Revues de presse

11 mai 2005

Christo emballe bien des choses, mais c'est Andermatt qui a emballé son glacier. Une surface de 3000 m2 au sommet du Gemsstock se retrouve ainsi dissimulée sous une bâche pour cinq mois, histoire de la protéger de la fonte accélérée de tronçons de glacier précieux au ski. Les écolos, eux, ne trouvent pas la démarche artistique et encore moins utile. L'EPFZ, quant à elle, assure le suivi critique de l'expérience. Photos à voir et articles à lire dans la plupart des journaux du jour.

Raymond Lafitte vient d'être nommé par la Banque mondiale médiateur dans un conflit qui oppose l'Inde et le Pakistan au sujet d'un projet de barrage au Cachemire. Ce professeur au Laboratoire de constructions hydraulique de la Faculté ENAC sera "chargé de déterminer les différences entre les positions des deux gouvernements sur le projet Baglihar, sur la rivière Chenab, annonce une brève de l'Agence télégraphique suisse, parue sur le portail "Bluewin". Le portail "Swissinfo" a également consacré un article à cette nomination.

Le citoyen ne doit plus seulement être mobile pour son activité professionnelle, mais aussi pour ses études. Et grâce au programme d'échanges européen Erasmus, les jeunes Helvètes peuvent aussi se mettre à la page. La "NZZ" révèle qu'en 2002-2003, 1519 Suisses sont ainsi allés étudier dans un pays européen.

10 mai 2005

Didier Trono ou le portrait d'un "explorateur audacieux du far-west scientifique." "l'agefi" de ce mardi propose une interview du doyen de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL. Selon celui-ci, dialogue, échanges précoces et alliances stratégiques constituent la clé de voûte de l'édifice du savoir de demain. Outre le développement de sa Faculté en stimulant les interactions entre les différentes disciplines, Didier Trono s'intéresse de près à la recherche sur le cancer, ainsi qu'aux maladies infectieuses. Pour ces dernières, il aimerait notamment collaborer avec des pays en développement.

"24 Heures" consacre un reportage au géant finlandais des télécoms, Nokia. Un groupe pour lequel le terme "recherche et développement" est une réalité quotidienne, puisque près d'un employé sur trois est actif dans ce domaine. Ce qui n'empêche pas Nokia de collaborer avec des entités de recherche externes. "Nous collaborons avec une centaine d'universités, dont l'ETH à Zurich ainsi que l'EPFL", déclare le responsable de l'exploration technologique du groupe. Une précision qui confirme l'importance des recherches menées au sein de la Faculté informatique et communications et de la Faculté des sciences et techniques de l'ingénieur pour ce qui a trait à la téléphonie mobile.

Le mystère de l'effondrement d'une partie du tunnel routier de Chienberg, à Sissach, est en partie levé. Mandatée pour une expertise du sinistre, une équipe de l'EPFL a rendu son verdict: ce sont des erreurs lors de l'estimation des problèmes géologiques qui sont à l'origine de la dégradation de l'ouvrage, intervenue en 2002. La nouvelle est traitée par la "Basler Zeitung" et la "Neue Zürcher Zeitung".

Créée en 2000, HTceramix fait son petit bonhomme de chemin avec ses piles à combustible. Ce spin-off du Laboratoire de photonique et interfaces, basé à Yverdon, profite de la phase de décollage de cette technologie au niveau industriel, de grands conglomérats commençant à s'y intéresser. "Le Temps" de ce jour fait le point sur la société, laquelle vient de conclure un partenariat avec la société danoise Dantherm. Avec pour ambition de placer ses produits dans les villas des particuliers à l'horion 2008 pour générer le courant et la chaleur nécessaires au confort moderne.

Pour lutter contre les attaques informatiques, la start-up NexThink a développé un système qui intègre sécurité et intelligence artificielle. "Nous modélisons en temps réel le comportement des utilisateurs et des applications informatiques employées sur le réseau d'une entreprise. Nous pouvons ainsi identifier immédiatement des événements ou comportements anormaux", explique  Jean-Luc Gianduzzo, CEO de la société. "Le Temps" de ce jour présente cette start-up fondée en septembre 2004 et dont le produit a été initialement développé au Laboratoire d'intelligence artificielle de l'EPFL.

Après les bancs des auditoires, coup de projecteur et arrivée sur les planches! Voilà l'actualité de la troupe des Polyssons, qui se produit actuellement à la Grange de Dorigny et ce jusqu'au 28 mai, dans le cadre du dixième Festival de théâtre universitaire. Les Polyssons font partie "de la centaine d'étudiants et de jeunes professionnels qui suivent des cours de théâtre en amateur", annonce "24 Heures" dans un article présentant les modalités de cette édition. Au programme: plus de quinze pièces de théâtre, des concerts et une soirée Slam.

Les étudiants trouvent-ils facilement du travail après leur cursus? La "NZZ" s'intéresse à la question, suite à la publication de statistiques par le Conseil des EPF. Deux à trois mois après la fin de leurs études, les diplômés qui ont trouvé un emploi sont plus nombreux à l'EPFL (93%) et à l'EPFZ (84%) que dans les universités cantonales. Dans ces dernières, après quatre mois d'entrée dans la vie active, le taux tombe à près de 50% en moyenne. Attention à la lecture statistique, car cette dernière proportion monte rapidement dès qu'on considère un horizon-temps plus étendu.

Après "l'agefi", c'est au tour de "24 Heures" d'annoncer la tenue prochaine du Festival Science et Cité. Le quotidien vaudois présente cette "fêtes des sciences, des arts et surtout du public" en détaillant le programme qui attendent les visiteurs à Lausanne, Vevey et Yverdon. Trois lieux où les laboratoires de l'EPFL seront présents, sous l'angle de la robotique ou des sciences du vivant.

09 mai 2005

Une semaine après avoir consacré un article aux futurs logements pour étudiants qui verront le jour sur le campus, "24 Heures" remet la compresse. Le quotidien vaudois avance de nouveaux chiffres pour mesurer la future étendue du site: "ce sont près de 1000 logements que l'EPFL dessine sur ses plans stratégiques, sans compter les 500 autres déjà réalisés ou en passe de l'être", annonce le média. Extension du bâtiment des sciences de la vie, Learning Center, habitations… "24 Heures" fait le point sur la politique "à pas couverts" de l'EPFL pour transformer son campus en "un lieu plus vivant, une petite ville chaleureuse", selon les vœux de son président Patrick Aebischer.

"Ecolière, Marie-Thérèse Ivorra adorait les maths et s'ennuyait aux cours de philo. Ensuite, elle choisit l'EPFL, bravant certains commentaires de la gent masculine. Aujourd'hui, à 37 ans, elle dirige Mecanex, 40 employé et 8 millions de francs de chiffre d'affaires". Avec un tel préambule, difficile de ne pas lire jusqu'au bout le portrait que le journal "24 Heures" de samedi dernier consacre à la remplaçante de Nicola Thibaudeau à la tête de l'entreprise nyonnaise. Une femme qui a dû apprendre, dès son passage à l'EPFL en filière de microtechnique, qu'il n'était pas toujours facile de s'imposer dans un monde d'homme. "Cela n'a pas été une partie de plaisir. Les profs n'étaient pas sympas avec les rares filles. Alors qu'on visitait des laboratoires, on a un jour entendu: "Ici, ce n'est pas un atelier de broderie!"", se souvient-elle.

Yverdon se prépare à devenir la capitale suisse de la robotique, lors du prochain Festival Science et Cité, du 19 au 29 mai. La capitale du Nord Vaudois accueillera en effet Eurobot, la Coupe européenne de robotique, à laquelle participe une équipe d'étudiants de l'EPFL, le Team-ID. "L'agefi" présente dans son édition du jour les modalités de ce concours, centré cette année sur le thème du bowling.

De l'infiniment grand à l'infiniment petit, n'y a-t-il qu'un petit pas pour Claude Nicollier? L'astronaute et professeur à l'EPFL s'apprête à délaisser quelque peu les étoiles pour entrer dans le monde confiné et de haute précision de Swatch. Il est en effet proposé au conseil d'administration du groupe horloger. Les actionnaires décideront de son élection le 18 mai prochain.

Comme tant d'autres villes de la riviera lémanique, Gland a mal à son trafic. Entre mobilité des pendulaires, sécurité des cyclistes et passage des piétons, la circulation devient parfois un jeu dangereux. D'où cette motion déposée en juin de l'année dernière pour créer un "plan de mobilité douce". La municipalité a mandaté le laboratoire Chôros de l'EPFL (héritier du défunt Laboratoire des dynamiques territoriales) pour mener à bien une étude proposant des lignes directrices pour maîtriser le développement urbain de la commune. Un bref article à lire dans "La Côte" du 6 mai.

06 mai 2005

Swissmetro sera fixé sur son sort dans deux mois. Tout dépendra de la capacité de la société à dénicher d'ici là au moins un partenaire industriel. Faute de quoi, la Confédération privera le projet développé à l'EPFL de tout soutien financier, annonce "Le Temps" de ce jour. Raison pour laquelle Marcel Jufer, professeur à l'EPFL et coordinateur du projet, insiste pour dégoter au plus vite des investisseurs.

"Vous avez gagné un billet d'entrée pour la Coupe du monde!" C'est la fabuleuse nouvelle que beaucoup d'internautes reçoivent par e-mail. Mais en ouvrant la pièce jointe au message, la joie cède la place à Sober, l'infâme virus… Dans "Le Matin" du 5 mai, Christian Raemy, informaticien à l'EPFL, explique comment ce genre de virus fonctionne sur la crédulité des gens. Il n'existe aucun moyen technique pour s'en protéger efficacement. Chacun doit donc apprendre à repérer les e-mails piégés. Ce pourrait être un nouveau jeu, non?

"Le Temps" de vendredi revient sur la nomination d'Ernst Hafen à la présidence de l'EPFZ. Et de souligner à nouveau – un papier semblable est paru mercredi – les similitudes de son parcours avec celui de Patrick Aebischer. Les deux hommes risquent donc de plutôt bien s'entendre, si bien, note le quotidien, que quelques universités pourraient avoir du souci à se faire. Surtout lorsqu'au sein de l'administration fédérale, la volonté de pousser les EPF sur la carte mondiale est clairement affichée. "24 Heures", quant à lui, a posé trois questions à Ernst Hafen, qui qualifie de "hasard" le fait d'avoir un profil proche de celui du président de l'EPFL. Enfin, la "NZZ"  présente elle aussi ce biologiste de 49 ans, internationalement connu pour ses travaux en biologie cellulaire et en biologie du développement.

"WoZ" s'interroge: mais qui fait tant de lobbying dans le canton de Vaud pour que la région soit devenue une véritable "Biotech-Valley"? Le journal commence par s'intéresser au cas Ernesto Bertarelli, qui a compris l'importance d'une collaboration entre la recherche et l'économie (pour exemple, le Centre de biotechnologie UNIL-EPFL). Autre personnalité présentée: Patrick Aebischer, dont la politique de formation est "la valorisation des résultats scientifiques". "WoZ" cite encore Xavier Comtesse, patron d'Avenir Suisse et à l'origine de la première Swiss House, à Boston, ainsi que Charles Kleiber, qui a notamment soutenu la nomination de Patrick Aebischer en 2000.

Deux ans après le lancement de la réforme de Bologne, la Conférence des universités suisses tire un bilan positif: c'est ce que révèle le "Bund" du 4 mai. Les programmes ont commencé à être adaptés et devraient être finalisés d'ici à 2010. Mais les changements engendrent aussi des difficultés, comme c'est le cas dans les filières des sciences humaines, où le défi à relever est important.

"Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie" du 28 avril présente sur 20 pages les travaux d'Olaf Blanke, professeur assistant au Laboratoire de neurosciences cognitives, à l'EPFL, sur la perception et l'expérience du soi lors de phénomènes autoscopiques et sur l'art de l'autoportrait.

04 mai 2005

La formule est de "Migros Magazine" et sert de titre à un article consacré au spécialiste des neurosciences Pierre Magistretti, de l'EPFL, et au psychanalyste François Ansermet. Les deux experts ont conjugué leurs talents pour écrire un ouvrage, "A chacun son cerveau", déjà présenté dans une précédente revue de presse. Ce livre bat en brèche un grand nombre d'idées reçues, comme par exemple le fait que le cerveau humain est semblable à un ordinateur ou encore que les facultés d'apprentissage déclinent avec l'âge.

Ernst Hafen a été nommé aujourd'hui président de l'EPFZ par le Conseil fédéral. "Le Temps" ne s'y était donc pas trompé en consacrant un article à ce spécialiste de la génétique, paru dans son édition du jour. Pour le quotidien genevois, cette nomination sonne "la suprématie des sciences du vivant sur les anciennes écoles d'ingénieurs". Tour à tour étudiant aux Etats-Unis, professeur et entrepreneur, Ernst Hafer a dirigé sa carrière d'une manière qui "rappelle étonnamment celle du président de l'EPFL Patrick Aebischer", souligne "Le Temps".

Plein succès pour la dernière édition du Polyathlon, le week-end dernier. Dans des conditions météorologiques idéales, huit polyathlètes ont même réussi à couvrir la distance EPFL-sommet du Bishorn en quelque vingt heures alors que 110 autres sont arrivés à la cabane du Tracuit. A lire dans "Le Matin".

L'inénarrable directeur de l'ECAL et professeur à l'EPFL dévoile son réseau dans "L'Hebdo" de cette semaine. Patrick Aebischer y figure en bonne place, vu les accords de collaboration qui lient les deux institutions lausannoises. "Nous avons conclu des accords entre l'ECAL et l'EPFL, association qui présage des synergies phénoménales, conjuguant design et technologie", s'enthousiasme Pierre Keller. Et ce dernier de conclure de façon tonitruante: "Si seulement l'ECAL pouvait quitter la HES pour rejoindre l'EPFL!".

Les robots sous toutes les formes sont à l'honneur du cahier recherche de "L'Hebdo". A commencer par les systèmes bio-inspirés du professeur Dario Floreano. Le directeur du Laboratoire de systèmes intelligents se prête au jeu de l'interview sur le phénomène de "biologisation" de la technologie, soit l'arrivée de robots ou de systèmes informatiques hybrides et autonomes. Côté étudiants, ce sont les membres du Team-ID qui sont placés sous les spots, en vue de la prochaine coupe européenne de robotique qui se déroulera à Yverdon, du 19 au 22 mai.

03 mai 2005

Vital-IT souffle sa première bougie. Ce centre placé sous la direction de l'Institut suisse de bioinformatique et dédié aux sciences de la vie sert de plate-forme commune aux universités de Lausanne, Genève, Bâle ainsi qu'à l'EPFL et à l'Institut Ludwig de recherche sur le cancer. "L'agefi" soumet à l'interview Victor Jongeneel, directeur de l'entité, pour parler des missions et du fonctionnement de Vital-IT. Ainsi que le précise le journal, un des principaux impacts positifs pour l'EPFL concerne les travaux de l'équipe de la professeure Ursula Röthlisberger, notamment pour l'étude de la structure du prion.

A quoi donc un étudiant de l'ENAC amateur de bière peut bien passer son temps libre ? Plutôt que d'écluser au Satellite, Reto Engler a préféré lancer sa propre affaire. Avec deux copains étudiants, il a créé à Epalinges la Brasserie artisanale du Décrochet, dont le produit historique porte le joli nom du Docteur Gab's Beer. Une microbrasserie qui marche, puisque plus de 6000 litres sortent de ses cuves chaque année. A lire dans "24 Heures" de ce jour.

"Les Cahiers de l'électricité", publication de l'organisation faîtière romande de cette corporation, consacre ce mois un numéro spécial aux 150 ans de l'EPFZ. A noter que ce ne sont pas uniquement les sciences de l'ingénieur qui sont traitées, mais plus largement l'architecture, la stratégie de développement de l'Ecole ou encore la présence des romands au sein de l'institution.

02 mai 2005

L'EPFL ne fait pas mystère de sa volonté de rendre son campus vivant, en particulier par la construction de logements destinés aux étudiants. Elle a dévoilé jeudi soir aux administrés de la commune de Saint-Sulpice son projet de 400 logis, prévus sur une zone de quelque 60'000 mètres carré, indique "24 Heures" dans son édition du jour. Comme le précise le quotidien vaudois, cette opération se place dans le sillage du Learning Center, présenté comme un futur "centre d'enseignement et de vie". Les logements répondent surtout à la forte augmentation du nombre d'étudiants ces dernières années, qui devrait se prolonger jusqu'en 2010.

Il n'y aura pas de collaboration entre l'EPFL et le Stanford Research Institute (SRI) en matière de transfert de technologies. "Le Temps" révèle qu'une structure commune à l'EPFL, le CSEM, Swisscom et le SRI dans le domaine des télécoms et de l'informatique aurait pu être créée en Suisse, suite à la volonté de l'entité américaine de s'implanter outre-Atlantique. Il semble que cela soit des divergences relatives à la redistribution des royalties entre les partenaires qui ait fait capoter le projet. Selon le vice-président Martin Vetterli, "le montage du projet était très alambiqué et les Américains voulaient de l'argent ainsi qu'une structure très lourde, ce que nous ne privilégions pas".

Les étudiants de l'EPFL ont remporté la deuxième place de la Course Croisière EDHEC, la "plus grande régate estudiantine du monde", annonce le journal "La Côte". "Nous sommes fiers d'avoir laissé 36 bateaux derrière nous dans cette catégorie, qui avait le niveau le plus élevé, ainsi que de terminer deuxième équipage étudiant sur un total de 78", déclare Antoine Maurice, en filière de mécanique. Les étudiants ont eu droit aux spots des caméras et la visite de Nicolas Sarkozy. Un excellent préalable pour la recherche de sponsors à laquelle l'équipe va maintenant s'atteler.

"Les ferblantiers distinguent le Polydôme de l'EPFL", titre "La Côte" dans son édition de vendredi. L'assertion pourrait faire penser à un poisson d'avril, mais il n'en est rien. L'Association suisse des maîtres ferblantiers a bel et bien décerné une distinction à la toiture du bâtiment créé à l'occasion du 700ème anniversaire de la Confédération suisse.

29 avril 2005

Universités, EPF et HES vont créer des guichets uniques, par région, au service des entreprises. Objectif: renforcer les liens entre économie et centres de recherche. 12 millions seront alloués pour trois ans afin de renforcer les bureaux de transfert de technologie existants, somme qui sera gérée par la Commission pour l'innovation et la technologie, instance fédérale. Les hautes écoles se réuniront en consortium - trois à cinq guichets seront donc ouverts dans tout le pays - pour développer leurs contacts avec les entreprise et stimuler le transfert de technologie. Chaque institution gardera son propre bureau pour la gestion des contrats et de la propriété intellectuelle, mais c'est une promotion commune que la Confédération attend des hautes écoles. A l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie, Eric Fumeaux résume l'ambition de cette nouvelle initiative: "Les grandes régions universitaires, comme celles de Zurich et de l'Arc lémanique, doivent mieux se valoriser comme ensembles cohérents et compétitifs.". L'attribution des consortium est prévue pour le 6 juillet

1200 invités étaient présents hier pour célébrer la fin du percement du tunnel du Lötschberg. A quand un nouveau tunnel du Simplon? demande en souriant Robert Rivier, le directeur du Laboratoire d'intermodalité des transports. Pour le professeur EPFL, les deux souterrains – Simplon et Lötschberg – auront un tel succès en 2015 qu'il faudra penser à la création d'un tunnel entre Brigue et Domodossola. Des étudiants de notre école ont d'ailleurs déjà planché sur ce nouveau projet.

L'Agefi convie ses lecteurs à une visite d'un petit espace plein d'ambition, au sein du PSE, occupé par Electromag. Vincent Comte, ancien élève de l'Ecole des Mines, a planté ici sa jeune pousse, après un parcours riche et mouvementé entre l'Amérique et l'Europe. La sart-up est  engagée dans la conception de micromoteurs destinés notamment à des applications médicales.

28 avril 2005

L'EPFL a remplacé sa flotte de véhicules de fonction - il y en avait une cinquantaine - par une dizaine de voitures Mobility. "L'Hebdo" de cette semaine constate que le partage de véhicules séduit de plus en plus d'entreprises, qui en profitent pour rationaliser la gestion de leur parc automobile. Le concept Mobility a vu sa clientèle commerciale augmenter de 30% l'an dernier et la société compte bien continuer sa progression à raison de 5% par an.

Dans "Le Temps" de ce jeudi, le professeur de l'EPFL Jacques Lévy se penche sur la géographie de la politique. Celle-ci permet en effet de voir les tendances d'une population en fonction de son niveau d'urbanité, de sa catégorie sociale ou encore de sa langue. Parmi les techniques utilisées, il existe le cartogramme à maille fine qui permet de donner sa place à l'ensemble des habitants et facilite le repérage de signaux encore faibles. Ainsi, peut-on percevoir des choix de société en devenir et donc, pourquoi pas, réajuster l'offre politique en conséquence?

"L'EPFZ veut doubler ses transferts de technologie d'ici à 2007", annonce "Le Temps" de ce jour. Le quotidien donne la parole au président de l'institution Olaf Kübler, qui s'exprime sur l'avenir de son école. Il se dit favorable à l'existence de différents types d'universités en fonction des capacités et des attentes des étudiants. Il veut aussi encourager la collaboration entre les départements de l'EPFZ. Enfin, parlant de l'EPFL, il trouve "formidable d'avoir deux universités à peu près aussi fortes l'une que l'autre".

27 avril 2005

Dans "Le Temps" de ce jour, le professeur de l'EPFL Christian Piguet se penche sur la loi de Moore. Il rappelle que ce cofondateur d'Intel annonça il y a quarante ans que le nombre de transistors par puce électronique doublerait tous les ans. Une prévision qui se vérifia assez bien jusqu'en 1970, mais qui apparut ensuite un peu trop optimiste. Désormais, les prédictions jusqu'en 2015 font état d'un léger ralentissement, plus significatif après cette date. L'émergence des nanotechnologies pourrait cependant donner une "nouvelle jeunesse" à la loi de Gordon Moore, une puce pouvant accueillir des centaines de milliards de nanoéléments. Mais il est par contre peu vraisemblable que l'on puisse concevoir des circuits basés sur ces nanoéléments comme l'on conçoit nos microprocesseurs actuels.

Le 3e Salon de l'étudiant s'ouvre aujourd'hui dans le cadre du Salon du livre de Genève. "24 Heures" s'étonne que l'Uni de Lausanne en soit absente, alors que les universités françaises débarquent en force. Le quotidien note encore la présence de l'EPFL et d'autres institutions qui sont là "pour se faire connaître et rencontrer les étudiants".

VisioWave continue à faire parler d'elle. Cette fois, c'est parce que l'entreprise installée à Ecublens va planter ses caméras en Chine. En effet, parmi ses nouveaux contrats figure l'équipement en systèmes de sécurité des commissariats de Nanjing. Mais ce pourrait ne pas être le seul dans un pays qui compte 27 projets de métro et 40 aéroports, comme le souligne "Le Temps" de ce mercredi.

"Une silhouette élégante et une technicité élevée": C'est en ces termes que le bâtiment de la Faculté I&C est présenté dans le supplément Immobilier de "24 Heures". La construction signée par l'architecte Rodolphe Luscher est principalement orientée vers la création d'espaces parfaitement interconnectés et agréables à vivre, mais le bâtiment réserve une bonne souplesse en vue d'adaptations futures, lit-on encore. Enfin, le reportage relève "les choix constructifs appropriés tels que la forme compacte, la conception d'un atrium assurant la pénétration de la lumière et un enveloppe thermiquement performante".

26 avril 2005

Entre la Science City de l'EPFZ et le Learning Center de l'EPFL,  se dirige-t-on vers un modèle universitaire anglo-saxon? "24 Heures" de ce jour pose la question aux deux institutions. Celles-ci préfèrent parler d'internationalisation et insistent sur la volonté de ne pas se couper de la cité et vivre en autarcie selon le modèle américain. Enfin, pour les deux "polys", les projets de campus envisagés sont nécessaires au bon développement des écoles.

Encore une success story avec le parcours d'AC Immune, fondée en février 2003 par Andrea Pfeifer, en collaboration avec trois autres personnes dont un lauréat français du Prix Nobel. Installée au PSE, la start-up poursuit un objectif cher à sa directrice (d'ailleurs nominée au Prix Veuve-Clicquot): combattre les maladies chroniques telles que la maladie d'Alzheimer ou le cancer. Pour se faire, elle a développé un produit pour déjouer le système immunitaire. L'idée est d'introduire dans le corps du patient des fragments modifiés des protéines produites par le corps de sorte à inciter le système immunitaire à produire des anticorps pour attaquer et détruire ces antigènes. Après des expérimentations animales réussies, les tests cliniques devraient débuter au milieu 2006. Le lancement du médicament est prévu en 2010, annonce "l'agefi" de mardi.

"Le Temps" de ce jour dresse le portrait d'Innovative Silicon, start-up basée à Ecublens et créée en 2002. Celle-ci prévoit de lever 16 millions de dollars d'ici à la fin juin. Sa technologie, qui porte le nom de Z-Ram, permet de mettre beaucoup plus de mémoire sur une seule puce et elle a le potentiel de devenir incontournable. Les cofondateurs de l'entreprise, Sergeui Okhonin et Pierre Fazan, professeur titulaire au Laboratoire d'électronique générale, à l'EPFL, disent être en mesure de réaliser des circuits meilleur marché et plus complexes, ce que réclame l'industrie.

25 avril 2005

"Auditoires bondés pour polymangas en polyfolie". L'édition du jour de "24 Heures" relève que la première édition du grand événement dédié au manga, qui s'est déroulée le week-end dernier à l'EPFL, est une réussite. Le public s'est déplacé en foule pour visionner des films d'animation ou rencontrer les auteurs de ces bandes dessinées si particulières. De son côté, "Le Temps" remarque que "comme à leur habitude, les étudiants du Poly n'ont pas fait les choses à moitié". "Polymanga aura montré que la mangaphilie ne se limite pas aux dessins animés et aux BD mais traduit une authentique fascination pour le Japon", estime le quotidien genevois. A noter que le 19:30 de la "Télévision suisse romande" avait annoncé la manifestation dans son édition du 22 avril.

Mauvaise nouvelle pour la pièce "Robots, des roses pour Jusinka", à laquelle l'EPFL apporte son expertise scientifique: l'œuvre ne pourra être jouée comme prévu lors du prochain festival Science et Cité. Faute d'argent. Selon "24 Heures", qui révèle l'affaire, le retrait surprise d'un important sponsor impose aux organisateurs de reporter la présentation de leur pièce au public. Selon Jean-Marc Sandoz, chargé de communication de la compagnie théâtrale, il s'agit bien d'un gel et non d'un abandon définitif, étant donné que les différents partenaires, dont l'EPFL, font toujours partie de l'aventure.

Grande journée pour l'EPFL et le CHUV: une nouvelle prothèse du genou née de la collaboration entre les deux institutions va être greffée à un patient lors d'une opération qui est programmée aujourd'hui. Grâce à des matériaux composites, les chirurgiens vont procéder à un "resurfaçage" de l'os abîmé. Cette prothèse articulaire se révèle extrêmement performante de par sa forme et sa durabilité, bien supérieures aux modèles actuels. Selon le professeur Pierre-François Levraz, du CHUV, cette première est l'exemple type de l'impact qu'une collaboration entre "une école polytechnique et un hôpitaux universitaire qui sont tous deux de renommée mondiale" peut avoir. "L'EPFL a beaucoup évolué au cours des quinze dernières années. L'apport des ingénieurs dans les calculs d'une prothèse de ce type est capital. Il y a une perception à l'EPFL dans le vivant qui n'existait pas il y a quelques années", estime Pierre-François Levraz. Le sujet était diffusé à 8h15 dans le journal du matin de la "Radio suisse romande".

22 avril 2005

La "Revue automobile" du 21 avril s'intéresse au travail de thèse qu'a effectué Alexandre Torday au Laboratoire des voies de circulation, à l'EPFL. Il a élaboré un système de navigation dynamique qui donne et reçoit les temps de parcours. Mais celui-ci calcule non seulement le chemin le plus court vers une destination, il prend aussi en compte des temps de parcours en conditions réelles, donc en cas de ralentissements en ville, par exemple. Pour ce faire, il a créé un modèle de simulation à Lausanne.

"L'EPFL: Mecque du manga." C'est avec ce titre que "24 Heures" annonce la tenue ce week-end de la plus grande manifestation jamais organisée en Suisse sur le thème des comics japonais. Durant deux jours et une nuit, une soixantaine de films seront projetés dans le bâtiment CE de l'Ecole. Les visiteurs pourront aussi rencontrer des dessinateurs, participer à des tournois de jeux vidéo, s'initier à la cérémonie du thé ou encore s'essayer au karaoké. Voir aussi la revue de presse du 19 avril.

Migros, Coop, Casino et autres Gemo: les centres commerciaux n'en finissent pas de proliférer dans le Chablais. "Le Nouvelliste" de ce jour rapporte que cet état de fait préoccupe l'Association régionale du district d'Aigle. Interrogée sur le potentiel de la région, Astrid Bucher, aménagiste du territoire à l'EPFL, répond que si une enseigne voulait s'implanter dans la région, elle lui conseillerait d'aller "voir ailleurs". Le problème, relève le quotidien, est que l'autonomie des communes ne favorise pas la vision d'ensemble qui fait défaut.

Après les journaux alémaniques, c'est au tour de la presse romande de fêter l'anniversaire de l'EPFZ. "Le Temps" de ce jour consacre une pleine page à la vénérable institution et à son histoire. Le quotidien conclut que "l'Ecole, née dans les polémiques – et les soirées arrosées – du XIXe siècle, vogue désormais au large, même si elle tient à conserver une étiquette helvétique faite de multiculturalisme, de liberté et d'application".

L'ex-chancelier de la Confédération François Couchepin et le professeur de l'EPFL Dominique de Werra appellent la population et le Conseil national à réagir contre le durcissement de la Loi sur l'asile votée par les sénateurs en mars. "L'Illustré" de cette semaine invite les deux protagonistes à s'expliquer sur leur initiative. Selon eux, cette loi est "inacceptable pour tout être humain civilisé" et les décisions prises sont contraires au bon sens. Ils estiment que Christoph Blocher et ses amis "ne cherchent rien d'autre que le pouvoir".

21 avril 2005

Partenaire du prestigieux bureau d'architectes Herzog & de Meuron, Harry Gugger vient d'être nommé à l'EPFL. L'occasion pour "L'Hebdo" de ce jeudi de le rencontrer avant son entrée en fonction le 1er mai. L'architecte déclare ainsi que son premier but à l'Ecole sera de connecter les étudiants avec la réalité et avec l'industrie. Il souhaite que ses élèves construisent de vraies parties de bâtiment, à l'échelle 1:1. Enfin, il estime qu'industrie et étudiant doivent commencer à entrer en contact très tôt. Pour Harry Gugger, l'architecte se trouve aujourd'hui à un point crucial de son évolution. Jamais il n'a été autant coupé de la construction. D'où le besoin de réagir pour que la profession ne devienne pas le berceau de simples décorateurs designers.

"L'Hebdo" de cette semaine publie son désormais traditionnel classement des villes romandes. L'étude, réalisée en collaboration avec l'IDHEAP, tient compte de 30 indicateurs des dynamiques urbaines. Cette année, Fribourg arrive en tête du classement général. Mais le rang obtenu ne fait pas tout: si l'on tient compte du dynamisme économique, Nyon entraîne un trio lémanique avec Ecublens et Pully. Comme l'explique le magazine, "le village devenu campus de l'EPFL affiche grâce aux étudiants le meilleur bilan migratoire de Suisse romande, avec un taux très élevé de construction".

"Bilan" du 20 avril dresse le portrait de Yann Guyonvarc'h, patron de 31 ans qui dirige VisioWave, l'une des firmes les plus prometteuses de Suisse romande.Outre sa spécialisation dans la sécurité high-tech, l'entreprise établie à Ecublens s'impose aussi comme le plus gros acheteur de composants électroniques de la région, auprès de Saia-Burgess notamment.

Le "Tages Anzeiger" de jeudi présente l'exposition sur le Learning Center actuellement visible à Zurich. Le quotidien fait le tour des projets des finalistes retenus lors du concours d'architecture.