Revues de presse

23 septembre 2004

La Suisse sera présente à la prochaine Exposition universelle, qui se tiendra en 2005 au Japon, avec… une montagne. Présence Suisse a décidé de partir de clichés pour présenter le pays avant de poursuivre vers des sentiers moins battus tels que ceux suivis par Bertrand Piccard et son ballon ou Ernesto Bertarelli et Alinghi. Ou encore vers les sommets de la science, que ce soit les débuts d'internet imaginés par des chercheurs du CERN ou le modèle informatique recréé par l'Institut de géodésie et informatique de l'EPF de Zurich, qui permettrait de reconstruire les deux célèbres bouddhas afghans de Bamiyan. "Le Temps" de ce jour rappelle que le parlement a accordé un crédit de 15 millions de francs pour cette participation helvétique.

Mercredi était la traditionnelle journée sans voiture. En Suisse romande, une cinquantaine de communes ont mis sur pied des actions de sensibilisation. Sur le site de Swissinfo, Vincent Kaufmann, directeur du Laboratoire de sociologie urbaine, à l'EPFL, se dit favorable à de telles journées : "Les citoyens peuvent ainsi mieux comprendre les mesures prises dans le cadre des politiques de transport." Avant d'apporter un bémol : "Ces journées présentent également un risque : elles pourraient donner bonne conscience aux autorités, sans que celles-ci engagent une politique de fond dans ce domaine."

Le nouveau Musée de la science, à Barcelone, ouvre ses quelque 50000 mètres carrés d'exposition au public le 26 septembre. L'une des pièces maîtresses de cet impressionnant site résulte de la collaboration entre le sculpteur Etienne Krähenbühl, de Romainmôtier, et le physicien Rolf Gotthardt, de l'EPFL. "24 Heures" annonce brièvement cette manifestation.

La manifestation de la fonction publique vaudoise fait l'objet d'un article dans "24 Heures" de jeudi. On y apprend que le cortège réunira cet après-midi les principaux syndicats et organes professionnels, mais aussi l'Association du personnel de la Confédération section EPFL. Parmi les participants se trouveront également des ministres de l'Eglise réformée vaudoise. Et, grande première, ces derniers défileront en robe

Le dynamisme du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM), à Neuchâtel, est à nouveau mis en avant par la presse. "L'agefi" présente l'imposant projet qui devrait voir le jour sur le site en 2007, à savoir la création du premier centre de microsystèmes hétérogènes en Europe. Son objectif : rassembler sur une seule puce toutes les technologies utilisées actuellement dans le domaine de la microélectronique. Si ce "micro-CERN" peut se concrétiser, c'est en grande partie grâce aux liens étroits qu'entretient le CSEM avec de nombreux instituts technologiques en Europe et grâce à sa position géographique propice. Comme le souligne encore Thomas Hinderling, directeur général du CSEM, tout développement de nouveaux domaines est intimement lié aux collaborations, en Suisse et à l'étranger. Et de citer l'exemple de la téléphonie mobile pour laquelle le Centre a déjà "des idées assez claires avec l'EPFL".

La sixième édition de Biobusiness Network 2004 se tient depuis mardi à Genève. Ce lieu de rencontres entre financiers et entreprises de biotechnologie permet de faciliter la recherche d'appuis pour poursuivre ou étendre des développements. Parmi les participants : la société française de capital-risque Sofinnova Partners. "L'agefi" a rencontré l'un de ses responsables, Antoine Papiernik. Celui-ci dit son intérêt pour le marché helvétique. "La Suisse devrait bientôt jouer un rôle incontournable dans l'industrie du capital-risque. En termes d'innovation, il y a de très bons projets, aussi bien à l'EPFL, à l'EPFZ ou dans les hôpitaux universitaires", déclare-t-il. Néanmoins, en Europe, ce capital-risque est encore jugé insuffisant par les investisseurs américains. Florissantes aux Etats-Unis, les IPO de biotech restent rarissimes sur le Vieux continent.

Dans "24 Heures", la Chronique de Gilbert Salem porte ce jeudi sur Henri Bobst "grand industriel humaniste" et aussi "formateur d'hommes". En attestent ces employés qui, en 1978, lancèrent, en collaboration avec l'EPFL, le micro-ordinateur portatif et autonome Scrib, pour la création, la saisie et la transmission de textes. Car, écrit le journaliste, "l'entreprise prillérane était déjà grisée par le vertige de la rapidité"

22 septembre 2004

Face à la multiplication des installations et antennes générant des champs électromagnétiques, la santé humaine est-elle en danger? Le magazine "Femina" a mené l'enquête, en interrogeant notamment Pierre Zweiacker, spécialiste de la question au sein du Laboratoire de réseaux électriques. Selon ce dernier, certains champs électromagnétiques ont bel et bien une influence sur le métabolisme humain, mais aucun effet pathologique n'a pu être prouvé de façon irréfutable par les scientifiques. Mais la suspicion demeure, et il semble que certains individus sont plus sensibles que d'autres au smog électromagnétique.

La prochaine votation populaire sur les naturalisations facilitées a conduit "Le Temps" à dresser le portrait de ceux qui ont choisi d'opter pour le passeport rouge à croix blanche. Le quotidien genevois s'arrête aujourd'hui sur Rachid Guerraoui, directeur du Laboratoire de programmation distribuée de la Faculté I&C. Né en 1967 à Rabat, au Maroc, Rachid Guerraoui est passé par Paris avant de s'installer en Suisse avec sa famille dès 1992, lorsqu'il décroche un place à l'EPFL. Et si sa demande a été examinée par la police de Nyon autour d'un verre de blanc, c'est au cours d'un voyage sabbatique aux Etats-Unis qu'il obtient la nationalité suisse.

Il y a très peu de chances pour que le logo rouge d'Alinghi orne la rade de Genève. "Le Matin" du jour révèle que la municipalité de la Cité de Calvin a refusé un projet de bassin dédié au Défi suisse et dont la conception était "made in EPFL". Cité par le quotidien, le politicien Nils de Dardel explique que le refus est motivé par le fait que la rade constitue un site protégé. Une solution pourrait toutefois être trouvée du côté du Club de la Nautique, mais rien n'est moins sûr.

Baisser la demande énergétique au tiers du niveau actuel d'ici 2050, tel est l'enjeu de la "Société à 2000 watts". Cette vision sera au cœur des préoccupations de l'Académie suisse des sciences techniques (SATW), qui tiendra ses assises à l'EPFL le 30 septembre prochain. Pour faire le point sur cette réunion et sur les buts poursuivis par la SATW, le magazine spécialisé "Wasser-Boden-Luft" soumet à la question Eduard Kiener, ancien directeur de l'Office fédéral de l'énergie.

21 septembre 2004

Remaniement en profondeur dans le domaine de l'éducation et de la recherche. Dès 2005, il n'existera plus qu'un seul organe fédéral chargé de ce domaine: le Secrétariat d'Etat à l'éduction et à la recherche (SER). L'entité, qui sera dirigée par Charles Kleiber, sera la résultante de la fusion entre le Groupement de la science et de la recherche (GSR) et l'Office fédéral de l'éducation et de la science (OFES) et sera dotée d'un budget initial de 1,7 milliard de francs. La presse suisse-alémanique revient sur la création de ce nouveau secrétariat qui sera chargé de soutenir les hautes écoles et les institutions d'encouragement à la recherche, dont le Fonds national de la recherche scientifique. Si le "Tages Anzeiger" reste plutôt factuel, en mentionnant que le SER collaborera avec le Conseil des EPF, le "Bund" met l'accent sur la "douce révolution" initiée par Pascal Couchepin. Et se demande pourquoi cette nouvelle structure prend la forme d'un secrétariat d'Etat en lieu et place d'un office fédéral en bonne et due forme.

Les classements se suivent et ne se ressemblent pas pour les hautes écoles suisses. Alors qu'une précédente étude publiée dans "Nature" au mois d'août annonçait que la recherche helvétique se situait parmi les meilleures du monde (voir notre revue de presse des 5 et 6 août), une évaluation chinoise concernant les grandes universités tend à prouver le contraire. En effet, le "Shanghai Ranking" publié par l'Université Jiao Tong place les hautes écoles suisses en mauvaise position. Si l'EPFZ arrive encore à se maintenir à la 27ème place mondiale, l'EPFL dégringole à la 66ème place européenne et au… 153 rang mondial. La faute à "une enquête plutôt sommaire" qui se base "sur un nombre restreint de critères", comme le nombre de Prix Nobel ou les citations dans les index spécialisés, souligne "Le Temps". Reprise par l'Agence télégraphique suisse, la nouvelle a fait les choux gras de la presse, alémanique essentiellement. Celle-ci a centré ses articles sur l'EPFZ, comme en témoignent la "Limmattaler Tagblatt" et la "NZZ".

"Qu'est ce qui freine l'innovation en Suisse?", titre la "Neue Zürcher Zeitung" dans son édition du week-end. Pour répondre à cette épineuse question, le quotidien zurichois donne la parole à deux experts. Gottfried Schatz, professeur de biochimie à l'Université de Bâle et ancien président du Conseil suisse de la science et de la technologie, estime que le fait que la Suisse soit de plus en plus à la traîne par rapport aux Etats-Unis n'est pas dû qu'à des éléments financiers. Idem pour Beat Kappeler, économiste-chroniqueur bien connu des lecteurs de la "NZZ". Quelles sont donc alors les raisons de la contre-performance? Les avis sont pour le moins tranchés. Pour Beat Kappeler, tout est une question de gaspi. "Peu de pays investissent à ce point dans la formation, mais l'argent est affecté davantage à des bâtiments onéreux qu'à l'enseignement", affirme-t-il notamment en citant les investissements opérés dans le domaine des EPF. Quant à Gottfried Schatz, les causes doivent plutôt être cherchées du côté de la trop forte centralisation de la recherche, laquelle enferme l'innovation dans un cadre trop rigide.

Infatigable, Jacques Piccard continue, à 82 ans, à tenir le même discours alarmiste au fil des années : l'état de santé du Léman est stagnant à cause des phosphates qui s'y déversent, le réchauffement climatique menace les océans et les mers et surtout, il faut sauver le mésoscaphe "Auguste-Piccard". L'homme n'en rêve pas moins de construire un nouveau sous-marin. Un rêve seulement. En attendant, il espère avoir trouvé une relève pour reprendre ses activités en la "personne" du Musée du Léman, à Nyon. Selon lui, l'institution pourrait gérer le sous-marin "F.A.-Forel" pour le mettre à disposition des universités et de l'EPFL. A lire dans "24 Heures" du 18 septembre.

Le "petit" VTX est devenu grand. Dix-huit ans après sa création, l'entreprise pulliéranne s'est hissée au 3e rang des opérateurs romands et elle emploie 200 collaborateurs. Cette semaine, le rachat de la filiale suisse du fournisseur d'accès à internet Tiscali va lui permettre de passer le cap des 100 millions de francs de chiffre d'affaires. A cette occasion, "Le Temps" du 18 septembre est allé à la rencontre des codirecteurs de VTX, Philippe Roditi et Francis Cobbi. Pour eux, le secret du succès réside dans la proximité avec la clientèle. Quant aux projets à venir, ils annoncent un service de téléphonie via internet pour début 2005 et la réalisation de réseaux wi-fi (internet sans fil) dans des hôtels coréens.

17 septembre 2004

La nomination de Jan-Anders Månson à la vice-présidence pour l'innovation et la valorisation est largement annoncée dans la presse de ce jour. La Radio Suisse romande s'en est aussi fait l'écho dans son émission "Forums" de jeudi soir. Interviewé, le président Patrick Aebischer a estimé avoir trouvé en la personne de M. Månson "la perle rare", louant sa grande expérience en matière de valorisation et ses nombreuses qualités. Il a également précisé que l'EPFL ne prenait pas un nouveau cap, mais qu'elle avait besoin de "diversité" au niveau de sa présidence. De son côté, "24 Heures" présente le nouveau vice-président comme "un homme discret, qu'on pourrait croire timide", mais que "cela n'a pas empêché de coordonner avec succès" des projets tels qu'Alinghi. Enfin, plusieurs journaux n'oublient pas de mentionner les autres nominations intervenues le 16 septembre, à savoir celles de Didier Trono, Pierre Magistretti et Hilal Lashuel à la Faculté des sciences de la vie, et de Giovanni De Micheli conjointement à la Faculté informatique et communications et à la Faculté sciences et techniques de l'ingénieur.

Seuls 35% des personnes sont propriétaires de leur logement en Suisse. Avec un tel pourcentage, notre pays se situe en queue de liste des pays occidentaux. Ce n'est pas faute d'envie pourtant. Au contraire. Quelque 80% des Helvètes rêvent d'avoir quatre murs à eux. C'est un sondage réalisé par l'EPFL qui le révèle. Mais le chemin entre le rêve et la réalité est long dans ce pays. Le "Tages Anzeiger" de ce vendredi montre comment la promotion de la propriété individuelle en Suisse ne suffit pas à convaincre les citoyens.

Le magazine "Batir" du 13 septembre revient sur un colloque organisé par l'EPFL fin mai, en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie suisse pour les pays d'Afrique centrale. Son thème : le développement des infrastructures électriques en Afrique et les conditions-cadres en Suisse pour un transfert efficace de technologies. Dans ce contexte, Edgar Gnansounou, du Laboratoire des systèmes énergétiques, à l'EPFL, constate que le taux d'électrification sur le continent africain varie entre 15 et 20% pour descendre à 5% dans les zones rurales. De plus, le pétrole est largement utilisé alors qu'il n'en existe pas dans le sous-sol, mais le potentiel hydroélectrique n'est pas exploité. Le scientifique relève aussi les conséquences négatives de la privatisation des secteurs énergétiques encouragée par la Banque mondiale. L'Afrique, serait-elle un continent encore largement oublié ?

16 septembre 2004

Eclosion, c'est un incubateur qui va permettre, dès la fin de l'année, de transformer les avancées de la recherche en produit économique viable. Installé à Genève, il est piloté par Benoît Dubuis, actuel doyen de la Faculté des sciences de la vie, à l'EPFL, et Jesus Martin-Garcia, qui a lancé plusieurs start-up. En d'autres termes, Eclosion se propose d'être le chaînon manquant entre l'industrie et la recherche universitaire. "L'Hebdo" présente ce projet développé à l'intention des entreprises de biotechnologie.

Toujours dans "L'Hebdo", Jean-Louis Scartezzini, directeur du Laboratoire d'énergie solaire de l'EPFL, déclare être convaincu que la distribution d'électricité va connaître une évolution comparable à celle qu'a eu l'informatique. Il imagine que dans la ville du futur, les bâtiments seront à la fois consommateurs et fournisseurs d'énergie. Et si le réseau de distribution "classique" ne disparaît pas, les immeubles seront équipés de cellules solaires photovoltaïques ou de microturbines fonctionnant comme de petites éoliennes.

Mettez des pellets dans votre chaudière ! En effet, avec l'envolée des prix du mazout, celui-ci se fait détrôner par le bois, ou plutôt par les granulés de bois, pour les installations de chauffage domestiques. "Le Temps" de ce jeudi explique comment dans tous les cantons, des subventions ont été accordées aux particuliers, permettant de rendre le bois compétitif face au mazout. La filière bois suisse semble donc être enfin parvenue à s'organiser pour valoriser une production qui n'est utilisée qu'au quart de son potentiel. Et la filière est prometteuse. A tel point que l'EPFL travaille sur une installation permettant de produire de la chaleur et de l'électricité.

A l'occasion de ses 100 ans, la Conférence des recteurs des universités suisses (CRUS) lance un label "swiss university". Au-delà de l'aspect purement graphique, ce logo tout simple va fédérer les écoles helvétiques sous une seule étiquette et leur donner une image commune, même si les modalités exactes d'utilisation de cette marque sont encore à préciser. A découvrir dans "L'Hebdo".

"L'Hebdo" de ce jeudi n'oublie pas le brûlant sujet des naturalisations facilitées pour les jeunes de la deuxième et troisième générations. Il recense quelques acquéreurs célèbres du passeport rouge à croix blanche. Ainsi, parmi les scientifiques, on trouve les professeurs de l'EPFL Morat Kunt (Turquie), Michel Ianoz (Roumanie), Giorgio Margaritondo (Italie) ou encore Jacques Neirynck (Belgique). Cependant, constate le magazine, la plupart des professeurs étrangers renonce à entreprendre une procédure de naturalisation jugée "trop complexe et tatillonne".

15 septembre 2004

La dernière étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) concernant les dépenses gouvernementales consacrées à l'éducation fait grand bruit dans la presse. Selon cette étude, intitulée "Regards sur l'éducation", la Suisse dépense près de 11'000 francs suisses par élève ou étudiant, soit 5,3% de son PIB. En comparaison, la moyenne au sein des membres de l'OCDE est de 7800 francs suisses. La "NZZ" remarque ainsi très logiquement que la Suisse se trouve dans le peloton de tête des pays qui investissent le plus massivement dans ce domaine, aux côtés des Etats-Unis, du Danemark et de la Norvège. Par contre, "Swissinfo" note que "les dépenses helvétiques par élève en primaire et en secondaire sont restées stables durant la période 1995-2001, alors qu'elles ont augmenté dans la plupart des pays de l'OCDE". Le média en ligne souligne que le système de formation suisse se révèle onéreux à cause des charges salariales du personnel scolaire. Un élément qui pousse "24 Heures" à titrer sur le fait que "la Suisse, pays riche, couvre ses profs d'or" et le "Blick" à se demander "pourquoi sommes-nous si bêtes?", en reprenant les conclusions d'une précédente étude qui indiquait qu'un écolier sur cinq ne disposait pas d'un niveau de lecture suffisant à la fin de la scolarité.

"High tech thinking- low tech production". C'est avec ce mot d'ordre que trois jeunes architectes de l'EPFZ se sont attelés à la réalisation de Polynational. Ce bâtiment, qui devait à l'origine être construit sur la terrasse de l'Ecole à l'occasion de son 150ème anniversaire, aura une toute autre destinée: il servira de centre de rencontre à l'Université de Bamiyan, en Afghanistan. Les trois étudiants ont ainsi conçu une tour carrée de quatre étages "dont l'apparence est similaire aux bâtiments traditionnels de Kandahar, deuxième ville du pays, sise en zone désertique", relève "Swissinfo". La réalisation comprend des salles de travail, un espace informatique et internet et se révèle autonome sur le plan énergétique grâce au solaire. Visite guidée par ses concepteurs de cet ouvrage, combinaison "entre tradition afghane et architecture moderne suisse".

A Estavayer-le-Lac, comme dans nombre d'autres villes, le commerce s'essouffle. Dans la Cité à la Rose, on a donc décidé de réagir. Une commission de revalorisation du centre-ville a été nommée et Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine à l'EPFL, mandaté pour trouver des solutions. Il a ainsi proposé, dans un premier temps, d'analyser les pratiques d'achat de la population, puis d'identifier les forces et faiblesses de l'attractivité commerciale et touristique. Une méthode favorablement accueillie par les commerçants staviacois, qui vont se mettre au travail.