Revues de presse

21 février 2006

"24 Heures" de ce jour présente une technologie conçue par la fondation privée SunAlpes. Le procédé, qui sera mis en œuvre cet automne aux Diablerets, consiste à produire la vapeur nécessaire à la stérilisation des aliments, grâce à un concentrateur solaire. Un dispositif qui a vu le jour sur le site de l'EPFL.

L'ancien fonctionnaire de l'EPFL accusé de corruption écope de deux ans ferme. Ainsi en a décidé hier le Tribunal pénal fédéral. Bon nombre de journaux reprennent l'information, après avoir suivi avec attention l'affaire ces dernières semaines. Trois des dix entrepreneurs coaccusés ont été condamnés au sursis.

20 février 2006

Déjà traitées dans les médias la semaine dernière, les deux recherches menées à l'EPFL dans le domaine des avalanches refont surface dans la presse, week-end à risque oblige. La "Tribune de Genève" et "24 Heures" expliquent la finalité des travaux menés en parallèle par les équipes de Christophe Ancey, du Laboratoire d'hydraulique environnementale, et de Marc Parlange, du Laboratoire de mécanique des fluides de l'environnement. Le magazine "Entreprise romande" se contente de republier le communiqué de presse concernant la simulation des avalanches en laboratoire réussie par Christophe Ancey.

Pour qu'il y ait des femmes ingénieures, il faut qu'il y ait des filles ingénieuses. Tel est en substance le message répercuté par un article de "24 Heures", faisant référence au cours de "mathématiques pour les filles". Ce cours destiné aux 11-13 ans est lancé par le Bureau de l'égalité de l'EPFL, en partenariat avec le Pôle de recherche national photonique quantique (NCCR-QP).

Une nouvelle filière dans le domaine des sciences de l'ingénieur va voir le jour, annonce "24 Heures". La fusion de l'ancienne Haute école de gestion du canton de Vaud et de l'Ecole d'ingénieurs a aboutit à la création d'une spécialisation en ingénierie de gestion. Cette fomation devrait être proposée à la rentrée académique 2006. Pour le média, la filière devrait combler en partie le fossé qui "sépare toujours les ingénieurs issus de l'EPFL des économistes HEC".

"Dans aucune région du monde les sciences de la vie n'ont bénéficié autant à l'économie générale entre 2000 et 2004 que dans la métropole bâloise". C'est sur cette introduction que débute un article paru dans "l'agefi" consacré à la capitale rhénane. Le journal mentionne que la ville s'est fixé d'ambiiteux objectifs pour 2020. A cette date, le "campus du savoir" de Novartis sera achevé et la région deviendra un véritable centre d'enseignement de pointe dans ce domaine, comptant "une université, un hôpital universitaire, une HES et le nouveau centre EPF d'étude des biosystèmes".

Le parcours d'André Pittet passionne les médias. Après "24 Heures" le mois dernier, c'est au tour du "Temps" de consacrer un article à cet ancien de l'EPFL. Il faut dire que son chemin de vie n'est pas banal. Parti de Suisse il y a près de 25 ans, cet ingénieur passe sa vie à Bangalore, la "Silicon Valley indienne". Si son activité principale reste la formation des ingénieurs indiens, il assume plusieurs rôles, en particulier celui de pivot scientifique entre l'Inde et la Suisse et celui d'expert pour le Centre d'électronique et de technologie de l'Institut des sciences de Bangalore.

La "SonntagsZeitung" consacre une longue interview à Ernst Hafen, président de l'ETHZ. Ce dernier expose sa stratégie de développement et livre ses réflexions sur de nombreux sujets débattus dans le domaine de la formation et de la recherche. Ernst Hafen se déclare par exemple en faveur d'une sélection plus serrée des étudiants - mais sans introduction d'un numerus clausus - et pour l'utilisation de l'anglais dans la voie doctorale au sein de l'institution zurichoise.

17 février 2006

Au terme de son projet baptisé "Indiana", le domaine immobilier et infrastructures de l'EPFL va développer et mettre en œuvre un système de gestion d'indicateurs analytiques. L'Ecole a sélectionné ces derniers afin qu'ils répondent à trois objectifs: fournir des renseignements appropriés sur la qualité de l'exploitation des biens immobiliers, soutenir les processus de prise de décision aux niveaux stratégique et opérationnel et optimiser les prestations de service. Dans son édition du 16 février, "Batimag" explique encore que l'institution a aussi mis en pratique un système de planification de l'entretien stratégique qui prend en compte l'état actuel des bâtiments et les disponibilités financières prévisibles à moyen et long terme.

Dans "l'agefi" de ce jour, un billet d'humeur revient pour la énième fois sur les doléances genevoises envers l'EPFL. Si la démarche et le but de l'article restent inexpliqués, on apprend néanmoins que l'institution lausannoise a développé "une stratégie d'annonces qui tiennent souvent plus de la jouissance entrepreneuriale que de percées scientifiques retentissantes". Et le quotidien de conclure que l'EPFL ne serait pas l'ogre que l'on pense, mais le Petit Poucet "pressé de chausser des bottes de sept lieues".

16 février 2006

Dans son édition du 15 février, "Tracés" rend hommage à Daniel Mange, inventeur du célèbre BioWall et "l'un de ceux qui ont défriché une discipline qui préfigure le monde de demain: l'informatique bio-inspirée". Le magazine publie un reflet de la leçon d'honneur de ce professeur de l'EPFL qui avait choisi l'arbre comme fil conducteur de sa conférence, celui-ci représentant aussi bien l'informatique que la biologie. La publication s'intéresse également à l'après Mange. Trois groupes de recherche prennent en effet le relais du Laboratoire de systèmes logiques. Il s'agit d'unités placées sous la responsabilité de Gianluca Tempesti, Eduardo Sanchez et Auke Ijspeert. Enfin, un article plonge dans le monde des robots virtuels. Avec le logiciel Webots, la compagnie Cyberbotics et le Groupe de robotique bio-inspirée, de l'EPFL, s'attaquent avec succès à l'une des difficultés majeures du domaine: faire respecter au robot simulé les lois de la physique.

15 février 2006

L'EPFL est particulièrement active dans la recherche pour la prévention des avalanches. Les médias sont nombreux ce jour à se faire l'écho des travaux menés en parallèle par les équipes de Christophe Ancey, du Laboratoire d'hydraulique environnementale, et du professeur Marc Parlange, du Laboratoire de mécanique des fluides de l'environnement. "Le Nouvelliste" – le canton du Valais est directement concerné par ces études – mais aussi "l'agefi" et "24 Heures" présentent les deux projets. Celui de Marc Parlange mesure les transports de chaleur et d'humidité dans les courants atmosphériques à la surface de la neige, sur le glacier de la Plaine Morte. Celui de Christophe Ancey reconstitue en laboratoire le déclenchement des avalanches et des glissements de terrain. Les deux recherches sont financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.

Le projet Cyberthèse fait ses premiers pas dans "Le Nouvelliste", "swissinfo", "24 Heures" et "l'agefi", à l'occasion de la présentation à la presse du prototype de cet appareil destiné à la rééducation des paraplégiques. Créée il y a cinq ans, en partenariat avec l'EPFL, le CHUV, les HEG et la clinique de réadaptation de Sion, la Fondation suisse pour les cyberthèses se fait fort de prévenir les complications liées à l'immobilité des patients grâce à son système. Une start-up fondée à l'occasion, Swortec, sera chargée de produire et commercialiser l'invention.

Dans les bureaux d'aménagement privés, les services publics, les responsables s'inquiètent du crépuscule des ingénieurs. Selon "Bilan" de cette semaine, ils regrettent que l'EPFL soit en train de quitter son statut d'école polytechnique formant des ingénieurs pour s'orienter vers celui "d'université technologique". Ainsi, au profit de connaissances très pointues, les futurs professionnels perdraient leur capacité d'intégration des problèmes. Le magazine a contacté plusieurs professeurs sortants de l'EPFL, dont André Musy et Joseph Tarradellas, qui abondent dans ce sens. Le deuxième n'hésite pas même à fustiger la tendance de "comptabiliser les articles scientifiques comme autant de preuves d'excellence", alors que "c'est en enseignant qu'on valorise un savoir". De son côté, le président de l'EPFL rappelle que les ingénieurs sortant de l'Ecole devront évoluer une trentaine d'années dans un monde changeant, mais, déclare-t-il, "nous n'oublions pas la responsabilité des grandes infrastructures. Nous continuons, par exemple, à former des ingénieurs en génie atomique car il faut conserver ce savoir."

"Solar Impulse volera: le financement est là", annonce "Bilan", dans son édition du 15 février. Luiggino Torrigiani, directeur du marketing et de la communication du projet ne crie pas encore victoire, mais déclare: "Nous sommes à l'aise dans notre trésorerie jusqu'à la fin du premier semestre 2007." L'avion solaire aurait en effet déjà trouvé 34 millions de francs pour son développement, sa fabrication et ses tests, sur les quelque 80 millions du budget nécessaire.

Depuis la mi-janvier, l'Université de Zurich propose à certains étudiants de suivre un cours via leur baladeur numérique vidéo. But de l'opération: désengorger les auditoires. "Le Matin" de mardi révèle que l'Uni de Genève planche sur un système similaire, mais, qu'en revanche, l'EPFL n'a pas de projet allant dans ce sens.

14 février 2006

BioAlps prend de l'ampleur. Cette association à but non lucratif, réunissant milieux politiques et académiques suisses romands pour la promotion de l'arc lémanique dans les sciences de la vie, vient de signer un accord avec deux partenaires italien et français. Le but est de créer un pôle d'excellence européen destiné à développer la compétitivité transalpine dans les biotechnologies et les technologies médicales. Une initiative dont va profiter l'EPFL, laquelle est membre fondateur de BioAlps. "Le Temps" fait une brève sur le sujet.

Après avoir révolutionné le marché des solvants, la société NGL Cleaning Technology est à vendre. L'annonce est à lire dans "Le Temps" de ce mardi. En effet, le fondateur de cet entreprise nyonnaise explique qu'aucune de ses filles ne souhaite prendre sa succession. Créée en 1978, NGL emploie aujourd'hui 23 collaborateurs et consacre 20 à 30% de son chiffre d'affaires à la recherche et au développement. Elle travaille notamment avec l'EPFL, avec laquelle elle a mis au point un appareil permettant d'éliminer les tensioactifs dans l'eau et donc, de la recycler à 100%.

13 février 2006

On connaissait Leonardo et aussi le fameux code du bestseller de Dan Brown. Désormais, c'est avec le "Da Vinci qui vaut 2 millions de francs" qu'il faut compter. Pas de génie ni d'homme bionique à l'horizon: ce Da Vinci-là est tout simplement un assistant robotique aidant les chirurgiens lors d'opérations laparoscopiques et qui est utilisé aux Hôpitaux universitaires de Genève. Doté de deux caméras, Da Vinci peut fournir une vision tridimensionnelle des régions du corps humain explorées. Selon la "Tribune de Genève", l'EPFL apportera bientôt un atout supplémentaire à ce système. "L'EPFL travaille sur une représentation tridimensionnelle, comme une sorte de carte, du patient, qui permettra de planifier le chemin que vont prendre les instruments", explique le professeur genevois Philippe Morel, cité dans l'article.

L'affaire de "l'ordinateur à 100 dollars", lancée par un chercheur du MIT, avait déjà été répercutée dans les médias à l'occasion du Forum économique mondial de 2005. Ce projet devient aujourd'hui concret. "24 Heures" rappelle que ce petit ordinateur, dont l'ambition est de mettre l'informatique à portée de tous, a eu un ancêtre romand: le Smaky. Né à la fin des années septante grâce au professeur Jean-Daniel Nicoud, cet ordinateur a permis à une génération d'écoliers romands de goûter aux joies du traitement de texte et des tableurs. Souvenirs, souvenirs...

Bernard Vauchez est un précurseur parmi les "étudiants-entrepreneurs". Diplômé en microtechnique, il avoue avoir songé à lancer son affaire pendant son cursus à l'EPFL, mais a attendu de passer près de huit ans dans l'industrie avant de se lancer. Suivez son parcours au fil de l'émission Déclic de la "Radio suisse romande".

La presse du jour, dont "24 Heures" et "Le Temps", revient sur la rénovation du Palais de Beaulieu. Une partie des travaux a déjà été réalisée, mais de nombreux éléments restent en chantier et nécessiteront encore des investissements. Côté opérationnel, pour améliorer la marche des affaires, la piste d'une éventuelle alliance avec des structures existantes (Palexpo, Montreux) et à venir (le Centre de congrès situé sur le campus de l'EPFL) est évoquée.

"L'axe Versoix-Morges vit un boom hors norme", titre la "Tribune de Genève" de samedi. Le journal en veut pour preuve le nombre très important de sociétés qui se sont implantées ou développées sur l'arc lémanique. La proximité de Genève et de ses infrastructues est citée comme un des facteurs expliquant le phénomène, de même que la présence des universités romandes, de l'EPFL et du CERN, lesquels fournissent "une main-d'oeuvre hors du commun".

10 février 2006

Charles Kleiber fait l'objet d'une pleine page dans "Le Temps" de ce vendredi. Pour le secrétaire d'Etat à l'éducation et la recherche, les refontes du paysage universitaire vont désormais prendre un tour plus politique. En effet, les nouveaux articles constitutionnels, qui devraient forcer l'harmonisation scolaire et universitaire, sont soumis à votation le 21 mai. "Ces articles fourniront le cadre légal sur les hautes écoles, un concordat entre les cantons et une convention de coopération", explique-t-il. De plus, les lois universitaires devront être modifiées et l'aide financière de la Confédération sera soumise à des conditions nouvelles. Selon un avant-projet de loi, les universités devront ainsi être accréditées et avoir une autonomie suffisante. "Le modèle est donné par les EPF; les universités de Bâle et Lausanne sont les plus avancées, tandis que Genève et la HES de Zurich, par exemple, restent enracinées dans les administrations cantonales."

Vision³, journal mensuel sur la science et l'innovation, se penche sur les mesures prises par l'EPFL en matière de transfert de technologie. Le vice-président pour l'innovation et la valorisation Jan-Anders Månson cite l'Industrial Implementation Group, qui met en contact chercheurs et partenaires industriels à un stade précoce des projets. De plus, le professeur veut encourager davantage le mouvement inverse, du marché vers les laboratoires. Un poste de Scientific translator officer a d'ailleurs été créé dans cette optique au niveau fédéral. Mais pour Jan-Anders Månson, la solution optimale réside dans le création de plateformes sur-mesure pour la collaboration avec l'industrie.

Cuba a atteint une position remarquable dans le domaine des sciences de la vie et le succès de ses instituts de recherche en biotechnologies aiguise la curiosité de la Suisse. Raison pour laquelle Charles Kleiber emmène, la semaine prochaine, une délégation helvétique au pays de Fidel Castro. Didier Trono, doyen de la Faculté des sciences de la vie, sera du voyage. Et le scientifique de déclarer: "Les Cubains sont parvenus à une excellente maîtrise des protéines recombinantes, par exemple, et ont réalisé des progrès très significatifs dans le domaine des vaccins, comme celui de la méningite B."

A chacun ses Olympiades: alors que la crème des sportifs est actuellement à Turin, les as de la chimie seront bientôt à l'EPFL. Non pas pour y disputer les Jeux, mais pour s'entraîner en vue des rencontres internationales qui auront lieu à Séoul cet été. Cette compétition voit s'affronter les meilleurs jeunes gymnasiens en chimie, physique, maths, biologie ou informatique, regroupés en délégations de 60 pays. "24 heures" de vendredi annonce cette manifestation pour laquelle les jeunes Helvètes recevront le soutien avisé du professeur de chimie à la retraite Maurice Cosandey.

09 février 2006

"24 Heures" ouvre un nouveau chapitre dans l'"affaire" des centres de congrès de la région lausannoise. "Faut-il vraiment sauver Beaulieu?", se demande le quotidien vaudois. A la veille d'une conférence de presse devant faire le point sur les investissements que les autorités vaudoises consentiront pour réhabiliter le site, le média met en avant les avantages que pourrait représenter le projet d'un centre concurrent situé aux portes de l'EPFL, dévoilé le mois dernier par Patrick Aebischer.

La "Neue Zürcher Zeitung" publie une nouvelle qui était très attendue dans les milieux scientifiques: la signature de la déclaration de Berlin par les organisations faîtières de la recherche scientifique suisse. Ce texte apporte un soutien clair au principe de l'"open access", soit le libre accès aux publications scientifiques et leur archivage selon des standards ouverts. Dans la pratique, cela signifie que le Fonds national devrait tenir compte, lors de l'attribution de ses subsides, des efforts consentis par les chercheurs pour rendre leurs articles scientifiques facilement accessibles. Une bonne nouvelle pour les chercheurs de l'EPFL, puisque l'Ecole leur fournit déjà la possibilité de se conformer à cette nouvelle donne grâce à son service infoscience. "24 Heures" du 7 mars a également rédigé un article sur le sujet.

08 février 2006

Les relations entre l'EPFL et l'Université de Genève continuent à alimenter les pages du "Temps". Ce mercredi, c'est un débat entre "le biologiste" Patrick Aebischer et "l'helléniste" André Hurst que propose le quotidien. Pour le président de l'EPFL, les tensions viennent du fait que l'on perçoive parfois l'institution comme devant faire de la recherche appliquée. "Je ne suis pas d'accord. L'EPFL a toujours fait des sciences fondamentales – sans elles, pas de technologie – et depuis l'intégration des sciences de base de l'Uni de Lausanne, nous devons en faire davantage." De son côté, le recteur de l'uni genevoise estime que ces champs ouverts à Ecublens poussent aussi bien l'Uni que l'EPFL à redéfinir leur offre. "Nous avons besoin d'une bonne concurrence, mais nous devons éviter que, par ignorance, on dédouble les travaux," déclare-t-il.

"L'agefi" de ce jour reprend un article d'"Entreprise Romande", dans lequel Charles Beer s'exprimait, fin janvier, à l'occasion de la remise des diplômes de la Faculté des sciences, de l'Uni de Genève. Le chef du Département de l'instruction publique a apporté son soutien aux universités, rappelant qu'une "concurrence féroce régit les rapports entre les universités et entre celles-ci et les écoles polytechniques".

Financial Times.com propose sur son site une série d'articles sur les artisans et fondateurs de sociétés en pleine expansion. Ce mercredi, il s'agit d'Hydrogen Solar, une entreprise fondée par Julian Keable. Son histoire a commencé avec la rencontre du renommé Michael Graetzel, de l'EPFL. Par la suite, Julian Keable racheta le concept Tandem Cell développé conjointement par l'EPFL et l'Uni de Genève, dans le but de commercialiser cette technologie. En 2002, il reçoit le soutien financier et administratif d'E-Synergy. Deux ans et plusieurs prix plus tard, Hydrogen Solar a plus que doublé la performance de Tandem Cell et la compagnie espère obtenir un retour sur investissement d'ici à cinq ans.

07 février 2006

"Le Temps" de ce mardi rappelle que la contrefaçon coûte chaque année des milliards de dollars à l'industrie. Garantir une authenticité aux produits est donc un combat. Raison pour laquelle plusieurs sociétés romandes proposent des solutions innovantes pour assurer la sécurité et la traçabilité des produits, à l'instar de KBA-Giori, qui commercialise des machines pour l'impression des billets de banque et des papiers valeurs. La société travaille étroitement avec la BNS et avec l'EPFL pour bénéficier de l'expérience de ses divers laboratoires. Autre entreprise à miser sur la sécurité: Alpvision. Basée à Vevey, cette dernière a été fondée par deux ingénieurs issus du Laboratoire des traitements des signaux, à l'EPFL. Ils ont développé un logiciel d'encodage de l'information. Karmic est encore autre start-up romande active dans le domaine de la traçabilité. Elle a également été créée par deux anciens de l'EPFL et elle a mis au point un marquage impossible à scanner, le sceau étant incrusté dans le produit.

Le Fonds national suisse de la recherche scientifique vient de confirmer le renouvellement, pour les années 2006 à 2009, du Pôle de recherche national IM2, de l'IDIAP. A cette occasion, "Le Nouvelliste" propose une interview du directeur adjoint de l'institution Jean-Albert Ferrez. Celui-ci relève le succès d'IM2 dans l'établissement d'un nouveau standard pour la recherche mondiale dans les interfaces multimodales. Désormais, le Pôle compte mettre mieux en valeur ses recherches. Après la salle de réunion intelligente qu'il a développé, il veut trouver une deuxième application phare qui lui serve de vitrine. Enfin, Jean-Albert Ferrez souhaite assurer la pérennité des équipes de recherche et en particulier celles de l'IDIAP après la fin du Pôle de recherche.

06 février 2006

Les médias genevois remettent le couvert sur la "querelle" concernant la concurrence entre les Ecoles polytechniques et les universités. Plusieurs responsables académiques étaient réunis vendredi pour en débattre. "Le Temps" explique que la mise en réseau de plus en plus poussée des hautes écoles sur certains programmes de recherche (les pôles de recherche nationaux, System-X à Bâle...), notamment en sciences de la vie, représente une véritable chance de désenclavement. Et met en exergue le rôle prépondérant du Fonds national pour pousser les hautes écoles à oeuvrer en commun. La "Tribune de Genève" a pour sa part interrogé Dieter Imboden, le président de cette institution restant le principal bailleur de fonds pour la recherche scientifique en Suisse.

Le 4 février était décrété Journée mondiale contre le cancer. L'occasion, pour "swissinfo", de faire le point sur la recherche suisse contre ce fléau, au sein de laquelle l'arc lémanique joue les premiers rôles. Le média en ligne cite l'exemple d'un chercheur du CHUV appartenant au "réseau récemment créé autour de la capitale vaudoise, qui voit collaborer des instituts de recherche comme l'ISREC et des chercheurs travaillant dans le milieu clinique, au contact direct des patients". Comme le souligne "swissinfo", la proximité entre laboratoires, hôpital universitaire et cliniques est un facteur clé pour trouver de nouvelles thérapies.

"Comment mener des recherches en collaboration avec une haute école?" Cette question, que se posent beaucoup de patrons de petites et moyennes entreprises, trouve une réponse dans "Entreprise romande". Une réponse qui commence par le mot "Alliance", bien sûr! Cette plateforme donnant accès aux chercheurs d'institutions académiques telles que l'EPFL, les universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel, le CHUV et les HES, représente l'interlocuteur privilégié des PME. Suivez le guide!

Toujours dans "Entreprise romande", un article plaide pour l'engagement de nouveaux professeurs pour la section de génie chimique de l'EPFL. Jean-Luc Marendaz, adjoint scientifique, explique que ce ne sont pas moins de cinq professeurs qui devraient être remplacés pour maintenir la qualité de la recherche et de la formation dans ce domaine.

Lorsque le Valais devient terrain de jeu scientifique... Il y a deux ans, une étude des terroirs valaisans a été lancée pour mettre au jour les caractéristiques (exposition, conditions hydriques...) des exploitations viticoles. La deuxième étape, placée sous la direction de l'EPFL, a démarré en octobre 2005 et consiste en l'analyse du climat du canton et des micro-climats susceptibles d'influencer la phénologie de la vigne. A lire dans "Agri Hebdo".

03 février 2006

Plusieurs responsables académiques se rencontrent ce vendredi à Genève pour discuter de la situation défavorable qui pèse actuellement sur les relations EPF-universités. L'occasion pour  "Le Temps" de consacrer une pleine page à cette "querelle". En effet, face à la montée en puissance des EPF, les facultés des sciences des universités se sentent en danger. Du coup, note le quotidien, les grincements de dents se multiplient et on parle de "l'arrogance" de l'EPFL pour contrer les inquiétudes. A Genève, en particulier, on constate une méfiance à l'égard du site d'Ecublens. Les finances, bien sûr, attisent les tensions. Notamment parce que, devant les guichets du FNS, la proportion de chercheurs issus des EPF ira croissant, en compétition avec les universitaires. Mais aussi, car les règles du jeu intercantonal sont biaisées: un canton qui n'a pas d'uni doit payer pour chaque étudiant qu'il envoie dans une académie.

Sur dix finalistes, quatre projets romands ont été primés par le concours Venture 2006. Il s'agit de la start-up HyBiom, à Fribourg, de la Genevoise FunZyme BioTechnologies, d'Arktis Radiation Detectors et enfin de Qualimetro. Cette dernière est basée à Yverdon et elle a été créée en avril 2005. Elle développe de nouvelles techniques pour faciliter le contrôle de qualité des pièces de mécanique de précision. L'un de ses fondateurs a d'ailleurs mis au point à l'EPFL un bras articulé de mesure pour la navigation chirurgicale. A lire dans "l'agefi" et "Le Temps" de ce vendredi.

"Terre et nature" du 2 janvier s'intéresse aux énergies renouvelables et plus particulièrement à l'énergie solaire à usage domestique. Selon Christian Roecker, adjoint scientifique au Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment, à l'EPFL, "sous nos latitudes, la toiture est la partie de la maison qui offre le meilleur rendement au solaire". L'article note encore que l'EPFL travaille autant que possible avec l'industrie pour l'application de ses recherches.

Affaire de corruption à l'EPFL, épisode IV: le Ministère public de la Confédération a demandé jeudi deux ans et demi de prison contre le fonctionnaire qui "a mis sur pied un véritable système destiné à l'enrichir". Aux yeux du procureur, l'existence d'un "pacte de corruption" entre l'accusé et les entrepreneurs qui voulaient rester sur le site d'Ecublens ne fait aucun doute. Les plaidoiries reprendront mardi prochain devant le Tribunal pénal fédéral. Jugement, le 20 février. Plusieurs journaux se font l'écho du procès. La TSR1, quant à elle, propose toute une enquête sur la corruption en Suisse.

02 février 2006

Le Centre hospitalier universitaire vaudois organise aujourd'hui à Lausanne sa cinquième Journée de la recherche, annoncent "l'agefi" et "Le Temps". Cette édition, centrée sur les neurosciences, est placée sous la conduite de Pierre Magistretti, dont les multiples casquettes (direction du Laboratoire de neuro-énergétique et dynamique cellulaire et codirection du Brain Mind Institute de l'EPFL, responsabilité du Centre de neurosciences psychiatriques de Cery) traduisent bien la convergence des différentes disciplines scientifiques dans ce champ d'activité.

Que pourra-t-on faire sur le corps humain à des fins de recherche? Le quotidien "24 heures" s'interroge ce jeudi, alors que la loi relative à la recherche sur l'être humain, envoyée en consultation par le Conseil fédéral, propose de chapeauter des thèmes divers réglementés par plusieurs lois distinctes. Les principes essentiels intégrés dans ce texte vont de la transparence, à la gratuité, en passant par la pesée des intérêts et la constitution de banques de données. Le projet propose également un nouvel article constitutionnel, donnant à la Confédération la compétence de régler ce domaine à l'échelon suisse.

Affaire des pots-de-vin, épisode III: Le procès est entré dans le vif du sujet avec les aveux du fonctionnaire indélicat. Oui, il a honte, relate "Le Temps" de ce jour. Car, "l'EPFL c'était toute sa vie et il était fier d'avoir participé à sa construction". Au début, ce responsable du secteur Chauffage, ventilation et sanitaire ne s'est pas rendu compte de la gravité des faits. L'argent obtenu par les pots-de-vin lui permettait de "vivre mieux". Et aussi d'éponger ses dettes de jeu. Mais aujourd'hui, l'homme regrette. Il reconnaît beaucoup de choses, même s'il ne donne pas beaucoup de détails, lit-on dans le quotidien.

La Conférence universitaire suisse (CUS) a ajouté aux Directives de Bologne une disposition transitoire sur l'équivalence de la licence ou du diplôme avec le master. Cette mesure était fort attendue par les diplômés des "anciennes" filières d'études, rappelle "La Liberté" de ce jour. Quant au secrétaire général de la CUS Nivardo Ischi, la nouvelle disposition ne devrait pas poser de problème pour les partenaires européens.

La revue "Tracés" consacre son édition du 1er février à l'énergie, avec des articles sur le réacteur expérimental ITER, la réaction de fusion ou encore sur les matériaux pour réacteurs. Pour ce faire, le magazine a notamment fait appel aux spécialistes Minh Quang Tran, directeur de l'Institut de physique de l'énergie et des particules, et Nadine Baluc, physicienne au Centre de recherches en physique des plasmas. Par ailleurs, joint à la revue, une brochure présente les travaux distingués par le Prix d'architecture de la Société suisse des ingénieurs et des architectes 2005-2006. A l'EPFL, ce sont les réalisations de Delphine Ding, Monica Knechtle, Vincent Roesti et Stéphane Schers qui ont convaincu le jury.

Lecteurs de la revue de presse, le nom de Florence Luy ne vous est sans doute pas inconnu… Habituée à scruter quotidiennement les journaux pour débusquer les sujets concernant l'EPFL, l'attachée de presse de l'Ecole passe de l'autre côté du miroir médiatique et fait l'objet d'un portrait dans "La Liberté"... qui atteint les sommets. Elle a beau trouver que l'EPFL constitue "un univers passionnant", c'est bien en montagne qu'elle s'éclate! Amoureuse des cimes, Florence Luy vient de reprendre la direction de la section gruérienne du Club alpin suisse. (Texte rédigé par Pascal Vermot).

Bertrand Piccard cherche encore des sponsors pour Solar Impulse. Il le dit au magazine "Facts".