Revues de presse

08 février 2006

Les relations entre l'EPFL et l'Université de Genève continuent à alimenter les pages du "Temps". Ce mercredi, c'est un débat entre "le biologiste" Patrick Aebischer et "l'helléniste" André Hurst que propose le quotidien. Pour le président de l'EPFL, les tensions viennent du fait que l'on perçoive parfois l'institution comme devant faire de la recherche appliquée. "Je ne suis pas d'accord. L'EPFL a toujours fait des sciences fondamentales – sans elles, pas de technologie – et depuis l'intégration des sciences de base de l'Uni de Lausanne, nous devons en faire davantage." De son côté, le recteur de l'uni genevoise estime que ces champs ouverts à Ecublens poussent aussi bien l'Uni que l'EPFL à redéfinir leur offre. "Nous avons besoin d'une bonne concurrence, mais nous devons éviter que, par ignorance, on dédouble les travaux," déclare-t-il.

"L'agefi" de ce jour reprend un article d'"Entreprise Romande", dans lequel Charles Beer s'exprimait, fin janvier, à l'occasion de la remise des diplômes de la Faculté des sciences, de l'Uni de Genève. Le chef du Département de l'instruction publique a apporté son soutien aux universités, rappelant qu'une "concurrence féroce régit les rapports entre les universités et entre celles-ci et les écoles polytechniques".

Financial Times.com propose sur son site une série d'articles sur les artisans et fondateurs de sociétés en pleine expansion. Ce mercredi, il s'agit d'Hydrogen Solar, une entreprise fondée par Julian Keable. Son histoire a commencé avec la rencontre du renommé Michael Graetzel, de l'EPFL. Par la suite, Julian Keable racheta le concept Tandem Cell développé conjointement par l'EPFL et l'Uni de Genève, dans le but de commercialiser cette technologie. En 2002, il reçoit le soutien financier et administratif d'E-Synergy. Deux ans et plusieurs prix plus tard, Hydrogen Solar a plus que doublé la performance de Tandem Cell et la compagnie espère obtenir un retour sur investissement d'ici à cinq ans.

07 février 2006

"Le Temps" de ce mardi rappelle que la contrefaçon coûte chaque année des milliards de dollars à l'industrie. Garantir une authenticité aux produits est donc un combat. Raison pour laquelle plusieurs sociétés romandes proposent des solutions innovantes pour assurer la sécurité et la traçabilité des produits, à l'instar de KBA-Giori, qui commercialise des machines pour l'impression des billets de banque et des papiers valeurs. La société travaille étroitement avec la BNS et avec l'EPFL pour bénéficier de l'expérience de ses divers laboratoires. Autre entreprise à miser sur la sécurité: Alpvision. Basée à Vevey, cette dernière a été fondée par deux ingénieurs issus du Laboratoire des traitements des signaux, à l'EPFL. Ils ont développé un logiciel d'encodage de l'information. Karmic est encore autre start-up romande active dans le domaine de la traçabilité. Elle a également été créée par deux anciens de l'EPFL et elle a mis au point un marquage impossible à scanner, le sceau étant incrusté dans le produit.

Le Fonds national suisse de la recherche scientifique vient de confirmer le renouvellement, pour les années 2006 à 2009, du Pôle de recherche national IM2, de l'IDIAP. A cette occasion, "Le Nouvelliste" propose une interview du directeur adjoint de l'institution Jean-Albert Ferrez. Celui-ci relève le succès d'IM2 dans l'établissement d'un nouveau standard pour la recherche mondiale dans les interfaces multimodales. Désormais, le Pôle compte mettre mieux en valeur ses recherches. Après la salle de réunion intelligente qu'il a développé, il veut trouver une deuxième application phare qui lui serve de vitrine. Enfin, Jean-Albert Ferrez souhaite assurer la pérennité des équipes de recherche et en particulier celles de l'IDIAP après la fin du Pôle de recherche.

06 février 2006

Les médias genevois remettent le couvert sur la "querelle" concernant la concurrence entre les Ecoles polytechniques et les universités. Plusieurs responsables académiques étaient réunis vendredi pour en débattre. "Le Temps" explique que la mise en réseau de plus en plus poussée des hautes écoles sur certains programmes de recherche (les pôles de recherche nationaux, System-X à Bâle...), notamment en sciences de la vie, représente une véritable chance de désenclavement. Et met en exergue le rôle prépondérant du Fonds national pour pousser les hautes écoles à oeuvrer en commun. La "Tribune de Genève" a pour sa part interrogé Dieter Imboden, le président de cette institution restant le principal bailleur de fonds pour la recherche scientifique en Suisse.

Le 4 février était décrété Journée mondiale contre le cancer. L'occasion, pour "swissinfo", de faire le point sur la recherche suisse contre ce fléau, au sein de laquelle l'arc lémanique joue les premiers rôles. Le média en ligne cite l'exemple d'un chercheur du CHUV appartenant au "réseau récemment créé autour de la capitale vaudoise, qui voit collaborer des instituts de recherche comme l'ISREC et des chercheurs travaillant dans le milieu clinique, au contact direct des patients". Comme le souligne "swissinfo", la proximité entre laboratoires, hôpital universitaire et cliniques est un facteur clé pour trouver de nouvelles thérapies.

"Comment mener des recherches en collaboration avec une haute école?" Cette question, que se posent beaucoup de patrons de petites et moyennes entreprises, trouve une réponse dans "Entreprise romande". Une réponse qui commence par le mot "Alliance", bien sûr! Cette plateforme donnant accès aux chercheurs d'institutions académiques telles que l'EPFL, les universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel, le CHUV et les HES, représente l'interlocuteur privilégié des PME. Suivez le guide!

Toujours dans "Entreprise romande", un article plaide pour l'engagement de nouveaux professeurs pour la section de génie chimique de l'EPFL. Jean-Luc Marendaz, adjoint scientifique, explique que ce ne sont pas moins de cinq professeurs qui devraient être remplacés pour maintenir la qualité de la recherche et de la formation dans ce domaine.

Lorsque le Valais devient terrain de jeu scientifique... Il y a deux ans, une étude des terroirs valaisans a été lancée pour mettre au jour les caractéristiques (exposition, conditions hydriques...) des exploitations viticoles. La deuxième étape, placée sous la direction de l'EPFL, a démarré en octobre 2005 et consiste en l'analyse du climat du canton et des micro-climats susceptibles d'influencer la phénologie de la vigne. A lire dans "Agri Hebdo".

03 février 2006

Plusieurs responsables académiques se rencontrent ce vendredi à Genève pour discuter de la situation défavorable qui pèse actuellement sur les relations EPF-universités. L'occasion pour  "Le Temps" de consacrer une pleine page à cette "querelle". En effet, face à la montée en puissance des EPF, les facultés des sciences des universités se sentent en danger. Du coup, note le quotidien, les grincements de dents se multiplient et on parle de "l'arrogance" de l'EPFL pour contrer les inquiétudes. A Genève, en particulier, on constate une méfiance à l'égard du site d'Ecublens. Les finances, bien sûr, attisent les tensions. Notamment parce que, devant les guichets du FNS, la proportion de chercheurs issus des EPF ira croissant, en compétition avec les universitaires. Mais aussi, car les règles du jeu intercantonal sont biaisées: un canton qui n'a pas d'uni doit payer pour chaque étudiant qu'il envoie dans une académie.

Sur dix finalistes, quatre projets romands ont été primés par le concours Venture 2006. Il s'agit de la start-up HyBiom, à Fribourg, de la Genevoise FunZyme BioTechnologies, d'Arktis Radiation Detectors et enfin de Qualimetro. Cette dernière est basée à Yverdon et elle a été créée en avril 2005. Elle développe de nouvelles techniques pour faciliter le contrôle de qualité des pièces de mécanique de précision. L'un de ses fondateurs a d'ailleurs mis au point à l'EPFL un bras articulé de mesure pour la navigation chirurgicale. A lire dans "l'agefi" et "Le Temps" de ce vendredi.

"Terre et nature" du 2 janvier s'intéresse aux énergies renouvelables et plus particulièrement à l'énergie solaire à usage domestique. Selon Christian Roecker, adjoint scientifique au Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment, à l'EPFL, "sous nos latitudes, la toiture est la partie de la maison qui offre le meilleur rendement au solaire". L'article note encore que l'EPFL travaille autant que possible avec l'industrie pour l'application de ses recherches.

Affaire de corruption à l'EPFL, épisode IV: le Ministère public de la Confédération a demandé jeudi deux ans et demi de prison contre le fonctionnaire qui "a mis sur pied un véritable système destiné à l'enrichir". Aux yeux du procureur, l'existence d'un "pacte de corruption" entre l'accusé et les entrepreneurs qui voulaient rester sur le site d'Ecublens ne fait aucun doute. Les plaidoiries reprendront mardi prochain devant le Tribunal pénal fédéral. Jugement, le 20 février. Plusieurs journaux se font l'écho du procès. La TSR1, quant à elle, propose toute une enquête sur la corruption en Suisse.

02 février 2006

Le Centre hospitalier universitaire vaudois organise aujourd'hui à Lausanne sa cinquième Journée de la recherche, annoncent "l'agefi" et "Le Temps". Cette édition, centrée sur les neurosciences, est placée sous la conduite de Pierre Magistretti, dont les multiples casquettes (direction du Laboratoire de neuro-énergétique et dynamique cellulaire et codirection du Brain Mind Institute de l'EPFL, responsabilité du Centre de neurosciences psychiatriques de Cery) traduisent bien la convergence des différentes disciplines scientifiques dans ce champ d'activité.

Que pourra-t-on faire sur le corps humain à des fins de recherche? Le quotidien "24 heures" s'interroge ce jeudi, alors que la loi relative à la recherche sur l'être humain, envoyée en consultation par le Conseil fédéral, propose de chapeauter des thèmes divers réglementés par plusieurs lois distinctes. Les principes essentiels intégrés dans ce texte vont de la transparence, à la gratuité, en passant par la pesée des intérêts et la constitution de banques de données. Le projet propose également un nouvel article constitutionnel, donnant à la Confédération la compétence de régler ce domaine à l'échelon suisse.

Affaire des pots-de-vin, épisode III: Le procès est entré dans le vif du sujet avec les aveux du fonctionnaire indélicat. Oui, il a honte, relate "Le Temps" de ce jour. Car, "l'EPFL c'était toute sa vie et il était fier d'avoir participé à sa construction". Au début, ce responsable du secteur Chauffage, ventilation et sanitaire ne s'est pas rendu compte de la gravité des faits. L'argent obtenu par les pots-de-vin lui permettait de "vivre mieux". Et aussi d'éponger ses dettes de jeu. Mais aujourd'hui, l'homme regrette. Il reconnaît beaucoup de choses, même s'il ne donne pas beaucoup de détails, lit-on dans le quotidien.

La Conférence universitaire suisse (CUS) a ajouté aux Directives de Bologne une disposition transitoire sur l'équivalence de la licence ou du diplôme avec le master. Cette mesure était fort attendue par les diplômés des "anciennes" filières d'études, rappelle "La Liberté" de ce jour. Quant au secrétaire général de la CUS Nivardo Ischi, la nouvelle disposition ne devrait pas poser de problème pour les partenaires européens.

La revue "Tracés" consacre son édition du 1er février à l'énergie, avec des articles sur le réacteur expérimental ITER, la réaction de fusion ou encore sur les matériaux pour réacteurs. Pour ce faire, le magazine a notamment fait appel aux spécialistes Minh Quang Tran, directeur de l'Institut de physique de l'énergie et des particules, et Nadine Baluc, physicienne au Centre de recherches en physique des plasmas. Par ailleurs, joint à la revue, une brochure présente les travaux distingués par le Prix d'architecture de la Société suisse des ingénieurs et des architectes 2005-2006. A l'EPFL, ce sont les réalisations de Delphine Ding, Monica Knechtle, Vincent Roesti et Stéphane Schers qui ont convaincu le jury.

Lecteurs de la revue de presse, le nom de Florence Luy ne vous est sans doute pas inconnu… Habituée à scruter quotidiennement les journaux pour débusquer les sujets concernant l'EPFL, l'attachée de presse de l'Ecole passe de l'autre côté du miroir médiatique et fait l'objet d'un portrait dans "La Liberté"... qui atteint les sommets. Elle a beau trouver que l'EPFL constitue "un univers passionnant", c'est bien en montagne qu'elle s'éclate! Amoureuse des cimes, Florence Luy vient de reprendre la direction de la section gruérienne du Club alpin suisse. (Texte rédigé par Pascal Vermot).

Bertrand Piccard cherche encore des sponsors pour Solar Impulse. Il le dit au magazine "Facts".

01 février 2006

On se croirait dans la série "Perry Mason"… Au deuxième jour d'audience au Tribunal pénal fédéral pour l'affaire de corruption à l'EPFL, on se passionne pour le témoignage de l'épouse de l'un des entrepreneurs accusés. En été 2003, c'est elle qui décide de dénoncer les agissements du fonctionnaire indélicat. Elle veut faire cesser les "beuveries" auxquelles participe son époux avec le prévenu, dans les locaux du Jocky Club, "sorte d'amicale de pétanque… et lieu de toutes les dépravations". Le feuilleton de cette saga judiciaire est à lire dans "24 heures" et "Le Temps" de ce jour.

31 janvier 2006

Nouvelle salve médiatique concernant le procès pour corruption qui s'est ouvert hier à Bellinzone. Le procès a débuté avec l'interrogatoire des premiers accusés, en particulier l'ancien responsable du service Chauffage, ventilation et sanitaires. Rappel des faits dans la "Neue Zürcher Zeitung", la "Basler Zeitung", le "Bund", "Le Courrier", "Le Temps", le "St Galler Tagblatt" et "24 Heures". Dans ce dernier quotidien paraît une courte interview de Me Alain Thévenaz, l'avocat de l'EPFL, laquelle s'est portée partie civile.

Le Laboratoire d'étude sur la neurodégénérescence et le Laboratoire de virologie et génétique, à l'EPFL, ont uni leur savoir-faire pour offrir à la communauté scientifique un nouvel outil. "Le Temps" de ce mardi se fait l'écho d'un article paru dans "Nature Methods", qui présente cette méthode combinant plusieurs techniques pour faciliter la manipulation des gènes.

Nicolas Abelé, doctorant à l'EPFL, a été primé par les Trophées de l'innovation, un concours qui s'adresse aux étudiants européens. Cet ingénieur du Laboratoire d'électronique générale figure parmi les lauréats pour ses composants MEMS pouvant être utilisés dans les dispositifs de transmission de données. Cette information est donnée par "La Revue polytechnique".

Le coeur de Jacqueline Maurer-Mayor bat pour l'industrie, comme en témoigne la tribune libre que la Conseillère d'Etat vaudoise signe dans la "Nouvelle revue". L'élue souligne le fait que l'innovation reste l'atout maître des PME vaudoises pour contrer une concurrence internationale toujours plus accrue. Et salue le rôle joué par "des interfaces comme le Centre d'appui scientifique et technologique de l'EPFL ou le Centre d'études et de transfert technologique de la Haute école d'ingénieurs et de gestion". Pour rappel, le Cast est désormais intégré dans l'association Alliance.

"PME Magazine" de ce 31 janvier se fend d'un éditorial sur Patrick Aebischer. Le président de l'EPFL – qualifié de "brasseur d'air patenté selon ses détracteurs" – est perçu comme un homme plaçant "la barre très haut", notamment en raison de son projet de centre de congrès sur le site d'Ecublens. Selon le magazine, si "Patrick Aebischer réalise ses projets à l'horizon 2010, comme prévu, on pourra alors parler de formidable exploit".

On sait depuis longtemps que l'Inde produit chaque année des milliers d'ingénieurs. 20'000 plus exactement, avance "24 Heures" dans son édition du jour. A Bengalore, la "Silicon Valley indienne", André Pittet oeuvre depuis vingt-sept ans pour former des ingénieurs "aussi compétents que ceux de l'EPFL". Cet ancien de l'Ecole explique les raisons du miracle indien, dans cette région où les diplômés n'ont aucun problème pour trouver un premier emploi.

30 janvier 2006

La nouvelle a fait le tour des médias ce week-end: en Pologne, le toit d'un hall d'exposition s'est effondré, faisant de nombreuses victimes. "Le Matin" interroge le professeur Eugen Brühwiler, du Laboratoire de maintenance, construction et sécurité des ouvrages, pour découvrir les causes de la catastrophe. Selon l'expert, les conditions défavorables se sont liguées pour provoquer cet effondrement. Il redoute d'ailleurs que des événements similaires se répètent, y compris en Suisse.

Les prix qui grimpent à la pompe et les embouteillages chroniques vont-ils pousser les habitants des villes à opter pour les transports publics, au profit de l'environnement? Dans un article publié par "l'agefi", Christophe Jemelin, collaborateur scientifique au Laboratoire de sociologie urbaine, dresse un constat pour le moins nuancé des différentes mesures préconisées par les gouvernements pour améliorer la mobilité en milieu urbain. Où on apprend que les péages urbains sont une solution pour le moins étrange, puisqu'il faut "beaucoup d'automobilistes" pour qu'il fonctionne.

Déjà annoncé dans les médias, le procès concernant l'affaire de corruption découverte en 2003 à l'EPFL refait surface dans "24 Heures", "Swissinfo" et le "Tages-Anzeiger" à l'occasion de son ouverture, aujourd'hui à Bellinzone. Les deux journaux rappellent les principaux faits qui sont reprochés au prévenu, un ancien responsable du secteur chauffage, ventilation et sanitaire, qui aurait touché des dessous-de-table par des entreprises.

"Pour valoriser les langues, l'EPFL préfère l'Uni à la Migros", titre "24 Heures" dans son édition du jour. Le journal fait référence au fait que les cours de langues, à l'EPFL, ne seront plus donnés par l'Ecole-Club Migros dès la rentrée académique 2006. A cette date, c'est en effet le Centre de langues de l'Université de Lausanne qui prendra la relève. Nathalie Pichard, déléguée à la formation, explique que les connaissances linguistiques ont pris une dimension plus importante dans le cursus des futurs ingénieurs. De fait, ce changement de prestataire ouvre la possibilité d'accorder des crédits pour l'enseignement des langues.

Le sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre l'année dernière. "24 Heures" de ce jour remet la compresse. L'augmentation des taxes d'étude est-elle une solution au problème de financement des universités et des bourses, s'interroge le quodien vaudois? Un journaliste s'est rendu à Nottingham, "au coeur du modèle anglo-saxon", là où les taxes sont passées de 2800 à 6900 francs suisses par an. Les avantages et inconvénients sont passés au crible par le quotidien, lequel arrive à la conclusion que les étudiants anglais sont généralement mieux lotis que les suisses.

Pour donner la possibilité aux surdoués de faire correctement leurs classes, il faudrait s'inspirer des solutions mises en place aux Etats-Unis, estime Kathrin Hess Bellwald, dans "l'agefi". Professeur rattachée à l'Institut de géométrie, algèbre et topologie, cette scientifique de nationalité suisse et américaine sait de quoi elle parle, puisqu'elle est elle-même une ex-enfant surdouée. Elle estime qu'il est possible, pour la Suisse, de développer des modules d'enseignement spécialement adaptés pour ces enfants, en particulier dans le domaine des mathématiques.

Lorsque vous criez, vous ne vous cassez pas les oreilles. Pourquoi? Une brève dans "24 Heures", puis un article paru le 6 janvier, reprennent les résultats, publiés dans Science, d'une étude menée par James Poulet, du Brain Mind Institute. Le scientifique a réussi à mettre en lumière l'existence de neurones spécifiques capable d'inhiber la transmission de signaux au système auditif. Le mystère est donc levé. Le "New York Times" du 31 janvier a également consacré un article à cette recherche.

27 janvier 2006

Pourquoi ne se casse-t-on pas les tympans à chaque fois que l'on hurle? Ce mystère, un collaborateur scientifique du Brain Mind Institute l'a résolu. Alors qu'il travaillait encore à l'Université de Cambridge, James Poulet s'est attaché à analyser comment les grillons arrivaient à faire le tri entre les sons qu'ils produisent et ceux de leurs congénères. Le scientifique a réussi à mettre en lumière l'existence de neurones spécifiques dont le rôle est d'inhiber les signaux qui devraient normalement être transmis au système auditif. Cette découverte fait l'objet d'une publication aujourd'hui dans la revue Science. Le "Tages-Anzeiger" et la "Basler Zeitung" s'en font l'écho.

Malick Kane est collaborateur scientifique au Laboratoire d'énergétique industrielle. En automne 2004, il décide de créer sa start-up, Enef Tech Innovation, qui est désormais hébergée au Parc scientifique d'Ecublens. Faites le tour du propriétaire de cette petite entreprise spécialisée dans les systèmes de cogénération basés sur les énergies renouvelables, en compagnie de la "Radio suisse romande."

Coup sur coup, deux manifestations traitant des questions énergétiques se sont tenues à l'EPFL: une sur les générateurs nucléaires de quatrième génération, et une autre sur les grandes pannes des réseaux électriques. Le "Bulletin des SEV" fait le compte-rendu de ces réunions.

26 janvier 2006

"L'Hebdo" et "l'agefi" du 26 janvier annoncent la création d'un centre de sécurité de l'information à l'EPFL. Ils dressent le portrait de son directeur Arjen Lenstra, qui a rejoint la Faculté IC au début de l'année. Ce Néerlandais de 50 ans est un expert en cryptologie et il souhaite impliquer dans ce nouveau site des personnes d'horizons différents dans "une approche multidisciplinaire et une projet transdisciplinaire". Arjen Lenstra a notamment travaillé chez Citigroup, où il était responsable des systèmes de paiement électroniques, et chez Lucent Technologies, où il a travaillé sur les fonctions de hashing (empreinte cryptographique).

Le premier engin spatial conçu par l'EPFL a retenu l'intérêt de "L'Hebdo" cette semaine. Ce picosatellite, dont le départ est prévu en 2008, sera chargé d'observer l'oxygène dans la mésosphère.

La première et unique convention organisée en Suisse romande sur les mangas s'était tenue en 2005 à l'EPFL. Sa deuxième édition ne réinvestira pas le campus, optant pour les locaux de Palexpo. La manifestation, qui se déroulera du 20 au 26 avril, aura ainsi la possibilité de s'étendre sur 6000 mètres carrés et donc d'avoir de nouvelles ambitions.

La loi sur la recherche sur l'être humain doit être mise en consultation le mois prochain. A cette occasion, "Le Temps" de ce jeudi rappelle les enjeux de ce projet pour le fonctionnement des commissions d'éthique. Des inquiétudes se font jour dans les milieux concernés. Ainsi, les chercheurs veulent pouvoir travailler sans entraves, mais les individus qui prêtent leur corps doivent être protégés. Et les commissions d'éthique sont "le dernier rempart" face à de possibles abus.

25 janvier 2006

Lancée il y a six mois, l'initiative Innovation Network, de l'EPFL, porte ses premiers fruits: sept entrepreneurs en herbe ont en effet été sélectionnés et vont bénéficier d'un soutien financier, marketing et commercial. Unique en Europe, ce fonds est destiné non pas à transformer un projet en start-up, mais d'en démontrer le potentiel commercial. "L'agefi" du 25 janvier explique que l'Innovation Network vient en fait combler un fossé dans le processus de l'innovation, s'insérant en tant que réseau de compétences.

A l'occasion de la tenue d'un atelier "d'énigmes et de casse-tête mathématiques", "Le Matin bleu" de mardi  présente les cours d'initiation à internet organisés par l'EPFL à l'intention des jeunes filles. Depuis le lancement de cette initiative, 380 écolières se sont succédé sur les bancs de l'institution.

Après avoir relayé une dépêche de l'Agence télégraphique suisse le 11 janvier, "24 heures" revient sur une étude réalisée par le Laboratoire d'hydraulique environnementale, à l'EPFL, sur l'oxygénation hivernale du lac Léman. Mais cette fois, il s'agit d'un article fait maison

24 janvier 2006

Les milieux politique et académique s'agitent, du côté de Genève. L'édition du jour de "24 Heures" reprend les attaques signées il y a plus d'un mois par l'éditorialiste Guy Mettan dans "l'agefi" (article repris dans la revue de presse du 14 décembre) et les accompagne de quelques passages tirés du discours du Conseiller d'Etat genevois Charles Beer, selon lequel "une concurrence féroce régit les rapports entre les universités et les écoles polytechniques fédérales". "L'EPFL n'a plus la cote au bout du lac", affirme le quotidien vaudois, en mettant ce désamour sur le compte du départ du professeur Didier Trono de l'institution genevoise. Un article paru vendredi dans "Le Temps" fournit quant à lui une autre explication. Selon cet article, les tiraillements dans le cénacle académique sont tout simplement dus à "l'internationalisation de l'éducation supérieure" qui "bouscule les structures nationales fondées sur le principe de l'égalité absolue entre les universités et les instituts de recherche". Et l'attitude de l'EPFL dans tout ça? "La haute école romande se comporte déjà comme une institution transnationale (...) L'univers de référence de l'EPFL a changé d'échelle: ce n'est plus la Suisse mais le monde", estime le journal.

Les villes du futur seront davantage soucieuse de leur consommation énergétique ou ne seront pas. C'est en tout cas l'avis de François Maréchal, maître d'enseignement et de recherche rattaché au Laboratoire d'énergétique industrielle (LENI), qui s'exprime dans le numéro spécial Energie de "L'agefi magazine". Selon l'expert, les centres urbains devront proposer à leurs habitants une palette de systèmes énergétiques complémentaires pour répondre aux besoins. Le LENI travaille d'ailleurs avec le canton de Genève pour mettre sur pied de futurs systèmes de conversion d'énergie intégrés.

Utiliser le champ magnétique terrestre pour l'appliquer à la résonance magnétique nucléaire, telle est l'idée développée par une équipe de recherche allemande. "Le Temps" s'en fait l'écho dans son édition du jour. Les premiers essais, dont les résultats ont paru dans Nature, ont abouti à une précision stupéfiante. Soumis à la question, Geoffrey Bodenhausen, directeur du Laboratoire de résonance magnétique biomoléculaire de l'EPFL, lève une partie du voile entourant ce mystère scientifique.

23 janvier 2006

La grande finale du Swiss Technology Award aura lieu le 27 janvier à Baden. Sur les 52 projets candidats, 15 ont été primés et trois participeront au dernier tour du concours. Parmi ceux-ci, six Romands se sont illustrés par leur sophistication technique, leur utilité et leur compétitivité. Il s'agit de projets développés par la Haute école d'ingénieurs et de gestion du canton de Vaud (système de réfrigération magnétique), Debiotech, le Laboratoire d'optique médicale de l'EPFL (systèmes de vascularisation de la microcirculation), LyncéeTec, NexThink et l'IDIAP. Ces prix honorifiques représentent pour les lauréats un billet d'accès au marché, explique "l'agefi" de lundi. A lire aussi dans "24 Heures".

Quelles sont les qualités d'un CEO pour guider le décollage d'une nouvelle société? "24 Heures" du 21 janvier pose la question. Réponse: Sa personnalité, ses qualités humaines, mais le profil type du manager n'existe pas. Le quotidien prend pour exemple la trajectoire d'Innovative Silicon, une start-up du PSE. Le profil des trois CEO qu'elle a connus a suivi l'évolution de la société.

"Le Temps" de vendredi 20 janvier annonce brièvement que le magazine gratuit pour les étudiants romands étend son réseau de distribution. Après les HES, les unis et l'EPFL "Etumag" sera remis à l'ensemble du système éducatif privé et semi-privé.

La même interview du président de l'EPFZ paraît ce jour dans "l'agefi" et "La Liberté". Ernst Hafen déclare vouloir renforcer la position de son institution dans le peloton de tête des hautes écoles internationales, en encourageant davantage l'enseignement et la relève. Il souhaite également renforcer la collaboration avec l'EPFL, notamment en intensifiant les échanges dans la recherche, le transfert de connaissances, mais aussi dans les nouveaux centres nationaux de compétence.

Le "Nouvelliste" du 21 janvier annonce la nomination à l'EPFL de Daniel Schorderet, comme professeur titulaire externe en génétique humaine. Une nomination qui a eu lieu le 14 décembre!

20 janvier 2006

Après avoir annoncé l'intention de l'EPFL de bâtir un centre de congrès high-tech (revue de presse du 13 janvier), "24 heures" donne la parole à Jean de Araujo, directeur  de Beaulieu Exploitation. Celui-ci insiste sur "la chance que représente ce projet pour Lausanne", même si le responsable est bien conscient qu'il pourrait être en partie concurrent avec le site existant de Beaulieu.

C'est le temps du WEF, entendez le Forum économique mondial… "24 heures", comme pas mal d'autres médias, fait le tour des personnalités qui y sont présentes cette année. Le quotidien s'intéresse en particulier aux dirigeants de multinationales helvétiques pour qui Davos est le meilleur thermomètre des tendances économiques à venir. Et parmi les quelques personnalités d'autres milieux à profiter aussi de cette plateforme d'échanges, on trouve Patrick Aebischer ou encore Claude Nobs.

"L'événement syndical" revient sur sa bête noire, le futur Learning Center, à l'EPFL, en publiant un commentaire rédigé par une personne qui n'appartient pas à la rédaction du journal. Malheureusement avec de nombreux faits erronés, comme par exemple le coût du bâtiment, ainsi que son impact environnemental. Le rédacteur n'a d'ailleurs jamais pris la peine de contacter l'EPFL pour vérifier ses informations.