Revues de presse

03 décembre 2004

Nous en avions déjà parlé lors d'une précédente revue de presse, mais cette fois c'est fait: l'incubateur Eclosion a été inauguré jeudi en grande pompe. Le site genevois vient ainsi combler la lacune qui existait entre la recherche universitaire genevoise et lausannoise dans le secteur des science de la vie et le monde des affaires. Pour rappel, Eclosion offre à des projets prometteurs l'accompagnement, le capital de démarrage et les services spécialisés indispensables à leur développement. "L'agefi", "Le Temps" et "La Tribune de Genève" se font l'écho de la naissance officielle de cette structure co-dirigée par Benoit Dubuis, ancien doyen de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL.

L'espoir de thérapie génique engendré par la recherche de l'équipe de Patrick Aebischer a fait l'objet d'un reportage diffusé au TJ de la TSR1, jeudi. La presse avait déjà relaté les travaux qui ont permis de découvrir qu'il était possible d'empêcher la dégénérescence des cellules nerveuses atteintes lors de la maladie de Parkinson (voir la revue de presse du 30 novembre). La TV a, elle, choisi d'illustrer son sujet avec le Pape, parkinsonien depuis de nombreuses années. Alors que le doctorant Christophe Lo Bianco a expliqué le principe de la recherche réalisée à l'EPFL, Patrick Aebischer en a évoqué les perspectives. Selon lui, une société de biotechnologie devra prendre le relais pour permettre aux résultats obtenus en laboratoire de se concrétiser. Mais, la mise au point d'une thérapie prendra sans doute encore quelques années.Le reportage est visible sur le site tsr.ch.

02 décembre 2004

On le sait désormais, c'est une étoile montante de l'architecture contemporaine qui construira le futur Learning Center de l'EPFL. Elle s'appelle Kazuyo Sejima et elle a gagné – en tandem avec son collaborateur Ryue Nishizawa, du bureau Sanaa de Tokyo - le concours qui a mis en concurrence des ténors tels que Jean Nouvel, Herzog & de Meuron ou encore Zaha Hadid. "Le Temps" et "L'Hebdo" de jeudi annoncent une partie de la couleur de ce projet qui sera dévoilé le 8 décembre, à l'occasion du vernissage de l'exposition des travaux des douze bureaux retenus en finale. Comme le souligne "L'Hebdo", le Learning Center sera donc japonais. "Légèreté, transparence, traitement raffiné des matériaux, Kazuyo Sejima s'inscrit dans l'esthétique propre à l'architecture nippone de ces vingt dernières années." Il suffit de voir les photos de ses œuvres majeures pour s'en convaincre. Ainsi, l'architecture au féminin existe bel et bien. D'ailleurs, dans une mini-interview, Edith Bianchi, enseignante à la chaire d'expression visuelle d'architecture de l'EPFL, rappelle que la proportion d'étudiantes en architecture est égale à celle des hommes.

Poursuivant mercredi son débat budgétaire, le Conseil national n'a pas voulu épargner les EPF. "24 Heures" annonce que par 98 voix contre 74, il s'est laissé convaincre par les propos rassurants d'Hans-Rudolf Merz: " Les EPF toucheront l'an prochain 38 millions de plus cette année. Le fait que les allocations de renchérissement ne déclenchent plus d'adaptations au niveau des caisses de pension leur permettra d'épargner 20 millions. De plus, dans un avenir proche, les EPF auront aussi plus de possibilités de recourir au mécénat. Enfin, en recevant la compétence de gérer leurs immeubles, elles disposeront de nouvelles ressources." Que dire, dès lors, de la réduction prévue de 30 millions?

Les classements se suivent…. Celui de Swissup, attendu chaque année en octobre par les universités et les EPF, n'a pourtant pas encore été communiqué. Et ne le sera pas avant le printemps prochain. "24 Heures" de jeudi explique que toute la méthodologie de ce "ranking" a été revue. Celle-ci s'appuie désormais sur une collaboration avec la Conférence des recteurs et se limite à deux branches, à savoir le droit et les sciences économiques. Pour rappel, Swissup veut promouvoir la qualité de la formation. L'entreprise est née des efforts de Daniel Borel, président de Logitech.

Le gotha "dalinien" international se penche sur les écrits du maître à la moustache gominée. C'est à Lausanne, du 2 au 4 décembre, au cours d'un colloque organisé par la Section de langue et littérature françaises de l'UNIL, en collaboration avec la Section d'histoire de l'art et le Collège des humanités de l'EPFL. Dali a laissé des joyaux littéraires, pourtant fort méconnus, comme son autobiographie, qui est un régal d'érudition et d'humour. Le but de cette rencontre, annonce l'un des organisateurs dans "24 Heures" de ce jour, est de montrer que si l'artiste était fou, c'est au sens médiéval du terme: celui du bouffon qui dit la vérité et qui a conscience du rôle qu'il joue. Des informations sur le programme sur www.unil.ch/fra.

Les parcs naturels et les réserves étaient en question, mercredi, lors d'une journée thématique à l'EPFL. Constat: l'intérêt du public pour les questions environnementales est en chute libre depuis la fin des années 1980. Il est cependant nécessaire d'entreprendre des opérations de sauvetage, notamment par le développement de grands espaces naturels. A lire dans "La Presse Nord vaudois" de jeudi.

01 décembre 2004

Excellgene, un ancien spin-off de l'EPFL, est l'une des seules entreprises biotechnologiques au monde à avoir innové à un stade aussi avancé dans la culture des cellules. Elle a mis au point un procédé dont le coût est 500 fois moins élevé que celui des méthodes traditionnelles des cultures de cellules. "PME Magazine" de mercredi dresse le portrait de cette société installée à Monthey, qui emploie actuellement sept collaborateurs. Un chiffre qui devrait doubler en 2005 et se monter à 30 personnes d'ici quatre à cinq ans.

Le manque de logements dans la cité de Calvin fait monter la pression. Pour preuve, le vote sanction de dimanche par lequel les Genevois ont refusé la vente du Carlton à un groupe hôtelier allemand. Les citoyens souhaiteraient que l'établissement devienne plutôt un foyer pour étudiants. "Le Temps" de ce mercredi essaie d'expliquer pourquoi le canton ne parvient pas à se sortir de cette problématique. Manque de dynamisme de Laurent Moutinot, le ministre du logement, manque de vision à long terme du Gouvernement, lenteurs… Les avis sont nombreux sur la question. Philippe Thalmann, professeur à l'EPFL, livre une autre analyse: la crise réside dans la mauvaise répartition des habitations.

Le "Science Daily" du 30 novembre s'offre un voyage spatial avec des robots. Et ce, à l'occasion d'un séminaire durant lequel des machines conçues par l'Agence spatiale européenne ont été le centre d'attraction. En effet, dans l'espace, les robots peuvent remplacer les humains pour des tâches dangereuses, difficiles, longues ou même impossibles à réaliser par des astronautes. L'article est même illustré par le véhicule Shrimp développé par l'EPFL.

Une fois n'est pas coutume, "Lausanne Cités" aborde le thème de la recherche scientifique par le biais de l'ISREC. L'historique, les finances et l'avenir de l'institution y sont présentés. Depuis quarante ans, l'ISREC, à travers ses programmes de recherche fondamentale, "contribue de manière significative aux progrès réalisés dans la compréhension du fonctionnement de la cellule et de son évolution, mécanismes des plus complexes".

"Migros Magazine" de mardi fait parler l'automatier François Junod de son métier. Cet artiste mécano installé à Sainte-Croix, a "du génie au bout des doigts". En vingt ans, il a déjà réalisé une centaine de personnages. Ce portrait élogieux est aussi l'occasion de rappeler qu'il collaborera à la réalisation de "Robots", spectacle qui conjuguera son savoir-faire avec celui de l'EPFL, de l'ECAL et de la société BlueBotics. A voir en mai 2005.

D'ici six mois, garçon, grand-mère, danseuse espagnole, crieur public et cheval feront leur show à dix mètres du sol, sur le balcon de l'hôtel de Ville de Leganès, une banlieue hupée de Madrid. Ces personnages font partie de la plus grande horloge d'édifice animée d'Europe. Cette dernière est conçue par l'automatier de Sainte-Croix François Junod. BlueBotics du parc scientifique de l'EPFL y a apporté sa patte high-tech.

30 novembre 2004

"DrugResearcher.com" relaie l'étude publiée cette semaine dans "Proceedings of the National Academy of Sciences". En effet, deux chercheurs de l'EPFL, Patrick Aebischer et Christophe Lo Bianco, ont effectué des expériences qui pourraient déboucher sur une nouvelle approche thérapeutique pour la maladie de Parkinson. L'équipe de scientifiques a découvert qu'il était possible d'empêcher la dégénérescence des cellules nerveuses atteintes lors de ce trouble. "Le Temps" de ce mardi développe également cette recherche, la première de ce type réussie sur un mammifère. Et le président de l'EPFL n'exclut pas de prévoir pour bientôt des tests sur des primates avec une molécule, la parkine. L'information fait également l'objet d'un communiqué de presse, lequel est repris tel quel dans les colonnes de "l'agefi".

La technologie des plasmas n'étant guère enseignée ou étudiée en Suisse, l'Agence pour la promotion de l'innovation aide notamment les spécialistes en la matière à commercialiser leurs produits. "La revue polytechnique" présente l'exemple d'Unaxis, laboratoire neuchâtelois de recherche consacré aux cellules solaires, qui a bénéficié de la collaboration de chercheurs de l'Institut de microtechnique de l'Uni de Neuchâtel et de l'EPFL pour le développement d'une nouvelle technique de dépôt, le Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition. Technique qui a mené à la fabrication de cellules solaires avec une vitesse de dépôt économiquement intéressante.

Avec "Esprit es-tu là?", la Fondation Claude Verdan, à Lausanne, s'aventure dans les méandres de l'esprit humain. L'exposition, présentée dans "La presse du Nord vaudois" de mardi, est visible jusqu'au 23 octobre 2005. Cette institution privée travaille régulièrement en partenariat avec les Hospices cantonaux, l'UNIL et l'EPFL.

Une étude du programme national de recherche "Paysages et habitats de l'arc alpin" – avec le Valais comme région test – révèle que les petites et moyennes entreprises valaisannes ne sont souvent pas en mesure de profiter des aspects avantageux de la libération des services publics. Les sociétés interrogées sont notamment assez voire très critiques face aux mesures de libéralisation prises dans le secteur postal. "Le Nouvelliste" et le "Walliser Bote" de ce jour traitent de cette enquête dont le rapport a été rédigé par la Communauté d'études pour l'aménagement du territoire-EPFL.

29 novembre 2004

Le résultat est sans appel: deux votants sur trois ont accepté la loi sur les cellules souches. "Désormais, la recherche sera strictement encadrée par les instances fédérales", titre "Le Temps" dans son édition du jour. Le quotidien traite des enjeux présents mais surtout à venir qui vont découler de cette votation. Même si, comme le mentionne le "Tages Anzeiger", le résultat de la votation ne représente pas un blanc-seing aux chercheurs, il va permettre à certains d'aller enfin de l'avant. A l'exemple d'Alexey Terskikh, responsable du Laboratoire de génomique des cellules souches de l'EPFL, lequel va pouvoir reprendre des recherches mises entre parenthèses durant près d'une année, dans l'attente que le peuple suisse se prononce. De son côté, Patrick Aebischer se déclare heureux que la Suisse dispose d'une législation claire, quoique "très restrictive". Au-delà des cellules couches, le président de l'EPFL voit dans le résultat un signal en faveur de la recherche et de l'éducation. "Il s'agit d'un signal clair que le public croit en un avenir pour la Suisse en tant que terre d'éducation. Mais encore faut-il que les politiques suivent. Je me fait du souci lorsque je vois que le programme d'assainissement de la Confédération prévoit des coupures de plus d'un demi-milliard dans le plan financier 2005-2008", estimait Patrick Aebischer ce matin sur les ondes de la "Radio suisse romande".

Imaginer quel serait le visage du canton de Neuchâtel dans vingt, quarante voire cent ans, telle était la mission des étudiants de l'EPFL dans le cadre d'un concours organisé par la Fédération des entrepreneurs neuchâtelois. Les lauréats, Nathanaël Pons et Emmanuel Colomb, ont remporté le premier prix grâce à un projet proposant de réunifier ce canton grâce… au sport. Les deux étudiants en architecture suggèrent de "déplacer le centre de gravité du canton vers l'ouest" grâce à des activités sportives et ludiques et de créer une ligne de métro entre Boudry et Le Locle pour relier les vallées excentrées. "L'Express" du jour détaille le projet.

On connaissait déjà la modélisation virtuelle du corps humain appliquée à la chirurgie, voici maintenant l'ère de la tomographie informatique en 3D. Comme l'explique la "SonntagsZeitung", une équipe de chercheurs de l'EPFZ travaille sur le développement de cette technique qui permet de modéliser des amas cellulaires tels que les tumeurs ou les polypes. A l'aide d'un système haptique, les chirurgiens n'auront ainsi pas seulement besoin de leurs yeux pour opérer, mais aussi de leur toucher.

26 novembre 2004

"La Côte" de mercredi consacre un article au Sailingteam EPFL, lequel a réussi à monter sur la troisième marche du podium du dernier Championnat du monde de voile des étudiants. Comme quoi "il n'y a pas que le syndicat Alinghi ou les spécialistes des courses en solitaire autour du globe qui s'illustrent", note le journal.

L'entrepreneur américain Alfred Mann créait en 1985 la fondation du même nom, la destinant à la recherche biomédicale. Cette institution a désormais des ramifications en Suisse, plus exactement au Parc scientifique d'Ecublens. Parmi ses réalisations on peut citer, par exemple, les pompes à insuline commercialisées par Medtronic ou encore les implants cochléaires d'Advanced Bionics Corp. Mais depuis trois mois, la fondation est aussi présente par l'intermédiaire de Grégoire Cosendai, un ingénieur électricien de l'EPFL. Il est chargé d'établir des liens avec les hôpitaux, les écoles d'ingénieurs et les universités afin de développer le bion. Ce produit est un stimulateur nerveux qui pourrait trouver des applications avec les personnes paralysées ou ayant subi une attaque cérébrale. A lire dans "l'agefi" de vendredi.

Venturelab, le programme national de formation en entrepreneuriat, refait parler de lui dans "Le Temps" de ce vendredi. Il a en effet entamé cet automne sa phase pilote. Les premiers modules ont même déjà eu lieu. L'objectif de cette initiative, rappelle le quotidien, est de créer un cursus unique, coordonné au niveau national et dispensé dans toutes les régions linguistiques de Suisse. Mais aussi de favoriser la création d'entreprises dans notre pays en motivant et en préparant les jeunes. Le principe clé de Venturelab est de travailler en réseau notamment avec les hautes écoles. Des discussions sont d'ailleurs en cours pour un partenariat avec l'EPFL. Dominique Foray, directeur du nouveau Collège du management de la technologie, prévoit de mettre l'offre de Venturelab à la disposition des étudiants de deuxième année.

Une brève de "24 Heures" annonce que l'Association des musées suisses vient d'accueillir comme membre le musée Bolognini (ou Bolo), qui regroupe à l'EPFL de nombreux ordinateurs anciens.

Après "Le Nouvelliste" et "PME Magazine", c'est au tour de "L'Hebdo" de s'intéresser de près à la société Excellgene. Spin-off du Laboratoire de biotechnologie cellulaire, cette société basée à Monthey propose une méthode qui permet d'augmenter sensiblement la productivité des cultures cellulaires, à un coût quelque 500 fois "moins élevé que celui des méthodes classiques". Plus rapide et moins cher, Excellgene a donc de quoi intéresser les grands producteurs de la pharma et des biotechs, sa principale cible de clientèle.

Les installations automatiques de déverglaçage (IAD) ont fait leur apparition à la fin des années 1970. Aujourd'hui encore, leur implantation reste limitée en Suisse et se confine à certains secteurs et ouvrages d'art confrontés à des problèmes de service hivernal. Le Laboratoire des voies de circulation, à l'EPFL, a développé une méthode qui permet d'évaluer la pertinence de la mise en place d'une IAD. La revue "Strasse und Verkehr" présente ces travaux.

Dans les villes moyennes romandes, les périphéries ont pris une grande importance. Les activités commerciales dans les centres ont diminué. Du coup, on a réaménagé des espaces publics pour redonner à ceux-ci une identité. Professeur à l'EPFL, Bruno Marchand analyse l'évolution des centres-villes ces trente dernières années. "Coopération" de cette semaine lui donne la parole. Selon le professeur, le mouvement de réimplantation des centres commerciaux au cœur des villes est très important.

Quand on lui demande quelles sont les menaces propres à notre temps, l'ancien président de l'EPFL Jean-Claude Badoux répond: "Le lourd déficit démographique." Dans une interview accordée à "l'agefi", il dit avoir l'impression que l'Europe "veut se suicider" et qu'il y a "une grande fatigue de vivre sur notre Vieux continent". Néanmoins, ce farouche partisan d'un développement durable se réjouit de voir que, grâce à une législation appropriée, on parvienne, dans plusieurs domaines, à le promouvoir. Quand à la démocratie directe, oui, il y est favorable, mais selon Jean-Claude Badoux, elle ne peut jouer son rôle que "si suffisamment d'individus quittent leur laboratoire ou leur salle de classe pour s'engager activement dans le débat public".

25 novembre 2004

Attendue depuis plusieurs mois et sans cesse repoussée, la décision d'implantation du réacteur de fusion thermonucléaire ITER devrait connaître son dénouement. Selon "Le Temps", l'affaire est entendue: "Sauf un profond mais très improbable retournement de situation, c'est l'Europe qui devrait accueillir ITER", avance le quotidien. Le Conseil des ministres européens va élargir demain à Bruxelles un mandat de négociation permettant d'implanter en France de nouvelles installations de fusion nucléaire. Le site français de Cadarache devrait donc coiffer au poteau Rokkashomura, au Japon. Selon Minh Quang Tran, directeur du Centre de recherche en physique des plasmas de l'EPFL, cette démarche se révèle indispensable pour fédérer un maximum de pays autour du projet européen. Quant à Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science, il indique que "dès 2008, la Suisse pourrait investir environ 30 millions de francs dans le projet, avec la condition d'obtenir des retours industriels".

L'EPFL a développé un système de visualisation permettant d'analyser, en un clin d'œil ou presque, la démarche d'une personne ayant subi des opérations de chirurgie orthopédique, et ainsi de mesurer les progrès accomplis. "24 Heures" de jeudi explique le dispositif mis au point par le Laboratoire de mesure et d'analyse des mouvements et du Laboratoire de vision par ordinateur.

Produire de la lumière tout en faisant de l'ombre? C'est désormais possible grâce au store photovoltaïque inventé par Pascal Goulpié. Ce diplômé postgrade en énergie de l'EPFL a remporté le Trophée Eco-Conscience avec une idée fort ingénieuse: puisqu'on utilise des stores lorsque la lumière du soleil est trop forte, ne serait-ce pas le moment idéal pour capter la précieuse énergie? Le système, testé par les Services industriels de Lausanne, a été fabriqué par la société VHF Technologies, basée au Locle. A lire aujourd'hui dans "Bilan" et dans "l'agefi", ainsi que dans "La Presse Nord-Vaudois".

Encore peu connue, Nanolight veut se faire une place avec un nouveau type d'ampoule électrique: des nanotubes qui émettent de la lumière blanche, explique "l'agefi". Basée sur les travaux de l'équipe d'André Châtelain, de l'Institut de physique des nanostructures de l'EPFL, cette innovation se révèle beaucoup moins polluante que les traditionnels néons à mercure, mais également plus coûteuse. Raison pour laquelle la société envisage de nouveaux débouchés, comme les éclairages plats. Nanolight achève actuellement un tour de table de l'ordre de 1,2 millions de francs pour financer ses projets.

Les collaborations entre les universités de Lausanne et Genève, ainsi qu'avec l'EPFL sont à nouveau d'actualité dans "24 heures" de ce jour. André Hurst, le recteur de l'Uni de Genève revient notamment sur le projet de créer une Faculté de sciences de l'environnement et du développement durable. "Nous allons être complémentaires, pas concurrents de l'Uni de Lausanne. Il n'y aura pas de doublons. Il en est de même avec la Faculté de l'environnement naturel, architectural et construit de l'EPFL", assure le recteur.

Le cerveau fait l'objet de deux conférences présentées par le professeur de l'EPFL et de l'Unil Pierre Magistretti. La première a lieu ce soir au Musée olympique, la deuxième se déroulera mercredi 1er décembre au Palais de Rumine. Pour l'occasion, l'orateur a répondu à trois questions posées par "24 Heures". Non, il n'y a pas eu de découverte révolutionnaire récente dans ce domaine, mais les données sur le cerveau ne cessent de se développer et favorisent une approche plus globale. Et non, encore, il y a peu de différences entre le cerveau d'un homme et celui d'une femme, si ce n'est au niveau du poids: celui de l'homme pèse 1,5 kg et celui de la femme 1,3 kg...

24 novembre 2004

Le directeur du Collège du management de la technologie, à l'EPFL, intéresse "Le Monde" de mardi. Dans une interview, Dominique Foray déclare qu'en Europe, "il faut concentrer les moyens sur la recherche privée". Mais selon lui, un "cluster" ne peut se passer de la présence d'une grande entreprise dotée d'importantes capacités en R&D et spécialisée dans un domaine technologique précis dans la région considérée. En outre, le professeur juge urgent de créer un brevet européen et de rendre les entreprises attractives en matière de carrière offertes aux chercheurs. Par ailleurs, le Collège du management de la technologie est aussi à l'honneur dans "Entreprise romande", où son inauguration est annoncée.

"La Suisse n'a jamais été aussi attractive pour les entreprises étrangères." Les mots sont de Francis Sermet, directeur de Development Economic Western Switzerland. Et de citer plus particulièrement les cantons de Vaud, Neuchâtel et Valais. Ainsi, plus de 60 sociétés étrangères se sont installées sur Vaud cette année. Le "Financial Times" de ce mercredi relève que cet attrait est dû notamment à la proximité d'un aéroport international, de l'EPFL, du CHUV, du Cern ou encore du CSEM à Neuchâtel. A moins que les compagnies n'aillent simplement où elles se sentent bien

Ce 12 décembre sera marqué par l'introduction du nouvel horaire CFF. Le "Tages Anzeiger" revient sur la mise en place du concept Rail 2000, dont la planification a commencé il y a plus de vingt ans. Le quotidien présente tous les aspects qui ont suscité d'intenses réflexions: des postes d'aiguillage à la signalisation, en passant par la formation, la vente des billets ou encore l'information. Il faut savoir, par exemple, que de nombreuses simulations ont été réalisées pour tester les horaires. L'EPFL a notamment développé un modèle mathématique complexe pour déterminer comment les retards se perpétuaient. Le Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification a ainsi mis au point un logiciel, baptisé Fasta, pour faire face à la complexité du nouveau plan de circulation. Un article à lire dans le "24 Heures" du 11 décembre.

Avec les Bilatérales II, les Suisses vont avoir les mêmes droits que les jeunes européens, à savoir poursuivre une formation et enseigner à l'étranger. "Der Bund" de mercredi prend l'exemple d'une jeune femme en troisième année à l'EPFL pour illustrer l'ouverture des frontières et les multiples possibilités de formation qui vont en résulter.

23 novembre 2004

Automobile hybride, la Prius de Toyota a été élue voiture de l'année 2005 lors du Forum de la Fondation européenne pour le développement durable des régions. Consacré à la relation transports et énergie, celui-ci s'est tenu à Genève. "L'agefi" de mardi rappelle que si ce premier pas industriel vers une nouvelle génération automobile est encourageant, ce n'est pas suffisant. Les participants au Forum ont estimé qu'il n'y avait pas une, mais des solutions aux problèmes des transports qui pèsent pour environ 30% dans la consommation finale en énergie. Quatre transitions sont ainsi pressenties: la fin du pétrole, la fin du gaz naturel, la diminution des émissions de gaz à effet de serre et enfin, un traitement différencié des énergies mobiles et fixes. Interrogé par le quotidien, Edgar Gnansounou, directeur du Laboratoire de systèmes énergétiques, à l'EPFL, plaide en faveur des biocarburants comme substituts au pétrole. Cependant, il met en garde: "Il faut analyser la filière de production et voir si l'énergie retirée est plus grande que celle fournie par l'énergie fossile."

Le magazine "Exel" consacre un dossier à "l'homme symbiotique". La fin de l'humanité telle que nous la connaissons est-elle proche? Selon le professeur de l'EPFL Touradj Ebrahimi, la barrière qui jusqu'ici séparait l'homme de la machine va s'effacer. Et une partie de notre conscience et de nos souvenirs se trouvera dans le circuit en silicone. Il deviendra dès lors impossible de dire où se trouve l'homme. Mais pour l'instant, les paris restent encore ouverts pour tout ce qui est imaginable et même ce qui ne l'est pas

Vous ne le saviez pas? Le 22 novembre, le président de l'EPFL Patrick Aebischer a rejoint le cercle très fermé des quinquagénaires. Pourtant, même au Liechtenstein, on a pu lire cette information. A découvrir dans le "Liechstensteiner Vaterland" du… 22 novembre, bien sûr.

Une brève dans le "Bulletin SEV/VSE" rapporte la tenue du workshop organisé les 4 et 5 novembre par le Laboratoire d'électronique générale de l'EPFL. Des spécialistes de la modélisation du transistor MOS, ainsi que des designers de circuits intégrés ont discuté des avantages de ce modèle pour la réalisation de circuits à très faible consommation, ainsi que de son application aux très hautes fréquences.

22 novembre 2004

"Si l'EPFZ veut compter parmi les meilleures hautes écoles au niveau mondial, elle doit attirer les moyens financiers adéquats". Olaf Kübler, président de notre consoeur zurichoise, a dévoilé ses grands projets en matière de prospection de fonds samedi dernier, lors du "ETH-Tag": professionnaliser sa cellule de fundraising, avec pour objectif de lever près d'un milliard de francs auprès d'entreprises et de particuliers à l'horizon 2010. Cette cellule s'insérera dans une fondation créée le printemps dernier, baptisée "ETH Zürich Foundation", dont le nom anglais suffit à indiquer que les efforts de prospection se feront au-delà des frontières nationales. Olaf Kübler a indiqué que cette manne servirait à augmenter l'autonomie de l'EPFZ et financer des projets qui serviront à son positionnement international.

Le regroupement de la pharmacie dans la Cité de Calvin est terminé. L'Ecole de pharmacie Genève-Lausanne (EPGL), élément du projet tripartite entre l'EPFL et les universités des deux villes romandes, a en effet été inaugurée vendredi dernier, accueillant quelque 300 étudiants et environ 150 collaborateurs. "Les pharmaciens ont achevé leur mue", titre "24 Heures", lequel indique que les locaux laissés vides à Lausanne sont en passe d'être occupés par le Centre intégratif de génomique. Quant à la "Tribune de Genève", elle mentionne que l'installation de l'EPGL au bord de l'Arve est provisoire, puisque celle-ci doit rejoindre le Centre médical universitaire, sis à Champel, en 2009.

Suite de la série consacrée par "24 Heures" au plan de mesures proposées par le Service vaudois de l'environnement et de l'énergie (SEVEN) pour améliorer la qualité de l'air. Après André-Gilles Dumont, professeur du Laboratoire des voies de circulation (voir la revue de presse du 17 novembre), c'est au tour de Vincent Kaufmann, directeur du Laboratoire de sociologie urbaine, d'être soumis à la question à deux reprises. Dans le premier article, paru le 20 novembre, Vincent Kaufmann s'exprime sur la difficulté de reporter une partie des utilisateurs des transports publics sur le futur métro lausannois M2, le long de la route de Berne. Car à moins de remplacer "les moutons qui paissent à proximité des stations par de l'habitat et de l'emploi, le report d'usagers sera très faible", estime le professeur. Dans le deuxième article, paru ce jour, Vincent Kaufmann estime que le développement de la ville et celui des transports publics doivent aller de paire, et qu'à ce titre la construction tous azimuts de parkings privés et d'entreprise n'est de loin pas une panacée.

Laisser des enfants surfer sur le web en toute sécurité, c'est possible grâce à Eye.Kids, assure "Le Matin". Il s'agit d'un système de contrôle parental intelligent inventé par des étudiants en informatique de l'EPFL. Ce logiciel permet non seulement de bloquer l'accès à des pages scabreuses mais aussi de filtrer le contenu des résultats proposés lorsqu'on tape des mots-clés dans un moteur de recherche. L'ensemble est paramétrable et s'adapte à l'âge des petits internautes. Le sujet a été repris dans le numéro du 1er mars 2005 de "Migros Magazine".

19 novembre 2004

La presse de tout le pays en parle ce matin : le Conseil fédéral a présenté jeudi, par les voix de Pascal Couchepin et de Joseph Deiss, le cadre retenu pour la future loi sur les écoles supérieures. Pas de révolution, comme le souligne "Le Temps", mais l'intégration des universités, des EPF et des hautes écoles spécialisées dans un "espace national de la formation supérieure". Ainsi, dès 2008, une instance politique unique surnommée la "CUS+" - la Conférence universitaire suisse élargie - devrait avoir la haute main sur la définition de la durée des études, la reconnaissance des titres, etc. Un renforcement de la coopération entre cantons et Confédération est attendu. En ce qui concerne le financement, la nouvelle loi prévoit d'appliquer le principe de coût standard pour tous les types d'institutions. Ce système mettra une forte pression sur les universités pour qu'elles rationalisent leurs filières et imposent un seuil minimal d'étudiants et de professeurs. Le Conseil fédéral veut présenter son projet à la fin 2005.

Le boîtier fait quelques centimètres cubes et pèse à peine 50 grammes. Encore anonyme pour le grand public, il n'est ni plus ni moins le petit frère du GPS. Baptisé CNM (Core Navigation Module), il vient combler les lacunes de son prédécesseur, en permettant la localisation de personnes n'importe où et n'importe quand, avec une précision avoisinant 5 à 10 mètres. Sa commercialisation débutera l'année prochaine, annonce "Le Nouvelliste" de jeudi. C'est un ingénieur sédunois, Quentin Ladetto, qui a mis au point ce système de recherche et de navigation. Il va d'ailleurs recevoir le prix de l'EPFL pour sa thèse de doctorat "Capteurs et algorithmes pour la localisation autonome en mode pédestre" qui est à l'origine de cette petite merveille.

Le bois du Jura est le premier produit non alimentaire suisse à tenter d'obtenir une appellation d'origine contrôlée (AOC). "Le Quotidien jurassien" et "L'Express" annoncent dans leur édition de jeudi. Si les modifications législatives nécessaires aboutissent, l'octroi de ce label sera possible dès 2007. Des tests effectués par la chaire de construction en bois de l'EPFL ont prouvé la qualité de résistance du bois résineux blanc du Jura.

18 novembre 2004

Grenoble se projette dans le futur en s'offrant un immense campus. "L'Hebdo" s'est rendu sur ce site de Crolles où, dans deux ans, scientifiques, enseignants, étudiants et collaborateurs d'entreprises pointues se côtoieront. L'ambition de la capitale de l'Isère : tout simplement devenir le premier pôle européen des micro- et nanotechnologies. Des ponts sont déjà jetés entre Grenoble et la Suisse romande. Notamment avec le CSEM de Neuchâtel, mais aussi avec l'EPFL. Cette dernière n'est d'ailleurs pas inquiète des grands projets qui se mijotent du côté savoyard, misant surtout sur le développement de partenariats. Enfin, les synergies vont aussi se multiplier dans le secteur privé.

Cellules souches, suite. "L'Hebdo" de cette semaine met face à face deux personnalités dont l'opinion sur la loi sur les cellules souches embryonnaires diverge. Contre : la conseillère aux Etats bernoise Simonetta Sommaruga. Pour : le président de l'EPFL Patrick Aebischer. La première parle de porte ouverte au clonage, le second parie sur les potentialités scientifiques et thérapeutiques de ces cellules. Et si l'on donnait carte blanche aux chercheurs, ne seraient-ils pas tentés d'aller trop loin ? "Non, assure Patrick Aebischer, car la communauté scientifique a démontré à plusieurs reprises sa capacité de s'autoréguler ; la preuve, toutes les sociétés savantes sont opposées au clonage reproductif."

A l'Unil, les étudiants ont accès à internet via l'une des 87 bornes disséminées dans 11 bâtiments, sans avoir besoin d'un mot de passe. Et, il fallait s'y attendre, certains abusent de cette facilité, comme cet exhibitionniste qui s'est récemment fait prendre en train de visualiser des pages pornographiques. Du coup, révèle ce jeudi "24 Heures", l'institution a installé un dispositif qui éteint les appareils après 19 heures et elle réfléchit à d'autres restrictions. Par contre, que ce soit à l'Université ou à l'EPFL, des sécurités ont été mises en place pour éviter le plus possible la contamination par des virus ou d'autres nuisances qui circulent sur internet. Ce qui ne signifie pas que le contenu des sites web visités soit surveillé en permanence.

L'ouvrage du Mitholz est encore loin de voir le bout du tunnel… Son effondrement partiel, deux ans seulement après son inauguration, a déjà fait couler beaucoup d'encre et susciter de nombreux sourires. Le canton de Berne réclame désormais une expertise pour déterminer les responsabilités dans cette affaire. Petit rappel des faits dans le "Bund" de ce jeudi.