Revues de presse

22 octobre 2003

Dans 24 Heures, Jacques Bopp, Président de l'Association générale des étudiants de l'EPFL, se réjouit des nouveaux défis que s'apprête à relever l'Ecole : réformes introduites par les Accords de Bologne, regroupement des sections Mathématiques et Physique et ouverture de la nouvelle faculté des Sciences de la vie. Ses inquiétudes vont aux étudiants, chaque année plus nombreux : cette année, on en dénombre plus de 6400 sur le campus. Qu'en est-il des logements qui devraient les accueillir bientôt, et comment va se financer désormais le système de bourse intercantonal, constituent ses préoccupations. Pour y pallier, Jacques Bopp adresse un vœu aux politiciens et aux investisseurs du pays : "Assurer un bel avenir à l'EPFL". Afin que, au-delà de l'avenir financier réservé à la formation et à la recherche, les étudiants soient aussi pris en compte et puissent continuer à étudier et à vivre décemment. Julien Eggenberger, Président de la Fédération des associations d'étudiantEs (FAE), pointe essentiellement le problème du système des bourses d'études, dont la durée doit être réactualisée en raison de l'allongement des études prévu par la déclaration de Bologne. Une pétition intitulée "Pour des bourses d'études équitables" est lancée à l'occasion de la rentrée universitaire.

(L'AGEFI : fichier 2527255 le Temps : 2526591, 24 Heures) Suite au transfert des sections de mathématiques, chimie et physique vers l'EPFL, de nombreux changements figurent à l'ordre du jour de cette rentrée 2003-2004 de l'Université lausannoise. Cette semaine, la Faculté de médecine, qui intègre désormais la biologie, ainsi que la Faculté de géosciences et de l'environnement, seront inaugurées. Cette dernière annonce déjà 87 inscriptions pour l'année à venir. Quant à l'Université dans son ensemble, elle accueille 10 300 étudiants. En ce qui concerne le transfert des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel, la balle est, pour l'heure, dans le camp de l'Université neuchâteloise.

Aux personnes qui n'auraient pas encore pris connaissance de la nouvelle : Marie-Christine Sawley, ancienne collaboratrice bien connue de l'EPFL, est devenue, cet été, la nouvelle directrice du Centre de calcul scientifique de Manno, au Tessin. Dans une interview à l'hebdomadaire "Cooperazione", Sandro Pauli la surnomme "Miss Cerveau", un beau titre pour cette femme de tête.

21 octobre 2003

Le Temps et le Tages Anzeiger consacrent une place importante, dans leurs colonnes, aux deux expositions photographiques d'Alberto Sartoris et Leo Fabrizio, présentées à l'EPFL. Leo Fabrizio expose ses originales photos de bunkers, prises au détour de ses balades dans les villes et les coins les plus reculés des montagnes. Quant aux œuvres photographiques d'Alberto Sartoris, elles recèlent les trésors de l'architecture suisse moderne. Pour les intéressés, la visite est encore possible jusqu'au 16 novembre. Alors, n'hésitez pas à vaincre le froid, direction bâtiment SG, pour partir à la rencontre de ces étonnantes photographies.

(Le Temps) 300 représentants d'institutions, patrons d'entreprises et chercheurs débattent, dans le cadre du "Swiss Science Forum", de la valorisation du potentiel économique des hautes écoles. C'est aujourd'hui et à Berne que se déroule cette première édition d'une passerelle entre science et économie, appelée à devenir annuelle.

20 octobre 2003

Plusieurs quotidiens reviennent sur le thème des écolages après le pavé dans la mare lancé par le Président du Conseil des EPF la semaine dernière. Bien que le sujet - on l'aura deviné - ne soit pas populaire chez les étudiants, ni même auprès de différents partis politiques, le renchérissement des écolages se produira sans doute. Pour Charles Kleiber, une augmentation des taxes universitaires doit aller de pair avec la construction à l'échelle nationale d'un système de bourses et de prêts simple et efficace. Mais justement ce terrain est glissant, les bourses d'études et d'apprentissage risquent de faire les frais de ce que l'on appelle à Berne pudiquement la péréquation financière. Jérôme Ducret se penche sur un problème qui, selon lui, pourrait produire des dégâts durables dans le champ de la formation.

Edgar Bloch dans l'Agefi revient en détail sur les chiffres records de la rentrée 2003 à l'EPFL : 10% d'augmentation contre 4% pour notre grande sœur zurichoise et surtout l'arrivée des femmes en nombre. Elles représentent aujourd'hui 22% des effectifs. Les sciences de la vie "cartonnent", les mathématiques et, dans une moindre mesure, la chimie augmentent leurs effectifs notamment en raison du regroupement de ces branches à l'EPFL. Les systèmes de communication qui ont surfé sur la vague en vogue enregistrent une baisse de pression, passant de 163 à 96 étudiants, phénomène que l'on retrouve à Zurich, en informatique, où moins de 200 personnes ont choisi cette voie alors qu'elles étaient 300, il y a encore deux ans. Sur l'ensemble du site universitaire lausannois, c'est le boum, puisque les deux hautes écoles lausannoises enregistrent quelque 17'000 étudiants ! Julien Eggenberger, président de la FAE se réjouit de ce chiffre impressionnant mais s'inquiète du taux d'encadrement qui lui n'a presque pas évolué. Sur le thème des bourses, Julien Eggenberger affirme la volonté des associations universitaires d'empêcher le désengagement de la Confédération. Une pétition est en circulation, ce que révèle La Liberté. Et un cycle de conférences débutera le 12 novembre à Tir groupé sur la marchandisation du savoir.

Si tous ces chiffres, mêlés aux résultats d'un dimanche électoral pas comme les autres, vous donnent le tournis, il est temps de prendre l'air et de la hauteur. Fin octobre sera inaugurée la Tour d'observation de Sauvabelin, une belle œuvre en bois massif signée du Professeur Julius Natterer qui nous ramènera en 151 marches vers l'essentiel : la contemplation d'un paysage vieux et beau comme le monde, le regard réapprivoisé sur une forêt que l'on pourra admirer comme un oiseau perché sur une cime, la nécessité de perpétuer le geste le plus simple et le plus vital du monde, celui de "planter un arbre"

17 octobre 2003

Le président du Conseil des EPF a livré au journaliste du quotidien alémanique des propos qui risquent d'en crisper plus d'un. A trop s'être éparpillées, dit en substance Francis Waldvogel, les universités cantonales ne peuvent plus tenir le niveau dans tous les domaines. Elles devraient donc resserrer le champ de leur offre académique et mettre en commun certaines branches, dont celles qui ont moins de vingt étudiants en première année." Le Président du Conseil souhaite voir les fonds privés entrer assez massivement dans les fonds publics, à hauteur de 30%. "Pas davantage, explique Francis Waldvogel, pour éviter que l'économie ne s'implique directement dans la gestion directoriale de l'université." Côté étudiants, le Professeur Waldvogel relance sa proposition de doubler, voire tripler la participation financière des jeunes à leurs études. "Dans les universités américaines publiques de Californie, les écolages peuvent se monter jusqu'à 15'000 dollars. Impossible, ici, quand on songe qu'un étudiant EPF paie environ 1200 francs par année" précise-t-il. Aux yeux du Genevois, le statut d'excellence des hautes écoles suisses ne se maintiendra qu'au prix de réformes radicales et rapides, dans les trois, quatre ans à venir.

L'agefi a interrogé la nouvelle vice-rectrice de l'Université de Genève, spécialiste de l'animation par ordinateur et dont l'optimisme a franchi depuis longtemps les frontières du virtuel : "Ce qui se développe en informatique aujourd'hui, c'est vraiment extraordinaire ! Nous allons mettre au point des mondes virtuels visuels interactifs qui vont nous permettre non seulement d'actualiser toute la culture humaine, mais aussi de la démocratiser à l'échelle planétaire. Nous sommes en train de vivre un saut qualitatif comme l'humanité n'en a jamais connue. Imaginez que bientôt vous pourrez vous rendre à Pompei, aller au bar romain et voir ce qui s'y passait il y a deux mille ans, entendre des passants parler latin et interagir avec eux. Les langues mortes vont redevenir vivantes !". Madame la vice-rectrice se réjouit de l'entrée des pays de l'Est dans l'Europe, pensant que ces pays qui ont beaucoup souffert et qui en "veulent" vont donner un nouveau coup de fouet au Vieux Continent. La Professeur cultive une admiration particulière pour les Etats-Unis : "Parce que ce pays est basé sur le principe qu'une personne vaut ce qu'elle gagne, cela génère un formidable réservoir d'énergie car c'est une question de survie. Les applications nouvelles naissent là-bas parce qu'elles engendrent des marchés et des produits". A la fin de l'entretien, Madame Magnenat-Thalmann n'oublie pas de tirer son chapeau à la jeunesse d'aujourd'hui "qui affronte franchement les problèmes auxquels elle doit faire face. Une de mes missions premières est de guider les étudiants qui le souhaitent dans leur choix de carrière et de vie".

Des soucis bien réels, les étudiants en ont. Lundi prochain, quand ils rejoindront l'UNIGE, il y aura, parmi les 14000 inscrits, dont environ 3500 nouveaux, 400 "bleus" se trouveront encore sans feu ni lieu, face à un casse-tête qui paraît insoluble. L'Université espère disposer de 1000 logements supplémentaires dans les dix ans.

Bio Wall, superstar électronique, continue sa tournée planétaire. A Telecom 2003, elle a fait preuve une fois encore de ses talents dans l'autoréparation. Son horloge tombe en panne (simulée) et ni une ni deux la voilà remise en route. Pour l'instant, la dite horloge avance en attendant son heure, puisque les technologies révolutionnaires sur lesquelles elle repose sont pour demain, "quand le silicium ne sera plus le matériel indispensable des composants électroniques".

La Conférence universitaire suisse sèche sur les directives sur le renouvellement coordonné de l'enseignement dans le cadre de Bologne et elles ne verront pas le jour en décembre, de trop grandes divergences étant apparues notamment sur le cheminement conduisant au Master. Autre question en suspens, le projet d'établir un institut de l'ETH à Bâle.

L'Hebdo fait état de la Conférence internationale sur l'énergie solaire et le bâtiment (CISBAT) qui s'est tenu à l'EFPL les 8 et 9 octobre derniers. Des maisons plus durables aux maisons plus intelligentes, du CSEM au LESO, les idées fusent, les logiciels tournent, les systèmes s'intègrent, les ingénieurs biomimétisent. Demain, la maison sera vivante jusque sous la peau. A la fin du présent siècle, elle sera devenue si sensible qu'elles partagera les émotions de ses habitants. Entre technologie et poésie, la rime est pauvre mais les promesses riches… à vérifier de toute urgence dans l'article d'Elizabeth Gordon.

16 octobre 2003

Jerôme Ducret revient dans 24 Heures en détail sur l'ouverture de la nouvelle structure "PolyKids-Unimômes", l'école enfantine inaugurée il y a quelques jours sur le site de l'EPFL.

André Hurst, le recteur de l'Université de Genève, a présenté son nouveau programme de politique générale. Il a répété la vocation de l'alma mater : excellence et ouverture. Il veut favoriser les collaborations fortes Triangle Azur (avec les universités de Lausanne et Genève) et Arc Lémanique (avec les deux hautes écoles lausannoises). Au programme on trouve aussi le développement du campus virtuel et la mise en place d'un "club des devoirs" qui engagera les étudiants à aider les élèves des écoles primaires des quartiers défavorisés. Un sujet de contentement pour André Hurst : plus de 240 étudiants inscrits en faculté de médecine, jugée par Swiss up et Facts comme la meilleure de Suisse.

Le message, promet-il, sera rendu public en décembre. La révision vise deux buts principaux : le passage des formations de la santé, du social et des arts de la sphère du cantonal au fédéral. Dès 2008, ces nouveaux domaines d'études auront droit aux subventions au même titre que les branches de la technique, de l'économie et des arts appliqués. L'autre point fort repose sur la volonté d'assurer la compatibilité nationale et internationale des diplômes en mettant en œuvre la Déclaration de Bologne. Bachelor et master seront donc aussi au menu des HES. Les professeurs marquent leur contentement général, voyant dans cette révision une manière de corriger le désavantage que les HES subissaient jusqu'ici par rapport aux EPF et aux Universités.

Nicolas Dufour revient, dans le Temps, sur la "Drôle de rentrée de l'université de Neuchâtel" qui, à la veille de choix décisifs, n'a plus de recteur pour une année. Un corectorat a été mis en place, formé de quatre professeurs, qui dirigera la haute école jusqu'à l'arrivée du nouveau recteur.

Le Tages Anzeiger s'interroge sur le nouveau paysage universitaire que dessine la Déclaration de Bologne, les enthousiasmes mais aussi les inquiétudes que ce changement provoque chez les étudiants et les interrogations qu'elle suscite dans le monde professionnel.

15 octobre 2003

Dès l'année prochaine, le futur président du CEPF sera Alexander Zehnder et son vice-président Ernst Buschor, annonce aujourd'hui L'Agefi. L'actuel président Francis Waldvogel "se verra alors atteint par la limite d'âge", explique le quotidien. Celui-ci anticipe de deux semaines la nomination officielle au sein du Conseil des Ecoles polytechniques fédérales des deux personnalités zurichoises. "Le grand retour des Alémaniques s'amorce, écrit L'Agefi. Cela aurait dû être annoncé aujourd'hui, mais comme le feu vert de la délégation des finances s'avère indispensable à la nomination du futur Conseil des EPF, il faudra encore patienter un peu." Pour L'Agefi, "le grand retour des Zurichois" met un terme "à une certaine hégémonie, ressentie parfois comme telle outre-Sarine, de la bande des quatre emmenée par Ruth Dreifuss, Charles Kleiber, Francis Waldvogel et Patrick Aebischer." Si la réorganisation du pouvoir "peut, selon L'Agefi, donner l'impression aux pôles romands de perdre un peu de leur influence", elle devrait les pousser "se mobiliser".

14 octobre 2003

La Liberté commente longuement les deux expositions proposées en ce moment par les Archives de la construction moderne (ACM) de l'EPFL. Pour la première fois, les ACM proposent un regard sur la collection de photos d'architecture d'Alberto Sartoris. Cette exposition est accompagnée d'un autre regard sur une architecture faite pour ne pas être vue : les bunkers suisses.

L'Université de Zurich commencera sa nouvelle année académique avec un nombre record de 23000 étudiants, annonce la NZZ. Les sciences exactes rencontrent un grand succès auprès des nouveaux étudiants.

La Basler Zeitung évoque le grand potentiel de Bâle dans le domaine des biotechnologies. Le quotidien précise que le but est de permettre à la place scientifique bâloise de "jouer dans la ligue des champions des sciences de la vie". Analyse des atouts de la Ville rhénane.

13 octobre 2003

Plusieurs médias continuent à évoquer Telecom World 2003 qui a ouvert ses portes samedi à Palexpo (Genève) avec la présence de l'EPFL. Les articles évoquent tous le palmarès du journal du MIT, lequel cite parmi "les dix technologies émergentes qui vont changer le monde", le Wireless Sensor Network né à l'EPFL et la cryptographie quantique développée au département de physique de l'Université de Genève.

L'Agefi fait le bilan des activités de la Fondation pour l'innovation technologique (FIT) fondée en 1995 par dix membres fondateurs, dont l'EPFL. L'activité de la FIT s'est accélérée cette année, relève le quotidien. Onze projets ont déjà été épaulés depuis le mois de janvier. Ils émanent notamment de chercheurs de l'EPFL, de l'UNIL et du CHUV. La Fondation a investi 3,8 millions depuis sa création, dont un million depuis le mois de janvier de cette année.

10 octobre 2003

Pierre-Yves Tapponier, directeur de Genilem, a présenté à l'EPFL un tableau plutôt rose du paysage des nouveaux entrepreneurs. Après un léger creux lié à l'éclatement de la bulle technologique, les porteurs de projets reviennent nombreux frapper à la porter du coach vaudois. Une autre bonne nouvelle est que les entrepreneurs issus de tous les horizons de la Suisse romande présentent des projets qui touchent les secteurs d'acitivité les plus variés.

Nicolas Dufour annonce dans le Temps d'aujourd'hui la possible ouverture d'un bureau suisse scientifique dans la ville-Etat de Singapore, dans les foulée des "Swiss Houses" de Boston et San Francisco. Secteur stratégique, la recherche est l'objet d'attentions toutes particulières et le rôle des conseillers scientifiques suisses va prendre de l'ampleur. Les démarches bilatérales s'accèlèrent avec des pays aussi divers que la Finlande, Cuba, la Russie, l'Inde et la Corée et différents projets seront aussi conduits avec les pays du sud. Comme le dit bien le titre du Temps, la Suisse scientifique tisse sa toile mondiale.

09 octobre 2003

24 Heures présente la méthode EPIQR, développée au Parc scientifique d'Ecublens, qui constitue un outil efficace et précis de diagnostic et d'analyse des projets de rénovation pour tous les milieux concernés par un domaine qui représente aujourd'hui plus de la moitié des travaux entrepris dans le bâtiment. Le dynamique patron d'EPIQR Renovation S.à.r.l., l'architecte Jean-Louis Genre, a vu son projet récompensé d'un Prix Lausanne Région Entreprendre au printemps dernier pour sa qualité novatrice. De plus, EPIQR est promis à un bel avenir international.

L'Hebdo interroge Jacques Bovet, coordinateur d'un vaste projet qui réunit des chercheurs issus de différentes institutions universitaires suisses, sur les terminodes, un réseau d'un nouveau genre qui devrait reléguer aux oubliettes les antennes et leurs ondes. Effectivement, dans ce réseau auto-organisé, ce sont les appareils eux-mêmes qui jouent le rôle de relais, dans un esprit semblable à celui que l'on trouve sur Internet via Napster ou KaZaA, les systèmes d'échanges de fichiers musicaux. De la recherche fondamentale à l'application, le chemin sera dense, mais vraisemblablement le terminus des terminodes est pour demain, soit d'ici cinq à dix ans.

L'Hebdo essaie de résoudre un casse-tête qui laisse les pouvoirs publics pantelants: la pénurie de logements qui atteint 0,9% en Suisse et même 0,17% à Genève Interrogé, le Prof. EPFL Michel Bassand déplore notamment "l'absence de volonté politique pour réaliser le projet de métropole lémanique mettant en réseau les agglomérations de Genève, Lausanne, Vevey-Montreux et Yverdon." Dans un petit tableau, l'Hebdo fait la démonstration d'une crise qui dure... depuis 20 ans. Un rai d'espoir pointe cependant, juste de quoi résister encore un peu au désir de se tansformer définitivement en escargot!

08 octobre 2003

L'Académie suédoise des sciences a attribué le Prix Nobel de physique 2003 à trois spécialistes de la physique des basses températures : le Russo-américain Alexei Abrikosov, le Russe Vitaly Ginzburg et le Britannique Anthony Leggett. "J'applaudis ce choix ; il encourage un domaine peu porté par la mode", déclare le chercheur à l'EPFL Bertrand Dutoit dans Le Temps.

"La Recherche Affaire d'Etat", l'un des derniers titres de la collection "Le Savoir suisse", fait l'objet d'un compte-rendu dans Le Temps. Cette publication "tombe à pic alors que les Chambres viennent de débattre des budgets alloués à la formation et à la recherche, sacrées "priorités nationales", pour les années à venir", relève Le Temps.

07 octobre 2003

La Tribune de Genève et Le Temps évoquent la présence de l'EPFL à Telecom 2003. Le premier quotidien parle d'une star déjà ancienne de l'EPFL, le BioWall "qui promet de surprendre" les visiteurs. Le deuxième journal s'intéresse davantage aux technologies de l'information. Le Matin cite en bref la présence de l'Arc lémanique qualifié de "paradis scientifique".

Un groupe d'experts internationaux a étudié le projet de créer à Bâle un Institut traitant des sciences de la vie rattaché à l'EPF de Zurich. Leur conclusion, ce projet devrait se réaliser le plus rapidement possible, rapportent la Basler Zeitung et la NZZ.

06 octobre 2003

La production d'hydrogène à partir du méthane est un processus encore mal connu. Des chercheurs de l'EPFL "ont commencé à remédier à cette lacune dans un article paru dans la revue Science", indique Le Temps. Selon le quotidien, qui réagit à un communiqué de presse, les travaux des scientifiques contredisent la théorie admise jusque-là et représentent une "avancée dans la production d'hydrogène". 24 Heures parle d'une "étape capitale dans la recherche du carburant écologique".

L'Université de Lausanne "veut doper son image en améliorant son système de communication", observe 24 Heures. "Il est vrai, explique le journaliste dans un éclairage, que contrairement à l'Ecole polytechnique, l'Uni de Lausanne a de la peine à montrer un visage cohérent à l'extérieur."

Un rapport de l'administration écrit sous la direction du secrétaire d'Etat Charles Kleiber et publié en juillet proposait notamment de réduire de cinq à trois d'ici 2010 le nombre des facultés de médecine. La Liberté rend compte d'un colloque récent organisé par les doyens des cinq facultés dans le but de trouver des alternatives aux solutions de l'administration pour combattre l'asphyxie financière.

Le magazine Market annonce l'ouverture aux étudiants de la faculté des Sciences de la Vie de l'EPFL. Il saisit cette occasion pour s'interroger sur les opportunités qu'offrent les sciences de la vie aux industriels. Cité par le magazine, Laurent-Dominique Piveteau du CAST estime que "les paysages industriels et universitaires sont appelés à évoluer afin de mieux se connaître et apprendre à travailler ensemble afin de dégager toutes les synergies possibles."