Revues de presse

03 juin 2005

La Fondation Leenaards honore la recherche en neurosciences. Deux équipes lémaniques vont se partager une bourse de 700'000 francs pendant trois ans afin d'étudier le fonctionnement du cerveau. "L'agefi" de ce vendredi annonce que ces chercheurs récompensés sont une équipe emmenée par le professeur Ariel Ruiz i Altaba, à l'Uni de Genève, et le docteur Alan Carleton du Brain Mind Institute, à l'EPFL. Ils se focaliseront sur les mécanismes moléculaires qui régissent les cellules souches dans la construction et le maintien des structures cérébrales. Une autre équipe, sous la houlette des docteurs Micah Murray, au CHUV, et Gregor Thut, à l'Uni de Genève, va, elle, s'intéresser aux interactions multisensorielles et à la manière dont nos cinq sens interagissent pour améliorer nos performances quotidiennes.

"Ferret", le furet en français, fouille les disques durs des suspects et contribue à créer une base de données sur les cyberpédophiles, ce qui facilitera les recherches ultérieures. Cette aide précieuse, en test au niveau vaudois, a été développée par un étudiant de l'EPFL dans le cadre d'un projet de diplôme sur la sécurité informatique. Le furet s'est glissé dans les pages de "24 Heures" du jour.

Un groupe de recherche interdisciplinaire de l'EPFL et de l'Uni de Bâle s'est fixé pour objectif de remplacer, dans le domaine du diagnostic médical, les méthodes d'évaluation actuelles, souvent subjectives et difficilement reproductibles, de l'imagerie médicale en mouvement (par exemple, l'échographie) par des méthodes objectives et quantitatives. La "Tribune médicale" du 27 mai explique comment les cardiologues devront peut-être bientôt se mesurer aux ordinateurs

Après la Suisse alémanique et le Tessin, les CFF planifient, en Suisse romande, leurs travaux de protection contre le bruit. Des parois acoustiques vont être posées sur des dizaines de kilomètres. Un marché que les pros du bois veulent disputer à ceux du béton. "24 Heures" de vendredi relate comment toute la branche du bois et de la forêt s'est lancée dans une véritable campagne de lobbying. Elle veut ainsi rappeler que le bois existe et que la Suisse est leader mondial en matière de technologie de la construction en bois, entre autres parce qu'elle dispose d'une chaire du bois, à l'EPFL.

02 juin 2005

L'édition d'été de "l'agefi magazine" est consacrée aux sciences de la vie. On y trouve les dernières tendances en matière de biotechnologie en Suisse romande, une présentation de la "Carbon Valley" ou encore le potentiel lié au marché pharmaceutique. La publication propose encore tout un dossier sur les récentes recherches et découvertes dans le domaine, ainsi qu'un guide des sociétés installées dans la région "BioAlps".

La Chambre du peuple a trouvé 90 millions d'économies de plus que le Conseil fédéral. Si le National coupe dans les biens, les services et le personnel, les Ecoles polytechniques fédérales respirent tout de même un peu mieux. En effet, le plénum a renoncé lundi, à la différence des Etats, à leur transférer la gestion de leur patrimoine immobilier. Or, c'était seulement à cette condition qu'on pouvait réduire le soutien de la Confédération aux EPF, explique un radical neuchâtelois à "l'agefi" de jeudi.

A Neuchâtel, le Centre suisse d'électronique et de microtechnique voit la remise en question de son financement le rapprocher de l'EPFL, annonce aujourd'hui "Le Temps". "Nous avons trouvé une solution, acceptée verbalement avec l'EPFL", déclare Thomas Hinderling, patron du CSEM. Mais sa loquacité s'arrête là et on n'en saura pas beaucoup plus du côté d'Ecublens. "Parce que le scénario définitif n'a pas encore été établi", explique Nicolas Henchoz, porte-parole de l'Ecole. Le CEPF confirme quant à lui que les pourparlers portent sur une prise de participation de la Confédération de 30% dans le CSEM. Ce dernier resterait une société anonyme par actions, avec un ancrage important à l'EPFL.

La mise à l'enquête publique de la transformation de l'ancienne école d'architecture de l'EPFL en logements pour étudiants se solde sur deux oppositions du Mouvement pour la défense de Lausanne et d'une société propriétaire d'un immeuble voisin. Les critiques portent sur le manque de places de parc et sur l'esthétique générale du projet. A lire dans "24 Heures" du 2 juin.

Le 9 juin, se tiendra le Forum des 100, au Cern. Cette grand-messe des décideurs romands est orchestrée par "L'Hebdo" et Rezonance. On y parlera du système de formation et de son rayonnement. Outre Daniel Borel, Alexandre Zeller, Patrick Magyar et autres Pascal Couchepin, les débats réuniront également Patrick Aebischer et Charles Kleiber.

La Commission pour la technologie et l'innovation vient d'allouer un subside à un projet d'étude commun entre l'EPFL, l'Ecole cantonale d'art de Lausanne et l'Audiorama de Montreux. Des professeurs et assistants des deux écoles devront imaginer une nouvelle muséographie dont s'inspirera l'Audiorama pour la refonte de ses expositions, lit-on dans "24 Heures" de ce jour.

Alors que les marins ont eu une longue pause après la victoire en Nouvelle-Zélande, en mars 2003, le Design Team d'Alinghi, lui, s'est rapidement remis au travail. Pour plancher sur la conception des bateaux pour 2007. Rolf Vrolijk, l'architecte d'Alinghi, explique dans "Le Temps" de jeudi l'évolution de ces futurs voiliers. Il parle notamment des nouveaux matériaux employés et testés par l'EPFL.

L'émission du 1er juin de "Territoires 21" sur la TSR1 s'est intéressée au projet de Christian Denisart mêlant comédiens et robots. Sous forme d'un reportage décliné en chroniques, les journalistes ont suivi toutes les étapes de cette aventure, qui a réuni les meilleurs talents helvétiques, de l'équipe du professeur Roland Siegwart, à l'EPFL, à celle de Luc Bergeron, de l'ECAL, en passant par François Junod, l'automatier de Sainte-Croix.

01 juin 2005

La refonte de la Haute école pédagogique crée des remous dans les milieux académiques. "D'aucuns ont sursauté à la lecture de l'exposé des motifs et projet de décret sur lequel le Grand Conseil devra se prononcer au courant du mois de juin," lit-on dans "La Liberté" et "Le Courrier" de ce jour. En effet, ce texte abroge l'actuelle loi sur la HEP et institue une phase de transition de trois ans pour la Haute école, ébranlée par la non-reconnaissance intercantonale de ses diplômes. L'Université de Lausanne et l'EPFL se voient ainsi confier la formation académique de certains enseignants, alors que la HEP garde la haute main sur la formation pédagogique à tous les degrés. Dans ce processus, explique encore le quotidien, l'Uni et l'EPFL sont déterminées à faire entendre leur voix et feront prochainement une proposition commune.

C'est dans le Jura que les premières stations proposent depuis hier un mélange d'essence et de bioéthanol. Dans "Le Temps" de ce jour, on apprend que ce carburant vert est composé de 95% d'essence sans plomb à 95 octanes et de 5% de bioéthanol, obtenu à partir de cellulose de bois. Cette première est le fruit d'une collaboration entre Alcosuisse et Agrola, qui estiment essentiel de mettre rapidement en place cette filière énergétique, sous peine d'être dépassé par les pays européens et de se retrouver dépendant d'eux. Ce n'est cependant pas encore le cas. Au contraire, les Européens viennent volontiers en Suisse pour y examiner les conditions cadres qui pourrait favoriser l'essor du mélange essence-bioéthanol, comme l'introduction d'un centime climatique ou les analyses et labellisations menées par l'EPFL.

"La Tribune de Genève" de mercredi se penche sur la problématique des fumeurs, ou plutôt sur la convoitise que ceux-ci suscitent de la part de l'industrie. De pilules en injections, aucune solution miracle n'a pourtant encore été trouvée. Le quotidien s'est intéressé aux start-up - dont certaines issues de l'EPFL - qui se sont lancées sur ce juteux marché.

La "HandelsZeitung" découvre le nouveau projet de Bertrand Piccard, Solar Impulse. Selon le pilote vaudois, l'avion solaire sera prêt à faire le tour du monde en 2010.

31 mai 2005

Pour la première fois, la société Leica Geosystems a réussi à combiner dans un même appareil deux systèmes, GPS et TPS. Cette "SmartStation" permettrait aux géomètres un gain de productivité de 10 à 20%, relève Bertrand Merminod, professeur de topométrie à l'EPFL. "Le Temps" de ce mardi explique encore que le logiciel contenu dans ce nouvel appareil assure une compatibilité totale entre les systèmes GPS et TPS pour le traitement des données.

"Le Temps" de ce jour présente une expérience que vient de réaliser l'Université de Southampton, en collaboration avec la Fondation Alfred Mann: des microsimulateurs ont été implantés chez un patient qui a perdu l'usage de son bras à la suite d'une attaque cérébrale. Puis, une équipe de physiothérapeutes a transmis, par une transmission radio-fréquence, des commandes traduites en impulsions électriques, qui ont alors stimulé certains muscles paralysés. L'objectif de cette étude serait de permettre à ce patient d'effectuer dans quelques mois, grâce à la plasticité du cerveau, les mêmes mouvements, mais sans simulateur, explique Grégoire Cosendai, un ingénieur électricien installé au PSE et qui représente la Fondation en Europe.

Record du monde à l'EPFZ: des chercheurs y ont mesuré le plus gros ion jamais observé. Sa masse atomique dépasse un million de daltons.

Pour son 60e anniversaire, l'Ecole Athenaeum d'architecture et de design de Lausanne fait parler post mortem celui qui fut son père spirituel et l'un de ses fondateurs: Alberto Sartoris. "24 Heures" de mardi revient sur le parcours de cet amoureux éperdu de la splendeur géométrique.

L'Ecole cantonale d'art de Lausanne ne cesse d'accroître sa renommée internationale et les étudiants affluent. En conséquence, elle manque de locaux et devrait se regrouper sur un seul site. Une solution est à l'étude, annonce la "Nouvelle revue et journal politique", qui consisterait à installer l'école sur le site de l'usine IRIL à Renens.

30 mai 2005

Le Président Kalam a monopolisé l'attention des médias qui reviennent encore abondamment sur la visite de ce fils de cordonnier, d'origine Tamoule, devenu "l'Homme-Fusée", taxé de poète, d'excentrique et de pragmatique, tout à la fois. Cette visite du premier citoyen de l'Inde est aussi l'occasion de faire le point sur la communauté indienne de Suisse, 7'000 personnes à l'heure actuelle.A noter que la population estudiantine est en augmentation constante et que plus de la moitié des étudiants indiens se retrouve dans les deux EPF (200 pour la seule EPFL ainsi qu'une quarantaine de chercheurs et doctorants). Le cinéma indien en pince aussi pour la Suisse, puisque l'an passé, Bollywood a tourné 25 films dans les paysages alpestres de notre pays. Cette histoire d'amour entre l'Inde et la Suisse n'est entachée que d'un regret exprimé par de nombreux Indiens qui vivent ici, la difficulté à communiquer avec une population helvétique qui leur paraît souvent assez fermée.

Dans l'édition de ce jour du "Temps", la conseillère nationale socialiste vaudoise, Géraldine Savary, membre de la commission du programme d'allégement budgétaire, s'élève contre les économies prévues dans la formation. Se faisant l'avocate des deux EPF, elle s'insurge contre des moyens alloués en croissance négative de 1% pour ces trois prochaines années. "Qu'ont fait les EPF pour mériter cette sanction financière ? Elles se trouvent régulièrement à la tête des classements internationaux des meilleures universités du monde, ont formé en 2004 19035 étudiants, alimentent en experts l'économie privée et le service public, attirent des professeurs de renom et se lancent avec ambition dans les technologies de pointe. Voilà donc comment se traite en Suisse une tâche politique prioritaire".

Promouvoir un génie génétique responsable, tel est le but visé par l'opération conduite dans toute la Suisse à l'occasion des journées de la recherche en génétique auxquelles a participé la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL. Objectif affiché par Dietrich Reinhard, organisateur de cette journée portes ouvertes à l'EPFL, "lever des inquiétudes dans le public et permettre un débat plus fondé".

Etudes inachevées : un quart des étudiants concernés La Société des étudiants suisses tire la sonnette d'alarme : un quart des jeunes Suisses ne terminent pas leurs études universitaires. Un constat inquiétant qui remet en question une maturité dont les bases devraient rester solides et larges, car il semble que les étudiants ne soient pas assez bien préparés aux hautes écoles. La SES préconise une information plus large dès le niveau secondaire sur les méthodes de travail au sein des universités, l'amélioration de l'information aux bacheliers par des témoignages et des expériences positives dans différentes branches d'étude, mais aussi le développement d'un réseau propre à la SES en matière d'orientation et conseil pour ne plus laisser les jeunes universitaires livrés à eux-mêmes. La Société des étudiants suisses déplore par ailleurs le manque de dialogue en matière de politique de la formation.

Le Grand Prix Retro a fait le plein des visiteurs dimanche sur le campus de l'EPFL. Beaucoup d'émotion devant ces belles carrosseries qui sont souvent des "bijoux faits main", à l'instar de cette gracieuse Torpédo de 1922, achetée par son propriétaire en pièces détachées, remontée au terme de 2000 heures de travail et qui démarre aujourd'hui au quart de tour.

L'Agefi s'entretient avec Jesus-Martin Garcia, cofondateur d' "Eclosion" avec Benoît Dubuis et Markus Schriber, une structure, subventionnée par l'Etat à raison de 1 million de francs par an, née à Genève pour faire germer les graines de la recherche jusqu'à les faire éclore sur une terre d'innovation, nourricière d'emplois. Jesus-Martin Garcia explique notamment la stratégie de chasseur/cueilleur d'Eclosion qui épaule les chercheurs, analyse avec eux le potentiel de leurs découverts, met les idées à l'épreuve des faits, finançant leur preuve de concept jusqu'à attirer les industriels et les investisseurs traditionnels

Le pôle des biotechnologies que l'on veut créer sur le site chimique de Monthey a déjà ses fleurons, avant même l'ouverture de ce nouveau bâtiment, estimé à 9 millions de francs. Trois jeunes sociétés ont été d'ores et déjà présentées à la presse : la spin-off de l'EPFL, DiagnoSwiss, qui fabrique des cartouches à lire les molécules, Bioresearch and partners, spécialisé dans l'homéostasie et la nutrition thérapeutique et ExcellGene qui fabrique des bioréacteurs en forme de grosses pipettes pour moins d'un franc pièce. "Le Nouvelliste" rappelle que la Suisse est le numéro 1 mondial dans le champ du biotech si l'on compare le nombre d'entreprises réparties entre Bâle, Zurich et l'Arc lémanique, au nombre d'habitants.

27 mai 2005

Une petite partie de la presse l'annonçait déjà depuis avant-hier: le président de la république indienne serait de passage à l'EPFL, à l'occasion d'une visite officielle en Suisse. Et jeudi matin, Abdul Kalam a en effet foulé le sol du campus. Accompagné d'une importante délégation, ainsi que du conseiller fédéral Pascal Couchepin ou encore du président du Conseil des EPF Alexander Zehnder, le responsable indien a été reçu par le président Patrick Aebischer. Après un détour par les laboratoires de micro- nanotechnologies et le Brain Mind Institute, la visite du président en terre vaudoise s'est achevée sur une conférence donnée par le chef d'Etat lui-même. Un chef d'Etat qui n'en est pas moins un physicien réputé et qui a notamment évoqué les liens profonds existants entre Albert Einstein et le Mahatma Gandhi. En outre, il a souligné l'importance de "collaborer au-delà des frontières. Entre la biotechnologie, la science des matériaux et les nanosciences, on parviendra mieux à anticiper les cancers et d'autres maladies." Ainsi, la plupart des journaux de ce jour, dont "l'agefi" et "Le Temps", insistent sur les échanges aussi bien académiques qu'au niveau des programmes de recherche qu'entretiennent l'EPFL et les instituts indiens de technologie. Par ailleurs, trois millions de francs seront consacrés, sur quatre ans, à un projet pilote visant à renforcer les liens entre les Hautes écoles suisses et indiennes. De son côté, l'Inde avancera la même somme. A noter encore que deux journaux indiens parlent ce matin de la venue d'Abdul Kalam en Suisse et que la TSR a consacré quelques secondes à l'événement dans son édition du 19 h 30.

Avidor est spécialisée dans l'équipement pour la vigne et la cave. L'entreprise vaudoise doit néanmoins s'adapter aux turbulences qui agitent le monde de la vigne et du vin. "Terre et nature" du 26 mai explique comment la société a su diversifier ses activités. Elle a même développé un partenariat avec Syngenta et un groupe de chercheurs de l'EPFL, lui-même associé à quatre autre universités européennes, pour la mise au point de nouveaux systèmes de traitements avec une application mieux ciblée des produits. Quelques-uns de ces prototypes plus respectueux de l'environnement seront d'ailleurs présentés début juin à Marcelin et à l'EPFL.

La start-up Anergis pourrait terrasser les allergies. C'est du moins l'espoir que donne un projet initialisé par un fond commun pour la recherche entre l'UNIL, le CHUV et l'EPFL. L'idée a été de remplacer les extraits d'allergène du venin d'abeille par des fragments incapables de se rassembler en trois dimensions. Les techniques de génie génétique et de chimie des protéines ont en outre permis de synthétiser les portions séparées et de les empêcher de se reconstituer. Pour l'heure, explique "l'agefi" de vendredi, l'efficacité du traitement a été clairement démontrée sur les modèles animaux. Elle sera évaluée prochainement par un essai clinique de phase II, la recherche de fonds pour le premier tour de financement d'Anergis étant prévue pour le mois prochain.

26 mai 2005

Grande journée pour l'EPFL aujourd'hui, qui reçoit le président de l'Inde. L'occasion de célébrer le programme de recherche indo-suisse qui suscite un fort intérêt, puisque cette première édition réunit 43 projets dans les domaines des sciences de la vie et des technologies de l'information. Au final, entre 8 et et 14 projets seront sélectionnés fin juin sur un budget bisannuel de 1,5 million de francs, renouvelable à chaque échéance. Un projet semblable a été conclu avec la Chine, piloté par l'EPFZ. Berne marque donc sa volonté de porter son regard sur l'Orient en matière de science, alors que jusqu'à présent l'Occident demeurait le point focal de son attention.

Pour sa première visite en Europe, le président indien a tenu à venir en Suisse, après un passage en Russie, en Islande et en Ukraine, dans le but, dit-il, "de nouer avec ces pays des contacts scientifiques importants". Raison pour laquelle figure notamment dans son agenda la visite du CERN et des deux EPF. Mais ce ne sont pas que les nanotechnologies et l'énergie nucléaire qui intéressent Abdul Kalam. Il avoue sa fascination pour "la puissante et active neutralité" de notre pays. Une formule qui n'est pas de politesse dans la bouche d'un homme qui s'inscrit dans la tradition de non-violence du Mahatma Gandhi mais qui est aussi le père de la bombe atomique indienne. "L'exception suisse" intéresse donc le président au plus haut point.

Jean-Marc Revaz, administrateur-délégué du centre de compétence en urbistique, à Martigny, revient sur un séminaire organisé conjointement par le CREM, l'Office fédéral de l'énergie et l'EPFL. Le gaz naturel (actuellement 12% de la consommation du pays) et le solaire qui se taille pour l'instant la part du moucheron en couvrant 0,02% des besoins de l'électricité, ont de beaux jours devant eux. Le gaz a un fort potentiel de développement et le solaire pourrait représenter 10% du gâteau énergétique d'ici à 2040. Le nucléaire est, quant à lui, pour l'heure, au cœur d'un chaud débat. Entre les tenants du "tout nucléaire" et du "tout renouvelable", des nouveaux scenarii énergétiques émergent, plus réalistes et mieux adaptés à la taille du pays, car on sait depuis longtemps que lorsqu'on n'a pas de pétrole, on a des idées !

De la nostalgie sous le capot et du gaz dans le moteur. Ce week-end, cela fera vroum sur le site de l'EPFL! Le Grand Prix Rétro charmera une fois de plus les milliers d'amoureux des belles cylindrées d'hier et d'avant-hier. En prologue à cette fête populaire se tient aujourd'hui, à l'EPFL, le High Tech Car's Day. Cet événement se propose de réfléchir à l'avenir de l'automobile dans un monde où les exigences de sécurité et de respect de l'environnement ne feront que croître. Des thèmes qui sont au cœur des recherches menées par notre Ecole. Piles à combustible et moteurs à gaz seront donc eux aussi de la fête car, comme l'explique le professeur Favrat dans "l'agefi" du jour : "Nous avons fait le choix de nous pencher plus particulièrement sur les carburants gazeux. En termes d'émissions et de diversification d'approvisionnement, c'est dans ce secteur que les efforts sont à faire."

Le correspondant allemand de "Nature" présente un élogieux kaléidoscope de la vie scientifique suisse en soulignant le rôle très important que joue notre petit pays dans le monde de la science. "La Suisse, dit-il, recrute parmi les plus brillants chercheurs internationaux et leur donne envie d'y rester." Exemples et chiffres à la clé, voici une nouvelle version du "brain drain", en faveur des Helvètes, cette fois-ci, qui se traduit donc par "brain gain".

25 mai 2005

Une convention formalisera dorénavant les excellentes relations des astrophysiciens genevois et lausannois qui font ménage commun depuis un demi-siècle à l'Observatoire de Sauverny. Elle est signée aujourd'hui par le président de l'EPFL Patrick Aebischer et le recteur de l'Uni de Genève André Hurst. "24 Heures" du 25 mai annonce cet événement.

"C'est une Helvétie à la pointe du progrès que découvrira demain le président indien Abdul Kalam, en visite officielle à Berne vendredi et samedi. Invité par l'EPFL, ce chef d'Etat, physicien de formation, y observera le "must" en matière de nanotechnologie et de neurosciences." L'agence Infosud déflore la venue d'Abdul Kalam pour présenter dans "La Liberté" de ce jour les collaborations indo-suisses existantes et qui ne cessent de se renforcer, ainsi que les nombreux échanges entre les hautes écoles suisses et indiennes. "La Suisse a beaucoup à gagner. Le développement technologique de l'Inde est fulgurant", déclare Pramod Rastogi, collaborateur scientifique à l'EPFL.

L'annonce du retrait d'Eric Fumeaux à la tête de l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie a ravivé la discussion sur un transfert rapide du secteur des HES auprès des universités et des EPF. "L'agefi" de ce mercredi se demande si ce départ peut faciliter le fameux désenchevêtrement des structures dans le domaine de la formation tertiaire supérieure. Xavier Comtesse, directeur roman d'Avenir Suisse, presse pour transformer les HES en universités. Kathy Riklin (PDC, Zurich), y est aussi favorable. Mais pour le chroniqueur Edgar Bloch, "il ne faut pas rêver, le passage dans une structure politique et commune entre HES, unis et EPF prendra du temps." Et il faudra plus qu'une cosmétique réforme au sein des départements concernés.

"L'agefi" de mercredi présente BioArk, le parc scientifique basé à Monthey. Cet incubateur est là pour fournir des installations spécialement conçues pour l'industrie biotechnologique. Les jeunes pousses restent en moyenne trois ans sur le site, puis volent de leurs propres ailes. A l'instar d'ExcellGene, un spin-off du Laboratoire de biotechnologie cellulaire de l'EPFL. A peine quatre ans après sa création, cette société compte déjà parmi sa clientèle les plus grands noms de la pharmaceutique et de la biotechnologie.

Les robots dépasseront-ils un jour les hommes? La question suscite à la fois crainte et confiance vis-à-vis des progrès réalisés par les machines. Le Festival Science et cité est l'occasion parfaite d'aborder ce sujet, raison pour laquelle un débat s'est tenu à Yverdon, en présence d'un philosophe, de professeurs de l'UNIL et de l'EPFL, ainsi que de Christian Denisart (auteur de la pièce "Robots"). Comme le révèle "24 Heures" de ce jour, Aude Billard, professeure de robotique à l'EPFL, s'est voulue rassurante: "La plupart des robots sont conçus pour être des esclaves. On ne peut pas, pour l'instant imaginer de leur attribuer une conscience, simplement parce qu'il n'y a pas de substrat pour cela."

24 mai 2005

"L'oiseau n'a pas encore levé sa première aile, mais il intéresse déjà les grands de l'aviation". C'est par ce préambule que "24 Heures" livre un véritable scoop: le groupe français Dassault serait intéressé par Solar Impulse. "Peut-être Dassault deviendra-t-il un partenaire spécialisé, comme l'est le suisse Ruag Aerospace (aérodynamique et mécanique de vol) ou un partenaire technologique, comme le sont l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et l'Agence spatiale européenne", se risque le quotidien vaudois. Du côté de Solar Impulse, on indique qu'on "donnera des informations à ce sujet" lors du prochain Salon aéronautique du Bourget à Paris.

Les fabricants explorent, mais les robots domestiques ne sont pas près de débarquer. Tel est en substance le message d'un article du "Temps" paru ce jour. Robot tondeur, aspirateur… les variantes sont nombreuses et suscitent l'intérêt des groupes d'électroménager. Selon Francesco Mondada, du Laboratoire de systèmes autonomes 1, "il y a encore plusieurs difficultés à surmonter, notamment des problèmes de localisation, sur lesquels on travaille au niveau de la recherche. Un robot aspirateur ne sait pas vraiment où il se trouve. Il peut par exemple nettoyer trois fois le salon et pas la cuisine s'il n'a pas trouvé la porte pour y accéder", estime le chercheur. Les professionnels du nettoyage n'ont donc aucun souci à se faire pour leur emploi.

Le Centre de compétence en urbistique de Martigny sont-ils comptés? "Le Nouvelliste" tire la sonnette d'alarme. Selon son directeur, "le risque d'un transfert de compétences est bien réel. Il n'est pas exclu que les connaissances développés à Martigny se retrouvent ailleurs et que d'autres en profitent". Une éventualité qui sonnerait la fin du CREM, dont l'EPFL a contribué à la fondation.

23 mai 2005

Le festival Balelec aura soufflé les bougies de son quart de siècle en bonne… et nombreuse compagnie. Quelque 18.000 spectateurs se sont en effet déplacés pour faire la fête avec le plus grand événement musical organisé sur un campus en Suisse. "Un gros succès pour une édition réussie", mentionne le quotidien "24 Heures" dans son édition de samedi. Côté artistes, le long cortège de noms prestigieux – de Youssou N'Dour à Hooverphonics, en passant par les Burning Heads – était là pour le prouver. Côté organisateurs, cette édition marquera certainement un tournant et place la barrière haute pour la prochaine édition.

Jusqu'au 4 juin, chaque personne sur le site de l'EPFL peut apporter sa pièce à l'aide internationale en cas de catastrophe. Au propre comme au figuré: des morceaux de plusieurs puzzles illustrant la ville de Bam, en Iran, sont en vente pour le prix de 5 francs sur des stands tenus par des étudiants. Les fonds récoltés seront reversés à l'Unesco pour la construction d'une école. A lire dans "24 Heures".

Le référendum populaire contre la construction de l'animalerie de l'Université de Lausanne a été lancé vendredi. Ses initiateurs sont "pour la plupart des députés issus de tous les partis, sauf du POP", note "24 Heures" dans son édition du jour. L'article revient sur les arguments des référendaires, qui devront être soumis au peuple si cette récolte de douze mille signatures aboutit. Un objectif qui ne devrait pas être trop difficile à atteindre, juge le quotidien.

20 mai 2005

Balélec est à l'agenda de plusieurs quotidiens ce jour. "Le Matin" rappelle que le bal estudiantin de l'EPFL donne le coup d'envoi de la saison des décibels à la belle étoile. Le campus est, on l'aura remarqué, en pleine ébullition pour être prêt à accueillir quelque 18000 festivaliers.

A l'origine du Festival Science et cité, Charles Kleiber fait l'objet d'une interview dans "Le Temps" de vendredi. Il estime que la formation doit mieux s'adapter aux besoins du marché du travail, mais juge que le lien entre population et scientifiques reste fragile. En outre, "il y a un pacte à renouveler avec les entreprises, sinon le risque de nombreuses déqualifications sera réel", déclare le secrétaire d'Etat.

Le Prix de l'entreprise suisse romande a été décerné pour la première fois hier. Il récompense la société neuchâteloise Felco. Trois autres sociétés vaudoises ont été retenues parmi les six nominées, parmi elles: VisioWave, à Ecublens. Sa progression fulgurante a déjà fait couler beaucoup d'encre!

La société Granit prospère depuis plus de trente ans dans le développement et la commercialisation de technologies environnementales. En collaboration avec les instituts de recherche, tels que l'EPFL ou l'IMD, l'entreprise est spécifiquement active dans le développement de matériaux et d'énergie renouvelables, ainsi que dans le traitement des eaux. Le magazine "Energie panorama" du 19 mai présente cette firme qui a mis sur pied un technopole environnemental dans le but de rassembler un ensemble d'acteurs et d'intégrer leurs technologies.

L'EPFL souhaite agrandir son bâtiment des sciences du vivant. Pendant les travaux, son parking sera fermé, annonce "24 Heures" de vendredi. L'Ecole a donc mis à l'enquête un projet de parking provisoire. Celui-ci sera ensuite exploité et servira au chantier du Learning Center.

En mars dernier, le projet genevois d'une "huitième faculté" chargée de regrouper et fédérer différents centres et enseignements dans les domaines de l'énergie, du développement durable, de l'architecture, tournait court. Copie revue, le conseil universitaire vient d'avaliser la création d'une version réduite sous la forme d'un Institut des sciences de l'environnement et du développement durable. "Le Temps" de ce jour explique cependant que cette nouvelle mouture risque bien de signer l'arrêt de mort de l'Institut d'architecture de l'Uni de Genève. Le quotidien rappelle que celui-ci cherche sa voie depuis que Berne a lancé le mouvement du regroupement universitaire et que les efforts avec l'EPFL n'ont pas abouti.

19 mai 2005

Le président de l'EPFL Patrick Aebischer et le patron de la BCV Alexandre Zeller participeront au Forum des 100, au CERN, le 9 juin. "Ces deux acteurs clés du renouveau de la région romande" y débattront de la position helvétique dans la société de la connaissance qui s'impose partout. "L'Hebdo" de cette semaine les a interviewés (en guise de répétition générale). Selon eux, il est important que les universités suisses attirent aussi bien de bons enseignants que de bons étudiants. Elles doivent aussi s'engager plus clairement dans des domaines vitaux pour le pays. Enfin, ils prédisent que l'on arrivera en Europe à un système où il y aura une dizaine de grandes universités technologiques.

Dans un classement réalisé par "Bilanz" des scientifiques brillants, les présidents des deux EPF Olaf Kübler et Patrick Aebischer s'octroient les deux plus hauts rangs. Le président du Conseil des EPF Alexander Zehnder monte sur la troisième marche du podium.

Promouvoir l'énergie solaire: c'est le but de la Journée du soleil, dont la deuxième édition a lieu vendredi "et" samedi. Cette journée plurielle donnera lieu à diverses manifestations, dont plus de 40 ans en Suisse romande. Pour l'occasion, "24 Heures" de ce jour a donné la parole à Bertrand Piccard, qui estime qu'à l'avenir le solaire ne sera qu'une des nombreuses sources d'énergie possible. Pour ce faire, il préconise le développement de technologies qui garantiront mobilité et qualité de vie en réduisant l'impact sur l'environnement.

C'est fait! Le premier Suisse a avoir voyagé dans l'espace commence une nouvelle aventure en entrant au conseil d'administration du groupe Swatch. Claude Nicollier n'a peut-être pas une grande expérience de ce genre d'activité, mais il est un "super Suisse, qui aurait été une friandise pour n'importe quelle autre entreprise, mais on préfère qu'il soit chez nous", a commenté Nicolas Hayek. A lire dans la plupart des quotidiens du jour.

18 mai 2005

"24 Heures" livre ce mercredi un supplément à l'occasion du Festival science et cité. Parmi les manifestations présentées, les expériences sur le fonctionnement de la conscience. Celles-ci sont orchestrées par plusieurs groupes de recherche de l'UNIL, de l'EPFL et du CHUV. A (re)découvrir, par exemple, l'installation développée par l'équipe du professeur Touradj Ebrahimi, qui permet "presque" d'écrire avec la pensée sur un écran d'ordinateur.

Face à la menace d'un référendum d'ores et déjà annoncé, les milieux académiques lausannois ont pris les devants et défendu mardi la nécessité d'aménager des animaleries au CHUV et sur le site de l'UNIL. Ainsi, note "24 Heures" de ce jour, "entre l'ISREC, le CHUV, l'UNIL et l'EPFL, chacun aura sa propre animalerie pour un total de 90000 souris". Les responsables de l'UNIL et de l'EPFL refusent le terme de doublon et considèrent que les avancées en biologie fondamentale justifient cette évolution. Le débat est cependant loin d'être terminé. Pour preuve, le sujet fait s'exprimer Philippe Moreillon, vice-doyen de la recherche à la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL, ainsi que Jean-Marie Suter, député. Le premier estime que si la recherche n'est pas conduite chez nous, elle le sera ailleurs, "mais à quelles conditions d'éthique et de contrôle", le deuxième constate que l'UNIL et l'EPFL, "qui se touchent sur le campus de Dorigny, sont incapables de mettre en commun une grande animalerie". A lire aussi les articles parus dans "l'agefi" et "Le Temps".

Un robot au Musée Jenisch, à Vevey! Ou quand l'art se sert de la science et réciproquement. En effet, à la demande d'un collectif lausannois d'artistes plasticiens, le Laboratoire des systèmes intelligents de l'EPFL a prêté Blimp, l'un de ses bébés. Ce petit dirigeable léger évolue ainsi actuellement dans l'une des pièces du Musée. "24 Heures" de mercredi raconte cette rencontre inédite entre des tableaux et un robot.

"Bilan" de cette semaine présente "ces écoliers qui lancent leur entreprise" avec au générique, Pedro Bados Aguilar, un grand garçon de 25 ans qui a créé NexThink. Cette société active dans la sécurité informatique est issue du PSE et soutenue par la Fondation pour l'innovation technologique du canton de Vaud.

Dans son édition du 18 mai, "Bilan" a interrogé Claude Nicollier sur sa motivation à entrer au conseil d'administration de Swatch Group (son élection doit être annoncée ce jour). L'astronaute dit tout d'abord éprouver un grand respect pour Nicolas Hayek et son œuvre en faveur de l'horlogerie. Il estime aussi que son expérience dans le domaine des produits technologiques de pointe peut intéresser le groupe.

s'appellent Daniel Vasella, Marcel Ospel, Ernesto Bertarelli, bien sür, mais aussi Patrick Aebischer et Claude Nobs. Pour connaître la liste complète des hommes les plus puissants de notre petit pays, lire "Bilan" de mercredi.

Au-delà des statistiques optimistes, le multilinguisme en Suisse se porte mal: les langues nationales se développent à l'intérieur de leurs territoires respectifs, mais leur proportion est en baisse en dehors de ceux-ci. Tel est le constat que dresse Georges Lüdi, sociolinguiste et professeur de linguistique française à l'Uni de Bâle, dans "Le Temps" de mercredi. Et le spécialiste de se demander si les cantons romands résisteront à la tentation de donner la priorité à l'anglais au détriment de l'allemand, même s'i y a longtemps que les scientifiques de l'EPFL et de l'EPFZ communiquent en anglais

17 mai 2005

"L'agefi" de mardi se fait l'écho d'un séminaire organisé par la Fédération romande pour l'énergie sur le thème: "20% d'énergie renouvelable en 2020?" Il en ressort que la politique de subventionnement ne saurait être durable, que seul le marché – donc la demande – est apte à dicter l'évolution de toute énergie. D'où, par exemple, l'inutilité de multiplier indéfiniment la puissance de l'éolien. Edgar Gnansounou, directeur du Laboratoire des systèmes énergétiques, à l'EPFL, n'est pas favorable aux subventions, mais estime que "les collectivités publiques peuvent contribuer au développement d'une certaine forme d'énergie pour ses mérites particuliers". A noter encore que lors du séminaire, de nombreux intervenants ont aussi souligné la nécessité d'introduire dans l'appareil législatif la notion du rachat à prix coûtant des kWh renouvelables produits.

L'Union européenne veut créer un institut de recherche scientifique capable de rivaliser avec le MIT, la plus fameuse des universités américaines. Plutôt qu'une institution centralisée, un groupe d'experts conseille de mettre en réseau les meilleurs sites existants. Parmi eux, l'EPFZ est citée en exemple, mais l'EPFL n'est pas mentionnée. Cette dernière ne s'en froisse cependant pas, explique Nicolas Henchoz dans "24 Heures" du 14 mai. "Que le domaine des EPF soit pris en considération malgré le fait que la Suisse ne soit pas membre de l'Union, c'est déjà une très bonne chose", déclare l'adjoint du président pour les affaires de communication.

Visiowave figure, aux côtés des Logitech, Serono et autres Switcher, au sommaire de "Succès!", le supplément annuel de "PME Magazine" et du "Temps". Son système de surveillance, loué pour sa simplicité et sa flexibilité, a décidemment le vent en poupe!

"24 heures" de ce jour revient sur le Festival de théâtre universitaire lausannois qui se déroule jusqu'au 28 mai. La troupe de l'EPFL, les Polyssons, y présente pour la première fois deux pièces. La preuve que l'art lyrique et les sciences de base peuvent faire bon ménage, même si "pour les matheux, c'est parfois plus dur de faire sortir les émotions. Par contre, pour les décors, c'est vraiment utile d'avoir des ingénieurs", commente le metteur en scène Olivier Renault.