Revues de presse

29 avril 2005

Universités, EPF et HES vont créer des guichets uniques, par région, au service des entreprises. Objectif: renforcer les liens entre économie et centres de recherche. 12 millions seront alloués pour trois ans afin de renforcer les bureaux de transfert de technologie existants, somme qui sera gérée par la Commission pour l'innovation et la technologie, instance fédérale. Les hautes écoles se réuniront en consortium - trois à cinq guichets seront donc ouverts dans tout le pays - pour développer leurs contacts avec les entreprise et stimuler le transfert de technologie. Chaque institution gardera son propre bureau pour la gestion des contrats et de la propriété intellectuelle, mais c'est une promotion commune que la Confédération attend des hautes écoles. A l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie, Eric Fumeaux résume l'ambition de cette nouvelle initiative: "Les grandes régions universitaires, comme celles de Zurich et de l'Arc lémanique, doivent mieux se valoriser comme ensembles cohérents et compétitifs.". L'attribution des consortium est prévue pour le 6 juillet

1200 invités étaient présents hier pour célébrer la fin du percement du tunnel du Lötschberg. A quand un nouveau tunnel du Simplon? demande en souriant Robert Rivier, le directeur du Laboratoire d'intermodalité des transports. Pour le professeur EPFL, les deux souterrains – Simplon et Lötschberg – auront un tel succès en 2015 qu'il faudra penser à la création d'un tunnel entre Brigue et Domodossola. Des étudiants de notre école ont d'ailleurs déjà planché sur ce nouveau projet.

L'Agefi convie ses lecteurs à une visite d'un petit espace plein d'ambition, au sein du PSE, occupé par Electromag. Vincent Comte, ancien élève de l'Ecole des Mines, a planté ici sa jeune pousse, après un parcours riche et mouvementé entre l'Amérique et l'Europe. La sart-up est  engagée dans la conception de micromoteurs destinés notamment à des applications médicales.

28 avril 2005

L'EPFL a remplacé sa flotte de véhicules de fonction - il y en avait une cinquantaine - par une dizaine de voitures Mobility. "L'Hebdo" de cette semaine constate que le partage de véhicules séduit de plus en plus d'entreprises, qui en profitent pour rationaliser la gestion de leur parc automobile. Le concept Mobility a vu sa clientèle commerciale augmenter de 30% l'an dernier et la société compte bien continuer sa progression à raison de 5% par an.

Dans "Le Temps" de ce jeudi, le professeur de l'EPFL Jacques Lévy se penche sur la géographie de la politique. Celle-ci permet en effet de voir les tendances d'une population en fonction de son niveau d'urbanité, de sa catégorie sociale ou encore de sa langue. Parmi les techniques utilisées, il existe le cartogramme à maille fine qui permet de donner sa place à l'ensemble des habitants et facilite le repérage de signaux encore faibles. Ainsi, peut-on percevoir des choix de société en devenir et donc, pourquoi pas, réajuster l'offre politique en conséquence?

"L'EPFZ veut doubler ses transferts de technologie d'ici à 2007", annonce "Le Temps" de ce jour. Le quotidien donne la parole au président de l'institution Olaf Kübler, qui s'exprime sur l'avenir de son école. Il se dit favorable à l'existence de différents types d'universités en fonction des capacités et des attentes des étudiants. Il veut aussi encourager la collaboration entre les départements de l'EPFZ. Enfin, parlant de l'EPFL, il trouve "formidable d'avoir deux universités à peu près aussi fortes l'une que l'autre".

27 avril 2005

Dans "Le Temps" de ce jour, le professeur de l'EPFL Christian Piguet se penche sur la loi de Moore. Il rappelle que ce cofondateur d'Intel annonça il y a quarante ans que le nombre de transistors par puce électronique doublerait tous les ans. Une prévision qui se vérifia assez bien jusqu'en 1970, mais qui apparut ensuite un peu trop optimiste. Désormais, les prédictions jusqu'en 2015 font état d'un léger ralentissement, plus significatif après cette date. L'émergence des nanotechnologies pourrait cependant donner une "nouvelle jeunesse" à la loi de Gordon Moore, une puce pouvant accueillir des centaines de milliards de nanoéléments. Mais il est par contre peu vraisemblable que l'on puisse concevoir des circuits basés sur ces nanoéléments comme l'on conçoit nos microprocesseurs actuels.

Le 3e Salon de l'étudiant s'ouvre aujourd'hui dans le cadre du Salon du livre de Genève. "24 Heures" s'étonne que l'Uni de Lausanne en soit absente, alors que les universités françaises débarquent en force. Le quotidien note encore la présence de l'EPFL et d'autres institutions qui sont là "pour se faire connaître et rencontrer les étudiants".

VisioWave continue à faire parler d'elle. Cette fois, c'est parce que l'entreprise installée à Ecublens va planter ses caméras en Chine. En effet, parmi ses nouveaux contrats figure l'équipement en systèmes de sécurité des commissariats de Nanjing. Mais ce pourrait ne pas être le seul dans un pays qui compte 27 projets de métro et 40 aéroports, comme le souligne "Le Temps" de ce mercredi.

"Une silhouette élégante et une technicité élevée": C'est en ces termes que le bâtiment de la Faculté I&C est présenté dans le supplément Immobilier de "24 Heures". La construction signée par l'architecte Rodolphe Luscher est principalement orientée vers la création d'espaces parfaitement interconnectés et agréables à vivre, mais le bâtiment réserve une bonne souplesse en vue d'adaptations futures, lit-on encore. Enfin, le reportage relève "les choix constructifs appropriés tels que la forme compacte, la conception d'un atrium assurant la pénétration de la lumière et un enveloppe thermiquement performante".

26 avril 2005

Entre la Science City de l'EPFZ et le Learning Center de l'EPFL,  se dirige-t-on vers un modèle universitaire anglo-saxon? "24 Heures" de ce jour pose la question aux deux institutions. Celles-ci préfèrent parler d'internationalisation et insistent sur la volonté de ne pas se couper de la cité et vivre en autarcie selon le modèle américain. Enfin, pour les deux "polys", les projets de campus envisagés sont nécessaires au bon développement des écoles.

Encore une success story avec le parcours d'AC Immune, fondée en février 2003 par Andrea Pfeifer, en collaboration avec trois autres personnes dont un lauréat français du Prix Nobel. Installée au PSE, la start-up poursuit un objectif cher à sa directrice (d'ailleurs nominée au Prix Veuve-Clicquot): combattre les maladies chroniques telles que la maladie d'Alzheimer ou le cancer. Pour se faire, elle a développé un produit pour déjouer le système immunitaire. L'idée est d'introduire dans le corps du patient des fragments modifiés des protéines produites par le corps de sorte à inciter le système immunitaire à produire des anticorps pour attaquer et détruire ces antigènes. Après des expérimentations animales réussies, les tests cliniques devraient débuter au milieu 2006. Le lancement du médicament est prévu en 2010, annonce "l'agefi" de mardi.

"Le Temps" de ce jour dresse le portrait d'Innovative Silicon, start-up basée à Ecublens et créée en 2002. Celle-ci prévoit de lever 16 millions de dollars d'ici à la fin juin. Sa technologie, qui porte le nom de Z-Ram, permet de mettre beaucoup plus de mémoire sur une seule puce et elle a le potentiel de devenir incontournable. Les cofondateurs de l'entreprise, Sergeui Okhonin et Pierre Fazan, professeur titulaire au Laboratoire d'électronique générale, à l'EPFL, disent être en mesure de réaliser des circuits meilleur marché et plus complexes, ce que réclame l'industrie.

25 avril 2005

"Auditoires bondés pour polymangas en polyfolie". L'édition du jour de "24 Heures" relève que la première édition du grand événement dédié au manga, qui s'est déroulée le week-end dernier à l'EPFL, est une réussite. Le public s'est déplacé en foule pour visionner des films d'animation ou rencontrer les auteurs de ces bandes dessinées si particulières. De son côté, "Le Temps" remarque que "comme à leur habitude, les étudiants du Poly n'ont pas fait les choses à moitié". "Polymanga aura montré que la mangaphilie ne se limite pas aux dessins animés et aux BD mais traduit une authentique fascination pour le Japon", estime le quotidien genevois. A noter que le 19:30 de la "Télévision suisse romande" avait annoncé la manifestation dans son édition du 22 avril.

Mauvaise nouvelle pour la pièce "Robots, des roses pour Jusinka", à laquelle l'EPFL apporte son expertise scientifique: l'œuvre ne pourra être jouée comme prévu lors du prochain festival Science et Cité. Faute d'argent. Selon "24 Heures", qui révèle l'affaire, le retrait surprise d'un important sponsor impose aux organisateurs de reporter la présentation de leur pièce au public. Selon Jean-Marc Sandoz, chargé de communication de la compagnie théâtrale, il s'agit bien d'un gel et non d'un abandon définitif, étant donné que les différents partenaires, dont l'EPFL, font toujours partie de l'aventure.

Grande journée pour l'EPFL et le CHUV: une nouvelle prothèse du genou née de la collaboration entre les deux institutions va être greffée à un patient lors d'une opération qui est programmée aujourd'hui. Grâce à des matériaux composites, les chirurgiens vont procéder à un "resurfaçage" de l'os abîmé. Cette prothèse articulaire se révèle extrêmement performante de par sa forme et sa durabilité, bien supérieures aux modèles actuels. Selon le professeur Pierre-François Levraz, du CHUV, cette première est l'exemple type de l'impact qu'une collaboration entre "une école polytechnique et un hôpitaux universitaire qui sont tous deux de renommée mondiale" peut avoir. "L'EPFL a beaucoup évolué au cours des quinze dernières années. L'apport des ingénieurs dans les calculs d'une prothèse de ce type est capital. Il y a une perception à l'EPFL dans le vivant qui n'existait pas il y a quelques années", estime Pierre-François Levraz. Le sujet était diffusé à 8h15 dans le journal du matin de la "Radio suisse romande".

22 avril 2005

La "Revue automobile" du 21 avril s'intéresse au travail de thèse qu'a effectué Alexandre Torday au Laboratoire des voies de circulation, à l'EPFL. Il a élaboré un système de navigation dynamique qui donne et reçoit les temps de parcours. Mais celui-ci calcule non seulement le chemin le plus court vers une destination, il prend aussi en compte des temps de parcours en conditions réelles, donc en cas de ralentissements en ville, par exemple. Pour ce faire, il a créé un modèle de simulation à Lausanne.

"L'EPFL: Mecque du manga." C'est avec ce titre que "24 Heures" annonce la tenue ce week-end de la plus grande manifestation jamais organisée en Suisse sur le thème des comics japonais. Durant deux jours et une nuit, une soixantaine de films seront projetés dans le bâtiment CE de l'Ecole. Les visiteurs pourront aussi rencontrer des dessinateurs, participer à des tournois de jeux vidéo, s'initier à la cérémonie du thé ou encore s'essayer au karaoké. Voir aussi la revue de presse du 19 avril.

Migros, Coop, Casino et autres Gemo: les centres commerciaux n'en finissent pas de proliférer dans le Chablais. "Le Nouvelliste" de ce jour rapporte que cet état de fait préoccupe l'Association régionale du district d'Aigle. Interrogée sur le potentiel de la région, Astrid Bucher, aménagiste du territoire à l'EPFL, répond que si une enseigne voulait s'implanter dans la région, elle lui conseillerait d'aller "voir ailleurs". Le problème, relève le quotidien, est que l'autonomie des communes ne favorise pas la vision d'ensemble qui fait défaut.

Après les journaux alémaniques, c'est au tour de la presse romande de fêter l'anniversaire de l'EPFZ. "Le Temps" de ce jour consacre une pleine page à la vénérable institution et à son histoire. Le quotidien conclut que "l'Ecole, née dans les polémiques – et les soirées arrosées – du XIXe siècle, vogue désormais au large, même si elle tient à conserver une étiquette helvétique faite de multiculturalisme, de liberté et d'application".

L'ex-chancelier de la Confédération François Couchepin et le professeur de l'EPFL Dominique de Werra appellent la population et le Conseil national à réagir contre le durcissement de la Loi sur l'asile votée par les sénateurs en mars. "L'Illustré" de cette semaine invite les deux protagonistes à s'expliquer sur leur initiative. Selon eux, cette loi est "inacceptable pour tout être humain civilisé" et les décisions prises sont contraires au bon sens. Ils estiment que Christoph Blocher et ses amis "ne cherchent rien d'autre que le pouvoir".

21 avril 2005

Partenaire du prestigieux bureau d'architectes Herzog & de Meuron, Harry Gugger vient d'être nommé à l'EPFL. L'occasion pour "L'Hebdo" de ce jeudi de le rencontrer avant son entrée en fonction le 1er mai. L'architecte déclare ainsi que son premier but à l'Ecole sera de connecter les étudiants avec la réalité et avec l'industrie. Il souhaite que ses élèves construisent de vraies parties de bâtiment, à l'échelle 1:1. Enfin, il estime qu'industrie et étudiant doivent commencer à entrer en contact très tôt. Pour Harry Gugger, l'architecte se trouve aujourd'hui à un point crucial de son évolution. Jamais il n'a été autant coupé de la construction. D'où le besoin de réagir pour que la profession ne devienne pas le berceau de simples décorateurs designers.

"L'Hebdo" de cette semaine publie son désormais traditionnel classement des villes romandes. L'étude, réalisée en collaboration avec l'IDHEAP, tient compte de 30 indicateurs des dynamiques urbaines. Cette année, Fribourg arrive en tête du classement général. Mais le rang obtenu ne fait pas tout: si l'on tient compte du dynamisme économique, Nyon entraîne un trio lémanique avec Ecublens et Pully. Comme l'explique le magazine, "le village devenu campus de l'EPFL affiche grâce aux étudiants le meilleur bilan migratoire de Suisse romande, avec un taux très élevé de construction".

"Bilan" du 20 avril dresse le portrait de Yann Guyonvarc'h, patron de 31 ans qui dirige VisioWave, l'une des firmes les plus prometteuses de Suisse romande.Outre sa spécialisation dans la sécurité high-tech, l'entreprise établie à Ecublens s'impose aussi comme le plus gros acheteur de composants électroniques de la région, auprès de Saia-Burgess notamment.

Le "Tages Anzeiger" de jeudi présente l'exposition sur le Learning Center actuellement visible à Zurich. Le quotidien fait le tour des projets des finalistes retenus lors du concours d'architecture.

20 avril 2005

Impossible d'éviter le sujet papal ce mercredi, même dans la revue de presse de l'EPFL! "24 Heures" rappelle que le futur Benoît XVI est venu en 1988 à Lausanne pour y prononcer une conférence et rencontrer des scientifiques à l'Ecole. Le quotidien donne la parole à un prêtre vaudois, Philippe Baud, qui se souvient de cette rencontre avec un homme "modeste" et doté "d'une intelligence remarquable". Avant de conclure que "si les gens ne voient en lui qu'un conservateur, il pourrait bien les étonner"

La nouvelle animalerie de l'Université de Lausanne se fera. Les députés vaudois ont décidé de libérer les 18 millions nécessaires pour l'aménagement du bâtiment qui accueillera les 25.000 muridés prévus dans l'installation. Bien que les élus aient donné leur aval à une forte majorité, les discussions ont été vives, comme en témoignent "24 Heures" et "Le Courrier" de ce jour.

La semaine dernière, le Conseil fédéral adhérait à l'accord cadre pour la recherche visant à développer des réacteurs nucléaires de quatrième génération. La décision réjouit l'Institut Paul Scherrer (PSI), qui y voit la chance de former la relève dans le domaine de l'énergie nucléaire. Il est en effet prévu que la Suisse explore le comportement des matériaux à haute température. Le PSI dépensera trois millions de francs par an pour construire des réacteurs de quatrième génération. "L'agefi" de ce jour rappelle cependant que ces installations n'entreront pas immédiatement en considération, les machines de troisième génération étant encore d'actualité. Les besoins de remplacement ne commenceront à se profiler qu'entre 2020 et 2025.

A la demande de l'Etat du Valais, le Laboratoire de constructions hydrauliques de l'EPFL a réalisé une étude de faisabilité d'un projet d'aqueduc souterrain entre Viège et le Léman. Mais cette idée, proposée par le député UDC Albert Pitteloud, n'a pas convaincu les experts. Selon eux, cette solution recèle trop de défauts pour devenir réalité et remplacer le projet de troisième correction du Rhône. A lire dans "Le Nouvelliste" de mercredi.

19 avril 2005

La "NZZ" du jour consacre un épais cahier spécial aux 150 ans de l'EPFZ. Dans ce contexte, Patrick Aebischer a rédigé un article sur le "duo des EPF", Lausanne et Zurich. Le président de l'EPFL se refuse à parler de concurrence entre les deux institutions, mais met en avant leur complémentarité, leur vision commune de l'avenir et leur rôle moteur dans notre pays.

Le week-end prochain se tient à l'EPFL la plus grande manifestation jamais organisée en Suisse sur les manga. "Le Matin Dimanche" en a profité pour proposer à ses lecteurs un questionnaire pour tester ses connaissances en matière de BD japonaise. A vos crayons!

Née il y a moins de quatre ans, la société BeamExpress, active dans l'optoélectronique, vient de clôturer son troisième tour de financement, en levant 17 millions de francs. Basée au Parc scientifique d'Ecublens, la start-up prévoit une entrée en bourse d'ici à deux ans. Elle a été fondée par une équipe de scientifiques dont le professeur Eli Kapon, directeur du Laboratoire de physique des nanostructures, à l'EPFL. "Le Temps" de ce jour explique que BeamExpress réalise le composant qui n'est autre que l'interface optique entre les équipements réseaux d'entreprise et le réseau câblé de transmission par fibre optique.

Il y a un an, puis en octobre dernier, la presse faisait état d'un nouvel espoir pour les diabétiques. "Swiss Engineering" revient sur les travaux de chercheurs de l'EPFL, qui ont développé un instrument permettant à ces personnes de mesurer leur taux de glucose plusieurs fois par jour et sans douleur. Baptisé Iglus, un capteur sous la forme d'une minicapsule de titane est injecté sous la peau dans la région ventrale. Cette réalisation est le fruit des recherches de Peter Ryser et Sigfried Strässler, du Laboratoire de production microtechnique.

Tranquille, la Suisse? Pas sur tous les points. En matière sismique, en particulier, le risque d'un tremblement de terre meutrier peut tout à fait se produire demain. Tel est le message alarmant que Laurent Vulliet a fait passer lors de l'émission Infrarouge de la "Télévision suisse romande" du 6 avril, consacrée aux catastrophes naturelles. Le doyen de la Faculté ENAC connaît bien son sujet, puisqu'il est membre de Planat, une plate-forme nationale d'expertise auprès des autorités fédérales. Selon Laurent Vulliet, le risque sismisque représente la catastrophe la plus dangereuse pour la Suisse, en particulier pour des régions comme Bâle ou le Valais.

Le Centre d'analyse sport et santé de l'UNIL-EPFL propose des tests de condition physique pour permettre à chacun de faire le point et de choisir une activité adaptée. "Migros Magazine" du 19 avril a ainsi fait le bilan de sa souplesse et de son endurance, non sans se nourrir des conseils d'un spécialiste. La santé du journal s'annonce bonne pour la belle saison!

Jamais jusqu'ici des os d'ours des cavernes n'avaient été répertoriés dans le Jura vaudois. C'est désormais chose faite. Des spéléologues ont retrouvé des ossements en parcourant les Grottes aux fées. Cette découverte ouvre un fantastique champ d'investigation, relève "24 Heures" de lundi. D'ailleurs, des géologues de l'EPFL s'y intéressent, le site se trouvant à proximité du décrochement de Pontarlier, faille majeure qui a tranché le Jura entre le Haut-Doubs et Vallorbe.

18 avril 2005

Etienne Krähenbühl et Rolf Gotthardt partagent les honneurs du "San Francisco Chronicle". Le sculpteur de Romainmôtiers et le physicien rattaché au Laboratoire de nanostructures et nouveaux matériaux électroniques de l'EPFL voient leur collaboration consacrée à l'occasion de l'exposition "The Shape of memory" qui se tient jusqu'à vendredi dans les locaux de Swissnex. Le journal revient sur la genèse de "L'insoutenable légèreté du cube", qui remonte à près de huit ans et qui a abouti à cette œuvre magistrale.

La presse se fait l'écho du récent séminaire organisé par le CREM (Centre de compétence en urbistique) de Martigny et l'EPFL sur le thème de l'énergie. En ligne de mire: les promesses apportées par l'amélioration de technologies existantes, en particulier les pompes à chaleur, les moteurs à biogaz, les microturbines et les piles à combustible. Pour le court terme, c'est surtout le principe de la cogénération (production simultanée d'électricité et de chaleur par un moteur à combustion) qui retient l'attention, de par le fait qu'il permettrait une meilleure utilisation des énergies fossiles. A lire dans l'édition du jour de "24 Heures" et dans le magazine "Entreprise romande" du 15 avril.

Les animaleries lausannoises font encore parler d'elles (voir la revue de presse du 7 février). Les députés vaudois doivent en effet voter cette semaine sur la nouvelle installation désirée par l'Université de Lausanne et le projet risque d'avoir du mal à passer la rampe. C'est du moins ce que laisse présager l'interview d'Isabelle Chevalley, députée libérale, dans "24 Heures". "Le projet Science, Vie, Société devait supprimer les doublons […] Aujourd'hui, pourquoi créer deux doublons à 500 mètres l'un de l'autre sur la génétique des mammifères et nous lancer dans des dépenses pharaoniques?" se demande Isabelle Chevalley en déplorant "le manque de vision de l'Université et de son rectorat".

Michel Sardou aurait pu adapter son répertoire pour le F.-A.-Forel. Reposant au Bouveret, le minisubmersible est en passe de passer sa retraite dans un musée. Des employés de la Fondation pour l'étude et la protection de la mer et des lacs cherchent à éviter le désarmement du navire grâce à de nouvelles sources de financement en faisant appel aux hautes écoles.

Carton plein pour l'EPFZ ce jour dans la presse. Coup d'envoi de son 150ème oblige, l'institution zurichoise fait l'objet de nombreux articles dans la presse du week-end, avec en particulier un tiré à part complet dans le "SonntagsBlick". Dans cette farandole d'éloges, un article publié dans la "SonntagsZeitung" se démarque et pose la question de la plus-value de la recherche pour l'économie: quelles technologies novatrices développées à l'EPFZ ont abouti à un résultat commercial? Le média en a trouvé six, soit le nombre de spin-off qui lui semblent particulièrement prometteuses.

15 avril 2005

S'il y en a un qui ne prône pas la solution de l'"Alleingang", c'est bien Alexander Zehnder. Dans la "Weltwoche", en marge d'un article sur les 150 ans de l'EPFZ, le président du Conseil des EPF plaide pour que les institutions du domaine attirent les meilleurs chercheurs et ingénieurs. Tâche qui n'est pas aisée, étant donné que les salaires "ne sont pas compétitifs" par rapport à ce que les universités américaines sont capables de verser aux meilleurs scientifiques. Enseignement en anglais, appel du pied aux étudiants chinois, qualité des étudiants à l'aune internationale… Tour d'horizon des enjeux qui attendent les EPF, avec un rapprochement annoncé avec l'économie, disette des finances fédérales oblige.

L'EPFZ a créé un centre pour les sciences de l'organisation et du travail. La nouvelle institution comprend deux professorats et six groupes de recherche. Elle doit permettre d'intégrer dans un tout le travail, l'homme, la technique et la santé. "L'agefi" de vendredi présente brièvement ce centre.

La Famille Bou, c'est un groupe de quatre jeunes Morgiens qui fait de la musique tendance pop à trip-hop. Il a enregistré son premier album en 2002 et tente de percer en France. Et pourquoi cette histoire parue dans "24 Heures" de ce jour figure-t-elle dans votre revue de presse préférée? Tout simplement parce que l'une des membres du groupe a étudié à l'EPFL. Voilà.

14 avril 2005

La plus grande entreprise suisse spécialisée dans le secteur spatial, Contraves Space, a décidé d'augmenter son partenariat avec l'EPFL. Un accord signé le 13 avril lui permet ainsi d'accéder aux résultats des projets scientifiques menés dans le cadre du Space Center. Et pour ce dernier, cette collaboration sera un atout supplémentaire pour valoriser de nouvelles technologies. "L'agefi" et le "24 Heures" du jour notent que les synergies seront évidentes, en particulier dans le domaine des "rovers" pour l'exploration planétaire.

Après leur usage domestique, les médicaments et les produits cosmétiques poursuivent leur vie dans les eaux usées. Nombre de scientifiques s'accordent sur le fait que ces produits ont une influence sur les organismes vivants dans la nature (mutations, stérilité). Deux étudiants de l'EPFL, Fabien Gigon et Léon Berger, ont réalisé une étude qui fait le point sur ce phénomène encore mal connu. Selon eux, une augmentation de 10% du prix de l'eau serait nécessaire pour diviser par 100 la concentration de ces produits à la sortie des usines.

Il y a cinq ans, Patrick Aebischer prenait la barre de l'EPFL. "L'Illustré" profite de cet anniversaire pour l'interroger. Le président rappelle le besoin pour l'Ecole d'attirer les meilleurs cerveaux et donc d'être attractive. "Des projets comme Alinghi ou Solar Impulse nous permettent de nous faire connaître au niveau international", déclare-t-il. Avant d'ajouter que "pour communiquer au grand public, il faut vulgariser." Patrick Aebischer estime enfin que l'EPFL est une école d'ingénieurs qui se transforme progressivement en une université technologique ayant pour objet d'étude l'ensemble du domaine de la science et la technologie.

Une micropuce pour redonner la vue aux aveugles. Telle est l'invention mise au point par Dominik Ziegler alors qu'il travaillait, il y a trois ans, au Laboratoire de microsystèmes du professeur Philippe Renaud. Il s'agit en fait d'un implant apposé directement sur l'œil qui permet de combler le dysfonctionnement des bâtonnets et des cônes oculaires, les photorécepteurs sans lesquels aucune vision n'est possible. Cette invention existe sous forme de prototype testé par les Hôpitaux universitaires de Genève et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, à Paris. Et comme Dominik Ziegler est uranais, c'est évidemment la "Neue Urner Zeitung" qui s'en fait l'écho.

Commercialisée ce printemps, l'Adidas 1 est la première chaussure à embarquer un système informatisé. Celui-ci adapte en temps réel le degré d'amortissement du talon, lequel sera ferme sur sol mou, et souple sur sol dur. Mais ce produit n'est pas le premier doté d'un muscle électronique qui assiste l'effort du sportif. "Le Temps" de ce jour cite notamment l'exemple de raquettes de tennis ou encore de skis. Encore faut-il que ce matériel intelligent soit utile aux sportifs… Et là, les performance biomécaniques laissent froid Behrouz Bayat, qui a longuement testé l'Adidas 1. Pour ce chercheur qui travaille au PSI d'Ecublens, cette chaussure est un simple produit mode, une sorte de "vitrine technologique" qui améliore l'image du fabricant. "Le système électronique augmente le confort, c'est tout." Quant à Georges-André Carrel, chef des sports de l'UNIL et de l'EPFL, il craint que cet high-tech ne mène à l'apparition de sportifs-robots. Le débat autour de cette nouvelle génération d'équipement n'est certainement pas terminé.

Avec ses 78 mètres, la cheminée de la future usine d'incinération est le deuxième plus grand objet bâti de Lausanne. Mais pourquoi diable cette hauteur précise? "24 heures" de jeudi explique: il s'agit d'un savant calcul, mêlant vents, Ordonnance fédérale, colline de Sauvabelin et grands immeubles. Plusieurs études ont été menées entre 1985 et 1992 par le "Monsieur Vents" de l'EPFL, Jacques-André Hertig, et les conditions du site n'ont pas facilité les choses.

Deux congrès réunissent ces jours à Montreux des chercheurs du monde entier, spécialistes de l'image et du multimédia. Touradj Ebrahimi, professeur à l'EPFL et fondateur de cette manifestation explique dans "24 Heures" de jeudi que les technologies de demain seront notamment celles dites de la réalité augmentée, mais la sécurité et la surveillance deviendront aussi très importantes dans le quotidien.