(Le Quotidien jurassien) Selon Daniel Schulthess, membre du conseil scientifique de l'AUF (Agence universitaire de la francohonie), " l'engagement des hautes écoles suisses au sein de l'AUF n'est pas encore à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre ". L'EPFL fait partie de l'agence universitaire, au même titre que les universités de Lausanne, Fribourg, Genève et Neuchâtel, dont l'assemblée se tient cette semaine à Neuchâtel. Selon, lui " le milieu universitaire privilégie les relations avec le monde anglo-saxon " et " il y a encore du travail à faire pour que la Suisse s'engage davantage dans l'accueil des étudiants boursiers en provenance des pays de la Francophonie ". La participation financière de la Suisse laisse aussi, apparemment, à désirer puisqu'elle s'élève à 62 000 euros, comparativement à celle de la Belgique, par exemple, qui participe à hauteur de 600 000 euros.