diffusé sur la chaîne de télévision française M6. Bon courage!

Alors que le "plus grand bal étudiant de Suisse" vient à peine de s'achever, un article du quotidien "La Côte", paru le jour de la manifestation, permet de se remettre en mémoire la portée acquise par ce festival de quelque vingt-quatre printemps. Lequel n'a plus grand-chose de commun avec sa première édition, petit bal des étudiants en électricité qui avait tout de même réuni 500 personnes à Bellerive. En prémices à son 25ème anniversaire, l'année prochaine, le festival qui a réuni 16.000 individus vendredi soir à l'EPFL veut casser son image et viser un public plus âgé. Mais en restant sur le campus, grâce au soutien de la direction de l'école et à la mise à disposition gratuite des infrastructures.

"Professeure à l'EPFL, entrepreneure et idéaliste", comme la présente le magazine "Via" édité par les CFF, Jane Royston s'étend sur son parcours personnel et professionnel, que ce soit à la tête de son ancienne société Natsoft qu'au sein de l'EPFL. Elle plaide pour une approche plus large de la formation des ingénieurs et étudiants, embrassant des concepts tels que marché, finances ou leadership. Une formule qui marche, comme se plaît à le souligner cette professeure de la chaire Create pour l'entrepreneuriat et l'innovation. "Depuis 1999, septante-quatre entreprises ont été créées par des gens qui sont passés par nos cours, dont plusieurs ont été primées, entre autres six par le prix du Wall Street Journal". Une condition de base pour créer les jeunes pousses dans le domaine high-tech qui "remplaceront un jour les entreprises vieillissantes qui mourront de manière naturelle ou se déplaceront à l'étranger", estime-t-elle.

Un article à mi-chemin entre l'économie fondamentale et celle du savoir paru dans "le Temps" fait le point sur la vague de fusions et acquisitions qui agite le petit monde des technologies médicales depuis l'année dernière. Selon l'auteur, un consultant de chez PricewaterhouseCoopers, cette phase de rapprochements n'est que le corollaire du mariage entre sciences de la vie et sciences de l'ingénieur, lesquelles se trouvent de plus en plus entrelacées de par l'évolution technologique. A ce titre, le consultant note que la décision de rapprocher les branches de l'ingénieur et les sciences du vivant à l'EPFL, ainsi que la concentration des compétences dans l'arc lémanique entre hautes écoles, centres de recherche et hôpitaux universitaires, constituent "un atout pour développer ici même les implants médicaux du futur".

Le journal gratuit "Lausanne Cités" consacre un article au programme de formation continue en psychologie du management du professeur Marcel Goldschmid, pour la sixième édition de ce cours à modules. Au menu: comment apprendre aux dirigeants à devenir plus performants, en insistant sur les impératifs de rentabilité, de recherche de qualité, de rapidité, de réalisations et de renouvellement. Tout en conservant une bonne dose de bonne humeur, à grand renfort d'exercices pratiques, d'ateliers, de jeux de rôles filmés et de discussions de groupes.

14 mai 2004

Le nouveau magazine suisse de l'habitat "Tendance Deco" revient sur l'exposition consacrée au travail de l'architecte Andrea Bassi, qui a eu lieu à l'ENAC début avril. Lauréat du concours pour la réalisation du nouveau siège de la banque Pictet à Genève, l'architecte s'est fait connaître par la réalisation de plusieurs maisons, chacune traitant un thème spécifique, du point de vue de la configuration adoptée : par exemple la maison à patio à Vandoeuvres (1998-2000) ou la maison faite de plusieurs corps indépendants à Veyrier, (1999-2000).

Cette année, la société suisse Technique et armée s'est réunie à l'EPFL pour traiter du thème des relations, à intensifier, entre les grands centres de recherche et l'institution militaire, dont les besoins vont être croissants. En effet, les préoccupations liées au terrorisme vont générer des demandes de plus en plus fortes, pour réagir à des menaces biologiques ou chimiques par exemple. Actuellement, l'EPFL est peu impliquée car, selon Stefan Catsicas, vice-président pour la recherche et la valorisation, "il existe une résistance culturelle historique de la part de bien des professeurs, ou des étudiants". Le chef de l'armée, Christof Keckeis, annonce être à la recherche de joint-venture. Quant à l'EPFZ et l'Université de Zurich, elles mènent notamment, sur mandat de l'armée, des recherches sur les traitement des images de satellites.

Le groupe technologique Unaxis a inauguré hier une unité de recherche et développement dans le domaine des cellules solaires. L'objectif du nouveau laboratoire consistera à optimiser le développement industriel des découvertes les plus récentes dans ce secteur. Le développement industriel s'appuie sur les recherches menées depuis vingt ans par Arvind Shah, spécialiste mondialement reconnu, professeur à l'Institut de microtechnique de Neuchâtel, qui a mené ses travaux en collaboration avec l'EPFL ainsi qu'avec le soutien de l'Office fédéral de l'énergie.

13 mai 2004

(24 Heures, Le Temps, émission de radio de la RSR : Forum, dès la 29ème minute) Hier, le conseil des EPF a nommé la sommité en sciences de l'environnement, Marc Parlange, professeur ordinaire en modélisation environnementale à l'EPFL. Le scientifique américain quittera la Johns Hopkins University de Baltimore pour la Faculté de l'ENAC. Comme le communiqué de presse l'annonce, "Ses recherches abordent des problématiques environnementales concrètes liées aux défis majeurs de la planète en termes de pollution de l'air et de cycle de l'eau. Ses travaux impliquent des mesures sur le terrain et stimulent des innovations technologiques".

L'Hebdo propose un diagnostic et des pistes pour un prompt rétablissement de l'état de Vaud, dont le moral est obscurci par l'état calamiteux de ses finances. L'EPFL qui, à elle seule, "vaut de l'or", est citée dans cette liste. "Une étude d'Eco'Diagnostic indique que chaque franc investi dans le campus rapporte 2, 3 francs à l'économie". De 1991 à 2002, 92 start-ups ont été créées dans son sillage, dont 80 sont encore en activité. Par ailleurs, un classement des "80 qui font Vaud" place Patrick Aebischer en tête de la tribu des chercheurs et présente brièvement le parcours professionnel du président de l'EPFL, qui "a largement contribué à faire évoluer le paysage universitaire lémanique". Bertrand Piccard et Claude Nicollier figurent aussi dans la liste de la "tribu société". Rappelons que l'EPFL collabore en tant que conseillère scientifique officielle du dernier défi du "psychiatre aventurier", créer un avion solaire capable de voler même de nuit. Quant au premier astronaute suisse à être parti pour l'espace, il donne des cours sur les technologies et opérations spatiales à la Faculté STI depuis le mois d'avril.

Vendredi, la soirée promet d'être chaude grâce aux groupes invités pour la nouvelle édition de Balélec, fête des étudiants de l'Ecole. Une trentaine de concerts sont prévus sur les sept scènes qui sont en train de se mettre en place sur le campus. Retrouvez le programme à l'adresse suivante : www.balelec.ch

Le Conseil des EPF a ajusté les finances de cours des deux EPF de Lausanne et de Zurich en les augmentant de 5%, ce qui porte leur montant à 580 FrS par semestre. Il prend ainsi en compte le renchérissement intervenu ces huit dernières années. Cette augmentation interviendra dès le 1er septembre 2004. Avec cet ajustement, les deux EPF se placent en milieu de peloton des universités suisses.