Revues de presse

10 août 2005

L'EPFL vient de créer un fonds destiné à des projets liés aux nouvelles technologies et ayant un fort potentiel commercial. Originalité de l'initiative: ce fonds finance une idée innovante et non un programme de recherche. "Le Temps" du 9 août présente cette première en Europe. En effet, seul le MIT aux Etats-Unis possède une politique similaire. Le quotidien explique que ce fonds de trois millions de francs, géré par l'équipe de Jan-Anders Manson, vice-président à l'innovation et à la valorisation, a été essentiellement obtenu auprès de banques et de sociétés à capital-risque.

Depuis mardi, "L'agefi" propose trois jours d'immersion dans l'univers technologique d'Alinghi. Hier, il était question du rôle de l'EPFL dans les performances des voiles du futur bateau. En effet, les scientifiques étudient et développent de nouveaux outils qui doivent améliorer la conception des voiles. La modélisation et la vidéo en font partie. Aujourd'hui, le quotidien s'intéresse aux technologies développées par l'EPFL, qui permettent d'intégrer des fibres optiques aux matériaux composites des bateaux. Des fibres dites intelligentes, puisqu'elles donnent des informations sur les efforts auxquels les structures sont soumises. Enfin, demain "L'agefi" se penchera sur les matériaux composites qui constituent la coque du Défi suisse Alinghi.

Selon les responsables du référendum lancé contre l'animalerie de Dorigny, il manque une cinquantaine de signatures valables sur les 12000 nécessaires. Résultat, le canton a décidé de tout recompter et de relancer les préfectures pour être certain que toutes les communes ont transmis les listes de signatures. Ce feuilleton à suspens est à lire dans "24 Heures" du 9 août.

Les universités sont sous pression. La "NZZ" du 6 août explique la course à l'efficacité dans laquelle sont engagées les institutions. Dans le milieu de la formation, la concurrence est rude et les unis doivent désormais proposer une offre de "produits de la connaissance" bien concrets. Comme le souligne le quotidien, dans ce nouveau contexte, c'est aussi tout le rôle de l'Etat qui est à redéfinir.

05 août 2005

Pour la première fois depuis leur création, les Swiss Houses de Boston, San Francisco et Singapour subiront une évaluation en 2006. L'accent sera notamment mis sur l'implication du secteur privé dans les projets, donc sur les financements mixtes. Les projets devront être portés à raison d'un tiers par les fonds publics et de deux tiers par d'autres fonds à l'horizon 2007, lit-on dans "Le Temps"  de ce vendredi. Les Swiss Houses vont donc devoir conclure un maximum de partenariats bilatéraux. Pascal Marmier, qui œuvre à Boston, annonce ainsi qu'un nouveau projet, financé à raison de 5 millions de dollars par le Fonds national de recherche américain, devrait bientôt déboucher sur une collaboration avec les labos de l'Uni de Bâle, du CSEM et de l'EPFL dans les nanotechnologies.

"Les exclamations, les cris de joie retentissent. Nous ne pesons plus rien. Un étrange sentiment de liberté totale nous envahit…" Avec 11 étudiants suisses de l'EPFL et des Universités de Zurich et de Fribourg, un journaliste du "Temps" a vécu plusieurs périodes d'apesanteur à bord d'un Airbus A300, spécialement aménagé par l'Agence spatiale européenne. Récit d'une expérience peu ordinaire à 8000 mètres au-dessus de la Méditerranée. Lire aussi la revue de presse du 18 juillet.

On n'a pu l'ignorer: le dalaï-lama est de passage en Suisse. Accueilli comme chef spirituel et non comme chef d'Etat, il a rencontré durant quarante minutes le conseiller fédéral Pascal Couchepin. Les deux "sages" se sont entretenus jeudi matin dans le bureau du président de l'EPFZ. Le ministre de la culture en est ressorti satisfait, avec une impression de chaleur partagée, la traditionnelle écharpe blanche autour du cou en prime.

04 août 2005

Depuis plusieurs semaines, Jacques Lemaître explore le chemin qui mène vers la fabrication d'os synthétique. Avec son équipe, ce professeur de l'Institut des matériaux de l'EPFL participe au programme européen Nanobiocom, lancé par la fondation privée espagnole Inasmet. "L'Hebdo" de cette semaine raconte l'aventure scientifique dans laquelle s'est lancée Jacques Lemaître. Car les recherches n'en sont qu'à leur début. Après des premiers tests avec des échantillons d'agarose dans un réacteur expérimental, les substituts osseux seront "essayés" sur des lapins. Les premiers résultats concrets pourraient aboutir en octobre 2006. Reste qu'il faudra encore que l'os naturel accepte le contact avec un alter ego artificiel: une phase subtile du projet durant laquelle les nanotechnologies entreront en scène. Mais Jacques Lemaître ne veut surtout pas donner de faux espoirs aux personnes malades: il s'écoulera encore de nombreuses années avant de voir la première application clinique. Le sujet a également été publié sur le site web de l'émission "Nouvo" de la "Télévision suisse romande".

03 août 2005

Durant l'été, la Première de la Radio suisse romande s'intéresse chaque après-midi aux événements des nations lointaines et fouille l'envers du monde dans son émission "Geopolis". Le sujet du 29 juillet a porté sur "les grandes intrigues de l'eau". En quoi son partage fait-il problème? Quels sont les conflits qui se nouent autour de cette ressource essentielle? Pour répondre à ces questions: Jérémy Allouche. Auteur d'études sur la géopolitique de l'eau, il est responsable à l'EPFL d'un projet d'étude européen sur la disponibilité de l'eau en Europe.

Dans le cadre du 150e anniversaire de l'EPFZ, un fascicule de 24 textes vient d'être publié, présentant différents scénarios quant au futur de l'institution. Intitulé "Essais 2030", il regroupe la prose de participants à un concours organisé en interne, ainsi que celle d'auteurs invités. Edité aux éditions de la "NZZ", le livré fait l'objet d'un article dans... la "NZZ" du jour.

02 août 2005

L'EPFL met à l'enquête un projet de nouveau bâtiment destiné notamment à accueillir l'ISREC au sein de la Faculté des sciences de la vie. Les chercheurs installés à Epalinges rejoindront ainsi le campus en 2008. Le bâtiment devrait également héberger la future animalerie annonce "24 Heures" du 30 juillet. Durant la période des travaux, une animalerie provisoire sera construite.

Au début du XXe siècle, certains habitants de villages du Gros-de-Vaud ont creusé des galeries dans la molasse pour récupérer de l'eau potable. Ces "mines d'eau" sont toujours en service, "24 Heures" du 30 juillet est allé à leur découverte. Selon Aurèle Parriaux, professeur à l'ENAC, "ce moyen de captage des eaux souterraines était réalisable avant la mécanisation, donc au moins depuis l'époque romaine".

Une trentaine d'agriculteurs du val d'Illiez montent un projet de promotion commune des produits du terroir. A l'enseigne de "La Cavagne", ils veulent mettre sur pied un espace de vente et de dégustation, entre Monthey et Troistorrents. Un avant-projet a déjà été dessiné par Guillaume Burri, un étudiant de l'EPFL. "Le Nouvelliste" du 29 juillet présente cette initiative, qui devrait assurer un revenu supplémentaire aux paysans concernés.

La vente de Motor-Columbus, holding active dans le secteur électrique suisse, se précise. "Le Temps" de ce jour explique que l'entreprise contrôlée par UBS serait sur le point de devenir "une société d'énergie helvético-européenne leader, à majorité suisse", notamment avec l'appui d'EDF. Ce qui confirme les propos du professeur de l'EPFL Matthias Finger qui estimait il y a quelques semaines "qu'aucune holding suisse n'aurait un accès suffisant au marché européen, ni une masse critique suffisante".

Deux taupinières de grandes dimensions ont été remarquées en l'espace de deux ans sur le terrain de foot de Bex. La faute non pas à des taupes géantes, mais à un sous-sol fragile, victime lente de l'érosion. Ce phénomène géologique avait attiré il y a deux ans des experts de l'EPFL. Un rapport scientifique complet avait suivi et celui-ci avait été remis à l'Etablissement cantonal d'assurance. Mais l'affaire est demeurée sans suite depuis, lit-on dans "24 Heures" du 30 juillet.

Nous avions déjà parlé dans une précédente revue de presse du Centre d'analyse sport et santé intégré à l'infrastructure sportive de l'UNIL et de l'EPFL. "24 Heures"a testé à son tour sa capacité cardiaque pour connaître le programme d'entraînement spécifique que le quotidien devrait appliquer.

29 juillet 2005

Dans "PME Magazine" du mois d'août, des diplômés de l'EPFL ou des sociétés qui sont issues de l'institution sont à la fête. Ainsi, Sensimed – spin-off de l'Ecole – a décroché le Prix Vigier 2005. Son directeur, Matteo Leonardi avait déjà reçu le Swiss Technology Award en 2004 pour la lentille de contact intelligente qu'il a mis au point. Autre personnalité dévoilée dans la revue: Marguerite Kudelski. Eh oui! André a une sœur et elle pourrait bien entrer au conseil d'administration du groupe Kudelski. Bien qu'inconnue du public, cette ingénieure en microtechnique de l'EPFL a le même profil de manager que son frère. Toujours dans "PME Magazine", on trouve l'histoire de Swissquote, la première banque online de Suisse. Ses responsables Paolo Buzzi, Iller Rizzo et Marc Bürki sont tous trois issus du campus d'Ecublens. Enfin, un article est consacré à Vevey, cité au chevet de laquelle la promotion économique se penche sérieusement, tout en se félicitant de petites success stories telles que l'implantation de l'entreprise Alpvision, spécialiste des systèmes de sécurité et issue de l'EPFL.

"24 Heures" du 27 juillet dresse le portrait de François Iselin, architecte fraîchement retraité de l'EPFL. L'homme dit occuper désormais son temps libre à "digérer trente-cinq ans d'EPFL", apparemment assez désillusionné sur la société. Heureusement pour lui, il va également consacrer sa retraite à quatre batailles: l'habitat durable, les requérants déboutés, la souffrance des Palestiniens et les victimes de l'amiante. De quoi se rendre "enfin" utile, annonce-t-il.

28 juillet 2005

Saviez-vous que c'est en observant le pelage de son chien truffé de bardanes qu'un Suisse a eu l'idée d'inventer la bande velcro? Mais saviez-vous aussi que ce Suisse, du nom de George de Maestral, était un scientifique de l'EPFL? La "Tribune de Genève" de ce jour nous dit tout (ou presque) sur les zips, les boutons-pression et autres fermetures qui ont révolutionné notre quotidien à bien des égards.

ExcellGene fait l'objet d'un article sur une pleine page dans "Le Nouvelliste" de ce jeudi. La jeune entreprise montheysanne s'est hissée au rang de leader mondial en matière de culture des cellules. Et ce, grâce à une technologie proposant des bioréacteurs de la taille d'un tube de laboratoire. A l'origine de cette petite révolution: le professeur de biotechnologie à l'EPFL Florian Wurm, qui a fondé cette société en 2001. Aujourd'hui, avec des clients qui se recrutent parmi les géants de la biotech, le marché d'ExcellGene s'étend déjà aux Etats-Unis, à l'Australie et à l'Europe.

Aux Etats-Unis, les technologies favorables à l'environnement prennent les devants de la scène et mobilisent les investisseurs. "L'agefi" du jour explique que ce nouveau phénomène a déjà un nom: "cleantech" et il recouvre quatre secteurs: énergie, transports, bâtiments et eau. Même les venture-capitalistes sont de plus en plus nombreux à s'intéresser à ce domaine et des investisseurs traditionnellement plutôt axés sur les technologies de communication se mettent à la chasse de deals dans les technologies propres. Ainsi Kleiner Perkin vient d'investir 16 millions de dollars dans une société solaire. Ou encore, dans le Masssachusetts, Konarka, qui collabore avec l'EPFL, a levé près de 40 millions de dollars depuis 2001.

La Première de la Radio Suisse romande poursuit sa série d'été sur le climat et nos comportements écologiques. Mercredi matin, Tourane Corbiere, collaboratrice au Laboratoire de gestion des écosystèmes, à l'EPFL, s'est exprimée sur les produits congelés. Alors, au supermarché, lorsqu'on a le choix entre des haricots frais ou congelés, faut-il privilégier les haricots frais ? Bien sûr, répond l'intéressée. Le bilan énergétique est tout simplement meilleur lorsque l'on consomme des produits de saison et locaux.

Vingt-et-un Prix Nobel sont liés d'une manière ou d'une autre à l'EPFZ et la moitié des professeurs de l'école zurichoise proviennent de l'étranger: l'institution trace son chemin vers le sommet mondial de la connaissance. "Cash" du 28 juillet explique de quels atouts l'EPFZ s'entoure pour mener à bien cette ascension.

27 juillet 2005

"24 Heures" de ce jour l'annonce: l'EPFL a soumis à l'enquête publique la réalisation d'une série de modérateurs de trafic. Ceux-ci sont prévus à la route de la Sorge et à l'avenue Forel. Mais le projet va encore plus loin, puisqu'il prévoit la mise en place de pas moins de seize ralentisseurs permanents sur le campus, notamment à la route des Noyerettes. Pour franchir ces obstacles, les voitures devront monter de dix centimètres. Quant au coût des travaux, il n'est pas encore connu. "Les appels d'offres sont en train de rentrer", explique Pierre Gerster, responsable des constructions au Domaine immobilier et infrastructures.

Ces dix dernières années, nombre de sociétés de biotechnologie sont issues du giron de l'Université de Zurich et de l'EPFZ. La "HandelsZeitung" de mercredi aborde le phénomène des spin-off et des institutions universitaires qui sont, en quelque sorte, leurs meilleurs "actionnaires". Et le quotidien de citer en exemple plusieurs entreprises, telles que The Generics Company, Symetis, Esbatech et Kuros.

25 juillet 2005

La réorganisation de filière de développement durable à Genève n'en finit plus de rebondir dans les médias. Cette fois, c'est l'Institut d'architecture de l'Université de Genève qui serait dans la ligne de mire, estime "Le Courrier" de samedi. Cette unité devrait en effet intégrer le futur Institut des sciences de l'environnement et du développement durable de l'UniGe, mais ses jours seraient comptés, selon le média. Ce dernier estime que le déclin de l'Institut d'architecture "a débuté en 1994, lorsque le conseil des Ecoles polytechniques fédérales a décidé, en accord avec le Département de l'instruction publique et l'Université de Genève, que les deux premières années de formation seraient dispensées exclusivement à l'EPFL".

"Je pense que Jules Verne m'a conduit à ma vocation d'ingénieur". Quel plus beau compliment pourrait sortir de la bouche d'un professeur à l'EPFL pour celui que "Le Temps" de samedi qualifie de "maître de l'aventure"? Le quotidien genevois part à la recherche des admirateurs du grand romancier et en a découvert au moins deux à l'EPFL: Daniel Mange et Barbara Fournier. "Dans l'Ile mystérieuse, une somme de connaissances est nécessaire, les techniques maritimes, les explosifs, l'astronomie… C'est cette ingéniosité à construire à partir de rien, cette capacité à réagir dans la solitude et l'abandon qui m'ont fasciné", explique le directeur du Laboratoire des systèmes logiques. Quant à la rédactrice responsable de Polyrama, la découverte de l'univers de Jules Verne va de pair avec la passion de la lecture. "Avec lui, j'ai fait mon entrée en littérature. J'ai été immédiatement fascinée par cet univers. J'entrais dans un monde sans date, hors du temps".

Alors que la Grande Boucle vient de se clôturer, "24 Heures" rappelle les joies de la petite reine. Mais dans une ville aussi escarpée que Lausanne, rien de mieux que le vélo à assistance électrique pour partir en virée. De conception canadienne et subventionné jusqu'à la fin de l'année par la ville de Lausanne, BionX est un système d'entraînement qui peut être installé sur n'importe quelle bicyclette. Selon le quotidien vaudois, "les étudiants de l'EPFL qui ont testé ce "vélorutionnaire" sont carrément enthousiastes".

22 juillet 2005

Maigre moisson dans les médias du jour: seule la "Tribune de Genève" mentionne l'EPFL dans un article sur le Slow up qui se déroulera en août dans la Cité de Calvin. Cette manifestation s'adresse à tous les adeptes de la mobilité douce. En outre, selon un récent sondage réalisé par l'EPFL, 15% des personnes interrogées à Genève n'utilisent aucun autre moyen de transport que la marche pendant une journée ordinaire.

21 juillet 2005

La Première de la Radio suisse romande se penche toute cette semaine sur le climat et ses changements. Chaque jour, l'émission "C'est déjà demain" fait un tour d'horizon des prévisions. Ce jeudi, Laurent Viguier, collaborateur scientifique au Laboratoire de recherches en économie et management de l'environnement, à l'EPFL, explique pourquoi on ne peut envisager de modèle climatique sans modèle économique. Ainsi, on ne saurait prévoir l'évolution probable du climat de la planète dans 100 ou 150 ans sans considérer les conséquences d'une hausse de la température moyenne de la planète de 2 à 6 degrés en 2100.

"Comment la technologie finira par nous transformer"… C'est avec cette annonce en première page que "L'Hebdo" de cette semaine invite le lecteur à se plonger dans un dossier sur la recherche médicale. Défibrillateurs implantables, os ou yeux artificiels, ou encore recâblage complet des nerfs: la technologiene cesse de progresser en matière de réparation du corps humain. Jusqu'à aboutir au surhomme? L'être humain est déjà de plus en plus poussé au-delà des possibilités offertes par la nature… Points de vue.

Le Comptoir suisse, à Lausanne, accueillera le 23 septembre un séminaire sur le thème "Du sport à l'entreprise". Y participeront aussi bien Jean-Pierre Egger, préparateur sportif d'Alinghi, que Georges-André Carrel, chef du Service des sports de Unil et de l'EPFL. Une brève à lire dans "Coopération" du 20 juillet.

20 juillet 2005

Plusieurs mois après son inauguration, le bâtiment de la Faculté IC fait l'objet d'un article dans le magazine de la construction romande "Batir". Qualifiée "d'emblème d'ouverture au monde", la nouvelle infrastructure vouée à la communication "s'inscrit dans le programme de développement du campus de l'EPFL. Nombreuses photos à l'appui.

Samedi dernier, un accident avec un camion grue coûtait la vie à un homme sur le chantier du tunnel de Glion. Selon une brève parue dans "La Liberté" de ce jour, un expert de l'EPFL va étudier les causes de cet accident.

19 juillet 2005

Cette fois-ci, l'été est bel et bien là. On ne le constate pas qu'à la météo, mais aussi aux thèmes traités par les médias. Milieu universitaire en vacances rime avec peu d'infos dans les journaux. Heureusement, la "St. Galler Tagblatt" nous offre un sujet pour la revue de presse du jour. Il s'agit de l'histoire de Christian Jarisch, qui œuvre dans les coulisses de la fameuse entreprise Nespresso. L'homme est passé par l'EPFL, où il a obtenu son diplôme en 1995 en sciences des matériaux, avant de se passionner pour la technique des machines à café. Le plus formidable est d'apprendre que l'entreprise Nespresso planche déjà sur les appareils qui seront commercialisés en 2008!

18 juillet 2005

"Le Temps" d'aujourd'hui invite ses lecteurs à quelque 6000 mètres dans les cieux à la rencontre de douze étudiants suisses. Ces derniers sont les heureux lauréats du concours de vols paraboliques organisé par l'Agence spatiale européenne (ESA). Parmi eux figurent huit étudiants de l'EPFL. "Epaulés par leurs professeurs et par le nouveau Centre spatial de l'EPFL", ces huit étudiants se préparent à réaliser des expériences dans des conditions de microgravité évidemment impossibles à simuler sur le plancher des vaches. L'équipe Colibri, constituée d'étudiants en quatrième année de microtechnique, verra ainsi si son robot volant autonome sera capable de se mouvoir dans l'habitacle de l'Airbus A300 affrété par l'ESA. Quant à l'équipe de Flash and Splash, représentée par des physiciens et des mécaniciens, elle se chargera d'observer le phénomène de cavitation, une bizarrerie scientifique qui se produit lorsque des turbulences viennent perturber des liquides.

Sœurs ennemies, les deux institutions académiques du campus lausannois? Marc de Perrot, secrétaire général de l'UNIL, s'oppose à cette idée reçue lue il y a peu encore dans les colonnes de "24 Heures". "L'UNIL a déjà démontré les bénéfices qu'elle tire de cette collaboration", explique-t-il en parlant du projet triangulaire. Quant à la rivalité supposée entre les deux hautes écoles, Marc de Perrot la dément catégoriquement: "N'est-il pas possible d'évoquer la fantastique réussite de l'école fédérale que nous avons, Vaudois, le bonheur d'héberger, qu'à l'aune du discrédit systématique des réussites évidentes de notre Université cantonale?", se demande l'intéressé.

Le PDC genevois veut positionner la Cité de Calvin comme la capitale de l'éducation. Il a déposé une motion au Grand Conseil allant dans ce sens. Fabiano Forte, secrétaire général du parti, s'en explique dans les colonnes du "Temps". Selon lui, "Lausanne nous a ravi la place de capitale éducative de la Suisse romande, grâce à l'EPFL, à son Université et à différents centres de recherche mondialement connus". Raison pour laquelle le PDC chercher à attirer des nouvelles entités de recherche sur le sol genevois, afin d'introduire "un peu de concurrence" dans le milieu académique.

15 juillet 2005

Sur les bords du lac à Genève, cela fait longtemps que l'on parle d'harmoniser les pavillons de vente des glaciers, marchands de souvenirs et autres distributeurs de billets. Cette fois-ci, le projet avance, révèle "La Tribune de Genève" de vendredi. Après le concours d'architecte organisé l'année dernière, le prototype gagnant vient d'être inauguré près du Jet d'eau. Cet édicule fera l'objet d'une consultation auprès des visiteurs et, en fonction des résultats, d'autres du même type seront réalisés ou non. Ce projet ne laisse d'ailleurs pas indifférent des étudiants de l'ENAC, qui ont signé une pétition pour le soutenir et aussi défendre la profession d'architecte. Les étudiants estiment que "les édicules correspondent à ce qui se fait dans les grandes cités européennes" et ils souhaitent sensibiliser les conseillers municipaux genevois, encore peu convaincus par l'idée.

Cinq écoles d'ingénieurs de la HES-SO s'unissent pour lancer un nouveau diplôme postgrade en technologies de l'information et de la communication. "24 Heures" de ce jour explique que cette formation en cours d'emploi est destinée à des ingénieurs en informatique ou en télécommunications HES, ETS ou EPF de Suisse occidentale désirant se perfectionner. En effet, pour résister à la concurrence, les têtes pensantes de l'informatique doivent désormais maintenir leurs compétences au plus haut niveau.