Revues de presse

20 avril 2005

Impossible d'éviter le sujet papal ce mercredi, même dans la revue de presse de l'EPFL! "24 Heures" rappelle que le futur Benoît XVI est venu en 1988 à Lausanne pour y prononcer une conférence et rencontrer des scientifiques à l'Ecole. Le quotidien donne la parole à un prêtre vaudois, Philippe Baud, qui se souvient de cette rencontre avec un homme "modeste" et doté "d'une intelligence remarquable". Avant de conclure que "si les gens ne voient en lui qu'un conservateur, il pourrait bien les étonner"

La nouvelle animalerie de l'Université de Lausanne se fera. Les députés vaudois ont décidé de libérer les 18 millions nécessaires pour l'aménagement du bâtiment qui accueillera les 25.000 muridés prévus dans l'installation. Bien que les élus aient donné leur aval à une forte majorité, les discussions ont été vives, comme en témoignent "24 Heures" et "Le Courrier" de ce jour.

La semaine dernière, le Conseil fédéral adhérait à l'accord cadre pour la recherche visant à développer des réacteurs nucléaires de quatrième génération. La décision réjouit l'Institut Paul Scherrer (PSI), qui y voit la chance de former la relève dans le domaine de l'énergie nucléaire. Il est en effet prévu que la Suisse explore le comportement des matériaux à haute température. Le PSI dépensera trois millions de francs par an pour construire des réacteurs de quatrième génération. "L'agefi" de ce jour rappelle cependant que ces installations n'entreront pas immédiatement en considération, les machines de troisième génération étant encore d'actualité. Les besoins de remplacement ne commenceront à se profiler qu'entre 2020 et 2025.

A la demande de l'Etat du Valais, le Laboratoire de constructions hydrauliques de l'EPFL a réalisé une étude de faisabilité d'un projet d'aqueduc souterrain entre Viège et le Léman. Mais cette idée, proposée par le député UDC Albert Pitteloud, n'a pas convaincu les experts. Selon eux, cette solution recèle trop de défauts pour devenir réalité et remplacer le projet de troisième correction du Rhône. A lire dans "Le Nouvelliste" de mercredi.

19 avril 2005

La "NZZ" du jour consacre un épais cahier spécial aux 150 ans de l'EPFZ. Dans ce contexte, Patrick Aebischer a rédigé un article sur le "duo des EPF", Lausanne et Zurich. Le président de l'EPFL se refuse à parler de concurrence entre les deux institutions, mais met en avant leur complémentarité, leur vision commune de l'avenir et leur rôle moteur dans notre pays.

Le week-end prochain se tient à l'EPFL la plus grande manifestation jamais organisée en Suisse sur les manga. "Le Matin Dimanche" en a profité pour proposer à ses lecteurs un questionnaire pour tester ses connaissances en matière de BD japonaise. A vos crayons!

Née il y a moins de quatre ans, la société BeamExpress, active dans l'optoélectronique, vient de clôturer son troisième tour de financement, en levant 17 millions de francs. Basée au Parc scientifique d'Ecublens, la start-up prévoit une entrée en bourse d'ici à deux ans. Elle a été fondée par une équipe de scientifiques dont le professeur Eli Kapon, directeur du Laboratoire de physique des nanostructures, à l'EPFL. "Le Temps" de ce jour explique que BeamExpress réalise le composant qui n'est autre que l'interface optique entre les équipements réseaux d'entreprise et le réseau câblé de transmission par fibre optique.

Il y a un an, puis en octobre dernier, la presse faisait état d'un nouvel espoir pour les diabétiques. "Swiss Engineering" revient sur les travaux de chercheurs de l'EPFL, qui ont développé un instrument permettant à ces personnes de mesurer leur taux de glucose plusieurs fois par jour et sans douleur. Baptisé Iglus, un capteur sous la forme d'une minicapsule de titane est injecté sous la peau dans la région ventrale. Cette réalisation est le fruit des recherches de Peter Ryser et Sigfried Strässler, du Laboratoire de production microtechnique.

Tranquille, la Suisse? Pas sur tous les points. En matière sismique, en particulier, le risque d'un tremblement de terre meutrier peut tout à fait se produire demain. Tel est le message alarmant que Laurent Vulliet a fait passer lors de l'émission Infrarouge de la "Télévision suisse romande" du 6 avril, consacrée aux catastrophes naturelles. Le doyen de la Faculté ENAC connaît bien son sujet, puisqu'il est membre de Planat, une plate-forme nationale d'expertise auprès des autorités fédérales. Selon Laurent Vulliet, le risque sismisque représente la catastrophe la plus dangereuse pour la Suisse, en particulier pour des régions comme Bâle ou le Valais.

Le Centre d'analyse sport et santé de l'UNIL-EPFL propose des tests de condition physique pour permettre à chacun de faire le point et de choisir une activité adaptée. "Migros Magazine" du 19 avril a ainsi fait le bilan de sa souplesse et de son endurance, non sans se nourrir des conseils d'un spécialiste. La santé du journal s'annonce bonne pour la belle saison!

Jamais jusqu'ici des os d'ours des cavernes n'avaient été répertoriés dans le Jura vaudois. C'est désormais chose faite. Des spéléologues ont retrouvé des ossements en parcourant les Grottes aux fées. Cette découverte ouvre un fantastique champ d'investigation, relève "24 Heures" de lundi. D'ailleurs, des géologues de l'EPFL s'y intéressent, le site se trouvant à proximité du décrochement de Pontarlier, faille majeure qui a tranché le Jura entre le Haut-Doubs et Vallorbe.

18 avril 2005

Etienne Krähenbühl et Rolf Gotthardt partagent les honneurs du "San Francisco Chronicle". Le sculpteur de Romainmôtiers et le physicien rattaché au Laboratoire de nanostructures et nouveaux matériaux électroniques de l'EPFL voient leur collaboration consacrée à l'occasion de l'exposition "The Shape of memory" qui se tient jusqu'à vendredi dans les locaux de Swissnex. Le journal revient sur la genèse de "L'insoutenable légèreté du cube", qui remonte à près de huit ans et qui a abouti à cette œuvre magistrale.

La presse se fait l'écho du récent séminaire organisé par le CREM (Centre de compétence en urbistique) de Martigny et l'EPFL sur le thème de l'énergie. En ligne de mire: les promesses apportées par l'amélioration de technologies existantes, en particulier les pompes à chaleur, les moteurs à biogaz, les microturbines et les piles à combustible. Pour le court terme, c'est surtout le principe de la cogénération (production simultanée d'électricité et de chaleur par un moteur à combustion) qui retient l'attention, de par le fait qu'il permettrait une meilleure utilisation des énergies fossiles. A lire dans l'édition du jour de "24 Heures" et dans le magazine "Entreprise romande" du 15 avril.

Les animaleries lausannoises font encore parler d'elles (voir la revue de presse du 7 février). Les députés vaudois doivent en effet voter cette semaine sur la nouvelle installation désirée par l'Université de Lausanne et le projet risque d'avoir du mal à passer la rampe. C'est du moins ce que laisse présager l'interview d'Isabelle Chevalley, députée libérale, dans "24 Heures". "Le projet Science, Vie, Société devait supprimer les doublons […] Aujourd'hui, pourquoi créer deux doublons à 500 mètres l'un de l'autre sur la génétique des mammifères et nous lancer dans des dépenses pharaoniques?" se demande Isabelle Chevalley en déplorant "le manque de vision de l'Université et de son rectorat".

Michel Sardou aurait pu adapter son répertoire pour le F.-A.-Forel. Reposant au Bouveret, le minisubmersible est en passe de passer sa retraite dans un musée. Des employés de la Fondation pour l'étude et la protection de la mer et des lacs cherchent à éviter le désarmement du navire grâce à de nouvelles sources de financement en faisant appel aux hautes écoles.

Carton plein pour l'EPFZ ce jour dans la presse. Coup d'envoi de son 150ème oblige, l'institution zurichoise fait l'objet de nombreux articles dans la presse du week-end, avec en particulier un tiré à part complet dans le "SonntagsBlick". Dans cette farandole d'éloges, un article publié dans la "SonntagsZeitung" se démarque et pose la question de la plus-value de la recherche pour l'économie: quelles technologies novatrices développées à l'EPFZ ont abouti à un résultat commercial? Le média en a trouvé six, soit le nombre de spin-off qui lui semblent particulièrement prometteuses.

15 avril 2005

S'il y en a un qui ne prône pas la solution de l'"Alleingang", c'est bien Alexander Zehnder. Dans la "Weltwoche", en marge d'un article sur les 150 ans de l'EPFZ, le président du Conseil des EPF plaide pour que les institutions du domaine attirent les meilleurs chercheurs et ingénieurs. Tâche qui n'est pas aisée, étant donné que les salaires "ne sont pas compétitifs" par rapport à ce que les universités américaines sont capables de verser aux meilleurs scientifiques. Enseignement en anglais, appel du pied aux étudiants chinois, qualité des étudiants à l'aune internationale… Tour d'horizon des enjeux qui attendent les EPF, avec un rapprochement annoncé avec l'économie, disette des finances fédérales oblige.

L'EPFZ a créé un centre pour les sciences de l'organisation et du travail. La nouvelle institution comprend deux professorats et six groupes de recherche. Elle doit permettre d'intégrer dans un tout le travail, l'homme, la technique et la santé. "L'agefi" de vendredi présente brièvement ce centre.

La Famille Bou, c'est un groupe de quatre jeunes Morgiens qui fait de la musique tendance pop à trip-hop. Il a enregistré son premier album en 2002 et tente de percer en France. Et pourquoi cette histoire parue dans "24 Heures" de ce jour figure-t-elle dans votre revue de presse préférée? Tout simplement parce que l'une des membres du groupe a étudié à l'EPFL. Voilà.

14 avril 2005

La plus grande entreprise suisse spécialisée dans le secteur spatial, Contraves Space, a décidé d'augmenter son partenariat avec l'EPFL. Un accord signé le 13 avril lui permet ainsi d'accéder aux résultats des projets scientifiques menés dans le cadre du Space Center. Et pour ce dernier, cette collaboration sera un atout supplémentaire pour valoriser de nouvelles technologies. "L'agefi" et le "24 Heures" du jour notent que les synergies seront évidentes, en particulier dans le domaine des "rovers" pour l'exploration planétaire.

Après leur usage domestique, les médicaments et les produits cosmétiques poursuivent leur vie dans les eaux usées. Nombre de scientifiques s'accordent sur le fait que ces produits ont une influence sur les organismes vivants dans la nature (mutations, stérilité). Deux étudiants de l'EPFL, Fabien Gigon et Léon Berger, ont réalisé une étude qui fait le point sur ce phénomène encore mal connu. Selon eux, une augmentation de 10% du prix de l'eau serait nécessaire pour diviser par 100 la concentration de ces produits à la sortie des usines.

Il y a cinq ans, Patrick Aebischer prenait la barre de l'EPFL. "L'Illustré" profite de cet anniversaire pour l'interroger. Le président rappelle le besoin pour l'Ecole d'attirer les meilleurs cerveaux et donc d'être attractive. "Des projets comme Alinghi ou Solar Impulse nous permettent de nous faire connaître au niveau international", déclare-t-il. Avant d'ajouter que "pour communiquer au grand public, il faut vulgariser." Patrick Aebischer estime enfin que l'EPFL est une école d'ingénieurs qui se transforme progressivement en une université technologique ayant pour objet d'étude l'ensemble du domaine de la science et la technologie.

Une micropuce pour redonner la vue aux aveugles. Telle est l'invention mise au point par Dominik Ziegler alors qu'il travaillait, il y a trois ans, au Laboratoire de microsystèmes du professeur Philippe Renaud. Il s'agit en fait d'un implant apposé directement sur l'œil qui permet de combler le dysfonctionnement des bâtonnets et des cônes oculaires, les photorécepteurs sans lesquels aucune vision n'est possible. Cette invention existe sous forme de prototype testé par les Hôpitaux universitaires de Genève et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, à Paris. Et comme Dominik Ziegler est uranais, c'est évidemment la "Neue Urner Zeitung" qui s'en fait l'écho.

Commercialisée ce printemps, l'Adidas 1 est la première chaussure à embarquer un système informatisé. Celui-ci adapte en temps réel le degré d'amortissement du talon, lequel sera ferme sur sol mou, et souple sur sol dur. Mais ce produit n'est pas le premier doté d'un muscle électronique qui assiste l'effort du sportif. "Le Temps" de ce jour cite notamment l'exemple de raquettes de tennis ou encore de skis. Encore faut-il que ce matériel intelligent soit utile aux sportifs… Et là, les performance biomécaniques laissent froid Behrouz Bayat, qui a longuement testé l'Adidas 1. Pour ce chercheur qui travaille au PSI d'Ecublens, cette chaussure est un simple produit mode, une sorte de "vitrine technologique" qui améliore l'image du fabricant. "Le système électronique augmente le confort, c'est tout." Quant à Georges-André Carrel, chef des sports de l'UNIL et de l'EPFL, il craint que cet high-tech ne mène à l'apparition de sportifs-robots. Le débat autour de cette nouvelle génération d'équipement n'est certainement pas terminé.

Avec ses 78 mètres, la cheminée de la future usine d'incinération est le deuxième plus grand objet bâti de Lausanne. Mais pourquoi diable cette hauteur précise? "24 heures" de jeudi explique: il s'agit d'un savant calcul, mêlant vents, Ordonnance fédérale, colline de Sauvabelin et grands immeubles. Plusieurs études ont été menées entre 1985 et 1992 par le "Monsieur Vents" de l'EPFL, Jacques-André Hertig, et les conditions du site n'ont pas facilité les choses.

Deux congrès réunissent ces jours à Montreux des chercheurs du monde entier, spécialistes de l'image et du multimédia. Touradj Ebrahimi, professeur à l'EPFL et fondateur de cette manifestation explique dans "24 Heures" de jeudi que les technologies de demain seront notamment celles dites de la réalité augmentée, mais la sécurité et la surveillance deviendront aussi très importantes dans le quotidien.

13 avril 2005

Les EPF ont décidé de se montrer à la désormais traditionnelle foire industrielle et technologique d'Hanovre avec un stand important qui met en relief les projets des diverses institutions. On y découvre notamment une réalisation de l'EPFZ-Institut Paul Scherrer qui permet, par une réaction thermochimique utilisant l'énergie solaire de produire rationnellement une source d'hydrogène. Un peu plus loin, l'EMPA présente ses céramiques à haute performance. Sur place, "l'agefi" a recueilli les propos du professeur de l'EPFL Daniel Favrat, du Laboratoire d'énergétique industrielle: "Hanovre constitue une plateforme idéale pour réaliser le transfert de technologies. Des possibilités de soutien pour les start-up avec lesquelles nous travaillons existent ici."

Ce mercredi, l'exposition "Building the future of learning" s'ouvre à l'EPFZ. Après avoir séduit les Romands, elle va permettre aux Alémaniques de découvrir les travaux des architectes finalistes retenus lors du concours du futur Learning Center, à l'EPFL. "BauNetz" se fait l'écho de cette manifestation.

La "HandelsZeitung" de ce jour explore le domaine des EPF, qui compte 19000 étudiants et doctorants, mais aussi 550 professeurs. L'EPFZ, l'EPFL, l'Institut Paul Scherrer, l'EMPA, l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, ainsi que l'Institut fédéral pour l'aménagement, l'épuration et la protection des eaux font chacun l'objet d'un paragraphe de présentation.

Quelles prestations, pour qui, de quelle qualité et à quel prix? Une initiative parlementaire vise à cadrer la notion de service public. Dans un article de la "HandelsZeitung" consacré à ce thème, le professeur de l'EPFL Matthias Finger s'exprime sur la libéralisation d'infrastructures telles que La Poste. Selon lui, s'inspirer de la philosophie européenne serait plutôt sage.

12 avril 2005

Par le biais d'une exposition, l'Ecole d'architecture de l'EPFL rend hommage à Adriano Olivetti pour son engagement culturel, politique et social qui a été le sien dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et la gestion du territoire en Italie. "24 Heures" regrette cependant que l'exposition - elle vient tout droit de la Fondation Olivetti d'Ivrea - se contente "d'une présentation assez sèche et technique, et ne fasse guère d'efforts pour faire passer le message de cet industriel" à la pensée humaniste et urbanistique. A découvrir au bâtiment SG jusqu'au 29 avril.

"Market Magazine" du 8 avril a interviewé Patrick Aebischer. La publication annonce ainsi que le président de l'EPFL "expose sans complexe ses ambitions: faire de son institut un des meilleurs pôles scientifiques au niveau international." Face à la situation financière préoccupante de la recherche et de l'innovation en Suisse, Patrick Aebischer estime que le sponsoring de chaires va prendre plus d'ampleur à l'avenir. Un sponsoring qu'il estime coûter entre 10 et 20 millions de francs par chaire pour un long terme.

Le vice-président pour l'innovation et la valorisation Jan-Anders Manson et le professeur Alfio Quarteroni étaient lundi au Tessin pour parler de la Coupe de l'America, comme "facteur de développement technologique". L'annonce de la présence des deux membres de l'EPFL est parue dans le "Giornale del Popolo" du 9 avril.

11 avril 2005

La foule des grands jours était au rendez-vous de la Journée Magistrale, samedi. Une édition 2005 qui s'est teintée de couleurs et de textures particulières, puisque la remise des diplômes a été l'occasion pour le metteur en scène Christian Denisart de montrer un aperçu de sa pièce "Robots, des roses pour Jusinka" qui sera présentée lors du prochain festival Science & Cité. Une performance plus brève que prévu, un couac technique ayant donné un trac soudain à certains acteurs de métal. "24 Heures" donne un reflet de l'ambiance de la manifestation, également marquée par la remise de trois doctorats Honoris Causa et un plaidoyer de Patrick Aebischer pour un soutien politique à l'éducation et à la recherche. De son côté, le magazine Nouvo de la "Télévision suisse romande" et le Journal du matin de la "Radio suisse romande"se penchent sur ces "robots bêtes de scène" prêts à ravir le public romand.

Siège de l'EPFL, Lausanne est évidemment aussi la capitale du sport, où siège le Comité international olympique (CIO). Comme l'indique "24 Heures" du jour, le baron Pierre de Coubertin avait créé un Institut indépendant du CIO et qui était dédié à la promotion du sport "dans un cadre pédagogique et culturel", à vocation universitaire. "Aujourd'hui, une lointaine héritière de cette idée coubertienne est l'AISTS, l'Académie internationale des sciences et techniques du sport, fondée en l'an 2000 par les Hautes écoles de la région lémanique (UNIL, UniGe, EPFL, IDHEAP), la ville de Lausanne, l'Etat de Vaud et le CIO", souligne le quotidien vaudois.

"Les universités suisses se dotent de chaires financées par l'industrie". L'Agence télégraphique suisse consacre un article, repris par "La Liberté" et "l'agefi", sur le développement des postes de professeurs payés par le secteur privé. A cette aune, c'est la médecine qui bénéficie principalement des faveurs des bailleurs de fonds, avec près de la moitié des cas recensés en Suisse. Le média note que, "bien que considérées comme plus proches de l'industrie, les deux Ecoles polytechniques fédérales ont bien moins de chaires financées par les entreprises ou les fondations privées que les Universités de Bâle et de Zurich".

08 avril 2005

Le Prix Entreprendre région Lausanne a été décerné jeudi à Gérald Chambon, PDG d'Alpsens Technologies SA et inventeur d'un système permettant de contrôler en permanence la qualité des huiles alimentaires. Un contrat d'exclusivité a été signé avec le géant du fast-food McDonald's. "24 Heures" de ce jour raconte l'aventure de ce spin-off du groupe Technologies de l'Institut de microtechnique de l'EPFL. A noter que deux autres lauréats ont été récompensés lors de la même cérémonie, à savoir Edel Therapeutics, une société du biomédical, et NEXThink, spécialisée dans le développement d'une technologie de sécurité informatique. Toutes deux sont domiciliées au PSE.

Le "National Geographic News" donne la parole à Bertrand Piccard, qui présente le projet Solar Impulse. Celui-ci explique que l'idée d'un avion solaire lui est venu lors des préparatifs de son tour du monde en ballon. Mais il n'est pas le seul à y avoir pensé: la NASA travaille depuis des années sur un appareil du même type. En 2001, un engin baptisé Helios a même atteint une altitude de près de 30000 mètres, mais deux ans plus tard, la machine s'est abîmée lors d'un vol d'essai.

"L'agefi" de vendredi a recueilli les témoignages de quatre chercheurs à l'EPFL issus de pays non européens sur les problèmes que leur pose la législation actuelle en matière d'immigration. Et le constat est plutôt accablant: "Les fonctionnaires décident au cas par cas du sort des personnes concernées, créant une insécurité juridique systématique." De là à dire que la Suisse chasse les jeunes talents qu'elle contribue à former

L'esprit d'entreprise  est de plus en plus valorisé, mais jusqu'à présent, les mesures de soutien s'adressaient essentiellement aux étudiants des Hautes Ecoles, sortant de l'EPFL, des universités ou des HES. D'où la mise sur pied de Créateurs, un projet européen pour promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes qui ont suivi une filière professionnelle. Comme l'explique "Le Temps" de ce jour, la Suisse participe à l'aventure via Swiss Occidental Leonardo et Genilem Valais. Un concours a d'ailleurs été lancé en Suisse romande pour repérer les meilleurs projets.

Les Hautes Ecoles suisses accorderont leurs calendriers académiques dès la rentrée 2007. En outre, cet agenda sera eurocompatible. "24 Heures" de ce vendredi rappelle que l'armée avait toujours refusé d'entrer en matière sur un changement de dates de ses écoles de recrues, en posant comme condition que les universités se mettent d'abord au pas. Mais maintenant que cela est fait, elle avertit toutefois qu'un "compromis sera inévitable".

La "Basler Zeitung" consacre presque une page au 150e anniversaire de l'EPFZ. D'autres articles se trouvent aussi dans les revues de presse du 14 janvier, 7 février et 30 mars.

07 avril 2005

Balélec fêtera sont quart de siècle le 20 mai. Le festival organisé par les étudiants dans l'enceinte de l'EPFL reçoit cette année le trio belge Hooverphonic ou encore les Lausannois de Kandyss. "24 Heures" de mercredi annonce que le nombre d'entrées sera limité à 18000, un chiffre que les organisateurs ne veulent pas dépasser pour raison de place.

"L'Hebdo" de cette semaine sort son guide de l'étudiant. Sont notamment au sommaire: le ranking swissup, effectué pour le droit et les sciences économiques, et un portrait express de chaque haute école suisse, dont, bien sûr, l'EPFL, qui serait l'université "la plus internationale du monde".

Ils ont choisi "une alternative à la réhabilitation des bidonvilles de Dehli" et "l'évaluation des différents scénarios de traitement des déchets PET pour la ville de Tunja, en Colombie", comme sujets de travail de diplôme master. Dans le cadre d'une journée intitulée "L'EPFL: un chemin durable face au développement", leurs auteurs Anne Dupraz, Nadia Carlevaro et David Rochat ont été récompensés pour la qualité de leurs thèses. "L'agefi" de ce jour rappelle que le but de ces prix est de valoriser de bons travaux qui contiennent les trois pôles du développement durable.

Il faut oser penser à contre-courant. C'est le conseil le plus précieux qu'a reçu Patrick Aebischer pour sa carrière. Et c'est le vice-président de l'Université Brown, aux USA, qui le lui a donné. "J'essaie toujours de sortir des sentiers battus, de m'efforcer d'aller au bout de mes idées", explique le président de l'EPFL à "Bilan". Dans son édition de cette semaine, le magazine a récolté les précieuses recommandations que diverses personnalités de l'économie ou de la politique ont reçues à un moment de leur existence.

05 avril 2005

"Un tissu architectural varié, intéressant, vivant et dynamique", "une profession renouvelée", "un produit d'exportation phare"… L'édition du jour du "Temps" n'a pas de mots plus flatteurs pour sacrer le "printemps de l'architecture romande". Le quotidien dédie une page entière aux projets ambitieux qui sont sur le point de fleurir de ce côté-ci de la Sarine, montrant que la Suisse romande parvient désormais à régater avec les deux autres pôles suisses que sont Bâle et le Tessin. Un phénomène auquel l'EPFL n'est pas tout à fait étrangère. Le concours lancé pour le Learning Center, l'engagement de l'architecte de renom Harry Gugger à la Faculté ENAC, les Archives de la construction moderne et les expositions ambitieuses sont autant de preuves relevées par "le Temps" pour affirmer que l'architecture romande est plus vive que jamais.

04 avril 2005

Présenté l'année dernière dans le cadre de la journée de la recherche de la Faculté I&C, le MP3 Surround de Christof Faller fait parler de lui outre-Sarine. Cette version survitaminée du célèbre format de compression numérique bien connu des internautes fait l'objet d'un article de la "NZZ" de vendredi dernier. Le chercheur, rattaché au Laboratoire de communications audiovisuelles 1, est parvenu à faire migrer le MP3 traditionnel vers un format qui supporte la distribution multicanaux. Avec n'importe quel lecteur dédié et quelques haut-parleurs, il devient donc possible de transformer son salon en salle de concert.

"Gènes et vision". Tel est le titre d'un programme de recherche auxquels collaborent l'Institut de recherche en ophtalmologie de Sion, l'Hôpital Jules Gonin de Lausanne et l'EPFL. Comme le résume Daniel Schorderet, responsable de l'entité sédunoise, dans "Le Nouvelliste" du jour, ce programme "a pour but d'identifier et de comprendre les gènes de la vision et le maintien de la fonction visuelle". Un travail de longue haleine, car il s'agit de répertorier quelque 5000 gènes qui sont impliqués dans le premier des cinq sens humains.

"PME Magazine" se penche sur le rapatriement de la Haute école de gestion vaudoise à l'école d'ingénieurs. Sous l'égide de la Haute école d'ingénieurs et de gestion d'Yverdon-les-Bains, les sciences économiques et techniques seront donc logées à la même enseigne. Au bénéfice des étudiants, estime le média. "PME" note que ce modèle hybride est chose courante en France et en Allemagne, et également à Lausanne avec le Collège du management de la technologie, né de l'alliance de HEC Lausanne et de l'EPFL.

Après le magazine "Via", le "Bund" se fait l'écho de l'exposition "Regards sur la modernité" qui a lieu dans la ville de Weil am Rhein, située en Allemagne à proximité de la frontière. Cette manifestation, qui dure jusqu'au 29 mai, donne un aperçu de la fabuleuse collection des Archives de la construction moderne, sises à l'EPFL, à l'intersection de l'architecture et de la photographie.

"Que pensez-vous des initiatives de l'UNIL et de l'EPFL pour croiser leurs cultures?" demande le magazine "Uniscope" à Charles Kleiber, en se référant au Collège des sciences de l'alma mater lausannoise et au Collège des humanités de l'EPFL. "Un très bon modèle d'enseignements qui ne doivent pas être prétextes mais être obligatoires et notés" répond le secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche. Une initiative qui pourrait, selon ce dernier, parvenir à lutter contre ce qu'il nomme "l'illettrisme scientifique".