Les panneaux d'information prolifèrent dans les forêts, au
bord des cours d'eau, au sein des réserves. Dans "Le Temps" de lundi,
Jacques Lévy, de l'ENAC, relève que "ces informations omniprésentes,
soucieuses de donner du sens, soulignent que nous ne sommes plus dans la vraie
nature, mais dans des zones urbaines à faible densité." Le professeur de
l'EPFL explique qu'il s'agit d'un environnement discursif, focalisé comme dans
un musée sur le texte, sur trop de texte à lire.