Revues de presse

12 janvier 2005

Cette fois, c'est officiel: Patrick Aebischer est un CEO. Entendez: Chief Executive Officer, ou encore chef d'entreprise, si vous n'êtes pas initié au jargon économique anglo-saxon. C'est en tout cas à ce titre qu'il figure dans les colonnes de "Think", un magazine publié par IBM Suisse, pour un entretien que le président de l'EPFL accorde à Peter Quadri, patron de la filiale helvétique du groupe informatique. Avec la valorisation du savoir comme fil conducteur, les deux dirigeants soulèvent les différences qui existent entre la Suisse et les Etats-Unis, où l'esprit d'entreprise est davantage ancré dans le milieu académique. Patrick Aebischer explique ainsi pourquoi il est nécessaire de positionner l'EPFL également comme une marque, en sus de représenter une institution de formation et de recherche. "Nous devons prendre conscience de l'importance des hautes écoles pour la préservation de notre niveau de vie. Nous ne devons donc pas hésiter à faire la publicité de notre image", soutient le président.

Il y a un côté un peu magicien chez Hervé This. Ce physico-chimiste, professeur au Collège de France, a fait d'une spécialité bien inhabituelle son violon d'Ingres: la gastronomie moléculaire. A l'occasion de son passage à l'EPFL pour une conférence, "24 Heures" présente le profil hors normes de cet expert qui décortique les aliments les plus courants pour découvrir les secrets issus de leur combinaison et de leur transformation. Non content d'expliquer pourquoi des œufs battus en neige sont la clé du succès pour la recette du soufflé, ou pourquoi les sauces appartiennent à la famille des systèmes colloïdaux, Hervé This met la main au fourneau en mettant au point des recettes originales qui inspirent une nouvelle génération de chefs cuisiniers.

11 janvier 2005

Que deviennent les étudiants étrangers qui terminent leur cursus dans une haute école suisse? Avec près d'un étudiant sur quatre dans les EPF qui ne dispose pas du passeport rouge à croix blanche, la question mérite d'être posée. Et si les étudiants européens n'ont pas trop de problème pour accéder au marché du travail helvétique, ce n'est pas le cas de ceux qui viennent d'ailleurs, souvent poussés à rentrer chez eux. Les choses pourraient bientôt changer. Le parlement devrait ouvrir davantage les portes pour inviter les jeunes diplômés, doctorants surtout, à rester en Suisse une fois leurs études achevées.

La Suisse, justement, investit assez largement dans les technologies de l'information et les filières de formation qui y sont liées. Mais pas toujours à bon escient, estime Xavier Comtesse. L'ancien diplomate et actuel président de l'antenne romande d'Avenir Suisse vient de publier un livre qui se veut iconoclaste. Sur les ondes de la TSR et de la RSR, il explique que notre pays vit sur un paradoxe: alors qu'il se trouve à la pointe en termes d'innovation, il n'arrive pas à produire des acteurs qui valorisent pleinement ce savoir sur un plan économique. "Inventer c'est une chose, commercialiser et transformer les métiers de base, c'est autre chose. On a confondu les investissements en recherche et les investissements en commercialisation. Ce n'est pas parce qu'on finance la recherche fondamentale qu'on est à l'écoute de la population. Il faut des relais dans le transfert de technologies vers le marché", estime-t-il. Quant au "Switzerland, Education Country" cher à Patrick Aebischer, il souligne que ce slogan est particulièrement bien trouvé.

10 janvier 2005

En Inde, il n'y a pas que les cinéastes qui apprécient la Suisse. Les citoyens indiens sont de plus en plus nombreux à préférer notre pays pour un séjour scientifique ou d'études. En 2003, ils étaient 153 à œuvrer dans une des deux écoles polytechniques comme étudiant, assistant ou chercheur, avance le "Tages-Anzeiger" dans son édition du jour. L'EPFZ et l'EPFL récoltent les fruits d'une longue collaboration avec leurs pendants en Inde, entamée dans les années soixante. Vous avez dit "Brain Drain"?

La nouvelle année commence fort pour quatre étudiants de l'EPFL et de l'UNIL. Dès mercredi, ils participeront aux Universiades d'hiver qui se déroulent cette année à Innsbruck. Réservée aux athlètes inscrits dans des universités, cette manifestation sportive accueille cette année 1500 jeunes de 47 pays.

Le dernier numéro de Polyrama? Lautréamont aurait adoré. En lieu et place d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table de dissection, la revue propose la rencontre entre des écrivains et des scientifiques. Après d'autres médias romands, "L'Express" revient sur l'aventure entamée par Anne Cuneo, Yves Laplace ou encore Daniel de Roulet dans les laboratoires de l'EPFL, au carrefour de la poésie et de la science. Quelque part entre nanotechnologies, robotique et neurosciences, les écrivains décrivent ces "savants qui ne sont pas fous du tout mais pas moins allumés, au meilleur sens du terme, que ceux de l'"Etoile mystérieuse" ou d'une aventure de Tintin", pour reprendre la jolie formule d'Yves Laplace. A lire dans le quotidien neuchâtelois de samedi.

07 janvier 2005

La "Basler Zeitung" présente les travaux de l'équipe du professeur Heinrich Hofmann, du Laboratoire de technologie des poudres (STI), à l'EPFL. Des travaux qui se déroulent dans le cadre du 5e programme de recherche européen. Leur intérêt est notamment d'être réalisés de façon interdisciplinaire impliquant aussi bien la physique, la connaissance des matériaux, la biologie et la médecine. Ce projet, baptisé "Magnanomed" a pour objectif de développer des nanoparticules magnétiques pour un usage médical et biologique.

Dans un cahier spécial, "L'Hebdo" de jeudi présente l'année 2005 vue par "les Suisses qui gagnent", à savoir des professionnels qui ont obtenu ces douze derniers mois un prix à l'innovation ou une récompense dans le monde des arts. Dans la première catégorie on trouve ainsi une physicienne de l'EPFL, Irina Condrea. Elle a mis sur pied une fondation à but non lucratif visant à promouvoir la science chez les enfants (prix NETS 2004). Il y a aussi Ronit Lahav-LeCoultre, qui a suivi le programme en entrepreneurship de l'EPFL et a développé une nouvelle thérapie contre le mélanome (prix NETS 2004). Enfin, il y a encore Jean-Jacques Mwangelu, qui a travaillé durant ses études à Ecublens sur un système de détection de la maladie d'Alzheimer (prix CCE Young Entrepreneur).

06 janvier 2005

La société de développement informatique TouchMind, basée au Parc scientifique de l'EPFL, a constaté que les personnes qui utilisent une aide en ligne de type "chat" sur un site internet sont davantage susceptibles d'acheter sur ce même site et lui sont beaucoup plus fidèles. D'où son idée de développer un outil de relation client sur internet. Grâce à ce produit baptisé ClientFidelity, l'opérateur peut, en temps réel, aider ou répondre aux questions d'un visiteur en ligne, lequel aura au préalable activé un bouton de discussion. Comme le précise "L'agefi" de ce jour, cet outil vient se positionner sur un marché de niche qui semble porteur puisque le marché de la relation client est évalué à 5,5 milliards de dollars, avec une croissance de 9% pour 2004 et 2005.

Dans "L'Hebdo" de ce jeudi, Jacques Besson, vice-recteur de l'UNIL, présente le programme Anthropos, qui vise à faire dialoguer les sciences du vivant avec les sciences humaines et sociales. Ce nouveau programme prioritaire de l'Uni implique sept facultés et va se concrétiser avec des projets tels que la mise en place d'un centre de philosophie du droit et des sciences de l'environnement ou encore la création d'un observatoire de la maltraitance envers les enfants.

05 janvier 2005

Une équipe de scientifiques, dont le professeur Melody Swartz, du Laboratoire de mécanobiologie et de morphogénèse, a découvert que bloquer le récepteur 3 (VEGFR-3), un facteur de croissance endothéliale vasculaire empêchait une génèse lymphatique sans que cela ait de conséquence sur les vaisseaux existants. Comme l'explique le "Journal of the National Cancer Institute", ces travaux pourraient permettre d'inhiber les métastases d'une tumeur en stoppant l'extension des vaisseaux lymphatiques provoquée par la tumeur elle-même.

Un ingénieur ou informaticien sur deux sortant d'une haute école suisse peut s'imaginer créer sa propre entreprise. Quelque 20% des diplômés des EPF et 12% des écoles spécialisées l'ont déjà fait. C'est ce que révèle une étude réalisée en 2002 et 2003 dans le cadre du programme de recherche national "formation et emploi". Cette information de l'ATS est reprise ce matin par "L'agefi" et la "Tribune de Genève", par "La Liberté" du 10 janvier et par la "NZZ" du 12 janvier.

04 janvier 2005

On le sait déjà, l'EPFZ veut créer "le premier campus de Suisse". Plusieurs journaux de ce jour, dont "Le Temps", "L'agefi" et "La Liberté", reprennent une dépêche de l'ATS, qui annonce qu'une exposition montre à quoi ressemblera cette "Science City" et explique pourquoi les hautes écoles doivent devenir de vrais lieux de vie. A découvrir à l'EPFZ Hönggerberg jusqu'au 3 février. De son côté, comme le rappelle notamment "La Liberté", l'EPFL veut aussi devenir "un campus vivant", mais elle va procéder par étapes, en veillant à ne pas déconnecter l'Ecole de la ville. Lire aussi une précédente revue de presse.

03 janvier 2005

Dernier coup de gueule de l'année 2004: le secrétaire d'Etat à la science Charles Kleiber affirme que les étudiants "votent avec les pieds" en privilégiant les EPF plutôt que les facultés des universités pour étudier les sciences naturelles. "Le Temps" du 31 décembre revient sur la polémique que suscite actuellement l'avenir des facultés des sciences. Le quotidien fait aussi part de la réaction du recteur genevois André Hurst, pour qui le système de financement est injuste et entretient une "guerre de frontières menée avec l'argent des contribuables".

Est-ce par manque d'actualité helvétique que "Le Nouvelliste" du 31 décembre propose à nouveau un article sur l'appareil qui va combler les lacunes du GPS? Baptisé CNM (pour Core Navigation Module), il a été conçu par Quentin Ladetto, un ingénieur sédunois qui s'est vu décerner le prix de l'EPFL en novembre dernier pour sa thèse "Capteurs et algorithmes pour la localisation autonome en mode pédestre". Lire le premier article paru dans la revue de presse.

Réalisé par l'EPFZ, un atlas interactif de la Suisse offre une nouvelle dimension à la cartographie moderne. Il s'agit, comme le précise "L'Hebdo" du 30 décembre, d'une seconde édition totalement remaniée et mise à jour du CD-Rom paru pour la première fois en 2000. Plus de 1000 cartes thématiques sont désormais disponibles dans le module en deux dimensions. Mais surtout, cet outil offre une foison de données récoltées aussi bien par l'Office fédéral de la statistique que par de nombreuses autres institutions. Le tout totalement paramétrable. Infos supplémentaires sur le site de l'atlas.

23 décembre 2004

Cyberbotics franchit une étape importante de son développement. Cette spin-off de l'EPFL a en effet vendu une première licence code source de son logiciel de simulation robotique Webots au Stanford Research Institute, situé en Californie. A la suite d'un communiqué publié par la société, "l'agefi" explique comment ce contrat représente une avancée stratégique pour Cyberbotics. "Il renforce la position de l'entreprise sur le marché émergent de la robotique mobile et lui donne accès à un large portefeuille de clients industriels aux Etats-Unis, une zone géographique clé pour ce champ technologique."

Cette fois, Marie Curie est battue. Comme l'explique l'émission "Territoires 21" de la "Télévision suisse romande", l'imagerie médicale traditionnelle a définitivement laissé la place à des approches beaucoup plus dynamiques: tomographie par émission de positrons, radiographie fonctionnelle… à mi-chemin entre les sciences de la vie et l'informatique, l'exploration scientifique est vouée à percer les secrets du corps et du cerveau à l'échelle cellulaire, voire moléculaire. Ainsi que l'explique Patrick Aebischer dans le sujet, "nous sommes en train de vivre une vraie révolution. On peut désormais voir les gènes, leur activation dans la cellule et pourquoi pas les fonctions des protéines". Jusqu'à faire de l'imagerie médicale une aide personnalisée pour le diagnostic et le suivi thérapeutique des patients. L'émission s'arrête un instant également sur l'équipe du professeur Christian Morel, du Laboratoire de physique des hautes énergies 1, laquelle travaille sur des isotopes radioactifs qui sont de plus en plus utilisés dans ce domaine.

La fin d'année est toujours propice aux bilans. Ainsi "L'agefi" se penche sur la finance genevoise et ses résultats. Conclusion du journal: la performance n'apporte pas beaucoup de croissance. Les revenus des banques de gestion restent très fortement corrélés à l'évolution des marchés. Surtout, le défaut d'innovation qui caractérise les institutions genevoises n'est pas dû au manque de compétences. "Prise en tenaille entre plusieurs facultés économiques et l'EPFL, co-initiatrice du programme d'enseignement et de recherche de haut niveau Fame, la place financière jouit de larges poches de recrutements de talents." Mais l'innovation exige de franchir un certain seuil d'audace que nombre de banquiers ne semble pas disposés à franchir, en premier lieu pour des questions de prudence.

Sion inaugure ces jours la première étape de son projet son et lumière. La rue des Châteaux a reçu son équipement technique. Un matériel hallucinant, comme l'écrit le "Nouvelliste" de ce jour. Notamment grâce à l'EPFL, qui a développé spécialement les enveloppes des beamers pour intégrer toute la technologie prévue. Et que la lumière soit

"L'Hebdo" de cette semaine propose une interview de Verena Diener. Phénomène politique, cette directrice de la santé zurichoise ferme des hôpitaux, propose d'introduire la médecine à deux vitesses et veut fusionner les hôpitaux universitaires, comme ceux de Genève et Lausanne. Selon elle, "plus il y a de lits, plus il y a de médecins et plus de prestations seront fournies. L'infrastructure hospitalière doit toujours être un peu juste et rester à la limite inférieure." Enfin, elle estime qu'à terme, un seul centre de cœur suffira en Suisse, et qu'il devrait être à Lausanne, leader dans ce domaine.

Les 25 et 26 janvier prochain, le forum Biodata se tiendra à Genève. "Le Temps" de jeudi profite de ce rendez-vous annuel des sciences de la vie pour aborder le problème du refinancement des projets qui souffre encore des affres de l'après-bulle internet. "Aujourd'hui, les fonds de private equity biotech ont des difficultés à se refinancer, la question principale étant de savoir lesquels survivront." Si les grands noms – Sofinova et autres Apax – vont subsister, un nouvel apport de capital n'est pas garanti pour de nombreux participants, prédit le quotidien.

22 décembre 2004

Swissinfo de mardi aborde le sujet des pôles d'excellence, un concept des années 1980 et qui, selon l'économiste genevois Paul Dembinski, n'est pas encore stabilisé sur le plan théorique. Si les exemples les plus connus sont la Silicon Valley, en Californie, et la région de Bangalore, en Inde, en Suisse on peut déjà compter sur le secteur biotechnologique et pharmaceutique avec BioValley, dans la région de Bâle, et BioAlps, sur les bord du Léman. En outre, l'objectif du Gouvernement est de mettre en place en 2008 "un espace de la formation, de la recherche et de l'innovation ouvert sur le monde", un projet qui vise à transformer des lieux de l'enseignement supérieur en "entreprises publiques du savoir". Dans ce contexte, et pour faire face à la concurrence asiatique, les EPF de Zurich et de Lausanne ont développé des partenariats scientifiques respectivement avec la Chine et l'Inde. Le "HandelsZeitung" de ce jour explique comment la Suisse veut tirer parti du boom économique de ces deux pays.

"Neue Produkte" revient sur un séminaire organisé par l'Académie suisse des sciences techniques et la Commission pour la technologie et l'innovation sur le thème des nanotechnologies. Les participants y ont découvert la douzaine de projets qui ont été retenus par les deux institutions pour concrétisation. Ces projets seront conjointement menés par les scientifiques d'établissements tels que le CSEM, les EPF, les universités de Bêle et Berne, et des partenaires industriels.

2005-2014 a été déclarée décennie du développement durable par l'Unesco. Pour marquer l'événement, l'association genevoise Geduc organise un forum sur l'éducation. Selon elle, l'Université porte une grande responsabilité en termes de promotion du développement durable. Responsabilité, qui comme le relève "Le Courrier" de mardi, ne saurait être assumée par la seule création d'une nouvelle Faculté des sciences de l'environnement et du développement durable.

21 décembre 2004

Patrick Aebischer a l'ambition de "hisser l'EPFL parmi les meilleurs instituts de technologie de la planète", révèle "Trajectoire Magazine" du 17 décembre. Dans une interview, le président de l'Ecole estime que l'obtention d'un prix Nobel par un chercheur ou une institution lémanique serait "comme une cerise sur le gâteau". A quoi ressemblera l'EPFL en 2010? "Elle sera un campus vivant, qui formera des ingénieurs capables de répondre aux problèmes de la société et qui devra être l'un des meilleurs instituts de technologie au monde", prédit l'intéressé.

Une nouvelle volée internationale de diplômés termine aujourd'hui le programme EPFL-UNIL de management de la technologie. Ils sont 33 à avoir reçu officiellement leur master, annonce "24 Heures" de ce jour. Qui rappelle que 2004 aura été une année faste pour le Collège de management de la technologie: neuf entreprises misant sur l'innovation technologique et auxquelles ont participé des étudiants ont en effet reçu un prix, qu'il s'agisse du McKinsey Venture, du trophée Eco Conscience ou du Swiss Technology Award.

"Energie Panorama" prend de l'avance en déclinant le programme du prochain Festival international du film sur l'énergie, qui se déroulera les 16 et 17 mars à l'EPFL, ainsi qu'aux cinémas EuroPlex Flon. Symposium, forum-débat et courts métrages sont à l'affiche. Pour s'inscrire: www.fifel.ch ou par e-mail à info@fifel.ch.

A l'occasion de l'arrivée d'un nouveau directeur - Michel Carton - à l'Institut d'étude du développement de Genève, Swissinfo dresse le portrait de ce centre. Une entité qui souhaite désormais multiplier les collaborations en Suisse et dans le monde, notamment avec l'EPFL. L'institution créée en 1961 veut construire avec ses partenaires "un pôle d'excellence sur les relations internationales et le développement. Un objectif qui s'inscrit dans la politique définie par le secrétaire d'Etat à la science, Charles Kleiber."

Le Japon n'a aucune intention de céder face aux tactiques "hautaines" de l'Union européenne visant à imposer à ses partenaires la France comme pays d'accueil du futur réacteur nucléaire expérimental Iter, a affirmé à l'AFP un des négociateurs nippons à Tokyo. La dépêche est reprise par "l'agefi" de ce mardi. La saga de cette âpre compétition est donc loin d'être finie.

20 décembre 2004

L'arnaque est bien connue, son nom un peu moins. Le "phishing" consiste à détourner les internautes, les clients d'une banque par exemple, sur un site internet qui ressemble en tout point à celui qui est piraté. Le but est évidemment de pousser les individus à dévoiler des données confidentielles, comme leur mot de passe ou leur numéro de compte. Si le phénomène semble être contenu en Suisse, gérer son compte bancaire via internet est-il sans danger? Soumis à la question par "Le Temps", Philippe Oechslin, chercheur au Laboratoire de sécurité et de cryptographie et cofondateur de la société de consulting informatique Objectif Sécurité, n'est pas rassurant. Selon lui, le maillon faible restera toujours l'utilisateur. "Même si l'internaute utilise un identifiant unique sécurisé, il peut être dirigé vers un faux site où un pirate exploitera immédiatement ses données", estime-t-il.

Il ne s'agit que d'une brève, mais son existence est déjà un signe. La nomination des cinq professeurs de l'ISREC à l'EPFL est reprise dans la "Neue Zürcher Zeitung". Le média souligne que cette action représente une étape dans l'intégration de l'institut de recherche sur le cancer au sein de sa grande sœur lausannoise.