Revues de presse

24 novembre 2003

Si personne ne remet en question le principe de l'autonomie des hautes écoles, celui-ci est interprété de manière différente depuis que les pressions financières et la concurrence sont plus présentes. La NZZ analyse l'autonomie des hautes écoles à la lumière d'un symposium récent. Selon le quotidien zurichois, la science semble de plus en plus comprise "comme partie d'une chaîne d'innovation", pour reprendre l'expression du secrétaire d'Etat allemand Wolf-Michael Catenhusen. L'autonomie des hautes écoles inclut la responsabilité de mettre en liaison science et économie. La NZZ rend également compte dans l'édition du jour de la Journée annuelle de l'EPF de Zurich. La gazette zurichoise retient notamment que l'anglais gagne du terrain comme langue d'enseignement.

21 novembre 2003

(NZZ ; L'Express) Le Conseil Fédéral a mis en vigueur au 1er janvier la nouvelle loi et les ordonnances régissant les EPF. Les Ecoles polytechniques de Lausanne et de Zurich bénéficieront de davantage d'autonomie.

(24 Heures)Pour ses 10 ans d'existence, Fréquence Banane a concocté, pour la semaine prochaine, un programme varié à Satellite. De plus, la radio a décidé d'émettre hors des murs de l'UNIL et de l'EPFL. Dès décembre, on pourra écouter cette radio sur le câble lausannois.

(GHI Genève home Informations) Visualiser l'état du trafic à Genève en temps réel : voici le fruit d'une collaboration de deux ans entre l'Office des transports et de la circulation (OTC) et l'Ecole. Pour éviter les bouchons dans cette région, il suffit désormais de taper : www.geneve.ch/infomobilite

(24 Heures) Dès 2004, la postformation sera réorganisée à l'EPFL et les différentes formations de ce type devraient s'autofinancer, soit grâce aux dons de sponsors, soit en augmentant les finances d'inscription. Pour Patrick Aebischer, qui "voit la pression financière arriver…", "…il y a des regroupements de cours et d'autres choses à faire…". Dans la majorité des écoles, les programmes de postformation sont autofinancés ou rapportent du profit. Et "il faudra voir au cas par cas …", toujours d'après le président de l'EPFL, si le scénario de l'autofinancement ne fonctionne pas.

(L'AGEFI) L'avènement de l'énergie solaire pour demain ? Pourquoi pas… La photosynthèse artificielle pourrait ouvrir un champ de recherche prometteur et faire tomber les problèmes de prix, de place, de rendement photovoltaïque et de stockage d'énergie. Michael Graetzel, professeur au Laboratoire photonique et interfaces de l'Ecole, a donné, en début de semaine, une conférence sur le sujet, organisée par la Société vaudoise des sciences naturelles.

20 novembre 2003

(24 Heures) N'enseigner plus qu'en anglais dans les hautes écoles en Suisse et en Europe ? C'était l'une des questions posées hier lors d'une table ronde publique à l'Université de Lausanne. Patrick Aebischer est d'avis qu'à l'EPFL, la presque totalité des cours de master et de doctorat devrait être donnée en anglais, langue scientifique par excellence. Pour Georges Lüdi, professeur de linguistique française à l'Uni. de Bâle, les universités doivent former des diplômés qui puissent pratiquer la langue de leur pays d'accueil.

19 novembre 2003

(Neue Zürcher Zeitung) La Suisse manque de dynamisme économique. En 1989 notamment, notre pays était, au monde, celui qui investissait le plus, par habitant, dans la formation et la recherche. Entre-temps, le Japon et la Suède, entre autres, ont rattrapé notre douce Helvétie sur ces plans et aussi sur le plan des résultats à l'enquête PISA. Pour changer le cours des choses, Joseph Deiss compte sur l'argent qui va être injecté, ces quatre prochaines années, dans le système de formation et de recherche. En outre, celui-ci souhaite une plus grande participation de la part des étudiants quant au financement de leurs études.

(24 Heures) L'Auditoire, le journal des étudiants de l'UNIL et de l'EPFL, "a mal à ses finances" et cherche des moyens pour ne pas devoir continuer à puiser dans les recettes de la Fédération des associations d'étudiants (FAE). Ouvrir ses pages aux pubs pour la fumée et l'alcool constituerait l'une des alternatives destinées à combler les déficits : proposée mais pas acceptée.

18 novembre 2003

Des physiciens de l'EPFL sont parvenus à modeler des particules de taille infime en les soumettant à des émissions de lumière de différentes couleurs. 24 Heures rend compte de cette découverte suite à la publication du communiqué de presse de l'EPFL.

Encore au gymnase, Marc Vuffray et François Sahi ont créé un programme d'enseignement de la physique par ordinateur. Aujourd'hui étudiants à l'EPFL, ils ont pu présenter leur logiciel cet automne lors d'un festival d'enseignement scientifique aux Pays-Bas, le renommé Physics on Stage 2003. Plus dans 24 Heures.

17 novembre 2003

Au contraire des hippies, les scientifiques et les investisseurs dans les nouvelles technologies croient encore au rêve californien. Ce qu'illustre l'inauguration vendredi de Swissnex, une annexe consulaire scientifique helvétique à San Francisco. 24 Heures et Le Temps mettent en avant le rôle joué par l'EPFL et Christian Simm dans ce projet. "Seule Haute Ecole helvétique financièrement impliquée dans le projet, l'EPFL emploiera une personne pour trouver des stages à ses étudiants", précise le quotidien lausannois. La NZZ met en avant la promotion économique du "Grand Zurich" (six cantons) qui loueront une partie du bâtiment qui abrite Swissnex.

14 novembre 2003

(L'AGEFI, Le Temps, Basler Zeitung) Cet après-midi, "Swissnex", la nouvelle Maison suisse, sera inaugurée à San Francisco en présence de Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science, et de Franz von Däniken, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. La vocation de cette maison : "affirmer la présence de la Suisse dans l'une des régions les plus dynamiques du monde dans le domaine de l'enseignement supérieur et de l'innovation", selon les propos de Charles Kleiber. L'EPFL aura un pied sur place en gérant un bureau destiné aux échanges de ses étudiants.

(24 Heures) La semaine prochaine sur le campus de Dorigny, l'UNIL et l'EPFL organisent un débat public sur la politique linguistique dans les Universités d'Europe. Le point de départ de l'initiative provient de deux cotés. De l'un, la Déclaration de Bologne, qui stipule une plus grande homogénéité des cursus afin de favoriser la mobilité à tous les niveaux. De l'autre, le Conseil suisse des écoles polytechniques, qui a plusieurs fois affirmé son souhait de généraliser l'emploi de l'anglais dans les Masters pour les futurs ingénieurs. Anne-Claude Berthoud, initiatrice de la manifestation et, notamment, vice-présidente du Conseil européen pour les langues, "la science n'est pas neutre linguistiquement et la façon de regarder les phénomènes varie d'une langue à l'autre". C'est pourquoi, à son avis, il faut continuer à transmettre la science dans des langues différentes et ne pas privilégier uniquement l'anglais.

(L'Hebdo) Guillaume Du Pasquier, étudiant de l'EPFL, réalise, en Inde, un travail de master sur six mois sur la résolution de problèmes posés par de nouveaux réseaux en fibres optiques. Il figure comme pionnier dans un pays dont la recherche, selon Patrick Aebischer, "pourrait atteindre les sommets mondiaux d'ici cinq à dix ans". Le 10 novembre, Charles Kleiber a signé un accord de collaboration avec son équivalent indien, une entente qui devrait favoriser les échanges de ce type.

11 novembre 2003

Flash back : Le dessinateur de presse de 24 Heures résume à sa manière le voyage de Pascal Couchepin en Inde. Le correspondant du quotidien lausannois rend très sérieusement compte de l'alliance avec huit instituts indiens chapeautée par l'EPFL. La Basellandschaftliche Zeitung publie la dépêche de l'ats.

05 novembre 2003

(24 Heures) L'air pur devrait sans doute à nouveau bientôt souffler sur les campus de l'UNIL et de l'EPFL grâce aux campagnes menées ces derniers temps. Noms des opérations ? "Université sans fumée" pour l'UNIL, qui a déjà choisi sa façon de transmettre l'information, par le biais d'images "Nature" et de l'introduction, au bas de l'affiche, d'une photo de cigarette écrasée, explicite quant au sort que l'on souhaite voir réservé aux cylindres de tabac haché en question. Pour l'EPFL, ce sera "Campus sans fumée", une campagne qui privilégie la signalétique dérivée de normes internationales. Les pictogrammes choisis sont ceux utilisés dans les aéroports. Début de l'opération : "d'ici le mois de février…", explique le porte-parole de l'Ecole, Nicolas Henchoz. Et les fumeurs, osent-ils encore franchir les portes des deux Institutions ? Des coins "spéciaux fumeurs" leur sont, et leur seront, aménagés au sein des deux Hautes Ecoles.

Faire construire sa maison assortie du standard de construction Minergie coûte de moins en moins cher en comparaison des surcoûts engendrés jusqu'il y a peu. En outre, les avantages énergétiques sont bien réels car, comme l'expliquent, par exemple, deux propriétaires d'une maison porteuse du label, "avec une température extérieure de – 3 degrés, notre maison a atteint 20 degrés l'hiver dernier, sans avoir besoin de chauffer". Aujourd'hui, 1,8 million de mètres carrés suisses portent la mention "Minergie". D'après Jean-Bernard Gay, professeur à l'EPFL, "Le taux de croissance est important. Il témoigne des efforts entrepris dans le domaine de la construction en vue d'un développement durable" . Entre autres efforts consentis figurent les aides financières apportées, notamment par certains cantons.

04 novembre 2003

"L'échec du transfert des sciences économiques est une désillusion de plus pour l'UNIL, qui peine déjà à trouver ses marques dans les sciences de la vie, fortement concurrencée par l'EPFL." Dans son commentaire, le journaliste de 24 Heures Michel Pont estime que l'Université de Lausanne (UNIL) "est perdante sur toute la ligne" et se présente comme le "dindon de la farce". Après ce transfert raté et un projet Science, Vie, Société qui désavantagerait l'UNIL, Michel Pont estime que le prochain mauvais coup pour l'UNIL pourrait venir de la médecine. "Les grandes manœuvres pour définir la future faculté romande ont démarré sur le bassin lémanique. Genève et Lausanne se livrent un match acharné et … feutré." La Tribune de Genève analyse différemment la situation. "Neuchâtel garde sa Faculté d'économie. Pour longtemps ?" s'interroge le quotidien. Il relève que "pour restructurer la fac, le Conseil d'Etat a renvoyé la balle dans le camp du rectorat."

03 novembre 2003

Les dons d'imitation du robot Robota, imaginé et construit par Aude Billard de l'EPFL, a séduit Jacqueline Nadel qui, à Paris, étudie l'apprentissage de la communication chez les enfants. Cet apprentissage commence par une période d'imitation gestuelle et verbale. Cette phase du développement de l'enfant est déficiente chez les enfants autistes. "En mettant en contact de jeunes autistes avec Robota qui, elle, va imiter leurs gestes, Mme Nadel pense pouvoir réer un environnement plus favorable au développement de ces enfants", explique le Courrier Neuchâtelois. Le journal rend ainsi compte de la dernière émission Territoires 21 diffusée par la TSR.

Le saint défenseur de la vie simple et pauvre serait étonné du projet du professeur à l'Ecole hôtelière de Lausanne et architecte EPFL Antoine Wasserfallen consistant à construire un hôtel quatre étoiles sur la place qui porte son nom. Transformer les trois bâtiments de la BCV, de La Poste et de l'UBS en un complexe hôtelier, tel est le projet fou que M. Wasserfallen a présenté au Maire de Lausanne. Avec pour but, de "redonner la vue aux Lausannois de Saint-François."

Violemment mis en cause par des scientifiques qui exigent "plus de sérieux dans l'amusement", le Mystery Park reçoit le premier prix du tourisme suisse. Le Parc, sponsorisé par les CFF, et donc par la Confédération, a été distingué par la branche touristique suisse, "appuyée, précise Le Matin Dimanche, par le Secrétariat d'Etat à l'économie". Par la Confédération donc !

Le Temps reparle des 500 millions de souris vendues par Logitech et fêtées vendredi dans leur berceau à l'EPFL. Guerrino De Luca, directeur de la société, évoque l'épopée d'un rongeur qui court toujours plus vite.

Le conseiller d'Etat Thierry Béguin a annoncé samedi l'abandon par le gouvernement cantonal neuchâtelois du projet de transfert de la faculté des sciences économiques à l'Université de Lausanne. Le Temps l'interviewe longuement, tout en estimant qu'il s'agit d'un "revers de taille" pour l'UNIL.

La NZZ am Sonntag publie tout un dossier en se fondant sur le classement des universités suisses publié par Swiss Up sur son site web : www.swissup.com . Dans l'ordre, l'hebdomadaire parle de "la voie la plus rapide aux meilleures hautes écoles suisses", dit pourquoi les "ranking" sont utiles, non seulement aux étudiants, mais aussi aux professeurs, et interviewe longuement le président de l'EPF de Zurich Olaf Kübler sur les raisons du succès de son Institution.

31 octobre 2003

(L'AGEFI, Le Temps, L'Hebdo) Le ranking swissUp nouveau est arrivé avec ses lauriers…dont une bonne partie a été décernée à l'EPFL. En sciences exactes et naturelles, l'Ecole claironne, en tête, avec la qualité de ses professeurs et de ses cours ainsi que son taux d'encadrement ; sa préparation à l'emploi et son attractivité arrivent en 2ème position. En sciences de l'ingénieur, l'EPF Lausanne est considérée comme la plus attractive tandis que la satisfaction générale des étudiants, la préparation à l'emploi et la capacité à décrocher des subsides publics fédéraux de recherche lui accordent la 2ème position. En architecture, c'est son attractivité (capacité à attirer des étudiants hors de leur "bassin de recrutement géographique") qui l'amènent en première place. Satisfaction générale des étudiants, préparation à l'emploi et qualité des profs et des cours ont été jugés dignes d'une 2ème position. En Informatique et systèmes de communication, l'attractivité et la capacité à décrocher des subsides fédéraux lui octroient la première place. La satisfaction générale des étudiants, la préparation à l'emploi et le taux d'encadrement font aboutir l'Institution en 2ème place. Pour plus d'informations : www.swissup.com

(L'Hebdo) Le 17 octobre, la nouvelle Faculté des Sciences et Technologies du vivant a accueilli ses 123 tout premiers étudiants à l'occasion de la journée d'accueil. Quelles sont les attentes des ces étudiants "nouveau cru" ? Ils sont, par exemple et dans le désordre, "Attirés par la biologie et la génétique", ils "rêvent des neurosciences" ou encore "voudraient faire de la recherche" comme cette physiothérapeute qui, après deux ans d'activité, veut "voir d'autres aspects des choses". Cette volonté de former des "ingénieurs à la frontière de la biologie" a visiblement séduit les étudiants. Future concurrence de l'UNIL, la question se pose à l'Université où "un léger fléchissement des nouveaux étudiants a été observé" et où l'on craint l'empiètement du prestige de l'EPFL sur la Faculté de biologie. Etudier à l'école d'ingénieurs plutôt qu'à l'Université ? "Parce qu'on s'intéresse davantage à la biologie humaine qu'aux biologies animale et végétale", a relevé l'hebdomadaire. Stefan Catsicas, vice-président pour la recherche et la valorisation, précise l'objectif de l'EPFL : "Organiser une filière complémentaire à celles qui existent à l'université".

(L'Hebdo) Logitech fête, aujourd'hui, la 500 millionième naissance de son invention, la souris, améliorée, voici quelques années déjà, par les recherches de l'EPFL. Ce "rongeur des bureaux" au succès planétaire a-t-il encore de l'avenir puisque la voix et le mouvement sont en train de devenir de nouvelles interfaces entre l'homme et l'ordinateur ? "La tendance est à l'adjonction de moyens de communication, et je ne vois pas l'avenir proche sans souris", répond René Sommer, directeur technique de Logitech.