Revues de presse

06 avril 2006

Fort attendu, le ranking swissUp livre son verdict ce jeudi dans "L'Hebdo". Pour rappel, cette étude mesure la qualité des universités, des EPF et des hautes écoles spécialisées suisses, en les comparant avec 273 de leurs homologues allemandes et autrichiennes. Au-delà des remises en question propres à chaque institution, la parution du ranking 2006 soulève trois problèmes. Le premier concerne la faible participation des étudiants (seul 14% d'entre eux à l'EPFL ont répondu aux questionnaires). Pour Patrick Aebischer, les nombreuses enquêtes menées sur le campus peuvent finir par fatiguer les étudiants. Deuxième aspect: les résultats risquent de faire grincer des dents dans les hautes écoles spécialisées, car, pour l'informatique, l'opinion générale sur l'encadrement navigue dans la moyenne, voire en-dessous. Enfin, les étudiants attribuent de meilleures notes à l'équipement des écoles qu'à la qualité de l'encadrement (encore lui) fourni par le corps enseignant. Le feu vire même au rouge à l'EPFL pour la physique et l'informatique, deux domaine où l'Ecole est pourtant qualifiée d'excellente. En revanche, le campus d'Ecublens accumule les bons points en biologie. Pour l'avenir? Le président de l'EPFL plaide pour un exercice au niveau européen, au-delà du monde germanophone.

Grâce au génie tissulaire, des chercheurs de l'Université de Wake Forest (USA) ont fabriqué une vessie biologique artificielle, qui fonctionne bien une fois greffée dans le patient. A l'heure où les hôpitaux font face à une pénurie d'organes issus de dons, ces travaux parus le 4 avril dans la revue "Lancet", mettent en évidence les possibilités fantastiques qu'offre la médecine régénératrice. "Le Temps" rappelle que cette discipline englobe les recherches sur les fameuses cellules souches et le génie tissulaire. On y trouve, par exemple, les travaux des scientifiques de l'EPFL pour faire "pousser" de l'os. Appelé à commenter les résultats des Américains, Peter Frey, de l'Institut de bioingénierie à l'EPFL, estime que "la réussite d'une telle intervention est d'autant plus grande que la vascularisation de la néo-vessie dans l'organisme du patient sera riche".

05 avril 2006

"Les cahiers de l'énergie" du mois de mars se consacrent aux racines et futurs du nucléaire. Giorgio Margaritondo, vice-président pour les affaires académiques de l'EPFL, s'y exprime sur les activités de recherche menées au sein de l'Ecole, celle-ci pouvant compter sur le Centre de recherches en physique du plasma (CRPP), l'un des principaux laboratoires du réseau européen Euratom. Le responsable note également l'existence de l'Institut des sciences de l'énergie, qui comprend neuf laboratoire consacrés notamment à la conversion de l'énergie électrique et hydraulique, au stockage et à l'optimisation de l'énergie. Il rappelle aussi que l'institution a décidé de créer un Centre de l'énergie dont la mission sera de coordonner et de valoriser les compétences et activités dans ce vaste domaine.

Toujours dans "Les cahiers de l'énergie", le professeur Pierre-Jean Paris s'intéresse à la promesse d'énergie inépuisable que représente la fusion thermonucléaire. Dans ce contexte, le directeur du Centre de recherches en physique des plasmas (CRPP) cite, bien sûr, la future existence d'ITER, le réacteur expérimental qui sera construit en France. ITER devrait en effet permettre d'obtenir les conditions d'un plasma en fusion, avec un facteur d'amplification de l'énergie de l'ordre de 5 à 10. Quant aux retombées du projet, elles sont aussi bien sociales que culturelles, économiques et scientifiques. A lire aussi dans le "Bulletin des SEV".

Le journal gratuit "20 Minutes" se fait l'écho du Bal des diplômés de l'EPFL, qui s'est tenu samedi au Beau-Rivage Palace, à Lausanne. En revanche, cette année, le Bal HEC a dû déménager à Beaulieu, déclaré persona non grata par l'hôtel qui déplorait trop de dégâts.

04 avril 2006

Aujourd'hui, le volume et l'extension des tumeurs sont assez bien identifiés. Mais les chercheurs veulent aller plus loin pour développer des traitements toujours plus précis, permettant de détruire uniquement les cellules cancéreuses. C'est le cas de scientifiques des Hôpitaux universitaires de Genève, de l'Uni de Genève et de l'EPFL qui ont mis au point une approche thérapeutique d'hyperthermie. Un gel est injecté dans la tumeur. Ses nanoparticules libèrent de la chaleur, avec l'aide d'un champ magnétique, pour détruire le cancer. A lire dans "Le Temps" du 4 avril.

Guillaume Henchoz, coprésident de l'Union des étudiants de Suisse, partage les inquiétudes et soutient les étudiants français dans leurs revendications actuelles. Il le dit dans "Le Temps" de ce mardi. Selon lui, les jeunes Helvètes se heurtent aussi à des difficultés croissantes: valse aux stages et aux emplois temporaires, manque de places d'apprentissage, frais d'écolage importants, etc. La situation sociale et économique des étudiants est donc des plus inconfortables et "l'étudiant précaire est un animal qui risque de pulluler sur nos campus si l'Etat continue à ne pas vouloir se donner les moyens financiers et politiques de développer un système d'aide national".

"Espaces contemporains" annonce l'exposition de l'ENAC sur le Zurichois Christian Kerez, un architecte-photographe maître en conception de maquettes, à toutes les échelles.

03 avril 2006

"Un chapiteau, une grande scène, un orchestre de rock et des photographes... le fondateur du Festival de jazz de Montreux n'était pas trop dépaysé sous la tente Botta dressée par l'Ecole polytechnique fédérale". "Le Matin Dimanche" revient sur les moments forts de la Magistrale 2006 et de sa figure incontournable cette année, Claude Nobs. Comme le souligne le média, le "lauréat montreusien se voit récompensé pour son audace et son enthousiasme sans bornes". "24 Heures" consacre également une brève à cette récompense. "Le Matin" mentionne également les deux autres "doctorisés", Paul Gray et Manuel Castells.

Peut-on fabriquer un robot qui ressemble traits pour traits, et à la fonction cognitive près, à un enfant? C'est le pari tenté par les scientifiques partenaires du programme Robotcub. A l'EPFL, deux laboratoires collaborent à cette oeuvre ambitieuse, sous la bannière du "Humanoids Group", à cheval entre la Faculté des sciences et techniques de l'ingénieur et celle d'informatique et des systèmes de communication. Le magazine "Computerworld" décrit ce projet, en égratignant son nom au passage.

Les restaurateurs ont un appétit d'ogre lorsqu'il s'agit de lorgner sur les cafétérias des hautes écoles. Mais la qualité des repas suit-elle? "24 Heures" répond à cette question en s'essayant à un comparatif entre l'UNIL et l'EPFL. Pour le quotidien, l'offre serait plus variée à l'EPFL que chez sa consoeur lausannoise. La faute, accuse le média, au fait qu'il n'y a qu'un seul restaurateur gérant les restaurants de l'UNIL. "Le Matin Bleu" a également traité cette info.

Les gymnasiens romands ne se rendent pas à l'EPFL que lors des journées spécialement mises sur pied à leur intention. Le 21 mars, ils étaient ainsi quelque 250 venus de la région morgienne au Polydôme pour débattre sur l'identité masculine et féminine. Ainsi que le relève le "Journal de Morges", "les grands sujets débattus concernaient l'égalité hommes-femmes, l'éducation, la vie familiale et professionelle, la vie politique, l'inégalité des salaires..."

... de venir étudier à l'EPFL. En tout cas pour les participantes du cours "internet pour les filles". "24 Heures" rappelle que chaque week-end accueille près de 100 écolières sur le campus, pour des cours qui affichent à chaque fois complet.

31 mars 2006

Dans "Le Temps" de ce jour, Jacques Rognon, ancien président de l'Association des entreprises électriques suisses, s'intéresse à la formation et à la recherche dans le domaine de l'énergie. Après que les conditions-cadres se soient quelque peu dégradées ces dernières années, il constate qu'un vent nouveau se fasse sentir. Ainsi, du côté des EPF, son Conseil a lancé un pôle prioritaire intitulé "Energie et mobilité". A l'EPFL, Patrick Aebischer a décidé de créer un centre de l'énergie interdisciplinaire. Quant aux compagnies d'électricité, elles ne sont pas non plus en reste, renforçant leur soutien aux énergies renouvelables.

Encore et toujours en vue de la votation du 21 mai, "Le Temps" de ce vendredi propose une interview de Pascal Couchepin, qui défend la réforme du paysage universitaire. Selon le conseiller fédéral, harmoniser les systèmes scolaires ne veut pas dire imposer des méthodes. De même, il ne s'agit pas de mettre la pression sur les universités. Mais, interroge le quotidien, le système n'est-il pas déséquilibré au profit des EPF? "Il ne faut pas pleurer sur la force qui fait des EPF nos vaisseaux amiraux, il faut se demander comment faire mieux dans les universités, avec les cantons, de manière à ce que les universités qui ont une faculté des sciences aient leur chance", répond Pascal Couchepin.

Basée au Parc scientifique de  l'EPFL, AC Immune développe un vaccin contre la maladie d'Alzheimer. "PME Magazine" d'avril met en avant une spécificité de la start-up, à savoir sa volonté de communiquer régulièrement l'état d'avancement de ses travaux.

30 mars 2006

Lausanne devrait gagner 1200 lits d'ici à 2010. Selon "Bilan" de cette semaine, cinq nouveaux hôtels sont projetés dans la cité olympique, sans compter l'agrandissement des hôtels Mövenpick et Jan. Au programme: le centre de congrès de l'EPFL intégrant un établissement de 150 à 200 chambres; la réfection du Palais de Beaulieu y compris la construction d'un hôtel de 160 à 180 chambres; un centre d'application pour les étudiants de l'Ecole hôtelière; l'AquaEcopôle, un "écomusée" comprenant un hôtel et enfin, un établissement au centre-ville du groupe Accor. Le magazine précise que des partenariats sont possibles entre les différents projets.

En vue de la votation du 21 mai sur les articles constitutionnels concernant la formation, "Le Temps" revient ce jeudi sur les conséquences d'une harmonisation scolaire. A noter que les hautes écoles – EPF comprises – sont aussi concernées par le scrutin. Un article prévoit que la Confédération et les cantons délèguent certaines compétences à des organes communs. Une conférence des autorités chargées des hautes écoles piloterait alors toutes les institutions selon des critères uniformes.

"24 Heures" s'intéresse ce jour à la stratégie des journaux gratuits, qui cherchent à élargir leur cercle de lecteurs. Et donc à entrer aussi chez les privés. C'est ainsi que "Le Matin Bleu" a déjà investi le campus d'Ecublens. Edipresse installe chaque semaine 10 à 15 caissettes supplémentaires pour la diffusion de son quotidien gratuit.

29 mars 2006

Lausanne Région vient de distribuer son trophée PERL à quatre entreprises se distinguant par un projet innovant. Les énergies renouvelables ont la cote cette année et la société lauréate est Eneftech Innovation, installée au Parc scientifique d'Ecublens. Son ambition? Amener sur le marché de petites unités productrices d'électricité et de chaleur, destinées aussi bien au particulier avec villa et piscine qu'à l'industriel. "24 Heures" de ce mercredi présente aussi les autres entreprises récompensés, à savoir Sol-R-Tec, à Belmont-sur-Lausanne, d'Enef, à Froideville et de XL-Biosim, également basée au PSE.

La Suisse est très majoritairement urbaine. Le moment est venu d'arrêter de croire que ce pays conserverait même un noyau rural. Dans la revue "Tracés", le géographe et professeur de l'EPFL Jacques Lévy fait part de ses réflexions sur le sujet. Selon lui, "il faudrait examiner les différents gradients d'urbanité, et repenser l'espace suisse en fonction de cette nouvelle réalité".

"24 heures" plonge à nouveau dans le Léman. Après la récente étude de l'EPFL sur le brassage des eaux, le quotidien reconfirme que le lac respire de mieux en mieux. En effet, pour le deuxième hiver de suite, ses eaux de surface ont réussi à rejoindre les grandes profondeurs, pour leur apporter de l'oxygène.

Un tiers du personnel des universités suisses est de nationalité étrangère. Selon des chiffres donnés mardi par l'Office fédéral de la statistique – et reproduits par "L'agefi" – les étrangers sont particulièrement nombreux à l'Université de la Suisse italienne (65%), à l'EPFZ (57%) et à l'EPFL (52%).

Pour la première fois depuis sa nomination à la tête de l'Agence pour la promotion de l'innovation (CTI), Christoph Caviezel s'exprime dans un journal, en l'occurrence "L'agefi". Selon lui, la CTI doit être le plus proche possible du marché et s'efforcer d'attirer plus de jeunes à l'entrepreneuriat. Le directeur souhaite accélérer les processus pour augmenter le volume de projets, mais, dans cette optique, il espère une hausse de 10% du budget allant à l'innovation.

28 mars 2006

Le soleil s'éclipsera ce mercredi entre 11h35 et 13h35. Du moins partiellement dans notre pays. "Le phénomène sera plus spectaculaire en Libye et en Turquie", explique Pierre North, du Laboratoire d'astrophysique de l'EPFL, au "Matin".

Le Fonds national suisse de la recherche scientifique n'arrive plus à financer tous les projets de très haute qualité qui lui sont soumis et craint que, sans un effort de l'Etat, ils s'en aillent voir ailleurs. C'est "l'agefi" et "24 heures" qui le rèvèlent dans leur édition du jour. Au cours de la période 2004-2007, le FNS a vu son budget croître de 7,7% par an, alors qu'il avait requis une hausse de 10%.

Bilan 2005 en demi-teinte pour la Police cantonale vaudoise, malgré une diminution des infractions. "Le Temps" présente les chifffes fraîchement livrés par le commandant Eric Lehman et ses troupes. La police annonce cependant que c'est dans le domaine de l'informatique qu'elle a marqué des points avec le développement du logiciel "Ferret", mis au point en collaboration avec l'EPFL. Destiné à traquer les images pédophiles sur les ordinateurs, le programme est maintenant utilisé par la plupart des polices romandes.

Nikolaos Stergiopulos, professeur associé au Laboratoire d'hémodynamique et de technologie cardiovasculaire, et son collègue Michel Bachmann veulent créer une entreprise pour commercialiser les micropompes implantables qu'ils ont développées. "Le Temps" de ce jour présente ce produit qui se destine à la cavité abdominale pour délivrer des médicaments.

Soupçonné de gestion déloyale des intérêts publics, un professeur de l'EPFL est dans le collimateur du Ministère public de la Confédération. En 2004, ce scientifique aurait conclu un centre de recherche avec une société privée sans l'accord du Service des relations industrielles de l'Ecole. Il aurait perçu 160'000 francs d'honoraires sans en reverser la part usuelle sur le compte prévu à cet effet. Plusieurs journaux parle de cette nouvelle "affaire". Parmi eux, "24 Heures", "Le Temps" et la "NZZ".

L'EPFL Sunraycing team a développé, en collaboration avec la société zougoise Adarvo un véhicule solaire pour le prochain World Solar Challenge qui aura lieu en Australie. La nouvelle est à lire dans les journaux alémaniques dont la "Neue Luzerner Zeitung".

L'EGaL, groupement d'étudiants homosexuels de l'Unil et de l'EPFL a organisé le premier bal romand pour gays et lesbiennes ce week-end à Lausanne. "20 Minutes" en a fait l'annonce samedi.

27 mars 2006

Pas facile d'être étudiant. Entre le coût de la vie qui explose et les bourses d'étude qui ne suivent pas, les étudiants sont toujours plus nombreux à devoir mener de front cursus académique et activité professionnelle pour s'en sortir. L'émission "Mise au point" de la "Télévision suisse romande" consacre un sujet à ce phénomène en suivant les pas de deux jeunes en formation, dont Laetitia Henriot, étudiante en troisième année en informatique à l'EPFL et présidente l'Association des étudiants des hautes écoles suisses. Comme tant d'autres, Laetitia Henriot est obligée de concilier études et travail rémunéré pour nouer les deux bouts. Un chiffre, donné dans le sujet par Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche, permet de quantifier le problème: "en 1960, 10% des étudiants travaillaient, en 2006, 80%".

Question bourses et allocations, justement, les discussions ne sont pas près de s'éteindre. "Le Temps" révèle que le Parti libéral suisse soutiendra le référendum contre la loi sur l'harmonisation des allocations familiales et se prononce pour le "oui" aux articles constitutionnels sur la formation, le 21 mai. Au sein du parti, des voix s'élèvent et s'opposent à ces articles, qui prévoient que les autorités fédérales auront leur mot à dire sur la manière dont les cantons investissent dans la formation. "Dire oui à ces articles revient à sacrifier la formation de base à l'université et à l'EPFL au profit des activités qui jouissent d'un fort rayonnement international", estime ainsi Suzette Sandoz, doyenne de la Faculté de droit de l'Université de Lausanne.

Il vaut mieux être universitaire, riche et bien portant qu'ouvrier, pauvre et malade. "Swissinfo" relaie les résultats d'une étude indiquant que les hommes universitaires suisses vivent sept ans de plus que leurs compatriotes au bénéfice de la seule scolarité obligatoire.

Promouvoir une approche transdisciplinaire pour apporter des réponses concrètes aux problèmes urbains. C'est l'approche choisie par les étudiants de l'association Usine 21, réunissant des jeunes universitaires de l'UNIL et de l'EPFL. "24 Heures" présente les quelques pistes suivies par cette association, comme le lancement d'une enquête sur la modification des horaires des commerces et des transports publics à Nyon.

Telle est la question posée par deux articles parus ce jour dans "Le Temps". Partant d'un refus de la Faculté de droit de l'Université de Lausanne de collaborer à la mise en place d'une filière de master en droit du vivant conjointe avec sa consoeur genevoise, le quotidien estime que l'UNIL reste pour l'heure bien en retrait. Après le refus de l'animalerie, quelles pistes reste-t-il? Le média juge que l'UNIL entretient "un jeu ambigu avec l'EPFL, fait de collaboration et de rivalité", en mentionnant que l'EPFL a entamé la construction de son bâtiment des sciences de la vie.

Après "L'Hebdo", "Le Matin Dimanche" consacre un article au livre "Habiter la menace" d'Inès Lamunière, architecte et directrice du Laboratoire d'architecture et mobilité urbaine. Le média s'attarde plus particulièrement sur les travaux de diplôme dirigés par la professeure et réalisés par des étudiants, dont la mission était de concilier sécurité et confort pour les habitats.

Il est question de l'espace dans les colonnes de "La Liberté" de ce week-end. Le journal fribourgeois s'entretient avec Philippe Droneau, directeur adjoint des programmes de la Cité de l'Espace à Toulouse, "principal centre de vulgarisation spatiale d'Europe".  A la fin de l'entretien, le journaliste demande à son interviewé quelle est la place de la Suisse dans la conquête spatiale. Voici sa réponse: "Son rôle n'est pas connu du grand public en Europe. Pour les spécialistes, la Suisse c'est par exemple la coiffe d'Ariane. Mais c'est surtout Claude Nicollier, grand astronome et astronaute de l'ESA, une des figures de proue de la Suisse spatiale. C'est quelqu'un de remarquable par ses qualités humaines et professionnelles. Quelqu'un qui j'aime beaucoup."

... pour Paul Gray, Manuel Castells et Claude Nobs. Les trois personnalités du monde de la science ou du spectacle se verront décerner un titre de docteur honoris causa, le 1er avril. "24 Heures" consacre une brève à la manifestation.

"Le Temps" annonce la venue d'une prochaine exposition à l'EPFL sur la "ville blanche de Tel-Aviv", du 23 mai au 15 juin. Suivez les méandres de cette "ville née des dunes", avant d'avoir la chance de constater de visu la splendeur de la ville israélienne.

23 mars 2006

"L'Hebdo" de cette semaine consacre cinq pages sur les échanges qui se multiplient entre Genève et la France voisine. Que ce soit au niveau économique, industriel ou culturel, les initiatives communes se développent. Sur le plan des hautes écoles, des échanges ont aussi lieu entre l'Université de Savoie et celle de Genève, ainsi qu'entre l'EPFL et les polys de Grenoble ou de Turin, ces trois institutions ayant mis en place un master commun. Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, explique qu'il s'agit du premier diplôme conjoint d'ingénieur, reconnu par les trois pays. Ce titre sert d'ailleurs déjà de modèle pour des coopérations en cours, notamment entre l'EPFL et l'Ecole normale supérieure de Lyon.

Ce n'est plus un secret pour personne: l'arc lémanique se profile de plus en plus comme pôle de compétence international dans les sciences de la vie. Mais il vaut parfois la peine de le clamer haut et fort en-dehors des frontières nationales. C'est le propos de "l'agefi magazine" spécial Biotech qui choisit la langue de Shakespeare pour présenter les avantages de la région romande. De nombreux articles mentionnent l'EPFL et le réseau des hautes écoles et instituts de recherche (ISREC, CHUV, HUG...), ainsi que quelques "success stories" parmi les start-up, dont AC Immune, sise au Parc scientifique d'Ecublens.

"L'agefi magazine" consacre un article à la plate-forme Alliance. Ce consortium donnant accès à quelque 6000 chercheurs des hautes écoles romandes pour les petites et moyennes entreprises bâtit son avenir sur les années d'expérience accumulées par les bureaux de transfert de technologie de ses partenaires. Le média présente les personnalités de trois d'entre eux: Agnès Oertli pour le PACTT du CHUV, Gabriel Clerc pour le SRI de l'EPFL et Laurent Miéville pour l'Unitec des Hôpitaux universitaires genevois.

Les Anglais d'Asian Dub Foundation et les Lausannois de Bliss seront les têtes d'affiche de l'édition 2006 de Balélec, qui se tiendra le 19 mai. "20 Minutes" de mardi annonce que le plus important festival estudiantin d'une nuit en Europe est doté cette année d'un budget de 500'000 francs. Les billets sont déjà en vente.

22 mars 2006

Raptor est de retour, mais cette fois-ci dans l'univers impitoyable de "Jurassic watch". L'animal s'est en fait mué en système de protection contre le vol. Un mécanisme robotisé permet de se dispenser d'une vitrine, car dès qu'un mouvement est enregistré à proximité d'un objet, celui-ci disparaît en un dixième de seconde dans son socle protecteur. L'électronique et la robotique de ce concept ont été développées par les start-up Fiveco et Bluebotics SA, toutes deux installées au Parc scientifique d'Ecublens, pour l'horloger Hublot. A lire dans "24 Heures", "Le Courrier" et "Le Matin".

Plus de 700 étudiants des EPF demandent au Conseil national d'introduire une taxe sur le CO2 des combustibles, comme le propose le Conseil fédéral. Les élus doivent se prononcer demain. Plusieurs journaux du jour reprennent cette information donnée par l'Agence télégraphique suisse.

L'ingénieur et inventeur vaudois Bernard Saugy est décédé mardi. "24 Heures"  rappelle que cet ingénieur de l'EPFL était un véritable visionnaire qui a développé l'idée des véhicules électriques individuels sans conducteur, qui reçoivent leur énergie d'un rail enterré dans la route. Evidemment, il s'agit de la Serpentine, bien connu des Lausannois.

21 mars 2006

"Deux minutes de soleil en plus", gazouillait naguère la chanteuse française Enzo Enzo. Pour les quatre étudiants de l'EPFL participant aux vols paraboliques organisés par l'Agence spatiale européenne, le bonheur dure plus longtemps. Dix minutes, exactement, chronométrées par "Le Temps", lequel a accompagné le groupe d'étudiants. Mais à quoi bon permettre à des jeunes scientifiques de s'envoler ainsi côtoyer les étoiles? Le journal mentionne la réalisation d'une expérience dans le domaine de la physique des fluides qui serait impossible à réaliser sur Terre.

Lorsqu'une personnalité très secrète se dévoile, cela donne toujours une belle envolée dans les médias. Le coup d'éclat d'Ingvar Kamprad ne fait pas exception. Le richissime fondateur d'IKEA fait la une des journaux, "24 Heures" en particulier, grâce à un don d'un demi-million de francs à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Une manne providentielle qui soutiendra les nombreux projets en cours, dont la création du centre de design industriel auquel participera l'EPFL. Et de quoi permettre à l'Ecole lausannoise de se permettre quelques folies dans l'aménagement de son futur site de Renens... Mais choisira-t-elle ses meubles dans le catalogue du géant suédois basé à Allaman?

Peut-être avez-vous aperçu des groupes d'étudiants un peu plus jeunes que d'habitude arpenter les couloirs et les travées du campus. Il s'agit bien évidemment des gymnasiens et lycéens participant aux journées qui leur sont dédiées. L'édition 2006 bat tous les records, puisque quelque 1420 élèves se sont rendus cette année à l'EPFL. "L'Express" s'intéresse plus particulièrement aux Neuchâtelois qui ont fait le déplacement à Lausanne.

Medipol rayonne de santé. Normal, pour une start-up spécialisée dans l'encapsulation de molécules thérapeutiques et active aujourd'hui dans le traitement de l'arthrite rhumatoïde. L'entreprise, basée au Parc scientifique d'Ecublens, a réussi à décrocher un soutien financier de la part de la CTI, l'Agence pour la promotion de la technologie. Avec "l'agefi", découvrez le portrait et la destinée de cette société née des laboratoires de l'EPFL et qui travaille main dans la main avec le CHUV.

Après les turbulences médiatiques de 2005, le soufflé du devenir de l'EMPA était quelque peu retombé. Où en est exactement l'institution spécialisée dans la science des matériaux? Le magazine spécialisé "Elektrotechnik" fait le point avec Louis Schlapbach, directeur de l'Institut, lequel insiste sur la position de son entité au sein du domaine des EPF sur différents champs de compétence, comme les nanotechnologies ou les matériaux permettant d'améliorer le rendement énergétique.

20 mars 2006

Vous ne le savez peut-être pas, mais le campus s'est aggrandi de quelque 60.000 mètres carrés il y a deux ans. C'est en effet en 2004 qu'un ancien officier de l'armée hollandaise a légué sa propriété sise à Buchillon, sur la Côte, à l'EPFL. "24 Heures" révèle quels sont les projets de l'Ecole pour mettre en valeur cet édifice, lequel servira à accueillir des recherches liées à l'environnement et à la forêt. Il jouera aussi le rôle de mini-centre de congrès et restera ouvert à la population locale.

Apprendre depuis chez soi? Quelques jours après les Swiss Virtual Campus Days, la presse revient sur les vices et les vertus du e-learning. "24 Heures" commence par se demander si l'argent fédéral est investi à bon escient dans les diverses solutions d'apprentissage à distance explorées par les universités. Il mentionne au passage que l'EPFL "préfère se concentrer sur la qualité de son enseignement et l'encadrement de ses étudiants", alors que l'Université de Zurich se lance dans la voie technologique pour désengorger ses auditoires. La "Basler Zeitung" consacre une interview à une des participantes des Swiss Virtual Campus Days pour extraire les principales conclusions tirées lors de cette manifestation.

Pour ou contre la privatisation de Swisscom? Pour se faire une opinion sur cette mesure proposée par le Conseil fédéral, la "Neue Luzerner Zeitung" propose un éclairage et une interview de Matthias Finger, de la Chaire de management des industries de réseau, qui explique les dessous de la stratégie des sept sages sur ce dossier.

La quatrième édition de Cap Sud se déroulera du 27 au 31 mars. "24 Heures" annonce cette manifestation organisée par l'association Ingénieurs du monde et dont la thématique retenue cette année pose une question essentielle: "Quelle stratégie almientaire pour le XXIe siècle?"

17 mars 2006

Concurrentes, les hautes écoles suisses? Oui, mais à l'heure de Bologne, ce sont avec des rivales étrangères qu'elles régatent. Un article publié dans "Le Temps" fait le point sur l'évolution du paysage universitaire suisse. Pour le quotidien genevois, l'éducation est devenue un véritable marché qui, mondialisation oblige, s'internationalise. A charge pour les hautes écoles de se profiler en-dehors de leur bastion national. L'article relève les efforts entrepris par l'EPFL pour s'adapter à cette situation: lobbying à Bruxelles, adhésion aux réseaux académiques internationaux, développement de bourses d'excellence au niveau des master et lancement d'une nouvelle structure pour l'accueil des étudiants étrangers et la consolidation de son réseau d'alumni. "On n'a pas encore cette tradition en Suisse alors qu'ils sont nos meilleurs ambassadeurs", relève Antoine Fromentin, de la vice-présidence pour les relations internationales, à propos de cette dernière mesure. L'article mentionne également la nécessité de la maîtrise de l'anglais pour les étudiants.

Faire dialoguer les mondes de la finance et des sciences du vivant, telle est la raison d'être du Bio Innovation Day, qui se tiendra à Genève le 25 mars. La manifestation, annoncée dans "l'agefi", est lancée par les fondateurs de l'incubateur genevois Eclosion. Un prix couronnant la meilleure start-up dans ce domaine sera décerné à cette occasion. Ainsi que le mentionne le quotidien, cette rencontre axée sur le transfert de technologie et l'innovation illustre bien la vitalité de l'arc lémanique dans les sciences de la vie, avec quelque 3500 chercheurs actifs dans ce domaine. Parmi les nombreux brevets déposés chaque année, l'article cite celui détenu par le professeur Heinrich Hofmann, du Laboratoire de technologie des poudres, pour le traitement des tissus cancéreux.

16 mars 2006

Harmonisation du paysage de la recherche et de la formation en Suisse? Pas pour les bourses d'études, en tout cas. Le Conseil des Etats repousse à des jours meilleurs l'unification de l'aide financière aux étudiants, nouvelle péréquation oblige. Selon ce programme-cadre, la Confédération suisse ne s'occupera plus que des bourses des étudiants des hautes écoles, les autres étant du ressort des cantons. Il s'agit d'un problème, signale "Le Temps", car le montant des aides financières peut varier dans un rapport de 1 à 17 selon le canton. D'après le quotidien, l'Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES) compte adresser une pétition aux conseillers nationaux, lesquels vont à leur tour débattre de ce sujet.

Trop longtemps fermées aux jeunes dont les parents n'étaient pas issus du sérail académique, les hautes écoles vivent désormais à l'heure de la démocratisation des études. Un article paru dans "L'Hebdo" révèle que 58% des étudiants universitaires sont issus de familles dont les parents n'ont aucune formation académique. Les enfants de migrants, en particulier les "secondos" espagnols et italiens, sont particulièrement concernés.

Le magazine "Bilan" lance une opération originale pour son numéro 200 en ouvrant son espace rédactionnel aux grands patrons romands. Daniel Borel ouvre les feux dans un article consacré à l'éducation. "La Suisse n'investit pas assez dans la formation", estime le président de Logitech. En termes de transfert de technologie, notre pays se défend bien mais ne réussit pas à le faire savoir. "Il aura fallu le succès d'Alinghi pour que le monde, et les Suisses, apprécient à leur juste valeur les compétences technologiques de l'EPFL dans le domaine des matériaux. Un comble, alors que dans d'autres domaines porteurs d'avenir, telles les biotechnologies, la technique médicale, les nanotechnologies, l'ingénierie ou les technologies de l'information, la Suisse est aussi à la pointe", estime Daniel Borel.

Toujours dans "Bilan", Inès Lamunière, directrice du Laboratoire d'architecture et mobilité urbaine, signe un article dont le titre appelle à la lecture: "Habiter la menace". Selon la professeure, les architectes doivent aujourd'hui tenir compte des risques liés au lieu de construction de leurs futurs ouvrages, et "faire d'une pierre deux courps: bâtir dans des espaces souvent pollués et offrir du confort". Tour de propriétaire, en texte et en images, de quelques lieux symbolique de Suisse romande résumant bien cette problématique.

Le journal "Cash" annonce la prochaine arrivée du professeur Roland Siegwart à l'EPFZ. En juillet, le scientifique prendra la direction du Centre de développement de produits de l'institution zurichoise. Le "pape suisse de la robotique", comme le surnomme le média, y débarquera avec son équipe. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les PME, estime le journal, dans la perspective d'une meilleure collaboration attendue entre la haute école et l'industrie.

Le magazine spécialisé "Geomatik Schweiz" ouvre ses colonnes à une équipe de chercheurs du Laboratoire de topométrie pour un article consacré aux nouveaux systèmes d'assistance à la conduite. Les scientifiques décrivent en particulier le fonctionnement de Photobus, une solution de "mobile mapping" capable de fournir des données de la géométrie routière extrêmement précises.