Revues de presse

02 novembre 2004

La sclérose latérale amyotrophique est une maladie dégénérative, qui paralyse ses victimes en endommageant les cellules nerveuses contrôlant les muscles. Selon le "Science Daily" de ce jour, quelque 5000 nouveaux cas se déclarent chaque année aux USA. La recherche est active pour lutter contre cette maladie. Ainsi, certains scientifiques misent sur l'implantation de cellules pour compenser les neurones mis hors d'usage. D'autres ont trouvé qu'un certain facteur "sauve" les neurones moteurs. Dans le troisième groupe de chercheurs, on trouve Patrick Aebischer et Cédric Raoul, de l'EPFL. Ils ont développé une technique pour "désactiver" le gène mutant responsable du mal. En injectant le virus directement dans la moelle épinière, les deux scientifiques ont dirigé leur arme vers la région malade. C'est l'une des premières études dans laquelle l'acide ribonucléique est utilisée comme thérapie contre une maladie neurodégénérative.

En achevant sa thèse en 2000 à l'EPFL, Etienne Cuche espérait que ses travaux trouveraient une application industrielle. Son ambition : moderniser l'holographie classique en s'appuyant sur la caméra vidéo et la puissance des ordinateurs. Résultat : le rêve est devenu réalité avec la création de la start-up Lyncée Tec en mai 2003, avec à la clé, la mise au point d'un microscope extrêmement précis. A lire dans "PME Magazine".

Le bestiaire improbable est arrivé à Fribourg. Le Musée cantonal de zoologie donne dans la science-fiction grâce au concours des étudiants de l'ENAC. "Fruit d'un atelier dont la finalité était de mettre en œuvre une réflexion sur les procédures d'invention qui sous-tendent tout projet, le résultat est surprenant", lit-on dans "La Liberté" de ce mardi. Entre murielles et autres geckos des villes, la visite s'annonce plutôt inédite

La loi sur les brevets biotechnologiques essuie des tirs croisés, annonce "Le Temps" du jour. Alors que la consultation se termine ces jours, le texte est en effet fustigé par la gauche aussi bien que par les entreprises pharmaceutiques. La première redoute le brevetage du vivant et elle estime que le projet bafoue la dignité de l'homme et de la créature. Les seconds craignent que la réglementation devienne trop tatillonne. Pour rappel : le texte proposé précise de quelle manière les chercheurs et les industries peuvent demander la protection d'une invention.

Le projet lancé en 1997 n'en finit pas de provoquer des réactions. Oui, il s'agit bien du feuilleton des éoliennes de Sainte-Croix. La levée des oppositions par l'Etat de Vaud n'aura pas été le dernier épisode. Les recourants - qui veulent sauvegarder le site - pourraient aller jusqu'au Tribunal fédéral. L'association créée pour l'occasion a d'ailleurs des arguments à faire valoir. Parmi eux, une étude de l'EPFL, qui "prouve que le projet ne tient pas route sur le plan technique, mais aussi financier". La roue tourne, mais les éoliennes pas encore. Dans "La Presse du Nord Vaudois" de ce mardi.

01 novembre 2004

Cette année, la traditionnelle journée d'information (6 octobre) pour les professionnels de la construction avait pour thème la durabilité des ouvrages en béton. "Batimag" du 28 octobre fait un bref compte-rendu des exposés présentés ce jour-là à l'EPFL devant un parterre de quelque 200 personnes. Le professeur Eugen Brühwiler du Laboratoire de maintenance, construction et sécurité, a notamment abordé les aspects techniques, mais aussi contractuels et humains de cette problématique.

L'Académie suisse des sciences techniques a convié des experts de l'EPFL à s'interroger sur un emploi efficace de l'énergie. Ce qui a abouti à un congrès réunissant 200 participants le 30 septembre. Le "Bulletin des SEV" résume les interventions des professeurs Alexander Wokaun, Eberhard Jochem ou encore Daniel Favrat, qui prêchent soit en faveur d'une réduction de la consommation d'énergie, soit en faveur de mesures communes à tous les niveaux décisionnels.

Y a-t-il un "Röstigraben" en architecture ? Le magazine "Tec 21" pose la question dans son édition du 22 octobre. Alors qu'en Suisse alémanique on peut parler de tendance aux "blocs", sortes de dérivés des montagnes, il est plus difficile de dégager un courant de mode en Romandie. Sans doute parce que de ce côté de la Sarine, il y a pléthore de bureaux d'architectes et donc autant de styles différents. Parmi les ouvrages cités pour leur diversité architecturale, le futur Learning Center de l'EPFL. Toujours dans le même magazine, un article présente Group 8, une société fondée par… huit architectes en 2000, à Genève. Elle vient de remporter deux gros concours: l'agrandissement du siège de l'OMC à Genève et la réalisation d'un nouvel office pour le Département de l'environnement du canton de Genève.

Le projet Interreg a pour ambition de faciliter l'échange de connaissances dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ce programme franco-suisse, qui a démarré au début de l'année, est soutenu par l'Association Bimo et l'Agence de développement du Pays de Montbéliard. L'objectif est de réunir 100 partenaires côté suisse et 100 côté français. "Le Quotidien jurassien" du 29 octobre explique que les partenariats seront encouragés par le biais de forums, de repas-conférences et de séminaires.

En ce lundi de Toussaint, Jacques Neirynck déclare au "Matin" qu'il "aime les librairies et les restaurants". Dans la rubrique "Parlez-moi d'argent", le professeur honoraire de l'EPFL dit encore avoir plaisir à acheter les choses qu'il aime. Et si 10 millions lui tombaient sur la tête ? Il s'offrirait une résidence secondaire en France, dans le Var, et il placerait le reste pour sécuriser ses années à venir. Une information qui prend toute son importance en cette Journée des morts

29 octobre 2004

La Suisse n'investit-elle pas assez dans la matière grise et trop dans le béton ? C'est du moins ce que déclarait récemment l'économiste et agitateur public Beat Kappeler. "L'Hebdo" de cette semaine a voulu vérifier l'affirmation. Jusqu'à présent, il est vrai, la plupart des universités n'étaient pas incitées à freiner leurs besoins en nouvelles surfaces. En Suisse, on dépense 12% du budget des hautes écoles pour les constructions (contre 8% en moyenne dans les pays de l'UE). Mais le prix des réalisations immobilières y est élevé, les normes sévères et le perfectionnisme un modus vivendi. Des efforts d'optimisation sont tout de même entrepris, notamment à l'EPFL où l'on pratique les horaires étendus. Il n'empêche que l'appétit en surfaces supplémentaires des unis et des EPF ne cessera pas de sitôt, annonce le magazine. Qui conclue qu'efficacité "ne signifie pas économiser jusqu'à la ruine, mais simplement distribuer le mieux possible les moyens à disposition".

En 2003, 446 nouvelles entreprises se sont implantées en Suisse. Dans "PME Magazine" de novembre, Francis Sermet, directeur du développement économique West Switzerland, révèle que les Romands font mieux que les Alémaniques en matière d'attractivité. Il en va de même pour les scientifiques et les chercheurs. Le magazine donne l'exemple des EPF, qui se sont trouvées récemment à sept reprises en concurrence pour l'engagement de professeurs : celle de Lausanne l'a emporté à chaque fois.

Dans son édition de novembre, "L'année de l'entreprise" propose un dossier sur la place de la Suisse en matière de sécurité high-tech. Car notre pays aurait tout pour devenir un centre d'excellence dans ce domaine. Oui, mais "il manque juste de l'intérêt et une impulsion des dirigeants", déplore Serge Vaudenay, directeur du Laboratoire de sécurité et de cryptographie de l'EPFL. Pourtant, la Suisse romande compte des leaders mondiaux et des compétences avérées. Et le magazine de citer en exemple des entreprises telles qu'Ilion, "le hacker genevois qu'on s'arrache", Wisekey, Surveillance Consulting Group, VisioWave (vidéosurveillance), Id Quantique, qui utilise la physique quantique comme arme anti-espion, et Sokymat, le géant de la puce.

"L'agefi" s'est laissé séduire par la start-up Titanium Engineering, à Yverdon. C'est à l'occasion de son travail de thèse (passée à l'EPFL) qu'Olivier Piotrowski a développé un procédé de polissage électrochimique du titane et de ses alliages. Fort de cette maîtrise, il a décidé de créer son entreprise en 2001. Depuis, il a orienté son activité vers le traitement de pièces, en passant par l'élaboration de nouveaux produits et la vente d'un procédé complet. La société compte plusieurs clients dans l'industrie horlogère, ainsi que Straumann, Mathys et Symbios. Elle devrait enregistrer un chiffre d'affaires d'un million de francs cette année.

Les difficultés de retour restent d'actualité pour les universitaires suisses actifs aux Etats-Unis. La Suisse a-t-elle un devoir vis-à-vis de ses expatriés ? "L'année de l'entreprise" s'est posée la question, mais sans vraiment trouver de réponse. "Nous devons nous préoccuper du capital humain. Ces étudiants représentent notre futur", déclare Xavier Comtesse, directeur romand d'Avenir Suisse. Quant à Christian Simm, directeur de Swissnex, il répond par une question : "En faisant abstraction du côté émotif du sujet, on peut se demander de qui a besoin la Suisse, des meilleurs ou de ceux qui portent un passeport à croix blanche ? Faut-il dans ces conditions faire revenir les Suisses parce qu'ils sont Suisses ?"

L'Etat de Neuchâtel met de l'ordre dans ses affaires, en procédant à l'inventaire complet de ses parcelles. Une démarche rendue possible avec un logiciel de gestion du territoire. Grâce à cet outil, explique "L'Express" de ce jour, l'administration pourra à l'avenir accéder à une foule de données précises sur chaque parcelle. Cette somme colossale de renseignements est d'ailleurs encore collectée sous la direction de Marc Riedo, un chercheur de l'EPFL employé à temps partiel par le canton de Neuchâtel.

La société Komodosoft, à Sierre, fait à nouveau parler d'elle. Dans "L'Hebdo", son directeur Olivier Morgan dit estimer qu'en "toute logique" l'EPFL devrait se doter d'un département dédié à la formation des créateurs de jeux vidéo. Une proposition qu'il a déjà faite par le passé et qui lui donnerait peut-être la possibilité de collaborer à la naissance de cette voie académique. "D'abord il y aurait une section, ensuite un institut et finalement une chaire", espère l'entrepreneur, qui pourrait de ce fait aussi développer son entreprise en engageant des stagiaires et constituer un pôle de compétences. Mais du côté de l'EPFL, on est loin de partager le même enthousiasme, d'une part, car les EPF n'ont pas cette vocation et, d'autre part, car les besoins dans la région ne sont pas assez importants.

28 octobre 2004

"L'agefi" l'annonce tout de go dans sa page "éclairage": "L'Ecole polytechnique de Paris marche sur les traces de l'EPFL". Dans la vaste réorganisation de son modèle de soutien à la recherche, la France cherche à créer des centres de compétences regroupant les efforts sur l'ensemble de l'Hexagone, analogue aux pôles qui sont en passe d'être créés dans le domaine des EPF. Une démarche qui oblige le Poly de Paris de se réinventer, et reprenant le modèle choisi par l'EPFL. Comme le rappelle le journal, la concurrence est toujours plus vive entre les universités de pointe en Europe. Et le Poly de Paris recèle un avantage comparatif, estime "l'agefi": "le fait de pouvoir sélectionner ses étudiants"

Le nouveau bâtiment de la Faculté informatique et communications fait l'objet d'un article dans "24 Heures" de ce jour. Répartie sur quatre étages, la construction amène près de 35% de surfaces utiles en plus. Surtout, elle permet de regrouper les collaborateurs et enseignants qui étaient disséminés jusqu'à maintenant dans d'autres facultés. Le bâtiment est également doté d'un réfectoire qui sera géré par Fabrice Hochart, patron des établissements lausannois la Petite Auberge et l'Avenir.

Les propos du président du Conseil des EPF Alexander Zehnder lancés le 19 octobre font finalement réagir les étudiants. Dans "24 Heures", Alexandre Aellig, président de l'Association des étudiants de Suisse, se dit défavorable à un processus de sélection, qui "signifierait que la maturité ne suffit plus pour entrer dans une EPF". L'Union nationale des étudiants suisses condamne aussi cette idée dans "Le Temps" par l'intermédiaire d'un de ses membres. "Le président du Conseil des EPF dévoile une folie des grandeurs qui pourrait mener nos EPF vers une formation réservée aux élites fortunées", écrit ce dernier.

Le cerveau humain n'a pas fini de dévoiler son potentiel et ses subtilités. L'émission "Territoires 21" de la "Télévision suisse romande" consacre un sujet sur les mystères de cet organe souverain. En point d'orgue, la journaliste interroge Jean-Philippe Thiran, du Laboratoire du traitement des signaux, sur le fameux logiciel de "dissection virtuelle du cerveau" développé conjointement par le CHUV et l'EPFL. Une interview bien méritée, puisque la journaliste cherchait depuis le début de l'émission le bureau ELD 236 du professeur… Enfin, "Territoires 21" nous gratifie d'une séquence tirée des archives de la TSR. Tournée en 1953, lors du centenaire du Poly de Lausanne, cet extrait met en exergue les prouesses des collaborateurs de l'Ecole dans le domaine des barrages et des turbines.

Une manne de 1,6 million de francs va tomber dans l'escarcelle de l'Institut de microtechnique, via Ciment, le projet de collaboration entre l'EPFL et l'Uni de Neuchâtel. Ce coup de pouce provient de la Conférence universitaire suisse, qui n'a retenu dans son choix final que sept des quelque 25 projets de coopération qui lui avaient été soumis sur le plan suisse. Mais au total, le projet recevra 3,2 millions ces deux prochaines années, l'EPFL s'étant aussi engagée à participer financièrement. "L'agefi" de ce jeudi rappelle que Ciment remplace, en fait, la convention qui existait entre l'EPFL et l'IMT depuis 1978, et qui avait été renouvelée en 1989.

"Les étudiants doivent prendre conscience qu'ils ont un corps sous leur tête." Les mots sont de Georges-André Carrel, directeur du service des sports de l'Unil et de l'EPFL. "24 Heures" muscle son édition du jour en faisant le tour du centre sportif où des milliers d'universitaires se rendent chaque jour, en quête d'un exutoire au travail intellectuel. Mais, victimes de leur succès, les infrastructures sont désormais presque insuffisantes. Le projet d'une piscine olympique est toujours dans l'air.

27 octobre 2004

Charles Kleiber est à Bruxelles, et ce n'est pas pour jouer les touristes. Le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche a été reçu hier dans la capitale européenne pour une mission importante: "préparer le terrain des négociations sur une participation officielle de la Suisse à différents programmes communautaires d'éducation, de formation professionnelle et d'échange de jeunes", explique "l'Express" dans son édition du jour. Si tout va bien, la Suisse pourrait donc être pleinement intégrée aux programmes d'échange estudiantin, alors qu'elle se contentait jusqu'alors d'un "partenariat silencieux", se souvient Charles Kleiber. Lequel a tout de même permis à quelque 1700 étudiants helvétiques de bénéficier d'une bourse Erasmus. "L'Express" rappelle que Charles Kleiber a annoncé la création d'une agence nationale pour la mobilité afin d'encourager les échanges.

La communauté scientifique avait déjà pris position en faveur de la loi sur les cellules souches, qui sera débattue en votation populaire le 28 novembre. C'est au tour des médias d'entrer dans le bal. "L'agefi" ouvre les feux avec un éditorial qui annonce clairement la couleur: "biffer les cellules souches, c'est la Suisse que l'on tue", titre le quotidien économique. Ainsi que ce dernier le souligne, les enjeux de la votation sont aussi bien d'ordre médical qu'économique: "c'est la force industrielle suisse qui est mise en péril par ceux qui veulent enfermer leurs activités dans un carcan éthique d'un autre âge. Car une chose est sûre: à la moindre entrave politique, les compagnies du secteur iront chercher des cieux juridiques plus propices, privant la Suisse d'un de ses pôles de compétence majeurs".

Est-ce pour souligner l'importance des cellules souches pour la recherche? "Le Temps" consacre un passionnant article concernant l'Institut suisse de recherche sur le cancer (ISREC). En empruntant la voix de Michel Aguet, son directeur, la journaliste retrace de sa plume les progrès réalisés et à venir dans ce domaine thérapeutique, avec les différentes voies de recherche qui ont été explorées jusqu'ici pour vaincre ce mal sournois. Pour Michel Aguet, toutes les solutions esquissées passent par "l'interdisciplinarité de la recherche et la mise en commun du savoir avec d'autres centres de compétences", notamment avec l'EPFL.

Le rapport d'experts internationaux concernant l'évaluation du mandat de prestation du domaine des EPF 2000-2003 est détaillé dans la "Neue Zürcher Zeitung". Le journal revient sur les principaux points proposés par les experts, en particulier le financement de la recherche "par programme", qui permettrait de mettre entre parenthèses, pour des projets bien déterminés, les frontières entre les institutions. Le média souligne que ces recommandations sont d'ordre stratégique et non politique.

Le magazine spécialisé "IB Com" fait le point sur les innovations passées et futures "made in EPFL" dans le domaine de l'informatique et du traitement du signal. Normes de compression numérique, terminodes, signal multimodal… les champs de recherche qui impliquent de près ou de loin les instituts et labos de l'Ecole sont nombreux. L'article est signé par le responsable du Groupement des ingénieurs en technologies de l'information (Giti), entité qui entretient un partenariat étroit avec l'EPFL, notamment pour l'organisation de stages d'étudiants en entreprises.

"Chatter n'est pas surfer", affirme "Femina". L'hebdomadaire dominical souligne que les différences sont encore nombreuses entre garçons et filles dans l'apprentissage du PC et d'internet: "les garçons jouent, surfent et téléchargent, les filles se contentent d'utiliser le PC pour échanger des courriers électroniques ou chatter". Le magazine rappelle que l'EPFL a mis en place, grâce à Farnaz Moser-Boroumand, un cours internet pour les filles, dont la prochaine session débutera le 30 octobre prochain.

26 octobre 2004

Rendue publique hier, l'évaluation des EPF confirme "leur haut niveau d'excellence en comparaison internationale dans l'enseignement, la recherche et les services". Les experts internationaux suggèrent néanmoins l'introduction d'un examen d'entrée aussi bien au niveau du bachelor que du master, ce qu'interdit la loi actuelle, rappelle "24 Heures" de mardi. Et l'enseignement devrait être donné autant que possible en anglais. Les experts recommandent encore de fusionner l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage avec celui pour l'aménagement, l'épuration et la protection des eaux (IFAEPE). A lire aussi dans "Le Temps" et le "Tages-Anzeiger".

"La Presse du Nord Vaudois" de vendredi dernier dresse le portrait de Rubèn Sandiano, responsable du "Sat". Ce Nord-Vaudois à l'accent latino préside à la destinée du pub epflélien depuis un an. Lui qui rêvait de voyages et de rencontres en tous genres dit avoir trouvé tout cela à l'Ecole. Son avenir ? Il le voit pour l'instant sur le campus.

Steve Fossett se prépare à tenter le premier tour du monde en avion sans escale et sans ravitaillement. "Le Matin" de ce jour explique que l'homme d'affaires a effectué un nouveau vol d'essai en Californie, à bord du Globalflyer, le monomoteur à réaction qui lui permettrait de réaliser cette performance. Une fois de plus, Steve Fossett se pose en rival de Bertrand Piccard. Car même si l'engin de l'aérostier vaudois, Solar Impulse, n'est pas propulsé par la même énergie, le public ne pourra sans doute s'empêcher de comparer les deux exploits.

Jacques de Haller, président de la Fédération des médecins, estime que l'embargo sur l'ouverture des cabinets est une mesure "sérieusement stupide". "Dans "L'Express" de lundi, il aborde les grandes questions liées à la révision de la Loi sur l'assurance maladie. Il dit notamment son inquiétude sur les problèmes de relève des médecins, qui existent déjà dans les régions périphériques. A propos de la réorganisation des études de médecine, le Genevois se dit défavorable au modèle envisagé par le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche Charles Kleiber et le président de l'EPFL Patrick Aebischer. Il estime leur vision "technique et passéiste".

25 octobre 2004

Ils s'appellent Noël, Guy, Tanya, Marie ou Yanick, ont entre 18 et 26 ans et découvrent les joies et les tracas de la vie en communauté. "Ils", ce sont les étudiants de la "génération colocation", comme les a baptisés "Le Matin Dimanche". Mais avant de pouvoir vivre comme dans la série "Friends", encore faut-il trouver le précieux pied-à-terre. Une gageure pour des villes comme Lausanne au Genève. Dans cette dernière localité, les grands appartements deviennent si onéreux qu'ils se révèlent hors de portée du porte-monnaie des étudiants.

"L'Express" et "l'agefi" reviennent sur le dossier Space Center en prenant cette fois l'angle du portrait: celui d'Herbert Shea, directeur du Laboratoire des microsystèmes pour les technologies spatiales. Agé de 33 ans, double national helvéto-canadien, ce jeune chercheur diplômé de Harvard et transfuge des prestigieux Bell Labs redécouvre une Suisse bien différente de la banlieue new-yorkaise où il habitait. Les raisons de sa venue en Suisse? "L'idée lancée par l'EPFL de déterminer dans quelle mesure les microsystèmes sont utilisables dans l'espace m'a intéressé", dit-il tout simplement. La preuve par l'acte: le chercheur s'est fait une spécialité des picosatellites, plus légers et moins chers que les satellites actuels. A terme, son équipe de recherche comptera près de dix personnes.

Spin-off du Laboratoire de biotechnologie chimique de l'EPFL, Medipol a le vent en poupe. Cette jeune société, spécialisée dans la production de biopolymères, a réussi son premier round de financement en s'attirant les faveurs du fonds d'investissement de la ville de Lausanne et d'un fonds de prévoyance. La nouvelle fait l'objet d'une brève dans "l'agefi" de vendredi.

Mettez vos bottes de chantier, coiffez-vous d'un casque de sécurité et partez à la découverte de Science City, le futur site de l'EPFZ. La "SonntagsZeitung" se charge de la visite, avec un long article paru dimanche dernier. Au-delà des détails concernant les aménagements prévus sur ce site de quelque 20 hectares - l'équivalent de 15 terrains de football – un des points de la stratégie de développement se révèle très intéressant: la volonté d'attirer des entreprises sur le campus, de manière à ce que les chercheurs de l'EPFZ soient en contact direct avec l'industrie. L'Ecole compte sur son partenariat naturel avec Novartis pour concrétiser cette vision.

22 octobre 2004

Ne pas laisser se perdre les bonnes idées qui pourraient déboucher sur la création d'emplois à haute valeur ajoutée. C'est en substance la raison qui a fait naître Venturelab, un programme national de formation à la création d'entreprises. Financé par l'Agence pour la promotion de l'innovation, il offre aux élèves des HES et universités les outils de base pour transformer un projet émergent en entreprise high tech. Les premiers cours démarrent en Suisse romande. A lire dans "L'Hebdo" de cette semaine.

L'Association des étudiants des hautes écoles suisses (AES) ne veut pas "d'une sélection préalable des étudiants sur la base des notes ou d'un entretien". Elle réagit par voie de communiqué aux propos lancés mardi par le président du Conseil des EPF Alexander Zehnder (voir revues de presse précédentes). Elle met en doute l'objectivité d'un tel procédé et conteste son aspect démocratique explique "L'Express" de ce jour.

"Il est fini le temps où les chercheurs pensaient pouvoir créer une intelligence artificielle dans toute sa complexité, prête à l'emploi, omnisciente", lit-on dans un billet d'humeur de la "Tribune de Genève". Aujourd'hui, on a compris que l'un des traits les plus importants d'une intelligence, c'est sa capacité à s'adapter à un milieu qui change en permanence. D'où l'évolution vers la robotique bio-inspirée. La biologie est ainsi devenue une grande source d'inspiration pour les scientifiques. Certains ont même fait le pari de la commercialisation. C'est le cas de Rodney Brooks, grand acteur de la nouvelle intelligence artificielle, qui a développé Roomba, un aspirateur ménager autonome proposé pour 350 francs. Et l'appareil se vend comme des petits pains bio ou non.

Après avoir obtenu le Prix Stratégis 2003, l'entreprise de pointe Mimotec fait à nouveau parler d'elle dans un supplément du "Nouvelliste" ce vendredi. Spécialisée dans la fabrication de microcomposants destinés aux mouvements horlogers, elle flirte avec le succès depuis sa fondation en 1998 à Sion. C'est Victor Bruzzo, directeur d'Indtec (troisième producteur mondial de mouvements horlogers à quartz), qui, après avoir rencontré Hubert Lorenz, alors doctorant à l'EPFL, a fait "sortir la technologie du laboratoire". Une technologie inédite qui consiste à inverser le processus généralement utilisé par les entreprises horlogères : au lieu de miniaturiser des machines qui font des grandes pièces, Mimotec part de la microélectronique pour obtenir des microcomposants d'une précision jamais égalée.

21 octobre 2004

Dans on édition de jeudi, "Le Temps" déploie le paysage universitaire helvétique sur deux pages. La révolution bachelor/master et la valeur des nouveaux diplômes, l'aspect qualitatif des programmes ou encore les changements qui s'opèrent dans les facultés sont expliqués dans plusieurs articles. Les éventuelles hausses des taxes d'études font, bien sûr, aussi l'objet d'un texte. En outre, le quotidien consacre son éditorial aux modifications que les accords de Bologne sont en train d'apporter à l'édifice académique et son auteur ne semble pas en attendre des miracles… De son côté, "l'agefi" présente les "visions stratégiques" de l'Université de Lausanne dont, notamment, celle de faire de l'Ecole des HEC l'une des "dix premières business schools sur le plan européen". La situation académique suisse est également d'actualité dans "Coopération" et "Le Courrier".

Les retombées médiatiques de la stratégie du Conseil des EPF ne se comptent plus. Preuve en est avec cette nouvelle sélection d'articles de presse. La plupart, à l'image du "Walliser Bote", de la "Basellandschaftliche Zeitung" ou de "La Côte", mettent en avant l'objectif de ce programme: placer les institutions du domaine des EPF dans le top dix mondial dans certains domaines de recherche clés. "L'Express" adopte un angle local en insistant sur le renforcement du lien entre le CSEM et l'EPFL via le centre de compétence en microtechnique et sciences des matériaux. Enfin, les médias rebondissent sur la déclaration d'Alexander Zehnder selon laquelle les établissements devraient être à même de sélectionner les meilleurs étudiants en ce qui concerne la filière master. A voir en "live" avec l'interview qu'Alexander Zehnder a accordée à l'émission "Tagesschau" de la télévision suisse alémanique.

A l'approche des élections présidentielles américaines, certains médias romands rivalisent d'originalité pour parler d'Oncle Sam. "L'Hebdo" de cette semaine se fait l'écho de l'expérience américaine vécu par des personnalités suisses, dont le président Patrick Aebischer. Qui admet qu'il n'est pas "un supporter fanatique des Etats-Unis" et, s'il est revenu en Suisse, c'est parce qu'il estime que la culture européenne est importante.

Quelques articles de presse s'inscrivent en parallèle du sujet sur les six pôles de compétences EPF avec un angle plus focalisé sur la région neuchâteloise. L'Assemblée interjurassienne a en effet présenté un projet de développement des activités en microtechnique dans cette partie de la Suisse romande, par le biais de collaborations avec l'Université de Neuchâtel et l'EPFL. Enjeu: arrimer les "deux Juras" (dixit "Le Temps") au pôle industriel commun entre Vaud et Neuchâtel. "Tous unis derrière la microtechnique", harangue "Le Journal du Jura". "L'agefi" souligne pour sa part les "vertus unificatrices" dont sont soudain dotées ces précieuses puces de silicium.

Les dangers qui jalonnent le milieu professionnel sont aussi divers que le sont les métiers. Aujourd'hui, cependant, de nouveaux risques, issus de la science, arrivent. "24 Heures" de ce jour relève que l'on se soucie un peu des problèmes liés aux OGM, mais pas encore de ceux relatifs aux nanotechnologies, alors que celles-ci sont en train de "révolutionner notre monde". Le quotidien se demande pourquoi les EPF ne jouent-elles pas le rôle social qui est le leur par rapport à l'hygiène et à la santé au travail ? Il faut déjà savoir que la Suisse est un des rares pays européens à ne pas être doté d'un institut national spécialisé dans ce domaine. De plus, à l'EPFZ, l'entité ad hoc a été supprimée en septembre dernier et à l'EPFL, on "refuse d'entrer en matière sur la nécessité d'introduire une chaire d'hygiène et de sécurité au travail", s'inquiète Michel Guillemin, directeur de l'Institut universitaire romand de santé au travail.

Lorsque les Archives de la construction moderne consacrent une exposition à la rencontre artistique de Ferdinand Bac et de Luis Barragán, cela donne un intéressant article dans "Le Temps". Le quotidien genevois s'attarde sur le caractère exceptionnel de cette exposition, avec cette sélection d'œuvres données à voir sur le site de l'EPFL. Où l'on apprend que, malgré une filiation artistique assumée, Luis Barragán n'a rencontre son maître qu'une seule fois, en 1931. Promenez-vous au gré des lignes dans le jardin de Barragán

20 octobre 2004

Les journaux sont nombreux ce matin à présenter la nouvelle stratégie du Conseil des EPF. Celui-ci veut positionner les deux écoles polytechniques fédérales et les quatre établissements de recherche du domaine dans le top ten des meilleurs centres de recherche et universités du monde. Pour atteindre cet objectif, le président Alexander Zehnder a expliqué, mardi lors d'une conférence de presse, que toutes ces institutions allaient s'associer pour créer six centres de compétence. Réalisés dès 2005, ceux-ci seront des pôles de gravité pointus, capables de transmettre des impulsions à l'économie. Deux initiatives de ce type sont déjà en cours : le programme "Science, Vie, Société", qui relie l'EPFL et les Unis de Lausanne et Genève, avec l'intégration de l'ISREC, ainsi que SystemX, le pôle de l'EPF de Zurich et des Unis de Zurich et de Bâle. Sur les quatre centres de compétences à venir, l'EPFL est directement partenaire dans trois d'entre eux : dans les domaines de l'énergie et de la mobilité durable, de la science des matériaux et de la microtechnique, ainsi que dans celui de l'imagerie biomédicale. Mais elle est tout de même impliquée dans le quatrième touchant à l'environnement et au développement durable. Plusieurs articles mentionnent également un autre axe de la stratégie du Conseil : la possibilité pour les EPF de sélectionner "les meilleurs étudiants" au niveau du master. Mais l'information n'a sans doute pas été donnée dans son intégralité puisqu'une telle sélection ne peut légalement viser que les étudiants venant de l'étranger. A noter encore que les décisions du Conseil fait l'objet d'éditoriaux dans "l'agefi" et "Le Journal du Jura".

Des chercheurs de l'EPFL et du CHUV ont mis au point un os artificiel, qui se résorbe au fur et à mesure que les cellules osseuses se régénèrent, cédant la place à un os nouveau. Les premières applications médicales de ce nouveau matériau composite sont attendue d'ici à cinq ans. L'utilisation la plus fréquente concernerait les prothèses de la hanche ou du genou, mais cette découverte pourrait aussi permettre de traiter les pertes osseuses dues à des tumeurs ou à des accidents. A lire sur le site de Swissinfo, ou encore dans "l'agefi", "La Presse du Nord Vaudois", "La Tribune de Genève" et "Le Temps". La nouvelle a également été traitée par le correspondant du "Herald Sun" à Genève et par l'agence de presse Belga, ce qui explique sa reprise par "La Libre Belgique".

Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche, croit en l'avenir des universités suisses. Il le dit dans une interview accordée à "Coopération". Mais il croit surtout à la collaboration entre les institutions, à l'octroi de pouvoir aux recteurs et à une formation d'élite, donc de qualité. L'augmentation des taxes ? Charles Kleiber estime que les doubler serait "socialement juste et économiquement intéressant".

La volonté de voir les étudiants du domaine des EPF participer plus largement au financement de leurs taxes de cours prend de l'ampleur au sein de la Berne fédérale. Gerhard Pfister, conseiller national démocrate-chrétien, s'exprime dans ce sens dans la "Neue Luzerner Zeitung". L'homme politique a déposé une motion pour que la Confédération fasse un premier geste pour une élévation substantielle des taxes d'immatriculation.

19 octobre 2004

Vous avez peur du vide? Vous êtes agoraphobe? Tentez l'expérience de la réalité virtuelle et vos phobies ne seront bientôt qu'un lointain souvenir… Le magazine "Femina" consacre un article à un projet des plus intéressants mené par des chercheurs du Laboratoire de réalité virtuelle de Daniel Thalmann, en collaboration avec Françoise Riquier, psychiatre spécialisée dans le traitement des troubles de l'anxiété. Les chercheurs ont mis au point un outil de simulation qui permet aux patients souffrant de tels désordres de se trouver littéralement plongés dans leur peur. Par le port de lunettes 3D, une personne paniquée à l'idée de parler en public sera ainsi confrontée à un jury implacable, dont le réalisme suffit à faire oublier qu'il n'existe que dans ce "jeu vidéo thérapeutique". Le procédé marche également pour des syndromes tels que la peur de l'avion ou l'arachnophobie. Comme le précise l'article, cette voie de recherche en psychiatrie est depuis près de dix ans une réalité, en particulier aux Etats-Unis.

Les revues scientifiques sont devenues trop chères et nombre d'institutions doivent procéder à d'importantes interruptions d'abonnements. A l'occasion d'un colloque organisé la semaine dernière sur cette problématique, "l'agefi" de mardi revient sur le conflit qui oppose actuellement éditeurs et chercheurs. En effet, les universités, par exemple, se plaignent de devoir payer deux fois les travaux de leurs chercheurs : une fois en finançant la recherche, la deuxième en s'abonnant aux revues pour bénéficier d'une publication. D'où le développement d'initiatives dites "open access", qui visent une nouvelle définition des droits d'auteur, l'auto-archivage électronique et la création en ligne de revues scientifiques librement accessibles par le public. Pour l'heure, entre 1 et 2% des articles des chercheurs sont publiés de cette manière.

Dans "Le Temps" de ce jour, le professeur Murat Kunt, du Laboratoire de traitement des signaux à l'EPFL, s'interroge sur les mots "essentiel" et "superflu". S'ils sont sémantiquement précis et objectifs, les choses se gâtent quand on passe au niveau pragmatique. Même sur un sujet particulier, l'interprétation de ces deux mots devient beaucoup plus subjective. L'essentiel pour les uns peut être superflu pour les autres. Cela est d'autant plus vrai quand la situation économique d'un pays s'aggrave. On devient alors incapable de prendre du recul, de relativiser et "chacun reste le nez collé sur son essentiel". C'est ainsi, écrit Murat Kunt, qu'un contrat de collaboration technique entre un laboratoire académique et une industrie a quintuplé de volume en vingt ans avec une partie technique réduite comme peau de chagrin et des parties administrative et juridique qui explosent et retardent sa signature.

18 octobre 2004

Une Esplanade noire de monde à huit heures du matin, un TSOL bondé, des cafétérias surchargées… les signes ne trompent pas: c'est la rentrée! Pour marquer le coup, "24 Heures" consacre un reportage sur les sites de l'EPFL et de l'UNIL pour la traditionnelle journée d'accueil. Comme le souligne le quotidien vaudois, si l'Université de Lausanne intègre les accords de Bologne dans cinq de ses facultés, l'EPFL entame sa deuxième année à ce régime et accueille à bras ouverts le Master pour cette rentrée 2004. A noter que "les bleus" seront un peu moins nombreux cette année et que le nombre d'inscriptions féminines bat tous les records, les étudiantes représentant 26% des effectifs en première année.

Le cœur du "Matin" bat pour l'EPFL. Dans son édition du dimanche, le journal consacre un édito et un long article à un entretien avec Patrick Aebischer. Le média fournit la question et la réponse au prétexte de cette attention: "Pourquoi Patrick Aebischer, lui de nouveau? Après tout, l'EPFL n'est pas le seul institut universitaire suisse, ni même romand. Mais tous ces recteurs à barbe blanche sauront-ils défendre avec autant de simplicité et d'enthousiasme leur vision de la place universitaire suisse du futur? Pas si sûr!", avance Michel Danthe, rédacteur en chef de la publication. Dans l'interview, Patrick Aebischer répond à certaines critiques qui reviennent souvent sur le devant de la scène. Les collaborations très médiatisées avec Alinghi et Bertrand Piccard? La nomination de sommités internationales parmi les professeurs? "Elles servent à rendre la science excitante", souligne le président de l'EPFL, pour qui le mot d'ordre doit être de faire venir les meilleurs chercheurs sur le campus, quelle que soit la couleur de leur passeport, afin de viser l'excellence.

"24 Heures" consacre un nouvel article au Musée Bolo, haut lieu s'il en est de l'histoire de l'informatique, en adoptant l'angle du portrait. Celui d'Yves Bolognini, collectionneur infatigable et désormais conservateur de cet assemblage impressionnant des vieilles gloires de plastique et de silicium. Car la cinquantaine de machines exposées dans le bâtiment IN ne doivent pas faire oublier les quelque 2000 bécanes, consoles de jeux et gros calculateurs qui dorment dans deux grands entrepôts. Le Musée Bolo est aujourd'hui à la recherche de financement pour pouvoir conserver ce précieux trésor.

Intéressant article que celui consacré par la "Neue Zürcher Zeitung" au salaire des jeunes diplômés… rentrée académique oblige. En partant de statistiques se rapportant à la volée 2002 de l'Université de Zurich, la "NZZ" esquisse une véritable cartographie nationale des rémunérations à la sortie des études. La filière de formation, mais aussi l'expérience acquise durant les études, jouent un rôle certain pour les conditions salariales lors de la première embauche. Tour d'horizon des domaines les plus porteurs en termes pécuniaires.

PCRD. Derrière cet acronyme de quatre lettres se cache le futur programme cadre en recherche et développement de l'Union européenne, qui doit débuter en 2007. La Commission entend donner une grande impulsion à la recherche européenne en doublant le budget consacré à la R&D à environ 30 milliards d'euros. Mais ce programme suscite questions et inquiétudes. "La définition et l'application des instruments destinés à promouvoir des projets intégrés et des programmes transnationaux suscite le mécontentement d'une partie de la communauté des chercheurs", indique "l'agefi" dans son édition du jour. Cité dans l'article, Adrien Ionescu, directeur du Laboratoire d'électronique générale 2, est d'avis que le changement proposé est nécessaire, bien que bien le mécanisme projeté ne soit pas parfait.

15 octobre 2004

Dès 2006, l'Université de Genève créera une nouvelle Faculté, la faculté des sciences de l'environnement et du développement durable avec un budget annuel de dix millions de francs, projets de recherche compris. Au carrefour des sciences humaines et des sciences de la nature, la faculté permettra à des spécialistes venus de tous les horizons d'approfondir leurs connaissances et leur réflexion en matière d'environnement. Cette initiative genevoise succède au lancement de la Faculté des geosciences et de l'environnement en s'appuyant sur deux branches fondamentales, la géographie et la géologie, tandis qu'à l'ENAC, et en particulier en section des sciences et ingénierie de l'environnement, on veut surtout former des ingénieurs capables de développer des procédés technologiques pour répondre aux nombreux défis posés par le développement durable. Entre ces différentes approches proposées par les trois hautes écoles lémaniques sont promises déjà de nombreuses synergies. Deux articles sont à lire dans "Le Temps", ainsi que dans la "Tribune de Genève" du 21 octobre.

Le Neuchâtelois David Maurer, ancien participant au cours de Create, fondateur de la start-up Colorix, vient de recevoir le prix "NETS Entrepreneur et développement 2004". Le lauréat a développé un colorimètre permettant plusieurs applications dans le domaine de la couleur.