Revues de presse

28 avril 2006

Installée depuis le 1er mars au Parc scientifique d'Ecublens, Vivamea offre bien-être et santé via internet pour aider les employés à se sentir mieux, et, par conséquent, augmenter la productivité des entreprises. A travers son portail, la jeune pousse invite les "patients" à s'autodiagnostiquer, afin de choisir eux-mêmes les solutions adaptées à leurs besoins spécifiques et, par là, développer leur potentiel. "L'agefi" de ce vendredi rappelle que seulement un cinquième des employés d'une multinationale occidentale sont à la fois déterminés et efficaces. Fatigue chronique, stress, etc. sont les principales "tares" de notre société. Vivamea a déjà séduit Tetra Pak International, qui teste actuellement ses prestations.

L'Université de Genève sous enquête, des irrégularités financières au CHUV, des fausses factures faites par le chef du Service de l'électricité de Lausanne… Les "affaires" semblent éclore avec le printemps. Y aurait-il donc une soudaine augmentation des dérapages dans l'administration, interrogent un certain nombre de journaux romands ce matin. "Le Temps" mentionne également le cas d'un professeur suspecté d'avoir détourné des honoraires de recherche. L'enquête est en cours et le scientifique est toujours à son poste. Selon le journal, le détournement porterait sur une somme d'au moins 160'000 francs. De son côté, Patrick Aebischer estime que le cadre imposé par l'EPFL n'a rien de flou. Surtout depuis l'entrée en vigueur de nouvelles normes en janvier 2004.

"Le Temps" de ce jour offre une visite guidée dans la jungle des masters, sauce Bologne. Il présente les différents types de diplômes avec leur spécificité, comme à l'EPFL où le "master of advanced studies" est ciblé sur le management professionnel et la création d'entreprises. Masters payants ou gratuits? Là encore, le quotidien présente les différentes options à disposition des étudiants. Des étudiants qui se demandent jusqu'à quand les études supérieures resteront accessibles à toutes les bourses.

Une brève de "L'agefi" signale que le banquier genevois Thierry Lombard va siéger au sein du Conseil des EPF. Il a été nommé jusqu'en 2007 par le Conseil fédéral.

27 avril 2006

Les ordinateurs nous simplifient la vie, mais l'homme doit encore trop souvent intervenir au milieu d'une suite d'actions qui pourraient – et devraient – être automatisée. Nicolas Nova, du Centre de recherche et appui pour la formation et ses technologies, estime que "le flux d'informations numériques entre les objets ne cessera d'augmenter". A terme, on peut même imaginer que la communication entre les appareils surpassera celle entre les humains.

"24 Heures" de ce jeudi apporte un rectificatif à un article publié le 24 avril. Celui-ci concernait le budget du futur Learning Center, sur le site de l'EPFL. Si le coût du projet est bien estimé à 100 millions de francs, il était indiqué que Rolex s'était engagé à en financer la moitié. Ces 50% concernent en fait le financement privé total, donc fourni également par d'autres sponsors que Rolex.

"L'Hebdo" a profité du passage à l'EPFL de Tony Tan, président de la National Research Foundation, à Singapour, pour lui poser trois questions. A propos de son avis sur les EPF, le responsable répond: "Vous possédez une société prospère, une économie forte et un haut niveau en sciences et technologie, malgré la petite taille de votre pays. Mon sentiment, c'est qu'un pays qui a réussi tout cela agit de bonne manière!"

Un mois après "Bilan", le quotidien "24 Heures" reparle des projets d'hôtels prévus dans la région lausannoise. Et c'est à nouveau Claude Petitpierre, directeur de Lausanne Tourisme, qui est interrogé. La seule différence entre les deux articles semble se situer au niveau des chiffres: alors que "Bilan" estimait à 1200 "lits" le gain envisagé, "24 Heures" prévoit une hausse de 600 "chambres" d'ici à 2010

Dans son numéro de cette semaine, "L'Hebdo" présente les résultats d'un sondage "exclusif" sur les gratuits romands que sont "Le Matin bleu" et "20 minutes". Le premier fait la course en tête. Parmi les personnes qui lisent les deux titres, 43,1% le préfèrent, contre 15,8% pour le second. Pourtant, les similitudes des produits – couleurs, première page, choix dans les dépêches d'agence – sont évidentes. Quant au président de l'EPFL, il a déclaré au magazine que "Le Matin bleu" était le seul journal qu'il lisait dans le bus le matin pour pouvoir en parler le soir avec ses enfants.

26 avril 2006

Avec 13,1 milliards, la Suisse est dans le peloton de tête des pays de l'OCDE en matière de ressources dédiées à la recherche et au développement, du moins en chiffres relatifs. Elle y consacre 2,94% de son produit intérieur brut. Les entreprises privées financent 70% des dépenses, selon l'Office fédéral de la statistique. La Suisse est également active à l'étranger. L'économie privée a ainsi versé en 2004 plus de 12 milliards pour des activités de recherche. A lire dans "Le Temps" et "24 Heures". Toujours dans "Le Temps", Dominique Foray, directeur du Collège du management de la technologie, esquisse les contours de la Suisse de l'économie du savoir à l'horizon 2008-2011, suite à la publication de statistiques du KOF relatives aux dépenses en recherche et développement dans notre pays. On y apprend notamment que la Suisse figure au premier rang mondial en ce qui concerne l'innovation. Mais près de la moitié des innovations suisses sont cependant réalisées à l'étranger.

Six mois après son lancement, "Etumag" propose un dossier complet sur l'emploi. Le contenu est réalisé par et pour les étudiants, mais il propose également des interventions de plusieurs personnalités.

L'Office fédéral de la formation mise sur les start-up, annonce la "TSR". Raison pour laquelle il soutient l'organisation de cours pour apprendre aux étudiants à créer leur société. Mise en bouche avec la journée organisée pour les étudiants de la HES-SO, avant une présentation prévue le 2 juin à l'EPFL.

L'EPFL et l'UNIL préparent leur 11e édition du Festival de théâtre universitaire. Elle se déroulera du 1er au 20 mai aux quatre coins du site estudiantin. Cette annonce est parue dans "La Côte" de ce jour.

La "Handelszeitung" du 25 avril consacre un article au "nouveau management" ou comment être plus efficace avec moins de moyens. Ainsi, dans le domaine de l'éducation, les universités suisses ne pourront faire face à la concurrence internationale qu'en adoptant les mêmes méthodes de marketing que leurs homologues américaines. Le journal relève aussi que l'encouragement à l'innovation ne doit plus être une notion réservée à la Silicon Valley, mais doit aussi s'appliquer en Suisse. En d'autres termes, l'article démontre que le modèle américain pour gérer les universités est plus adéquat que celui du Vieux Continent.

L'ETHZ, moteur de l'économie. C'est la "HandelsZeitung" de ce jour qui titre ainsi un article sur le transfert du savoir. Selon le journal, les échanges technologiques entre universités en général et entreprises fonctionnent bien.

"Coopération" présente une exposition qui se tient à Bassecourt sur le rôle de l'EPFL dans la conception du bateau Alinghi.

25 avril 2006

"Le Temps" est parti en reportage du côté de Lenzburg, dans les laboratoires d'ABB. C'est là que le groupe a partiellement développé ses dernières innovations en matière de semi-conducteurs, à savoir un processus de production de la technologie baptisée IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). Interrogé sur ce dernier, le professeur Alfred Rufer, du Laboratoire d'électronique industrielle, à l'EPFL, estime qu'il assure une plus grande fiabilité dans des conditions extrêmes. "Les commutateurs qui intègrent cette technologie transforment l'électricité mille fois par seconde. Plus la commutation est rapide, moins le niveau de pertes est important," explique le scientifique.

24 avril 2006

Cela construit à tout-va sur le campus académique lausannois. "24 Heures" fait le tour du chantier - casque obligatoire, prévient-il - en évoquant les projets immobiliers en cours et projetés du côté de l'UNIL et de l'EPFL, coûts à l'appui. Pour l'EPFL, le projet le plus en vue est évidemment celui du Learning Center, dont la facture devrait s'élever au plus à 100 millions de francs, "une moitié étant prise en charge par Rolex", affirme le média, sans étayer cette assertion. Les hautes écoles ne dépenseraient pas trop dans le béton? Dans une interview complémentaire, l'historien français Dominique Pestre apporte une réponse en indiquant que "la production des savoirs dépend toujours de l'espace dans lequel la recherche s'effectue".

Le mercredi 26 avril prochain, rendez-vous au bâtiment SG à 17h, invite "24 Heures". L'EPFL s'est en effet associée avec la société Rezonance et les éditions du Tricorne pour accueillir le Docteur honoris causa René Berger, à l'occasion de son dernier essai, co-rédigé par Xavier Comtesse.

21 avril 2006

La Conférence universitaire a rendu publique hier la première comptabilité analytique commune des université et des EPF. L'enjeu: comparer les coûts entre les filières et les cantons. La Suisse a dépensé en 2004 1,5 milliard pour l'enseignement et la recherche en sciences humaines et 2,5 milliards pour les sciences exactes naturelles et techniques. Dans le premier groupe, on a pris en charge 70'000 étudiants, un peu plus de 28'000 dans le second. Mise en place dès 1999, cette comptabilité ne permet cependant pas encore une comparaison réaliste entre universités et EPF. Mais elle documente tout de même l'importance accordée à la recherche et la pauvreté des sciences humaines. A lire dans toute la presse suisse ce vendredi!

Aujourd'hui, la maison se pense affectueuse, interactive, preneuse d'initiatives et un brin caméléon. C'est que ce révèle "Habitat et Immobilier" du 11 avril. Le professeur Jeffrey Huang, du Laboratoire de design et media (ENAC) confirme: "On peut imaginer une maison qui a des émotions, qui ressent de la jalousie… Idéalement, la maison devient comme une amie." Donc, l'habitat de demain sera intelligent, humain, intuitif et facile à utiliser. Il sera aussi une interface entre la vie réelle et le monde virtuel. Jeffrey Huang prévoit que d'ici trois à cinq ans, la domotique sera entrée dans les mœurs "à tel point qu'on se demandera comment on pouvait vivre sans".

Bien que la prochaine rentrée académique soit encore loin, il est déjà temps pour les étudiants de s'inscrire pour un logement. "20 Minutes" le rappelle aux intéressés dans son édition du jour. Et les places sont chères, même si, pour la première fois depuis des années, la demande a baissé en 2005.

20 avril 2006

"L'agefi" de ce jeudi s'intéresse à l'un des plus gros capitaux-risques d'Europe, Index Ventures. Les sciences de la vie pèsent aujourd'hui le même poids dans son portefeuille que les technologies de l'information. Pour Francesco de Rubertis, qui a rejoint l'entreprise en 1997, la Suisse se distingue des autres places financières par ses investissements dans les biotechs. Notre pays aurait en effet une culture "biotech" très développée tant au niveau financier que bancaire. En outre, "grâce à la présence de sociétés de renommée comme Serono et Medtronics, au travail de Patrick Aebischer à l'EPFL et des Unis de Genève et Lausanne, l'arc lémanique a tous les atouts pour occuper une place de choix". Et si la région n'a pas encore livré toutes ses promesses, c'est "parce que nous oublions encore que les entrepreneurs sont capables de prendre des risques et de nourrir une vision".

Téléphone portable, agenda personnel, console de jeu, le GPS est partout, lit-on ce jour dans "La Tribune de Genève". Mais pourquoi voulons-nous toujours savoir où l'on va? Mauro Cherubini, du Centre de recherche et appui pour la formation et ses technologies, à l'EPFL, a analysé cette manie et constate, par exemple, que l'invention du portable a totalement changé la notion de rendez-vous, celle-ci étant devenue beaucoup plus fluide. Ce spécialiste en pédagogie a notamment créé Stamps, qui permet de marquer une carte avec des messages. Le plan est ainsi enrichi chaque jour chez chaque membre inscrit de la "Stamps communauté". Un genre de service qui existe déjà à Londres et à New York.

La recherche scientifique arrive sur le marché, annonce "Cash" du 20 avril. Car le modèle de transfert de technologie qui existait jusqu'à ce jour n'a pas apporté le succès escompté. Désormais, nous arrivons à un changement de paradigme. Avec leur expérience pratique et leur relations industrielles, hautes écoles et entreprises se retrouvent autour de la même table.

Le recteur de l'Université de Genève André Hurst n'est pas convaincu par le classement swissUp des universités suisses publié le 6 avril dans "L'Hebdo". Et il le dit dans une lettre ouverte à Daniel Borel, président de la Fondation pour l'excellence de la formation en Suisse. Selon lui, en prenant "sous la loupe des domaines aussi sensibles que la médecine et les sciences dites dures", les organisateurs de ce ranking se sont "embourbés dans les difficultés de la tâche" et cela risque de "causer des dommages collatéraux à l'image de nos universités de par le monde".

19 avril 2006

Le Sailing Team de l'EPFL se prépare à participer à EDHEC 2006, la prestigieuse régate estudiantine. Pour la première fois, l'équipe s'est alliée à des collègues de HEC Lausanne pour créer un Team unique et mettre toutes les chances de son côté pour remporter la compétition. Suivez les préparatifs dans "24 Heures" du jour.

"Swiss Engineering" de ce mois reprend une information paru en novembre dernier dans "24 Heures", concernant le lancement de l'initiative Swiss ManuFuture. Lancé par quelques figures marquantes de l'économie suisse, ce programme vise à "promouvoir l'esprit d'entreprise" et à coacher les sociétés dans le domaine manufacturier. Jacques Giovanola, du Laboratoire de conception de systèmes mécaniques et membre du comité directeur, esquisse les contours de ce projet par le biais d'une interview.

Nouvelle salve dans les médias sur la formation des ingénieurs. Dans le magazine "Entreprendre", un article s'interroge sur l'avenir de l'Institut d'architecture de l'Université de Genève et parie même sur son "enterrement programmé", reprenant les inquiétudes témoignées par la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), section genevoise. Cette dernière se déclare également préoccupée par la formation professionnelle en général dans le domaine de l'architecture, et en particulier par le fait que "l'EPFL dispense un enseignement qui a une fâcheuse tendance à s'éloigner des réalités de la profession". Dans "Geomatik", un autre article reprend une prise de position signée par un collectif d'ingénieurs concernant la formation des géomètres, déjà publiée dans le courrier de lecteurs de "Bilan".

Polymanga, le plus grand événement suisse consacré aux mangas, déménage de l'EPFL à Palexpo. "24 Heures" du jour annonce le programme de la manifestation.

18 avril 2006

Sélectionné parmi les six finalistes du Prix de l'entreprise romande 2006, le groupe jurassien Affolter fait l'objet d'un portrait dans "Le Temps" de ce mardi. Après avoir fabriqué des pignons, cette société s'est orientée vers la production haut de gamme, écoulée notamment chez Rolex, Swatch Group et Richemont. Elle a su évoluer en fonction du marché et a diversifié ses activités. Ses ingénieurs, collaborant notamment avec le Laboratoire de conception de systèmes mécaniques, à l'EPFL, maîtrisent aussi bien la mécanique que l'électronique et l'informatique. D'ailleurs, une de leurs créations, la Crown T04, gère douze axes numériques simultanément et comporte huit outils transversaux, ainsi qu'une broche de reprise sur table croisée indépendante des quatre outils frontaux. Rien que ça…!

La revue "Beschaffungsmanagement" du 8 avril s'intéresse à la politique des achats du domaine des EPF. Car si la responsabilité pour les achats incombe aux différentes institutions, une coordination existe désormais au niveau des différents groupes de marchandises. Un projet pilote sur le thème des enchères électroniques inversées est cité en exemple. Celui-ci a permis une réduction des prix d'achat de 20%. De quoi susciter de nouveaux défis pour les marchés publics.

13 avril 2006

Le thermomètre avait beau ne pas être à la hausse, les hautes écoles suisses ont vécu une chaude journée hier à Berne. Devant la presse, la Conférence universitaire suisse (CUS) et le Conseil des hautes écoles spécialisées ont plaidé pour une hausse de 6% du budget qui leur est alloué par le programme du Conseil fédéral pour les années 2008-2011. Ainsi que le souligne "Le Temps", cette opération prend place deux semaines après que le Fonds national suisse de la recherche scientifique a réclamé une hausse de 10 millions de francs. Entre réforme de Bologne et hausse des effectifs des étudiants, les universités doivent faire mieux avec un bas de laine constant. Un élément qui risque de mettre en péril la participation de la Suisse aux programmes de recherche européens, estime Nivardo Ischi, secrétaire général de la CUS. A lire aussi dans le "Tagi".

Vous ne le savez peut-être pas, mais le TGV fête cette année son 25e anniversaire. Et sa cote de popularité est au plus haut, note "20 Minutes". Le quotidien gratuit s'intéresse au succès du train à grande vitesse français, en particulier en ce qui concerne la ligne Genève-Paris, où il bat (de vitesse?) l'avion comme moyen de locomotion privilégié. Toutefois, comme l'indique Christophe Jamelin, du Laboratoire de sociologie urbaine, le véritable match entre l'avion et le train aura lieu en 2008, avec l'ouverture de la ligne Genève-Bellegarde.

12 avril 2006

"L'agefi" de ce mercredi s'intéresse au 7e programme cadre de recherche de l'Union européenne qui doit démarrer l'an prochain. la participation des PME suisses - et romandes, en particulier - s'affirme, constate le quotidien, celles-ci se sentant concernées par la recherche. En outre, la Confédération encourage les entreprises à prendre part pour la première fois à un projet de recherche européen, en leur allouant un forfait de 6000 francs destiné à couvrir une partie des frais de préparation de dossier. Quant au Secrétariat d'Etat à l'éducation et à la recherhce, il se déclare très confiant face au rôle particulièrement actif que continueront de jouer notamment l'EPFL, l'Universitlé de Genève, le CSEM, ainsi que les spin-off issus de ces institutions.

On s'en rend compte bientôt à chaque fois que l'on fait le plein: le prix de l'essence n'en finit pas de grimper. La quasi-totalité des hausses est absorbée par le consommateur, les marges des groupes pétroliers restant stables, explique-t-on dans "Le Temps" de ce jour. Mais contrairement aux Etats-Unis, par exemple, où le renchérissement est presque entièrement répercuté, en Suisse, il y a un important effet d'amortissement grâce aux taxes élevées", explique Laurent Viguier, chercheur au Laboratoire de recherches en économie et management de l'environnement, à l'ENAC.

C'est le sol de la fondation, la sous-estimation de la pression de la terre et des lacunes dans les calculs statiques qui sont à l'origine des dommages au tunnel de Mitholz, menacé d'effondrement. Plusieurs journaux de ce jour, dont "24 Heures", annoncent que le canton de Berne va poursuivre les responsables, fort d'une expertise de l'EPFL. Les éléments à charge sont également repris dans le "Bund" du 7 juin.

11 avril 2006

En cas d'attaques vasculaires cérébrales, il faut agir vite. Et le risque est plus fréquent qu'on ne le pense généralement, puisqu'une personne est victime de ce trouble toutes les 40 secondes environ. Pour faciliter le diagnostic du personnel médical, plusieurs établissements hospitaliers - dont le CHUV, l'hôpital cantonal de Neuchâtel et celui de Besançon - se sont unis pour mettre au point une plateforme informatique interactive. Ce système permet à des neurologues localisés dans différents hôpitaux d'échanger leurs vues pour savoir s'il faut procéder à une intervention ou si le patient peut être simplement placé sous observation. Le logiciel à la base de ce système a en partie été mis au point au Laboratoire de traitement des signaux de l'EPFL. A lire dans "24 Heures".

Après "Le Nouvelliste" en février, "Le Temps" revient sur le renouvellement par le Fonds national du Pôle de recherche national IM2, hébergé à l'IDIAP de Martigny. L'occasion, pour le quotidien genevois, de présenter cet institut de recherche partenaire de l'EPFL et expert dans les applications facilitant le dialogue homme-machine. L'Institut s'est en particulier fait connaître grâce à sa "salle de réunion intelligente" dans laquelle les participants n'ont plus besoin de prendre des notes pour conserver la trace de leurs échanges. C'est en effet un système informatisé qui se charge de dresser le procès-verbal de la séance, en collectant et archivant les données vocales.

La "Neue Zürcher Zeitung" publie son supplément "études et carrière" dans son édition du jour. Parmi la moisson d'articles susceptibles d'intéresser les étudiants figurent un sujet sur la réforme de Bologne et une enquête sur les rankings. Ces classements sont-ils de bons indicateurs pour juger de la qualité de l'enseignement d'une haute école? Et si oui, quels classements privilégier? La "NZZ" consacre encore un article au master en e-governance lancé par le Collège du management de la technologie.

10 avril 2006

Vous connaissez peut-être déjà les affres du phishing, ce détournement de sites web destiné à tromper les internautes et obtenir de leur part des informations confidentielles, comme le numéro de leur carte de crédit ou leurs coordonnées bancaires. "Le Temps" fait le point sur ce phénomène prenant de l'ampleur grâce aux conseils avisés de Philippe Oechslin. Ce chargé de cours et chercheur au Laboratoire de sécurité et de cryptographie met en garde le public contre des pirates informatiques de plus en plus nombreux et avisés.

Endoart, un spin-off créé en 1998, issu du Laboratoire d'hémodynamique et de technologie cardiovasculaire de l'EPFL et aujourd'hui hébergé au Parc scientifique d'Ecublens, lève des fonds. La société annonce un tour de table de 13,5 millions de francs. Cette manne providentielle servira à Endoart à développer sa gamme de produits télémétriques adaptés aux patients atteints d'obésité, à l'image de son anneau gastrique télécommandable. A lire dans "l'agefi" et "Le Temps".

... c'est à Montreux que cela se passe. La ville accueille quelque 300 experts venus de 22 pays pour faire le point sur les technologies de l'information. Le professeur Touradj Ebrahimi est de la partie en tant que représentant de l'EPFL et surtout comme chef de la délégation suisse auprès du Moving Pictures Experts Group, le consortium académique et industriel à la tête de cette manifestation. Ainsi que le relève "24 Heures", le but de cette 76e rencontre mondiale est de plancher "sur les évolutions qui feront partie du quotidien des utilisateurs dans cinq ans environ". Tout un programme.

Vous avez aimé Festen, le film danois réalisé par Thomas Vinterberg? Huit ans après sa diffusion, la troupe de théâtre le Dossier K, formée par des étudiants de l'UNIL et de l'EPFL, remet le couvert et vous le sert sur les planches de la salle polyvalente. Dates et horaires à consulter dans "24 Heures".

On ne présente plus Solar Impulse, l'aventure entamée par Bertrand Piccard pour faire le tour du monde à bord de son avion solaire. Pour tous ceux qui ont manqué le début et ne sauraient pas encore tous les détails de l'expédition, la "Technische Rundschau" organise une séance de rattrapage dans ses colonnes.

07 avril 2006

Sous l'impulsion du Prix Leenaards 2006, cinq institutions lémaniques, au travers de leurs chercheurs, vont pouvoir unir leurs forces afin d'améliorer les thérapies actuelles contre les leucémies. Ainsi, Joerg Huelsken, de l'EPFL-ISREC, Werner Held, de l'Institut Ludwig de recherche sur le cancer à Lausanne, et Yves Chalandon, des HUG, se focaliseront sur les liens entre l'altération d'une voie de communication cellulaire et le développement de la leucémie. Une autre équipe, composée de Darius Moradpour (CHUV) et de Francesco Negro (HUG), s'efforcera, elle, de mieux comprendre ce qui provoque le développement de complications de l'hépatite C. "L'agefi", "24 Heures", la "Radio suisse-romande" et "20 Minutes" de ce vendredi se font l'écho de ce Prix doté de 800'000 francs.

De nombreux jeunes Chinois utiliseraient le visa d'étudiant en Suisse comme porte d'entrée au travail clandestin dans l'Union européenne. Raison pour laquelle, l'Office fédéral des migrations a édicté une directive privant les cantons du pouvoir d'autoriser ces visas aux candidatures provenant de Chine. "24 Heures" a interrogé plusieurs écoles vaudoises sur les conséquences de cette mesure. A l'EPFL, qui accueille actuellement 75 étudiants chinois, "on craint que ce durcissement nuise aux relations académiques de l'institution, elle qui a fait de l'ouverture internationale une de ses cartes de visite".