Concurrentes, les hautes écoles suisses? Oui, mais à l'heure de
Bologne, ce sont avec des rivales étrangères qu'elles régatent. Un
article publié dans "Le Temps" fait le point sur l'évolution du paysage
universitaire suisse. Pour le quotidien genevois, l'éducation est
devenue un véritable marché qui, mondialisation oblige,
s'internationalise. A charge pour les hautes écoles de se profiler
en-dehors de leur bastion national. L'article relève les efforts
entrepris par l'EPFL pour s'adapter à cette situation: lobbying à
Bruxelles, adhésion aux réseaux académiques internationaux,
développement de bourses d'excellence au niveau des master et lancement
d'une nouvelle structure pour l'accueil des étudiants étrangers et la
consolidation de son réseau d'alumni. "On n'a pas encore cette
tradition en Suisse alors qu'ils sont nos meilleurs ambassadeurs",
relève Antoine Fromentin, de la vice-présidence pour les relations
internationales, à propos de cette dernière mesure. L'article mentionne
également la nécessité de la maîtrise de l'anglais pour les étudiants.