L'idée était dans l'air depuis que Pascal Couchepin avait plaidé, au début de l'été, pour le placement de l'ensemble des hautes écoles (EPF, unis, HES
) suisses sous l'égide de l'autorité fédérale. Et si l'éducation et la formation, éclatées actuellement entre deux départements distincts (économie et intérieur) étaient l'apanage d'une seule entité? Cette option cadrerait bien avec la création du récent Secrétariat d'Etat à l'éducation et à la recherche (SER), lequel entrera en activité le 1er janvier prochain. Dans une interview accordée au "Temps", Joseph Deiss prouve en tout cas que l'idée n'est plus un tabou. Selon lui, ce sont surtout les universités, du ressort des cantons, qui doivent faire un effort d'adaptation. "Les universités doivent avoir le courage d'envisager leur restructuration", démarche qui passe par "des simplifications, voire l'élimination de certaines filières". Quant à savoir dans quel département doit être regroupée la formation académique, le sien ou celui de Pascal Couchepin
Dans un article paru vendredi, "Domaine Public" montre de son côté que tout n'est pas réglé du côté des Hautes écoles spécialisées (HES), en particulier en ce qui concerne leurs conditions d'accès pour les porteurs de maturités professionnelles.