Revues de presse

26 octobre 2005

"Une université privée d'animalerie serait gravement affaiblie." Tel est le message qu'ont fait passer, hier à Lausanne, les chercheurs, à quelques semaines du vote sur l'animalerie de Dorigny. "24 heures" et "Le Matin" se font l'écho des arguments présentés par le comité "en faveur de la recherche biomédicale dans le canton de Vaud". Celui-ci assure que l'UNIL et l'EPFL ne doublonnent pas, au contraire, elles se complètent. Mieux, une animalerie n'est pas "un hôtel pour souris", mais bien un outil de travail pour les scientifiques qui doit être localisé le plus près possible des laboratoires.

Le Prix Latsis a été décerné à Patrick Jenny, un ingénieur de l'EPFZ, récompensé pour ses travaux de modélisation dans le domaine de la dynamique des fluides. La distinction scientifique dotée de 100000 francs va pour la deuxième fois seulement à un ingénieur. A lire dans "l'agefi" de ce jour.

Patrick Aebischer en direct du Valais… Le "Nouvelliste" du 26 octobre consacre deux pages de son supplément au président de l'EPFL. Qualité de la formation, innovation et valorisation, transfert de technologie font partie des priorités de Patrick Aebischer. Mais l'homme dit aussi avoir toujours beaucoup de plaisir à diriger son laboratoire.

Après Philip Morris, c'est Serono qui finance des recherches à l'Université de Genève. Décriées par les associations étudiantes, les alliances avec le privé sont au contraire plébiscitées par les instances dirigeantes de l'institution. "Le Courrier" pose la question ce mercredi: "L'Uni vend-elle sa science?" Et le quotidien de constater qu'en dix ans, les financements externes à l'Uni de Genève ont plus que doublé. Ils représentaient 20% des ressources totales en 2002, dont de nombreux fonds privés. Idem du côté de Lausanne, où la Faculté de biologie et de médecine de l'Université draine 80% de la manne privée engrangée par l'alma mater. En 2004, l'apport des entreprises et des fondations à la FBM pesait pour 14,7 millions de francs.

L'IDIAP, "le petit institut de renommée mondiale", s'invite dans les pages d'un supplément du "Nouvelliste". Fondé en 1991 à Martigny, il est, faut-il encore le rappeler, spécialisé dans la gestion de l'information multimédia et des interactions homme-machine. Les chercheurs y mettent au point des technologies inédites qui trouveront leurs applications dans des domaines aussi variés que la téléphonie, les bancomats, la protection des données ou encore l'aéronautique.

Toujours dans son supplément, le "Nouvelliste" présente la spin-off de l'EPFL ExcellGene. Cette société montheysanne fondée par le professeur de biotechnologie Florian Wurm commercialise ce qui apparaît déjà comme une révolution en matière de culture des cellules: le TubeSpin de quelques millilitres en guise de bioréacteur. Cette innovation technologique permet d'optimiser le processus de fabrication des protéines, tant au niveau du coût qu'au niveau du temps.

Qui définit la politique scientifique suisse? C'est entre autres pour plancher sur cette question que ce s'est réuni hier, à Berne, le Swiss Science Forum. "L'agefi" note dans son édition de ce mercredi qu'Alexander Zehnder, président du Conseil des EPF, ne se fait pas d'illusion: le conflit intergénérationnel pour le financement de la formation et de la recherche va s'intensifier. Selon lui, il faut flexibiliser le financement des universités en facilitant l'apport de fonds de tiers et les dotations de capital. Il faut également augmenter la concurrence entre les instituts et adapter le droit fiscal et le droit des étrangers.

Le canton d'Argovie a donné son feu vert pour la réalisation d'un centre de compétences en énergie au sein de l'Institut Paul Scherrer (PSI). Le "Aargauer Zeitung" de mercredi note que la nouvelle entité regroupera notamment les compétences du PSI et des deux EPF.

25 octobre 2005

Les technologies de l'infiniment petit constituent certes un marché en pleine expansion. Mais il y a un mais. La Suva, organe de prévention des maladies professionnelles, s'interroge sur les risques encourus par les travailleurs qui manipulent ces objets minuscules. Par exemple, les nanoparticules libres peuvent pénétrer dans les voies respiratoires. Selon Alke Fink, du Laboratoire des technologies des poudres, à l'EPFL, la plupart des nanotechnologies utilisées actuellement ne constituent cependant pas de danger. Les risques pour la santé se situeraient surtout au niveau de la fabrication et de la manipulation de particules à des fins spécifiques.

Emitall fait à nouveau parler d'elle. Cette fois, "L'agefi" consacre un article à cette start-up basée à Montreux. Elle développe des technologies de vidéosurveillance de pointe tout en préservant l'anonymat du public. Son objectif: répondre à des besoins sécuritaires croissants tout en évitant une trop grand intrusion dans la sphère privée des citoyens. Le quotidien rappelle que c'est au professeur de l'EPFL Touradj Ebrahimi que la société doit sa technologie de brouillage unique au monde.

La "transfiguration" de la tour de la TSR à Genève fait l'objet d'un article dans "Le Temps" de ce jour. Cette tâche a été confiée aux architectes Patrick Devanthéry et Inès Lamunière, pour qui l'année 2005 aura été plutôt belle. En effet, une monographie qui leur est consacrée vient de paraître et ils ont remporté de prestigieux concours à la chaîne. Dont le bâtiment des sciences de la vie sur le campus de l'EPFL ou encore la rénovation de l'Opéra de Lausanne.

24 octobre 2005

La rentrée est belle et bien là, comme en témoignent les articles de presse traitant des effectifs estudiantins dans les hautes écoles suisses. Dans "24 Heures" figure les quelques informations disponibles concernant l'EPFL: 1200 nouveaux étudiants, représentant une augmentation de quelques pour-cent, avec un accent sur les maths et la chimie. Environ 25% de femmes figurent dans ces effectifs. Il faudra attendre début décembre pour connaître les statistiques définitives.

Les têtes studieuses de l'EPFL n'ont pas toutes passées leur bac. Le magazine "Nouvo" de la "Télévision suisse romande" nous rappelle que l'Ecole compte des élèves très particuliers… puisqu'ils sont faits de rouages et de métal, avec un zeste d'intelligence artificielle en sus. Une génération de robots apprenants est en effet en train d'émerger des laboratoires membres du Humanoids Group, à cheval entre la Faculté informatique et communications, celle des sciences de l'ingénieur. Un reportage écrit et vidéo à visionner sur le site web du magazine en ligne. Ce sujet avait déjà fait l'objet d'un précédent article dans le journal interne de l'EPFL, le Flash.

La perspective de la prochaine votation populaire sur l'animalerie désirée par l'Université de Lausanne fournit à "l'agefi" le prétexte d'une interview avec le futur recteur de l'UNIL, Dominique Arlettaz. Le responsable explique clairement quels sont les enjeux de la votation pour les hautes écoles partenaires du projet tripartite Science, Vie, Société, dont l'EPF et du Centre intégratif de génomique.

Présenté au public au début 2002, le Biowall n'a pas fini de se construire. Le magazine "Entreprise romande" est allé se renseigner du côté du Laboratoire de systèmes logiques en citant Fabien Vannel, assistant doctorant rattaché à cette unité, et son directeur, le professeur Gianluca Tempesti. Les propriétés uniques du Biowall, lequel peut continuer à fonctionner même si certains de ses composants sont endommagés, pourraient être bientôt utilisées pour la conception de microprocesseurs.

Depuis que le prix du pétrole a pris l'ascenseur, les médias s'intéressent aux biocarburants, lesquels permettent de rouler "plus propre et moins cher", comme le titre le "Matin Dimanche". Le journal fait le tour des exploitants de stations-service et fait également appel à Edgard Gnansounou, du Laboratoire de systèmes énergétiques, pour connaître les mystères de la chimie de ces carburants "verts".

21 octobre 2005

Il a imaginé des villes à la montagne qui semblaient sorties de BD de science-fiction. Il a créé des villages de vacances en Espagne ou aux Caraïbes. André Gaillard, ou plutôt son architecture, fait l'objet d'une exposition au bâtiment SG de l'EPFL. "24 Heures" de jeudi rappelle qui était cet homme, "une véritable bête à concours" qui fut de toutes les aventures modernes des années 50.

Quelque 170 spécialistes des énergies renouvelables se sont rencontrés à l'EPFL en septembre, dans le cadre de la conférence Cisbat. L'une de leurs conclusions est que ces énergies possèdent un potentiel très important dans le domaine du chauffage. Toutefois, ces technologies deviennent rentables seulement si elles sont appliquées à des bâtiments aux parois et au toit bien isolés. A lire dans "La Broye" du 20 octobre.

Dans la revue "Tracés" du 19 octobre, l'historien archiviste Pierre Frey offre une réflexion sur la conservation. Confronté régulièrement à "l'expression de doutes sur les visées épistémologiques de la pratique d'historien", il trouve stimulant d'œuvrer dans un milieu d'ingénieurs et d'architectes "enclins à se penser comme des créateurs et des projecteurs". Il raconte comment il les a intégrés au processus de collecte, de conservation et de valorisation des archives d'architecture, à l'EPFL.

20 octobre 2005

Le programme romand de liaison entre les hautes écoles et les PME a été officiellement lancé mardi à l'EPFL devant une large audience. "L'agefi" de ce jeudi présente ce nouveau-né baptisé "Alliance" dont l'ambition est de mettre en liaison un réseau de quelque 6000 chercheurs avec les entreprises. Objectif: stimuler l'innovation et favoriser l'utilisation des ressources qui se trouvent dans les laboratoires et ce pour que, d'ici 2010, les statistiques fassent état d'une évolution nette de 10% de l'emploi en Suisse.

Le sociologue Yves Pedrazzini, de l'ENAC, a étudié les aménagements urbanistiques de Bogota et de Barcelone. Il s'est intéressé aux métamorphoses vécues par ces deux villes, à leurs causes et à leurs conséquences. Dans "24 heures" de jeudi, il affirme que pour changer durablement les villes, les autorités doivent travailler avec les acteurs les plus marginalisés, sinon, "on ne fait que mettre un emplâtre sur une jambe de bois".

"24 Heures" de ce jour se penche sur le nouvel engouement pour les locations de voitures pour des durées allant d'une heure à un mois. A Lausanne, pas moins de 19 entreprises se disputent le marché, à l'instar de Mobility, qui dispose de bornes à l'EPFL.

La Radio Suisse romande a abordé le futur de la piraterie informatique, le 17 octobre dans son émission "Journal de demain". Martin Vuagnoux, du Laboratoire de sécurité et de cryptographie à l'EPFL, y expliquait son travail.

Sur la RSR1, le 17 octobre,"Forum" a présenté un dossier sur les réformes des universités et des EPF. A écouter aussi l'interview du secrétaire d'Etat Charles Kleiber.

L'émission "Mordicus" de la RSR1 a donné lundi la parole à Pierre Magistretti, directeur de l'Institut des neurosciences à l'EPFL, et François Ansermet, professeur et pédopsychiatre, pour parler de leur ouvrage "A chacun son cerveau: plasticité neuronale et inconscient". Un livre dans lequel ils proposent une articulation originale entre deux disciplines souvent présentées comme antagonistes. Le point de rencontre: les mécanismes de plasticité neuronale grâce auxquels le cerveau reste ouvert au changement et modulable par l'expérience.

19 octobre 2005

A l'occasion de la prochaine votation vaudoise sur la construction d'une animalerie à Dorigny, les articles se multiplient sur le sujet. "Migros Magazine" propose une visite guidée de l'animalerie du Centre médical universitaire genevois, alors que "L'agefi", "Le Temps" et "Le Courrier" de mercredi profitent du bilan de l'UNIL pour reparler de la question. Les journaux parlent d'une "fin de règne agitée pour le recteur Jean-Marc Rapp" avec cette "difficile" votation. Il n'empêche que la direction de l'UNIL œuvre activement pour un "oui" le 27 novembre. Elle a notamment mis sur pied une séance d'information, prévue le 31 octobre, et environ 3000 argumentaires de la campagne Biomedvaud ont été envoyés au public.

On le pressentait (voir la revue de presse du 25 mai), "24 heures" le confirme: l'Institut des sciences de l'environnement et du développement durable de l'Uni de Genève ouvrira ses portes à la rentrée 2006. Le Conseil d'Etat a donné son feu vert. Du coup, l'Institut d'architecture disparaît et les étudiants devront se rendre à l'EPFL.

18 octobre 2005

Le lancement de la télévision numérique en Europe est à J – 33. C'est "L'agefi" de ce mardi qui l'annonce. Le quotidien explique aussi le rôle clé joué par l'EPFL, en particulier par le Laboratoire de traitements des signaux, dans la mise au point de la norme de compression MPEG4. Mais où sont les décodeurs et autres récepteurs nécessaires pour profiter de ce nouveau standard? Le quotidien nous rassure: ils seront là pour Noël. Reste le problème des téléviseurs. Les écrans plats au format 16/9 ne sont tous capables de recevoir le format que depuis la rentrée. Donc, si vous vous apprêtez à acheter un nouvel appareil à écran plat, vérifiez que dans la gamme des normes, il y a bien le logo HD Ready

"Le Matin" de ce jour reprend la polémique mise en avant hier par "24 Heures" à propos de Solar Impulse. Volera ou volera pas? "Il est parfaitement légitime de se poser la question, car le défi scientifique est immense", répond André Borschberg, directeur du projet. Qui ajoute que s'il n'était pas convaincu du résultat, il ne serait pas là. Les troupes de l'avion solaire ne se laissent pas non plus démonter par les doutes des spécialistes américains. Ainsi, à l'EPFL "on reste zen". Selon Nicolas Henchoz, responsable de la communication, "le débat est normal. Si la recette pour faire le tour du monde en avion solaire existait déjà, nous ne serions pas associés au projet. Cela n'aurait aucun intérêt."

A l'heure de la rentrée, le recteur de l'Université de Genève André Hurst dresse un bilan en demi-teinte, même s'il fait valoir une bonne place nationale en matière de recherche. Une position enviable qui ne va sans tensions entre le rectorat et les chercheurs. "Face à la politique d'extension forcenée de l'EPFL, certains Genevois qui évoluent dans les sciences ou la médecine se sentent peu défendus par l'helléniste recteur", note "Le Temps" de ce jour. Et de citer un professeur déçu: "Dans un débat sur les sciences de la vie en Suisse romande, face à un Patrick Aebischer, il ne ferait pas le poids."

17 octobre 2005

Beaucoup de chiffres dans la presse ce matin. "L'agefi" ouvre les feux, avec une bonne nouvelle pour l'EPFL: selon un classement établi par le Times Higher Education, notre Ecole se hisse de la 41ème à la 36ème place mondiale dans le "top 100" des universités technologiques les plus performantes au monde. A noter que ce classement est distinct du "world universities ranking" établi chaque année par le magazine britannique. Peut-on affirmer dès lors que l'EPFL est la meilleure université romande? Par pour Peter Suter. Le vice recteur de l'Université de Genève clame haut et fort dans "La Tribune de Genève" que la recherche menée par son institution est meilleure que celle de l'EPFL, selon le rapport entre le nombre de publications dans les revues scientifiques et les dépenses des hautes écoles. Il juge également que les deux EPF sont injustement avantagées par la Berne fédérale.

Question placement, l'EPFZ semble bien positionnée pour jouer les terres d'accueil pour le futur "MIT européen" qu'entend lancer l'Union européenne. Selon Alexander Zehnder, président du CEPF, l'EPFZ "répond aux exigences" pour briguer cet honneur, lit-on aujourd'hui dans "24 Heures". De con côté, l'EPFL attend de prendre connaissance du dossier pour s'avancer.

Cette question fait rage aujourd'hui dans les colonnes de "24 Heures". Le quotidien vaudois consacre un article à un projet américain concurrent de Solar Impulse qui, contrairement à l'entreprise de Bertrand Piccard, ne nécessite pas de pilote humain. "L'EPFL a choisi le camp de la vision humaniste et grandiloquente de Bertrand Piccard. Mise-t-elle sur le bon cheval?", lance le journal. Réponse dans l'édition du jour.

Toujours dans "24 Heures", une brève mentionne le kick-off officiel du programme Alliance, lequel sonne, comme le titre très justement le quotidien, le rapprochement entre PME et hautes écoles en faveur de l'innovation.

14 octobre 2005

Rendre accessible des millions de livres sur internet: tel est le projet titanesque auquel s'attaquent Google, Yahoo! et l'Union européenne. En attendant que l'orage passe, écrit "L'Hebdo" de cette semaine, une petite société suisse fait son chemin: il s'agit de 4DigitalBooks, située à Ecublens. Elle scanne automatiquement le contenu des livres, journaux ou manuscrits. Mais cette course à la grande bibliothèque mondiale ne fait pas l'unanimité. Pourtant, remarque David Aymonin, directeur de la bibliothèque de l'EPFL:  "La numérisation massive du patrimoine documentaire imprimé constitue la prochaine étape de la diffusion du savoir."

Ce jour, dans le "Journal du matin" de la Radio Suisse romande (env. 7h50), Farnaz Moser s'est exprimée sur les efforts faits par l'EPFL pour attirer les jeunes femmes sur le campus. La déléguée à l'égalité des chances a d'ailleurs confirmé que les campagnes de sensibilisation portaient leurs fruits puisque l'Ecole est l'une des plus fréquentées en Suisse par la gente féminine estudiantine.

La vidéosurveillance refait parler d'elle. Cette fois, c'est le "Tages-Anzeiger" de ce jour qui revient sur cette délicate question. Et de ce fait, on reparle aussi d'une invention mise au point par une société privée et qui permet de brouiller sélectivement les traits de personnes prises sur le vif. Touradj Ebrahimi, professeur au Laboratoire de traitement des signaux, à l'EPFL, et conseiller scientifique de cette société, commente les qualités de cette trouvaille.

L'Institut de microtechnique de Neuchâtel coordonnera un projet de recherche européen de plus de 7 millions de francs. Le contrat a été signé à Bruxelles le 10 octobre, annonce "L'agefi" de ce vendredi. Il s'agira de la mise au point technologique de panneaux solaires incassables et flexibles qui pourront., à terme, être réalisés à très bas prix.

13 octobre 2005

"IB Com" d'octobre revient sur la folle Nuit des musées et sur la participation du Musée Bolo à la manifestation lausannoise. La revue note que son fondateur, Yves Bolognini, lui-même, est encore tout ému de la réussite de ce samedi de septembre, qui a vu près de 1500 personnes pianoter sur les bons vieux ordis exposés dans les locaux de l'EPFL. En marge des démonstrations, six conférenciers ont également animé la soirée sur le thème de l'histoire de l'informatique. Déjà tout un programme

Le pharmacologue et ancien vice-recteur de l'UNIL Jacques Diezi prend sa retraite, mais ne quitte pas la scène. Dès 2006, il présidera la Commission fédérale de l'alimentation, lit-on dans "24 Heures" de ce jour. Et le quotidien de rappeler que ce professeur a marqué des centaines d'étudiants par sa rigueur et son ouverture au débat.

12 octobre 2005

Le génie génétique fera à nouveau l'objet d'un scrutin le 27 novembre. Une initiative demande l'instauration d'un moratoire de cinq ans sur l'usage commercial d'OGM dans l'agriculture suisse. Les chercheurs se mobilisent – ils ont lancé un manifeste – contre cette proposition, rapportent "Le Temps" et "L'agefi" de ce mercredi. S'ils admettent que l'initiative ne traite pas de la recherche, ils estiment que son acceptation démotiverait étudiants et scientifiques. La recherche publique helvétique est au cinquième rang mondial en matière de biotechnologies appliquées aux végétaux. Toutefois, la concurrence est croissante, avec une forte montée en puissance de la Chine.

Le professeur de l'EPFL Harald Brune et ses collaborateurs du Laboratoire de nanostructures superficielles ont trouvé comment augmenter la densité des données stockées sur un disque magnétique. "NewsByte" du 11 octobre relate ces travaux qui permettent de parvenir à une densité de bits 200 fois plus grande que sur les disques actuels.

Pour la première fois en Suisse, un tremblement de terre va être simulé. La "Basler Zeitung" annonce que l'Empa va effectuer cette expérience le 27 octobre dans une maison familiale "typiquement helvétique" de deux étages, située à Monthey. Par la suite, les conséquences en termes d'énergie et de résistance seront analysées par les chercheurs de l'Empa et de l'EPFL.

11 octobre 2005

Au technopôle d'Orbe, quelque 6000 mètres carrés sont destinés à accueillir des sociétés actives dans les technologies environnementales. Ainsi, Granit SA, l'une des plus anciennes spin-off de l'EPFL, y est installée et elle chapeaute plusieurs filiales spécialisées dans le développement de produits propres. "Nous voulons en quelque sorte devenir le grand magasin de l'environnement", explique son directeur Alain Jenny dans le "Temps" de mardi. Des collectivités du monde entier viennent déjà à Orbe pour trouver une solution à des problèmes de pollution ou de réorientation économique.

"24 heures" du 8 octobre dresse le portrait de Marie-Cécile Pibiri, ingénieure chimiste. Cette jeune femme voulait devenir parfumeuse, mais comme aucune école ne dispensait cette formation en Suisse, elle a fait de la chimie. Son diplôme EPFL en poche, elle a eu l'idée d'utiliser les huiles essentielles dans les systèmes d'aération pour parfumer de grands espaces. Elle est alors retournée à l'EPFL, au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment. Pour finalement entreprendre un marathon entre vie de famille et recherche. Un marathon qui devrait s'achever le 9 décembre, date de sa soutenance de thèse.

A l'occasion de son cinquantenaire, le Centre de microscopie électronique de l'Université de Lausanne organise une journée portes ouvertes mercredi, de 14h à 17h. Le quotidien "24 Heures" de ce jour note que cet anniversaire annonce "des changements importants, à l'heure où son directeur, son vice-directeur et trois de ses membres les plus expérimentés s'apprêtent à prendre leur retraite". Et le journal d'annoncer encore que l'EPFL "se prépare à investir de gros moyens dans le domaine de la biologie structurale".

La nouvelle mouture du guide de Lausanne "Allons-y!" est arrivée. Activités culturelles et sportives, mais aussi nouvelles technologies sont répertoriées dans une septantaine de pages. "24 Heures" du 8 octobre note que le Musée Bolo, sur le site de l'EPFL, fait partie des lieux mentionnés cette année.

10 octobre 2005

Dès 2008, les Hautes Ecoles auront l'obligation d'introduire des évaluations de leurs cours par les étudiants. Si la plupart s'y plient déjà, toutes ne s'accordent pas sur l'utilisation des résultats. L'EPFL ne fait pas mystère de sa volonté de les prendre en compte dans les nominations de ses professeurs. Pour Pierre Dillenbourg, professeur associé à l'EPFL: "Une bonne note, c'est un bon prof. Celui qui a une mauvaise note deux ans de suite, c'est qu'il y a un problème et qu'il faut lui téléphoner."

Réunis jeudi soir à Morges en congrès, les délégués de l'Union démocratique du centre vaudoise ont largement soutenu le décret accordant 18 millions de francs pour la construction d'une nouvelle animalerie à l'Unil. "24 Heures" du 8 octobre rappelle que cet objet est combattu par référendum et sera soumis au votre populaire le 27 novembre.

07 octobre 2005

L'EPFL et la commune de Saint-Sulpice ont dévoilé hier le résultat du concours d'idées pour l'aménagement de leurs parcelles respectives au sud de la route cantonale. C'est le projet "Hot spot" des architectes et urbanistes Farra et Fazan qui a été primé. Il prévoit aussi bien des bâtiments d'habitation qu'un EMS, un hôtel et une crèche. Sa réalisation ne débutera cependant pas avant deux ou trois ans, mais "l'EPFL doit encore décider de la suite à lui donner", note "24 Heures" de ce jour.

A l'occasion du ravalement de la tour de la TV dans la cité de Calvin, la "Tribune de Genève" de ce vendredi présente Patrick Devanthéry et Inès Lamunière, un couple d'architectes à la vie "bien construite". On y apprend qu'ils se sont rencontrés en 1974 à l'EPFL, ont passé leur diplôme d'architecte ensemble. Depuis, ils n'ont jamais plus fait cavalier seul. Il y a très peu de choses qu'ils ne fassent pas ensemble. C'est donc en duo qu'ils vont signer leur nouvelle réalisation genevoise.

06 octobre 2005

"Le Temps" de ce jeudi consacre un vaste article à l'Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive (IDIAP), fondé il y bientôt quinze ans à Martigny. Le centre lié à l'EPFL rayonne aujourd'hui bien au-delà du Valais. Cependant, s'il compte parmi ses partenaires industriels France Télécom et Qualcomm, le prolongement de ses activités dans l'économie locale semble toutefois faible. Le quotidien met en lumière la croissance fulgurante de l'IDIAP dont le personnel est passé à 80 personnes en quelques années et le budget annuel à 7 millions.

Le quatrième symposium Swiss Environmental Solutions for Emerging Countries (SESEC) se tient jusqu'à vendredi à Lausanne. Il réunit plus d'une centaine d'acteurs intéressés ou proposant des énergies renouvelables. Organisé par Granit SA et l'Association pour le développement du Nord vaudois, il est soutenu par le canton de Vaud, la ville de Lausanne, L'EPFL ou encore le Seco."24 Heures" de ce jour note que le secteur des énergies renouvelables est porteur pour la Suisse, qui développe, notamment au technopôle d'Orbe, des compétences en la matière.

Lundi, dans le cadre de la Foire du Valais, le Service de la formation tertiaire du canton du Valais a mis sur pied un débat sur l'avenir de la formation en Valais. Présent à cette manifestation, Patrick Aebischer a évoqué l'importance de la celle-ci et de la recherche pour l'économie du futur.