Revues de presse

09 décembre 2004

Après une première vague d'articles présentant le futur learning center de l'EPFL (voir la revue de presse du 2 décembre), une deuxième suit ce matin, à la suite de la conférence de presse organisée mercredi. Avec le titre "le gratin de l'architecture mondiale au rendez-vous de l'EPFL", "Le Temps" propose une double page sur le sujet. Le bureau SANAA, qui a remporté le concours d'architecture, en est la vedette. Cependant, le quotidien aborde aussi la question du financement du centre, "encore floue". En effet, l'Ecole voudrait que le nouveau bâtiment soit payé par les crédits fédéraux de construction et par des dons de toutes sortes. Dans son édition du jour, "24 Heures" fait la part belle aux "perdants magnifiques" du concours, dont les projets font l'objet d'une exposition visible jusqu'au 19 janvier. Pour "Le Matin", l'EPFL "s'offre un écrin de lumière", photos à l'appui, alors que "L'Hebdo" qualifie le projet de Kazuyo Sejima de "déroutant" avec sa façon de réinventer l'horizon. De son côté, la radio "Espace 2" donne la parole aux différents protagonistes du projet: Kazuyo Sejima, bien sûr, mais aussi David Aymonin et Francis-Luc Perret. Enfin "Tec 21" et la revue "Tracés"s'attachent aux détails architecturaux du projet.

L'EPFL, le CHUV et la société Medtronic fêtent dix ans de collaboration dans l'analyse des phénomènes cardiovasculaires avec une première mondiale. Fruit du Service de cardiologie du CHUV et du Laboratoire du traitement des signaux de l'EPFL, un nouveau modèle mathématique permettant de simuler par ordinateur l'activité électrique cardiaque lors de cas d'arythmie a été présenté à la presse. Ce modèle permet de raffiner considérablement les opérations chirurgicales et d'éviter certaines expérimentations sur l'homme et l'animal. Le sujet est traité au téléjournal de la "Télévision suisse romande" et dans la presse écrite par "24 Heures", "Le Temps" et "l'agefi".

Alexander Zehnder, président du Conseil des EPF, s'explique dans "Cash". Ses propos avaient en effet provoqué des remous il y a quelques semaines… Selon lui, la sélection des étudiants pour l' entrée à l'université ne devrait pas se faire par le biais d'un examen, mais plutôt d'un entretien avec le corps professoral. Celui-ci permettrait en outre d'aider le jeune dans son orientation et de réduire le taux d'échec à la fin de la première année. Par ailleurs, Alexander Zehnder plaide en faveur d'une augmentation des taxes universitaires pour certains étudiants seulement. Il retient la situation financière et la performance comme critères pour appliquer ou non cette mesure.

08 décembre 2004

Le 7 décembre, le conseiller fédéral Joseph Deiss a donné le coup d'envoi de l'Année nationale de la technique 2005. La "NZZ" de ce mercredi présente cette initiative soutenue par de plus de 40 associations professionnelles, hautes écoles, offices fédéraux et entreprises. Lors de la manifestation de lancement, l'accent a été mis sur l'importance de la technique pour la société et sur la capacité d'innovation de la Suisse. Le président de la Confédération a plaidé en faveur d'une approche pragmatique de la technique, qui doit être au service de l'humanité et non l'inverse. Le grand public doit en effet pouvoir davantage comprendre ce domaine et son impact sur la vie quotidienne.

Le cycle postgrade interdisciplinaire "projets territoriaux et mutations spatiales" est né au sein de la Faculté ENAC, en partenariat avec l'IDHEAP, annonce "Anthos Freiraumgestaltung" du 1er décembre. La revue explique le contenu de cette formation, fondée sur des compétences d'enseignement et de recherche présentes au sein de l'EPFL (sociologie urbaine, géomatique, mobilité, transports, etc.).

07 décembre 2004

L'Institut universitaire d'études du développement a un nouveau capitaine à son bord: Michel Carton. Lequel promet de faire mouche avec son programme pour repositionner l'IUED sur la scène européenne. Ainsi l'Institut se positionne comme une des pièces maîtresses du Pôle académique en relations internationales qui devrait être concrétisé dans le cadre de la Loi sur l'aide aux universités 2008-2011, estime "Le Courrier". Michel Carton a indiqué qu'il allait collaborer davantage sur le plan régional, en particulier par le biais d'un "Réseau romand d'études du développement" auquel collaboreront les universités romandes et l'EPFL.

"La Liberté" de mardi revient sur le forum PME organisé vendredi, à Fribourg, par la Bâloise Assurances sur le thème "du coup d'éclat à la stratégie du succès". Parmi les conférenciers invités, Stefan Catsicas, professeur à l'EPFL: "La Suisse n'est pas un pays, mais le cœur de l'Europe, qui a les atouts pour faire venir chez elle les meilleurs chercheurs du monde." Ces atouts? Une nature magnifique, des universités performantes, etc. Par ailleurs, pour l'ex-vice-président pour la recherche et la valorisation, il n'existe pas une bonne recherche fondamentale et une mauvaise recherche appliquée. Les chercheurs spécialisés dans différents domaines doivent travailler ensemble pour faire évoluer de grands projets.

Comment redorer le blason de deux villes réputées pour leur austérité? Le groupe IDRegion, qui réunit des architectes et des journalistes, s'est penché sur le cas du Locle et de la Chaux-de-Fonds. Professeur à l'Institut du développement territorial, Jacques Macquat fait partie de ce groupement. En vrai Chaux-de-Fonnier, il s'exprime dans les colonnes du "Courrier" sur sa cité natale, cette "ville-jardin où des immeubles locatifs et des villas partagent sans rupture leur espace engazonné-fleuri"

A l'occasion de la première édition du collège de transfert mis au point par l'Académie suisse des sciences techniques et la CTI, l'agence pour la promotion de l'innovation, scientifiques et représentants de l'industrie se sont penchés sur les développements en nanobiotechnologie susceptibles de connaître un succès économique. "L'agefi" de mardi explique encore que la protection par brevet est une question qui est revenue souvent. Les scientifiques devraient y songer de façon précoce. D'un autre côté, la connaissance des brevets existants est tout aussi importante.

La Galerie Mackintosh est inaugurée ce vendredi à Lausanne. Cet espace dédié à l'art contemporain s'ouvre dans les anciens locaux du Département d'architecture de l'EPFL, au 7 de l'avenue des Acacias. "La Liberté" de mardi explique la démarche des architectes dans la réalisation du site, à savoir "travailler sur des notions de température, dans le but de structurer le vide de la galerie en fonction des besoins des visiteurs et des employés".

06 décembre 2004

L'arrivée des frimas hivernaux donne des idées de sujets aux médias. Après "Le Temps" (voir la revue de presse du 16 août), "24 Heures" et "PME Magazine"consacrent un article à Nidecker, premier fabricant de snowboards de Suisse. Une PME à la fois centenaire, familiale et à la pointe en matière de recherche sur les matériaux. Grâce à la collaboration étroite avec le Laboratoire de mécanique appliquée et d'analyse de fiabilité de l'EPFL et avec DuPont de Nemours, la société peut produire chaque année quelque 110.000 planches, réputées pour leur qualité de glisse et qui ont la cote auprès des jeunes. Une bonne idée pour un cadeau de Noël

Après avoir défrayé la chronique, le niveau scolaire des petits Suisses revient sur le devant de la scène. Révélé par des fuites, la dernière mouture de l'étude Pisa, qui réalise une comparaison internationale du savoir-faire des élèves au sein de l'OCDE, se révèle plus favorable pour les Helvètes. Ce second test montre que le niveau général de ces derniers est en hausse par rapport au précédent pointage, notamment en mathématiques. Mais les élèves suisses restent encore bien loin des premiers de classe, les Finlandais.

03 décembre 2004

Nous en avions déjà parlé lors d'une précédente revue de presse, mais cette fois c'est fait: l'incubateur Eclosion a été inauguré jeudi en grande pompe. Le site genevois vient ainsi combler la lacune qui existait entre la recherche universitaire genevoise et lausannoise dans le secteur des science de la vie et le monde des affaires. Pour rappel, Eclosion offre à des projets prometteurs l'accompagnement, le capital de démarrage et les services spécialisés indispensables à leur développement. "L'agefi", "Le Temps" et "La Tribune de Genève" se font l'écho de la naissance officielle de cette structure co-dirigée par Benoit Dubuis, ancien doyen de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL.

L'espoir de thérapie génique engendré par la recherche de l'équipe de Patrick Aebischer a fait l'objet d'un reportage diffusé au TJ de la TSR1, jeudi. La presse avait déjà relaté les travaux qui ont permis de découvrir qu'il était possible d'empêcher la dégénérescence des cellules nerveuses atteintes lors de la maladie de Parkinson (voir la revue de presse du 30 novembre). La TV a, elle, choisi d'illustrer son sujet avec le Pape, parkinsonien depuis de nombreuses années. Alors que le doctorant Christophe Lo Bianco a expliqué le principe de la recherche réalisée à l'EPFL, Patrick Aebischer en a évoqué les perspectives. Selon lui, une société de biotechnologie devra prendre le relais pour permettre aux résultats obtenus en laboratoire de se concrétiser. Mais, la mise au point d'une thérapie prendra sans doute encore quelques années.Le reportage est visible sur le site tsr.ch.

02 décembre 2004

On le sait désormais, c'est une étoile montante de l'architecture contemporaine qui construira le futur Learning Center de l'EPFL. Elle s'appelle Kazuyo Sejima et elle a gagné – en tandem avec son collaborateur Ryue Nishizawa, du bureau Sanaa de Tokyo - le concours qui a mis en concurrence des ténors tels que Jean Nouvel, Herzog & de Meuron ou encore Zaha Hadid. "Le Temps" et "L'Hebdo" de jeudi annoncent une partie de la couleur de ce projet qui sera dévoilé le 8 décembre, à l'occasion du vernissage de l'exposition des travaux des douze bureaux retenus en finale. Comme le souligne "L'Hebdo", le Learning Center sera donc japonais. "Légèreté, transparence, traitement raffiné des matériaux, Kazuyo Sejima s'inscrit dans l'esthétique propre à l'architecture nippone de ces vingt dernières années." Il suffit de voir les photos de ses œuvres majeures pour s'en convaincre. Ainsi, l'architecture au féminin existe bel et bien. D'ailleurs, dans une mini-interview, Edith Bianchi, enseignante à la chaire d'expression visuelle d'architecture de l'EPFL, rappelle que la proportion d'étudiantes en architecture est égale à celle des hommes.

Poursuivant mercredi son débat budgétaire, le Conseil national n'a pas voulu épargner les EPF. "24 Heures" annonce que par 98 voix contre 74, il s'est laissé convaincre par les propos rassurants d'Hans-Rudolf Merz: " Les EPF toucheront l'an prochain 38 millions de plus cette année. Le fait que les allocations de renchérissement ne déclenchent plus d'adaptations au niveau des caisses de pension leur permettra d'épargner 20 millions. De plus, dans un avenir proche, les EPF auront aussi plus de possibilités de recourir au mécénat. Enfin, en recevant la compétence de gérer leurs immeubles, elles disposeront de nouvelles ressources." Que dire, dès lors, de la réduction prévue de 30 millions?

Les classements se suivent…. Celui de Swissup, attendu chaque année en octobre par les universités et les EPF, n'a pourtant pas encore été communiqué. Et ne le sera pas avant le printemps prochain. "24 Heures" de jeudi explique que toute la méthodologie de ce "ranking" a été revue. Celle-ci s'appuie désormais sur une collaboration avec la Conférence des recteurs et se limite à deux branches, à savoir le droit et les sciences économiques. Pour rappel, Swissup veut promouvoir la qualité de la formation. L'entreprise est née des efforts de Daniel Borel, président de Logitech.

Le gotha "dalinien" international se penche sur les écrits du maître à la moustache gominée. C'est à Lausanne, du 2 au 4 décembre, au cours d'un colloque organisé par la Section de langue et littérature françaises de l'UNIL, en collaboration avec la Section d'histoire de l'art et le Collège des humanités de l'EPFL. Dali a laissé des joyaux littéraires, pourtant fort méconnus, comme son autobiographie, qui est un régal d'érudition et d'humour. Le but de cette rencontre, annonce l'un des organisateurs dans "24 Heures" de ce jour, est de montrer que si l'artiste était fou, c'est au sens médiéval du terme: celui du bouffon qui dit la vérité et qui a conscience du rôle qu'il joue. Des informations sur le programme sur www.unil.ch/fra.

Les parcs naturels et les réserves étaient en question, mercredi, lors d'une journée thématique à l'EPFL. Constat: l'intérêt du public pour les questions environnementales est en chute libre depuis la fin des années 1980. Il est cependant nécessaire d'entreprendre des opérations de sauvetage, notamment par le développement de grands espaces naturels. A lire dans "La Presse Nord vaudois" de jeudi.

01 décembre 2004

Excellgene, un ancien spin-off de l'EPFL, est l'une des seules entreprises biotechnologiques au monde à avoir innové à un stade aussi avancé dans la culture des cellules. Elle a mis au point un procédé dont le coût est 500 fois moins élevé que celui des méthodes traditionnelles des cultures de cellules. "PME Magazine" de mercredi dresse le portrait de cette société installée à Monthey, qui emploie actuellement sept collaborateurs. Un chiffre qui devrait doubler en 2005 et se monter à 30 personnes d'ici quatre à cinq ans.

Le manque de logements dans la cité de Calvin fait monter la pression. Pour preuve, le vote sanction de dimanche par lequel les Genevois ont refusé la vente du Carlton à un groupe hôtelier allemand. Les citoyens souhaiteraient que l'établissement devienne plutôt un foyer pour étudiants. "Le Temps" de ce mercredi essaie d'expliquer pourquoi le canton ne parvient pas à se sortir de cette problématique. Manque de dynamisme de Laurent Moutinot, le ministre du logement, manque de vision à long terme du Gouvernement, lenteurs… Les avis sont nombreux sur la question. Philippe Thalmann, professeur à l'EPFL, livre une autre analyse: la crise réside dans la mauvaise répartition des habitations.

Le "Science Daily" du 30 novembre s'offre un voyage spatial avec des robots. Et ce, à l'occasion d'un séminaire durant lequel des machines conçues par l'Agence spatiale européenne ont été le centre d'attraction. En effet, dans l'espace, les robots peuvent remplacer les humains pour des tâches dangereuses, difficiles, longues ou même impossibles à réaliser par des astronautes. L'article est même illustré par le véhicule Shrimp développé par l'EPFL.

Une fois n'est pas coutume, "Lausanne Cités" aborde le thème de la recherche scientifique par le biais de l'ISREC. L'historique, les finances et l'avenir de l'institution y sont présentés. Depuis quarante ans, l'ISREC, à travers ses programmes de recherche fondamentale, "contribue de manière significative aux progrès réalisés dans la compréhension du fonctionnement de la cellule et de son évolution, mécanismes des plus complexes".

"Migros Magazine" de mardi fait parler l'automatier François Junod de son métier. Cet artiste mécano installé à Sainte-Croix, a "du génie au bout des doigts". En vingt ans, il a déjà réalisé une centaine de personnages. Ce portrait élogieux est aussi l'occasion de rappeler qu'il collaborera à la réalisation de "Robots", spectacle qui conjuguera son savoir-faire avec celui de l'EPFL, de l'ECAL et de la société BlueBotics. A voir en mai 2005.

D'ici six mois, garçon, grand-mère, danseuse espagnole, crieur public et cheval feront leur show à dix mètres du sol, sur le balcon de l'hôtel de Ville de Leganès, une banlieue hupée de Madrid. Ces personnages font partie de la plus grande horloge d'édifice animée d'Europe. Cette dernière est conçue par l'automatier de Sainte-Croix François Junod. BlueBotics du parc scientifique de l'EPFL y a apporté sa patte high-tech.

30 novembre 2004

"DrugResearcher.com" relaie l'étude publiée cette semaine dans "Proceedings of the National Academy of Sciences". En effet, deux chercheurs de l'EPFL, Patrick Aebischer et Christophe Lo Bianco, ont effectué des expériences qui pourraient déboucher sur une nouvelle approche thérapeutique pour la maladie de Parkinson. L'équipe de scientifiques a découvert qu'il était possible d'empêcher la dégénérescence des cellules nerveuses atteintes lors de ce trouble. "Le Temps" de ce mardi développe également cette recherche, la première de ce type réussie sur un mammifère. Et le président de l'EPFL n'exclut pas de prévoir pour bientôt des tests sur des primates avec une molécule, la parkine. L'information fait également l'objet d'un communiqué de presse, lequel est repris tel quel dans les colonnes de "l'agefi".

La technologie des plasmas n'étant guère enseignée ou étudiée en Suisse, l'Agence pour la promotion de l'innovation aide notamment les spécialistes en la matière à commercialiser leurs produits. "La revue polytechnique" présente l'exemple d'Unaxis, laboratoire neuchâtelois de recherche consacré aux cellules solaires, qui a bénéficié de la collaboration de chercheurs de l'Institut de microtechnique de l'Uni de Neuchâtel et de l'EPFL pour le développement d'une nouvelle technique de dépôt, le Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition. Technique qui a mené à la fabrication de cellules solaires avec une vitesse de dépôt économiquement intéressante.

Avec "Esprit es-tu là?", la Fondation Claude Verdan, à Lausanne, s'aventure dans les méandres de l'esprit humain. L'exposition, présentée dans "La presse du Nord vaudois" de mardi, est visible jusqu'au 23 octobre 2005. Cette institution privée travaille régulièrement en partenariat avec les Hospices cantonaux, l'UNIL et l'EPFL.

Une étude du programme national de recherche "Paysages et habitats de l'arc alpin" – avec le Valais comme région test – révèle que les petites et moyennes entreprises valaisannes ne sont souvent pas en mesure de profiter des aspects avantageux de la libération des services publics. Les sociétés interrogées sont notamment assez voire très critiques face aux mesures de libéralisation prises dans le secteur postal. "Le Nouvelliste" et le "Walliser Bote" de ce jour traitent de cette enquête dont le rapport a été rédigé par la Communauté d'études pour l'aménagement du territoire-EPFL.

29 novembre 2004

Le résultat est sans appel: deux votants sur trois ont accepté la loi sur les cellules souches. "Désormais, la recherche sera strictement encadrée par les instances fédérales", titre "Le Temps" dans son édition du jour. Le quotidien traite des enjeux présents mais surtout à venir qui vont découler de cette votation. Même si, comme le mentionne le "Tages Anzeiger", le résultat de la votation ne représente pas un blanc-seing aux chercheurs, il va permettre à certains d'aller enfin de l'avant. A l'exemple d'Alexey Terskikh, responsable du Laboratoire de génomique des cellules souches de l'EPFL, lequel va pouvoir reprendre des recherches mises entre parenthèses durant près d'une année, dans l'attente que le peuple suisse se prononce. De son côté, Patrick Aebischer se déclare heureux que la Suisse dispose d'une législation claire, quoique "très restrictive". Au-delà des cellules couches, le président de l'EPFL voit dans le résultat un signal en faveur de la recherche et de l'éducation. "Il s'agit d'un signal clair que le public croit en un avenir pour la Suisse en tant que terre d'éducation. Mais encore faut-il que les politiques suivent. Je me fait du souci lorsque je vois que le programme d'assainissement de la Confédération prévoit des coupures de plus d'un demi-milliard dans le plan financier 2005-2008", estimait Patrick Aebischer ce matin sur les ondes de la "Radio suisse romande".

Imaginer quel serait le visage du canton de Neuchâtel dans vingt, quarante voire cent ans, telle était la mission des étudiants de l'EPFL dans le cadre d'un concours organisé par la Fédération des entrepreneurs neuchâtelois. Les lauréats, Nathanaël Pons et Emmanuel Colomb, ont remporté le premier prix grâce à un projet proposant de réunifier ce canton grâce… au sport. Les deux étudiants en architecture suggèrent de "déplacer le centre de gravité du canton vers l'ouest" grâce à des activités sportives et ludiques et de créer une ligne de métro entre Boudry et Le Locle pour relier les vallées excentrées. "L'Express" du jour détaille le projet.

On connaissait déjà la modélisation virtuelle du corps humain appliquée à la chirurgie, voici maintenant l'ère de la tomographie informatique en 3D. Comme l'explique la "SonntagsZeitung", une équipe de chercheurs de l'EPFZ travaille sur le développement de cette technique qui permet de modéliser des amas cellulaires tels que les tumeurs ou les polypes. A l'aide d'un système haptique, les chirurgiens n'auront ainsi pas seulement besoin de leurs yeux pour opérer, mais aussi de leur toucher.