Revues de presse

26 août 2005

Après avoir reculé pendant plusieurs années, les dépenses de la Confédération pour la recherche se sont élevées à 1,4 milliard en 2004. Les hautes écoles en ont été les principales bénéficiaires. La majeure partie des ressources fournies par le Fonds national suisse sont allées à la recherche fondamentale des hautes écoles. Parallèlement, la Confédération a versé 96 millions de francs aux entreprises. Par ailleurs, annonce "Le Temps" de ce 26 août, le nombre de personnes actives dans la recherche intra-muros s'est stabilisé depuis 2000 après avoir diminué fortement à partir de 1994.

Le professeur André Musy, expert mondial en hydrologie, quitte l'EPFL pour diriger Ouranos, une organisation de recherche canadienne forte de 200 scientifiques, qui étudie les mécanismes du réchauffement climatique et les mesures nécessaires d'adaptation que les pays devront prendre. Le scientifique quitte donc Ecublens après vingt-deux ans d'enseignement. A 60 ans, l'homme est toujours aussi volontaire et l'on ne doute pas un instant qu'il soit prêt à relever un nouveau défi professionnel. "24 Heures" de vendredi dresse le portrait de ce "ponte" de l'EPFL, profitant des récentes inondations pour lui demander son avis sur la question. Selon lui, construire des digues pour contenir les fleuves n'est pas envisageable en Suisse, tant l'impact financier et paysager serait important. Autrement dit, les Helvètes devront apprendre à vivre avec le risque d'inondation.

Dès la prochaine saison de courses de dromadaires au Qatar, des robots remplaceront les enfants dans le rôle de jockey. Ces machines ont été développées par la start-up vaudoise K-Team pour le compte de la Qatar Industrial Development Bank. Elles vont mettre fin à l'existence souvent sordide de jeunes enfants, victimes de trafics et vivant dans des conditions de vie peu enviables. Mais pour prendre la mesure de cette prouesse technologique, pas besoin d'aller jusqu'au Qatar, signale "Le Temps" de ce vendredi: une course de dromadaires aura lieu à Lausanne (Chalet-à-Gobet) le 10 septembre avec la présence d'un jockey-robot.

En octobre, le postgrade executive master in management of technology (MoT), organisé conjointement par l'Ecole des HEC-Lausanne, l'EPFL et l'Université du Texas, entamera sa neuvième édition avec une nouveauté puisqu'il se nommera désormais MBA. Une dénomination qui situera mieux ce niveau d'études à l'étranger, lit-on dans "Le Temps" de ce jour.

Chaque dernier vendredi du mois, "l'agefi" consacre un article à une start-up issue de l'EPFL. Cette semaine, Numexia est à l'honneur. Spécialisée dans les transports et l'énergie, l'entreprise – elle a d'abord été constituée en fondation – innove en recourant à des technologies numériques et collaboratives. Elle désire aussi promouvoir ces technologies auprès des jeunes ingénieurs. A chaque session universitaire, elle engage ainsi deux à trois diplômés, ainsi que des stagiaires de l'EPFL avec, à la clé, la possibilité d'un engagement fixe une fois leurs études terminées. Sa croissance, explique le quotidien, Numexia la doit uniquement à son savoir-faire qu'elle vend sous forme de projets aux grands industriels.

"Le Nouvelliste" du 25 août interroge Mireille Crittin, collaboratrice scientifique au Laboratoire d'optique appliquée, à l'EPFL, à l'occasion de la visite en Valais du prix Nobel de physique Pierre Gilles de Gennes. Celui-ci est en effet le cadeau d'anniversaire qu'a réussi à s'offrir la Société valaisanne de physique, présidée justement par Mireille Crittin. La scientifique souhaite mieux faire connaître son domaine de prédilection et lutter contre l'exode des cerveaux hors du Valais.

"La Côte" de jeudi revient sur le phénomène Albert Einstein… et sur son hypothèse que la lumière est constituée de photons. Une hypothèse fondamentale qui allait valoir au scientifique le Prix Nobel en 1921. "C'était un papier de trois pages, mais il solutionnait d'un seul coup les phénomènes inexpliqués du rayonnement du corps noir, de l'effet photoélectrique et de la luminescence", commente le professeur Benoît Deveaud-Plédran, directeur du pôle national de recherche Quantum Photonics, à l'EPFL. Qui voit dans Einstein l'un des pères fondateurs de la mécanique quantique.

L'EPFZ est aussi dans les journaux de ce vendredi. Notamment pour avoir annoncé sa volonté de mieux prendre en charge les nouveaux étudiants dès cette rentrée. L'institution souhaite ainsi diminuer le nombre d'échecs dus aux mauvais choix. Seuls quelque 70% des étudiants qui commencent leur cursus à l'EPFZ le terminent avec succès.

25 août 2005

Le Groupe Kudelski a signé un contrat avec l'EPFL portant sur l'installation d'un système de cartes à puce multifonctions destiné à la gestion des accès sur le campus (ce sera Camipro 2). A l'issue d'une procédure de soumission publique, c'est la solution développée par Polyright S.A., filiale de Kudelski, qui a remporté le mandat. Ainsi, plus de 10000 étudiants et collaborateurs de l'Ecole seront munis d'une carte à puce sans contact RFID pour accéder aux bâtiments et aux parkings, payer dans les différents restaurants ou encore gérer la production de photocopies. Cette nouvelle, dévoilée en même temps que les comptes de l'entreprise de Cheseaux, est reprise par plusieurs journaux aujourd'hui dont "Le Temps", "24 Heures" et "Le Courrier".

Les dommages humains et matériels des récentes inondations en Suisse auraient-ils pu être limités? La "Tribune de Genève" de ce jour tente de répondre à la question, après qu'un responsable de l'ONU ait déclaré que l'alerte avait été donnée trop tard. Le quotidien constate qu'il reste encore un gros travail de cartographie à faire dans les cantons. Mais, souligne Christophe Bonnards, chargé de cours au Laboratoire de mécanique des sols, à l'EPFL: "Avoir des cartes des dangers naturels, c'est bien, encore faut-il en tenir compte dans le cadre de l'aménagement du territoire." Et là, cela dépend de la bonne volonté des cantons

Les inondations font aussi l'objet d'une réflexion dans "L'Hebdo" de cette semaine. Martine Rebetez, de l'Institut fédéral sur la forêt, la neige et le paysage et chargée de cours à l'ENAC, y déclare notamment "qu'on ne peut jamais dire qu'un événement particulier est lié au réchauffement climatique". Ou encore…"La situation va devenir de plus en plus difficile." La scientifique demeure cependant confiante dans la capacité de la Suisse à réagir.

24 août 2005

Le premier "Ironleman" se déroulera le 10 ou le 11 septembre (météo). Et parmi les organisateurs de ce triathlon de longue distance on trouve René Bugnion, délégué à la logistique à l'EPFL, et Antonio Lopez, du Laboratoire d'optique biomédicale. Il faut dire que cette équipe de "potes" n'en est pas à sa première expérience. Depuis trois ans, elle orchestre le très corsé Polyathlon. Pour ce nouveau rendez-vous, ce sont quatre kilomètres de natation dans la baie de Dorigny, 210 kilomètres à vélo et un marathon de 42 kilomètres qui attendent les participants. Détails sportifs à lire dans "24 Heures" de ce jour.

Si la Suisse est passée au cours des dernières décennies d'une société majoritairement industrielle à une société de type tertiaire, certaines problématiques actuelles peuvent être analysées à la lumière des évolutions du XIXe siècle. C'est en se basant sur ce principe que Cédric Humair, enseignant au Collège des humanités, à l'EPFL, a rédigé un ouvrage sur l'avènement de l'Etat fédéral. Le "Journal du Jura" du 23 août présente ce travail de recherche.

23 août 2005

La "SonntagsZeitung" du 21 août a consacré un supplément au cancer. L'un des articles s'intéresse aux virus employés pour tuer les cellules cancéreuses. Le procédé se développe de plus en plus et en est déjà au stade d'étude clinique, explique l'un des collaborateurs de l'ISREC. Malgré des résultats très probants, les thérapies virales posent encore un certain nombre de problèmes. Il s'agit notamment de savoir quelle quantité de virus peut être utilisée pour détruire une tumeur sans endommager le système immunitaire.

22 août 2005

Ils ont mis un frein à la lumière, ou l'ont au contraire donné un coup de fouet, selon les médias de samedi et de ce début de semaine. "Ils", ce sont les chercheurs de l'équipe de Luc Thévenaz, du Laboratoire de nanophotonique et de métrologie de l'EPFL. Leur exploit? Parvenir à contrôler la vitesse de la lumière dans une fibre optique. Cette découverte pourrait avoir des implications futures dans le domaine des télécommunications, en permettant de mettre au point des routeurs optiques destinés à la transmission d'informations sous forme de photons. La nouvelle est traitée par "24 Heures", "Le Temps", la "Berner Zeitung" et le St. Galler Tagblatt, ainsi que par plusieurs sites web anglo-saxons.

Dans le "Matin Dimanche", Anne Possoz, responsable de l'Espace logiciel libre de l'EPFL, se prête au jeu des questions-réponses et nous dit tout sur Linux, le troisième larron sur le marché des systèmes d'exploitation. Liberté, flexibilité, plus grande sécurité et offrant des applications analogues à celles vendues à prix d'or par Bill Gates, ce logiciel libre cumule les bons points, selon Anne Possoz. Laquelle n'hésite pas à affirmer: "Linux, c'est pour tout le monde!"

19 août 2005

La Blécherette mettra ses habits de fête les 26 et 27 août pour accueillir une nouvelle édition de son meeting aérien. Outre des démonstrations époustouflantes de machines volantes, les visiteurs pourront aussi admirer au sol divers appareils, du Blériot XI (début du XXe siècle) à des robots volants actuellement développés à l'EPFL.

La Faculté des sciences de l'Université de Fribourg lance un nouveau pôle de compétence en sciences de la vie. Sous l'appellation "Matière et vie", il bénéficiera de l'apport conjoint des sept départements de l'institution, mais aussi de la présence d'autres centres d'enseignement et de recherche. "L'agefi" de ce vendredi présente cette future plate-forme interdisciplinaire qui offrira bachelors, masters et doctorats. Enfin, le quotidien rappelle que l'Uni de Fribourg est directement confrontée à la logique économique de la "masse critique" et la disparition d'un département au sein de sa Faculté des sciences aurait de graves conséquences. Surtout "à l'heure où les EPF, déployant un marketing agressif, font preuve de boulimie et n'hésitent pas à phagocyter des pans entiers d'universités".

Si le climat continue de se réchauffer, le volume moyen des eaux des zones alpines utilisées pour produire du courant électrique diminuera de 7% entre 2020 et 2050. Des précipitations plus rares et une plus grande évaporation sont en cause. Ces conclusions, dont se fait l'écho "l'agefi" du jour, émanent d'une étude de l'EPFL. Il faudra également compter avec un net recul des glaciers dans les zones où sont implantées des centrales hydrauliques.

Une vingtaine de députés du Grand Conseil genevois viennent de déposer un projet de loi visant à endiguer "l'invasion" des termes anglo-américains dans le vocabulaire des services publics. C'est "Genève Home Information" du 17 août qui nous l'apprend. Il s'agirait donc d'éviter l'inflation des locutions d'origine étrangère dans les textes émis par les différents services de l'Etat tout en maintenant les termes "reconnus par les dictionnaires français". A noter que l'un des députés regrette notamment qu'à l'EPFL certains cours soient donnés exclusivement en anglais. But alors, restons French

Le "Bulletin des SEV" du 18 août annonce la tenue d'un symposium à l'EPFL sur le thème "Education et technique: un défi pour l'enseignement?". La manifestation, qui se tiendra le 23 novembre, accueillera notamment Jacques Neirynck, de l'EPFL, Jean-Claude Pont, de l'Uni de Genève, et le pédagogue renommé Gérard Fourez, de Namur.

18 août 2005

Des scientifiques et des chercheurs suisses ont fondé mercredi à Berne un comité en faveur de l'extension de l'accord bilatéral sur la libre circulation aux nouveaux Etats membres de l'Union européenne. Parmi eux figure notamment le président de l'EPFL Patrick Aebischer. Pour le comité, un "non" sorti de l'urne le 25 septembre mettrait en péril le sort de l'accord sur la recherche et pourrait exclure les scientifiques suisses des programmes européens. C'est alors toute la recherche helvétique qui perdrait en compétitivité et en capacité d'innovation. A lire dans "l'agefi" de jeudi.

Le virus Zotob.E a déferlé sur les Etats-Unis, mais pas encore sur la Suisse. Christian Raemy, informaticien à l'EPFL, explique dans "Le Temps" de jeudi comment ce nouveau fléau se propage d'ordinateur en ordinateur et affecte les machines utilisant Windows. "Le virus transforme l'ordinateur en zombie et transmet ses coordonnées à un serveur internet", déclare le spécialiste. La machine peut alors être pilotée à distance et utilisée pour envoyer des spams ou attaquer un serveur web en toute discrétion.

Le Gouvernement a donné hier son feu vert à un projet de loi qui prévoit d'allouer un pouvoir accru à la Confédération en matière d'harmonisation scolaire et universitaire. Pour se faire, il faudra modifier la Constitution et, après deux tentatives infructueuses – en 1973 et 1989 – cette fois, pourrait bien être la bonne. Concrètement, après une éventuelle décision populaire, les cantons se mettraient au travail pour gommer leurs différences. La Confédération n'interviendrait que s'ils ne parvenaient pas à s'entendre. Mais d'ici là, Berne "devra mettre de l'ordre dans sa maison", déclare "24 Heures" de ce jour. Sans oublier la question des EPF et des universités que certains parlementaires verraient bien regroupées sous la houlette du Département de l'intérieur, avec les HES.

17 août 2005

Le suspense sur le sort du référendum contre l'animalerie de Dorigny a pris fin. Avec 12153 signatures, le texte a officiellement abouti, révèlent plusieurs journaux ce jour, dont "24 Heures" et "Le Temps".  Ce résultat n'a été obtenu qu'après vérification. Les Vaudois se prononceront donc sur cet objet le 27 novembre.

La société Swissvoice va transférer son siège soleurois à Aubonne d'ici à la fin de l'année. La firme de télécommunications souhaite ainsi se rapprocher de son site français à Bonneville et collaborer plus étroitement avec l'EPFL.

16 août 2005

La société K-Team a déjà fait parler d'elle à plusieurs reprises dans la revue de presse avec son robot jockey utilisé dans les courses de chameaux au Qatar. "L'agefi" consacre un nouvel article à ce spin-off de l'EPFL fondé en 1995 et logé à Y-Parc. Cette fois, le média s'intéresse tout particulièrement aux développements de la robotique dans le domaine de l'enseignement. Des petits robots développés par K-Team sont ainsi utilisés pour permettre aux élèves de découvrir les joies des mathématiques, de la physique voire même de la philosophie.

C'est le magazine "Computerworld" qui l'affirme: le meilleur spécialiste de la sécurité est un étudiant en informatique de l'EPFL. Javier Bonny, en fin de cursus en systèmes de communication, a réalisé le meilleur score à un concours organisé par le magazine et par Microsoft. Pour Javier Bonny, ce test – baptisé Gatekeeper - n'aurait pas été spécialement difficile. Il a expliqué à Computerworld que ses études l'avaient particulièrement bien préparé à éviter les pièges du questionnaire.

15 août 2005

En point d'orgue à l'aventure Discovery, le "Bund" de samedi offre à ses lecteurs une longue interview de Claude Nicollier. Au-delà de l'épopée de la navette américaine, l'astronaute et professeur à l'EPFL se lance dans un plaidoyer pour que l'on continue à investir dans l'exploration spatiale. "La distinction entre "utile" et "inutile" n'a aucun sens. Est-ce que le théâtre, la musique ou la Formule 1 sont utiles? Est-il utile d'étudier le Big Bang grâce à Hubble? […] Le désir de développer nos connaissances est une part inaliénable de l'être humain", soutient Claude Nicollier. Lequel se déclare tout à fait prêt à refaire un petit tour dans l'espace si l'occasion se présentait.

Le Conseil fédéral doit se prononcer cet automne sur l'ouverture à la concurrence de la distribution du courrier en Suisse. Quel avenir pour la poste? Dans la "NZZ", Matthias Finger, titulaire de la Chaire de management des industries de réseau de l'EPFL, explique les tenants et aboutissants de la libéralisation en marche. Et mentionne que ce n'est pas tant le régulateur mais l'évolution technologique, avec l'avènement du courrier électronique, qui dicte la mue nécessaire du géant jaune suisse.

12 août 2005

En reconnaissance à l'important héritage architectural de la Suisse et pour marquer l'ouverture du nouveau Young Museum, les quatre écoles suisses d'architecture présentent une exposition interactive au California College of Arts, à San Francisco. Intitulée "Inventioneering Architecture", la manifestation est complétée par des conférences. Les participants comprennent des membres des facultés d'architecture de l'EPFL, l'EPFZ, l'Université de la Suisse italienne et l'Université de Genève. A lire sur Swissnex business wire.

Le monde entier est resté cette semaine suspendu à la saga Discovery. La navette arriverait-elle à retourner sur Terre après ses récents déboires techniques? Mardi, c'est au plus grand soulagement de deux membres de l'EPFL que la mission américaine a réussi son atterrissage en Californie: Maurice Borgeaud et Claude Nicollier. Les deux hommes du Space Center ont eu l'occasion de s'exprimer au téléjournal de la "Télévision suisse romande" pour expliquer les enjeux qui, au-delà de l'épisode Discovery, soutiennent la recherche et l'aventure spatiales actuelles.

11 août 2005

On connaît bien le fonctionnement des éclairs. Pourtant, les scientifiques butent encore sur un détail: quel phénomène commande leur déclenchement?  Farhad Rachidi, maître d'enseignement et de recherche au Laboratoire de réseaux électriques, à l'EPFL, tente de répondre dans "Le Temps" du 8 août. "Tente", car à ce jour les diverses théories élaborées par les scientifiques demeurent insatisfaisantes. Il reste à montrer expérimentalement que les éclairs aussi bien que les cascades électroniques générées par les rayons cosmiques sont localisés à un même endroit. En d'autres termes, il reste à obtenir une image globale de la foudre.

Suite et fin de la série de "l'agefi" sur Alinghi. Dans son édition du jour (voir aussi la revue de presse de mercredi), le quotidien se penche sur la coque, pièce maîtresse du bateau. Faite d'un matériau composite, elle ne souffre aucune imperfection. A l'EPFL, le Laboratoire de technologie des composites et polymères (LTC) conduit par Véronique Michaud planche sur l'optimisation de la fiabilité et de la performance. Comme le souligne "l'agefi", la technologie et le savoir-faire acquis par l'EPFL dans ce domaine pourront être appliqués à d'autres secteurs, notamment en aéronautique où l'utilisation des matériaux composites ne cesse de croître. Le LTC est d'ailleurs déjà en contact avec Contraves, Pilatus et Swiss Aerospace.