Revues de presse

12 janvier 2006

Le Glaronais Patrick Jenny reçoit ce jour le Prix Latsis national 2005. Cet ingénieur de l'EPFZ est distingué pour ses travaux de simulation informatique de  dynamique des fluides. "Le Temps" de jeudi dresse le portrait de ce féru d'aviation âgé de 39 ans.

Le secrétaire d'Etat aux sciences et à l'éducation était en visite officielle en Russie en décembre dernier. Il y a signé un accord portant sur l'intensification des relations entre la Suisse et ce pays dans le domaine de la recherche et de l'éducation. "24 Heures" de ce jeudi revient sur cette collaboration, régie par trois principes essentiels: un intérêt réciproque, une confiance mutuelle et une relation de longue durée.

"La Tribune de Genève" de ce jour s'intéresse au nouveau chef du Département de l'économie et de la santé genevois, à savoir Pierre-François Unger. Dans l'interview que publie le quotidien, l'homme reprend à son propre compte des incohérences déjà citées par d'autres: "A l'Université, Genève a deux nobélisables, alors que l'EPFL, elle, n'en a pas!" Mais le magistrat démocrate-chrétien fait encore plus fort en déclarant ne pas faire de différence entre l'autorisation d'ouverture d'un bistrot et celle d'un cabinet médical… "Il s'agit toujours de vérifications formelles", explique l'intéressé. A votre bonne santé! A coup sûr, Monsieur Unger est sur la bonne voie pour devenir un parfait "politicable".

11 janvier 2006

L'EPFL et le Centre suisse d'électronique et de microtechnique de Neuchâtel annonçaient hier leurs fiançailles. La nouvelle est dans la plupart des médias romands de ce mardi. Pour "24 heures", l'Ecole ajoute une pièce à son "puzzle nanotechnologique", alors que "L'Express" nuance en rappelant que "ce n'est pas le CSEM qui part à Lausanne, c'est l'EPFL qui vient à Neuchâtel". "Le Temps" précise que malgré son entrée à hauteur de 20% dans le capital du CSEM, l'EPFL se défend de toute volonté d'absorption. Dans tous les cas, cette manœuvre permet surtout de clarifier la base légale du soutien de la Confédération, perdue dans "un agrégat assez hétéroclite de subventions".

Le réchauffement climatique menace l'oxygénation du Léman, mettent en garde des chercheurs de l'EPFL. Au cours d'une étude, ils ont également pu découvrir de nouveaux mécanismes de brassage des eaux. "Il suffit d'une faible augmentation des températures moyennes en hiver pour que le brassage des eaux diminue et se révèle insuffisant à leur régénération", note le professeur Ulrich Lemmin, du Laboratoire d'hydraulique environnementale. A lire dans "24 Heures", "La Liberté", "Le Courrier", la "Tribune de Genève" ou encore "Le Temps".

10 janvier 2006

Le succès en matière de pompes à chaleur comme dispositif de chauffage se confirme. "Le Temps" de ce mardi s'interroge sur un tel engouement. Réponse: ces systèmes n'emploient que des sources d'énergie pratiquement inépuisables et ils ne dépendent pas de la hausse du prix du pétrole. En outre, ils ne génèrent aucune combustion ni émission à gaz. Il n'y a pas que les particuliers qui sont séduits, l'EPFL a aussi fait le pas. L'institution dispose de deux pompes électriques de 3500 kilowatts thermiques chacune, et puise son énergie primaire dans l'eau du lac Léman, à 70 mètres de profondeur.

Une nouvelle politique d'achat et d'acquisition a modifié, ces dernières années, l'organisation des services de l'Etat. Comment le domaine des EPF réagit-il dans ce contexte? La revue "Beschaffungsmanagement" tente de répondre à la question.

L'Ecole technique du Locle propose ce mercredi une sélection du festival des films sur l'énergie de Lausanne. On pourra notamment y découvrir "La téléportation quantique", un court métrage de l'EPFL, histoire de s'initier aux mécanismes quantiques qui régissent les particules nucléaires.

En Suisse, la formation et le développement sont généralement concentrés sur l'économie privée. La "NZZ" de ce jour explique comment les hautes écoles de notre pays ne sont nullement considérées comme des partenaires de premier plan et comment la globalisation pose souvent problème.

Le projet Solar Impulse est à nouveau dans la presse. Cette fois, il est présenté par "International Transport Zeitschrift". On y lit tout ce que l'on a déjà pu apprendre par les médias, mais c'est signe que l'initiative passionne toujours.

09 janvier 2006

Vous avez oublié tous les secrets du projet "Blue Brain"? La "NZZ am Sonntag" rappelle ce dernier à votre bon souvenir en consacrant un important article à cette collaboration entre l'EPFL et IBM et à son responsable: Henry Markram. L'hebdomadaire alémanique se met dans les pas du professeur, de ses premières années en Afrique du Sud à ses études en neurophysiologie en Israël jusqu'à son arrivée à l'EPFL, où il a pu monter de toutes pièces son institut. D'ici à deux ans, Henry Markram espère pouvoir modéliser la colonne corticale humaine grâce à la phénoménale puissance de calcul du superordinateur.

Voilà un service qui devrait rencontrer son public. Neopim, une société fondée l'année dernière par des anciens de l'EPFL, propose aux nombreux propriétaires d'un téléphone mobile un système de sauvegarde des contacts, messages et autres photos stockées dans leur appareil. La synchronisation se fait via sms. A lire dans "Le Temps" du jour.

L'émission "On en parle" de la "Radio suisse romande" coupe les cheveux en quatre ce matin avec un dossier consacré au poil et à son éradication: l'épilation. Par souci d'hygiène ou par esthétisme, de nombreuses personnes s'adonnent aux nouvelles techniques permettant de retrouver une peau glâbre. Mais ces techniques sont-elles exemptes de dangers? Le poil n'est-il donc qu'un reliquat indésirable de nos lointains ancêtres? Interrogé, le professeur Yann Barrandon rappelle l'utilité des follicules pileux, en particulier comme réservoirs de cellules souches. L'émission mentionne également PhotoDerma, un spin-off de l'EPFL qui a développé un procédé de photothérapie dynamique appliqué à l'épilation définitive.

Un nouveau complexe immobilier de sept bâtiments dévolu aux entreprises de biotechnologie devrait naître à Rolle. Un article paru samedi dans "24 Heures" fait office de faire-part. Il ne s'agit encore que d'un projet, les promoteurs cherchant à louer la moitié des futurs locaux avant de passer à la phase de construction, laquelle représentera un investissement de près de 100 millions de francs. L'article précise que "la relative proximité de Lausanne et de Genève, de l'EPFL et la taille des locaux mis à disposition s'inscrivent parmi les arguments de vente". La première pierre devrait être posée en 2007.

Une brève paru dans "24 Heures" annonce la prochaine conférence de deux architectes de renom: Marie-Pierre Bétrix et Eraldo Consolascio. Les orateurs seront présents à l'EPFL le 18 janvier pour parler de la "grande dimension". Un thème que les auteurs du projet lauréat du stade du Letzigrund, à Zurich, doivent connaître par coeur.

06 janvier 2006

La "NZZ" de ce vendredi annonce une exposition qui se tient jusqu'à la fin du mois à Venise. A l'affiche: les architectes Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa. Le quotidien rappelle au passage que les deux professionnels ont remporté au printemps dernier le concours international pour le Learning center de l'EPFL.

05 janvier 2006

Maigre moisson médiatique en ce début d'année… L'EPFL n'est mentionnée que par la Radio suisse romande, dans son émission "Déclic" du Journal du matin, le 3 janvier. André Borschberg, CEO et futur pilote de Solar Impulse, réaffirme son enthousiasme et optimisme pour le projet.

Dans "L'Hebdo" de cette semaine, le secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber commente la décision du PDC de faire de la recherche un de ses chevaux de bataille pour la fin de la législature. "C'est une initiative bienvenue de la part d'un parti gouvernemental qui compte", déclare-t-il. Ce qui ne l'empêche pas de se montrer tout aussi, voire plus ambitieux que le PDC: chaque année dès 2008, il espère obtenir une hausse de 10% des moyens pour le Fonds national suisse de la recherche scientifique et l'Agence pour la promotion de la technologie.

04 janvier 2006

"Le Temps" de mardi s'est penché sur l'architecture de la banlieue lausannoise. Le journal fait notamment référence à un reportage photographique réalisé par Nicolas Savary, chargé de cours à l'ENAC pour la photographie, dans l'unité d'enseignement Architecture et art contemporain. Aujourd'hui, un projet pionnier de réaménagement territorial constitue l'entité Ouest lausannois et signifie "un réveil vaudois".

03 janvier 2006

La concurrence entre les revues scientifiques peut-elle nuire à la science elle-même? "Le Temps" du 27 décembre revient sur le "dossier Hwang Woo-suk", du nom de ce généticien de l'Université nationale de Séoule coupable d'avoir falsifié les résultats de ses recherches sur des lignées de cellules souches embryonnaires, publiés dans "Science". Quelles mesures adopter pour empêcher ce type de débordements? Le système de peer review a-t-il atteint ses limites? "Le Temps" nous livre des éléments de réponse par la voix de quelques experts, dont Patrick Aebischer.

La Suisse est connue pour ses bons offices, sa Croix-Rouge et ses oeuvres humanitaires. Et bientôt pour sa débroussailleuse de mines antipersonnelles? "Le Matin" revient sur l'histoire du robot démineur, qui avait déjà été traitée par les médias en 2003. Mis au point par Frédéric Guerne en 1995, alors chercheur au Laboratoire de Microinformatique, le robot est désormais l'objet d'un mandat entre l'EPFL et la fondation Digger. Il sera envoyé au Soudan pour déminer quelque 1200 kilomètres de pistes gangrénées par les explosifs.

Cent kilomètres à pied, cela ne fait pas qu'user les souliers. Les articulations aussi en prennent un coup, qui plus est lorsqu'elles sont artificielles. "La Liberté" du 28 décembre présente le travail de Denis Crottet, un jeune doctorant de l'EPFL qui devrait permettre de prolonger la vie des prothèses du genou. Le chercheur a développé un capteur de forces qui aide le chirurgien, lors de la pose de l'articulation artificielle, à estimer la position idéale de la prothèse entre tibia et fémur et ainsi minimiser sa future usure. Denis Crottet a mis au point son capteur à l'Université de Berne et à l'EPFL, avec le financement du Fonds national.

La nouvelle loi cantonale sur l'aide aux études, actuellement en consultation avant de pouvoir être présentée au Parlement vaudois, n'a pas l'heur de plaire aux étudiants. Selon "24 Heures" du 24 décembre, la Fédération des associations d'étudiants de l'UNIL et l'Association générale des étudiants de l'EPFL la critiquent, cette loi se révélant plus restrictive que les dispositions actuelles.

Lauréat du Prix Du Pont des Matériaux lors de la dernière Journée de la Recherche de l'EPFL, Simon Bühlmann fait parler de lui dans les médias régionaux suisses-alémaniques. L'"Anzeiger von Kerzers" et le "Murtenbieter" publient une interview de ce jeune chercheur en nanomatériaux qui a déjà essaimé au Japon et en Corée de Sud. Il oeuvre actuellement au "Samsung Advanced Institute of Technology", le bras de recherche du géant coréen de l'électronique de loisir.

23 décembre 2005

Mercredi, le Grand Conseil vaudois a voté en second débat un crédit de 4,9 millions de francs, permettant ainsi à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne de se regrouper à Renens. "24 heures" de ce vendredi se fait l'écho de la joie non dissimulée du directeur de l'institution Pierre Keller. Dans le détail, l'ECAL devrait utiliser 12000 m2 dans l'ancienne usine Iril, l'EPFL 2000 m2 pour sa section de design industriel et la commune s'est engagée à louer 1000 m2 pour créer une "pépinière", à savoir un espace réservé aux jeunes diplômés de l'école.

Le Centre suisse d'électronique et de microtechnique, à Neuchâtel, vient de fonder Jade Invest, en collaboration avec les sociétés financières Absolute Private Equity et Groupe Delarive. La start-up disposera de 50 millions de francs pour investir, ces deux prochaines années dans les jeunes entreprises. Selon "L'agefi" de ce vendredi, Jade réunit "des compétences multidisciplinaires essentielles pour encourager le développement et la réussite des start-up".

"L'agefi" de ce jour s'intéresse à l'afflux d'Allemands dans notre pays. Ceux-ci sont, en effet, de plus en plus nombreux à s'installer en Suisse pour trouver des emplois répondant à leurs qualifications. Ainsi à Zurich, l'Université et l'EPF affichent quelque 30% de professeurs allemands. Du côté des étudiants, la proportion d'Allemands à l'école polytechnique est de 4,4%, mais le changement le plus frappant concerne les étudiants postgrade dont le nombre est passé de 15 à 71 entre 1999 et 2004.

22 décembre 2005

Selon "Le Temps" de ce jeudi, le Roboraptor est l'un des succès de Noël. Pour Roland Siegwart, du Laboratoire de systèmes autonomes, à l'EPFL, ce type de robots nouveaux doit beaucoup à la chute des prix des capteurs, caméras et moteurs électriques. Entre chien Aibo, Robopet ou Robosapien V2, les parents ont le choix en matière de cadeaux high-tech.

Les opérateurs français offrent des raccordements moins chers et plus performants que leurs homologues helvétiques. "Le Matin" du 22 décembre se penche sur le problème. Explication de Jean-Yves Le Boudec, directeur de l'Institut des systèmes de communication, à l'EPFL: "En Suisse, il n'y a pas de concurrence réelle sur la boucle d'usager." On le sait, en effet, le marché helvétique est encore loin d'être libéralisé. De plus, il semble que les opérateurs se réfugient derrière le pouvoir d'achat des consommateurs, plus élevé qu'en France.

21 décembre 2005

Les dépenses de recherche des entreprises en Suisse ont atteint 9,6 milliards en 2004, soit une augmentation réelle de 18% depuis 2000. "Le Temps" de ce mercredi se fait l'écho des chiffres livrés cette semaine par l'Office fédéral de la statistique. On apprend ainsi que notre pays se classe au cinquième rang mondial, en pourcentage du PIB. Mais les entreprises sous-traitent la recherche sous forme de mandats à d'autres sociétés en Suisse et à l'étranger. Ne faisant pas assez œuvre de pionnières, les hautes écoles sont délaissées. C'est l'une des principales conclusions de l'enquête.

20 décembre 2005

Linda Lemay a testé l'une de ses guitares. Il a aussi un projet avec le groupe de hard rock Gotthard. En cinq ans, Jean-Michel Capt s'est fait un nom dans le petit monde de la lutherie. La "Tribune de Genève" de ce mardi présente ce Vaudois autodidacte qui a réalisé son rêve en créant son entreprise au Brassus. Un projet de région incluant EPFL, Ecole technique de la vallée de Joux et acteurs du bois.

C'est à un véritable plaidoyer auquel se livre le professeur Matthias Finger dans les colonnes du "Bund" du 19 décembre. Le titulaire de la Chaire de management des industries de réseau estime que les autorités fédérales doivent se retirer du géant bleu. "La privatisation est souhaitable, car Swisscom a besoin de davantage de marge de manoeuvre entrepreneuriale, par exemple pour nouer des alliances stratégiques ou s'étendre à l'étranger", explique-t-il. Pour l'expert, le refus du Conseil fédéral de laisser à l'entreprise le droit de procéder à des rachats à l'étranger est un gros handicap. "Swisscom risque de laisser passer le train", estime Matthias Finger.

19 décembre 2005

"L'EPFL étend son influence de Neuchâtel à Dübendorf", titre "24 Heures" dans son édition du jour. Le quotidien revient sur l'annonce, faite la semaine dernière par le Conseil des Ecoles polytechniques fédérales, du lancement de trois centres de compétences en 2006: energie et mobilité, environnement et durabilité, matériaux et technologie. L'EPFL dirigera ce dernier domaine, qui intégera les compétences de l'EPFZ, du Paul Scherrer Institute, de l'EMPA et du CSEM, et qui fera la part belle aux nanotechnologies. En outre, l'EPFL va entrer dans le capital du CSEM neuchâtelois, lequel a la forme juridique d'une société anonyme.

La huitième volée du postrade en Management de la technologie à peine couronnée, voilà que la neuvième et dixième éditions pointent à l'horizon. L'année 2006 verra en effet éclore deux éditions de ce programme mis sur pied par l'EPFL et HEC Lausanne. "24 Heures" présente de manière succincte les aménagements prévus dans ce postgrade.

Bertrand Piccard n'a pas encore laissé "une trace dans le ciel" avec Solar-Impulse, mais son livre fait le bonheur des journaux. Après "24 Heures" et "La Liberté", c'est au tour du "Matin Dimanche" de pousser le "savanturier" à la confidence. De Solar-Impulse à l'égocentrisme, de la filiation difficile à l'écologie... Une interview qui procure un avant-goût du pavé qui vient d'être republié aux Editions Favre.

16 décembre 2005

Dans son édition du 14 décembre, "Swiss Engineering" consacre un long article à la "Pocket factory",  une petite chaîne de production composée de plusieurs modules d'assemblage et fruit d'une collaboration entre des laboratoires de la Faculté STI, le CSEM et la HTI de Bienne. Chaque module est une petite boite de 1 dm3 à l'intérieur de la quelle il y a un flux continu d'air propre. Cette réalisation offre de nouvelles possibilités pour les chaînes d'assemblage et de production destinées à des produits miniatures, dont ceux de l'horlogerie.

"L'Expansion" du 15 décembre propose un dossier sur l'égalité des chances entre hommes et femmes en HES. En effet, les hautes écoles participent à un programme fédéral qui bénéficie d'un crédit de 10 millions jusqu'en 2007. Le magazine présente quatre exemples de projets d'encouragement à l'égalité à Yverdon, Lullier et Genève.

15 décembre 2005

Jusqu'à maintenant , on ne savait pas quel type de cellule était à l'origine du sarcome d'Ewing, un cancer particulièrement agressif. Une étude effectuée par des scientifiques du CHUV et de l'ISREC pourrait enfin apporter une réponse. C'est un échange de matériel génétique entre deux chromosomes qui pourrait pousser certaines cellules à se transformer en tumeur cancéreuse. "L'agefi" de ce jour dévoile les mécanismes de développement de ce sarcome et présente comment les chercheurs sont parvenus à bloquer sa croissance chez la souris.

Les Suisses sont un peuple de pendulaires. "Coopération" du 14 décembre se penche sur ce phénomène. On y apprend que le trafic individuel motorisé est le moyen de transport privilégié de ces pendulaires, même si le train a gagné des parts de marché. La reine automobile a donc encore de beaux jours devant elle. Et le professeur Vincent  Kaufmann, du Laboratoire de sociologie urbaine, de conclure: "Les efforts entrepris par les collectivités publiques n'ont trouvé que peu de résonance." A noter que le spécialiste de l'EPFL a également rédigé un article dans "LaRevueDurable" de décembre sur le règne incontesté de la voiture.

Des géomètres ont utilisé un hélicoptère pour faire des relevés topographiques pour le projet de "grande ceinture" de la région nyonnaise. "La Côte" présente ce mode opératoire unique au monde, mis au point à l'EPFL. Celui-ci utilise un dispositif qui combine appareil photo, laser, GPS et inertiel. Le quotidien note que cet appareil a été conçu pour faire des recherches sur des sites d'avalanche.

Premières de classe ou cancres, les hautes écoles suisses? Christian Aeberli, expert en formation auprès du Think Tank Avenir Suisse, dresse un portrait pour le moins sans complaisance des EPF, universités et autres HES. Selon lui, les hautes écoles se comportent comme si elles pouvaient soutenir la comparaison internationale en termes de qualité de formation et de recherche. Or ce n'est pas le cas, estime-t-il. Les classements ne sont pas de parfaits indicateurs et les hautes écoles ne jouent pas suffisamment la carte de la différenciation et de la complémentarité. Et surtout les universités et les deux EPF dépendent trop de la manne publique. Elles doivent faire des efforts pour attirer davantage de fonds tiers et devenir rentables. A l'image de l'Université de Californie, laquelle arrive à générer quatre dollars de chaque billet vert investi par la collectivité publique.