Revues de presse

08 septembre 2005

"L'Hebdo" consacre un nouvel article sur les conséquences des catastrophes naturelles aux Etats-Unis en interrogeant des experts, avec un angle volontairement mis sur l'urbanisme. Pourquoi est-ce que les infrastructures présentes dans les villes peuvent amplifier le danger? Deux membres de l'EPFL ont l'occasion de donner leur point de vue. Laurent Vulliet tout d'abord. Le doyen de la Faculté ENAC insiste sur le fait que la densité de la population, naturellement plus forte en milieu urbain qu'à la campagne, joue beaucoup dans la perception que l'on a des catastrophes naturelles. Inès Lamunière, professeure rattachée à la même Faculté, insiste quant à elle sur les conditions précaires d'une part de la population de la Nouvelle-Orléans ou de Paris. Enfin, le manque d'organisation dans le plan d'évacuation de la ville est également pointé du doigt.

Jour de liesse, demain à l'EPFL. Le Laboratoire de systèmes robotiques organise une journée portes ouvertes pour fêter les vingt ans de l'invention du robot Delta. Reymond Clavel, directeur du Laboratoire et organisateur de l'événement, revient sur le succès de cette invention majeure dans le domaine de la robotique industrielle, en trois questions dans les colonnes de "24 Heures".

Nommé sans grande surprise successeur de Jean-Marc Rapp au poste de recteur de l'Université de Lausanne, Dominique Arlettaz livre dans "L'Hebdo" ses plans pour le développement de son institution. Et a une réponse bien claire à la perpétuelle question sur la supposée jalousie que ressentirait l'Université à l'égard de l'Ecole polytechnique. "Nous avons la même ambition en termes de qualité, la même volonté d'atteindre le niveau international et celle de collaborer. Nous le faisons déjà et, pour moi, le projet triangulaire n'est pas terminé, il débute. Nous sommes déjà dans une logique de collaboration et nous devons l'intensifier."

Sujet délicat dans les colonnes de "L'Hebdo" de cette semaine consacré à Inès et Marie-Claire Lamunière. La première est architecte et professeur à l'EPFL. La deuxième vient de publier un récit traitant du deuil et intitulé "Nous ne vieillirons pas ensemble". La fille et la mère se livrent dans une émouvante interview à deux voix.

à l'Espace des inventions de la Vallée de la Jeunesse, bien sûr! Petit frère mécanique de Scooby-Doo, ce robot canin mis au point par le Laboratoire de systèmes autonomes sera présenté au jeune public lausannois dans le cadre des rendez-vous "Pain, science et chocolat" qui a lieu ce dimanche dès 16 heures. Le magazine "Sortir" du journal "Le Temps" vous enjoint à y participer.

07 septembre 2005

La réforme de Bologne porte ses fruits: selon les projections, la Suisse comptera près de 20% d'étudiants en plus d'ici à sept ans. Et le nombre d'étudiants étrangers va continuer à croître au moins jusqu'en 2012. Telles sont les grandes conclusions des projections dévoilées par l'Office fédéral de la statistique. Autre bonne nouvelle: selon les estimations, les femmes devraient représenter près de 45% des postulants au doctorat vers 2010. A lire dans "swissinfo" et dans une brève du "Tages-Anzeiger".

L'EPFL fait vendre…en tout cas pour la promotion économique vaudoise. En effet, c'est en partie en raison de la proximité avec l'Ecole que le Développement économique vaudois a convaincu Grupo Cementos de Chihuahua (GCC) d'établir son centre de recherche à Y-Parc. Manuel A Milan, directeur exécutif du groupe, l'a déclaré sans ambages à "24 Heures" dans son édition du jour.

06 septembre 2005

La start-up lausannoise Lyncée Tec peut se réjouir: elle vient de trouver un financement externe privé qui va lui permettre d'engager du personnel et de développer ses affaires sur un plan international. Créée en 2003 par une équipe de l'EPFL et de l'Uni de Lausanne, l'entreprise commercialise des microscopes holographiques digitaux. Ceux-ci trouvent diverses applications, notamment dans la recherche pharmaceutique.

Le comité de chercheurs suisses en faveur de l'extension de la libre circulation continue à se mobiliser. Le vice-président pour la recherche à l'EPFZ Ulrich Suter a redit lundi à Berne l'importance de cette votation. En cas de non, la Suisse se placerait "en situation d'otage des décisions de l'Union européenne et son avenir dépendrait uniquement de la bonne volonté de celle-ci", a, pour sa part, déclaré la conseillère aux Etats Christiane Langenberger, également présidente d'Euresearch. A lire dans "l'agefi" et "Le Temps" de ce jour.

La revue "Générations" du 1er septembre présente la région de la Versoix, cette rivière qui déroule son ruban bleu entre Divonne et le lac Léman. La visite permet d'entrer à l'observatoire de Sauverny, le plus important centre suisse d'astronomie, qui abrite les meilleurs spécialistes de l'Uni de Genève et de l'EPFL. Georges Meylan, directeur du Laboratoire d'astrophysique de l'EPFL, et l'astrophysicien renommé Michel Mayor ont donné à ce lieu "ses lettres de noblesse".

Près de septante ans après son abandon au profit d'une galerie d'irrigation à travers la montagne du Prabé, le Torrent Neuf fait aujourd'hui l'objet d'un grand projet de réfection. Ce bisse situé à Savièse, en Valais, va ainsi s'offrir un bain de jouvence, grâce à une poignée de passionnés qui en avaient lancé l'idée en 1995. Mais aussi grâce à une étude réalisée à l'époque par des étudiants de l'EPFL, de l'Unil et de l'Ecole d'ingénieurs de Fribourg.

Selon une enquête de l'EPFZ, une majorité de Suisses se sentent en sécurité en Suisse. Dans notre pays, la défense de la sphère privée a aussi plus d'importance que la lutte contre le terrorisme, lit-on dans "L'Express" de mardi. L'étude note encore qu'en un an, le rapprochement politique avec l'Europe a gagné du terrain. Enfin, comme les années précédentes, l'adhésion à l'Otan compte peu de partisans et ne recueille que 37%.

05 septembre 2005

AC Immune est sous les spots des médias. Cette jeune entreprise a l'ambition de trouver un vaccin contre la maladie d'Alzheimer, un trouble dégénératif qui touche un nombre toujours plus important de personnes. A l'heure actuelle, il n'existe aucun médicament capable de soigner la maladie, mais uniquement des palliatifs permettant d'en atténuer les effets. La jeune pousse a bouclé un deuxième tour de table de 21 millions de francs et prévoit de trouver un vaccin d'ici à cinq ans. Elle vient également de déménager son laboratoire de Strasbourg au Parc scientifique d'Ecublens, en raison de la proximité de l'EPFL. Andrea Pfeifer, PDG d'AC Immune, s'en explique dans "Le Temps": "J'ai pu persuader nos investisseurs que Lausanne était un bon endroit pour développer les biotechs, grâce à l'engagement de son président Patrick Aebischer et aux priorités qu'il a fixées. Je suis convaincue que, grâce à son activité actuelle dans les neurosciences, l'EPFL sera dans quelques années un centre de compétence exceptionnel dans ce domaine."

Le "Journal de Sierre" du 1er septembre a consacré un article à l'exposition de photos de Nicolas Savary. Chargé de cours à l'ENAC, l'enseignant se double d'un artiste lorsqu'il saisit, à l'aide de son appareil, des dormeurs plongés dans leur sommeil. Baptisée "Turning & Sleeping", cette exposition est visible au Forum d'art contemporain de Sierre jusqu'au 15 octobre.

Et bien, c'est vrai qu'elle tourne… dans les médias, cette histoire de Google Earth. Après avoir été un sujet télévisé du 19:30, cette application développée par la société californienne au célèbre moteur de recherche figure dans les colonnes du "Temps". L'occasion pour le quotidien genevois de faire une nouvelle fois appel à François Golay, directeur du Laboratoire de systèmes d'information géographique, pour faire le point sur ce logiciel montrant la Terre sous toutes ses facettes.

02 septembre 2005

Patrick Aebischer prend la plume dans PME magazine pour rédiger un plaidoyer en faveur d'une Suisse capable de relever les défis d'une concurrence mondiale exacerbée. Il salue la présence de partenaires et de mécènes prêts à s'engager pour l'EPFL, mais souligne qu'ils ne se substitueront pas à une lacune de l'Etat. Devant les coupes annoncées dans les budgets des EPF et du Fonds national de la recherche, le Président de l'EPFL pose une question directe au monde politique : "La Suisse veut-elle donner un soufflet concret à la formation ?" Il ajoute : "Scientifiques, entreprises, investisseurs et mécènes deviennent toujours plus mobiles. Ils n'attendront pas notre réponse."

C'est sans surprise que le Conseil d'Etat a désigné Dominique Arlettaz comme nouveau recteur. Son mandat prendra effet dès le 1er septembre 2006. Le futur "patron" de l'UNIL dit vouloir "donner à l'Université une place essentielle dans le paysage universitaire suisse, une ambition haut de gamme pour l'UNIL.

La construction de l'avion solaire de Bertrand Piccard est évalué à 40 millions d'euros. Grâce à quelques grosses pointures, Solvay, Altran et Dassault Aviation, quelque 10 millions d'euros ont déjà été réunis. Luiggino Torrigiani, responsable du marketing de Solar Impulse, a précisé lors d'un "Petit déjeuner" organisé au PSE les contours d'une stratégie financière qui donne la priorité aux sponsors-partenaires plutôt qu'au mécénat. Il s'en explique en détail dans les pages de PME magazine.

L'histoire édifiante d'un petit robot, le Delta, dont la genèse a commencé dans la tête d'un étudiant et dont la trajectoire a connu moult rebondissements avant de s'imposer d'abord chez Nestlé, pour emballer les chocolats, puis dans plusieurs autres secteurs de l'industrie : alimentaire, pharmaceutique, électronique. L'équipe du Prof. Clavel travaille actuellement sur de nouveaux développements pour prolonger la durée de vie du brevet qui s'achève cette année. Avec le souhait de déposer un nouveau brevet l'an prochain, Longue vie donc à la nouvelle génération de Delta!

A Yverdon, un ancien étudiant de l'EPFL, patron de l'entreprise K-Team a conçu et réalisés des robots jockeys pour monter de nobles dromadaires au Qatar. Les robots remplaceront les jeunes enfants, entre 4 et 8 ans, qui montaient jusqu'ici les dromadaires, véritables lévriers du désert, lors de courses organisées pour les familles régnantes et leur entourage. Un défi technologique singulier brillamment relevé par Alexandre Colot, père du robot K-Mel le bien nommé, à une bosse près!

01 septembre 2005

Et c'est reparti pour la bisbille sur les classements des hautes écoles! A l'occasion de la nouvelle mouture du ranking réalisé par l'Université de Jiao Tong à Shanghai, l'"agefi" relance le débat dans son édition du jour: que valent ces listes censées jauger la qualité scientifique des universités? L'utilisation de critères différents aboutit en effet à des résultats pour le moins contraires: l'étude chinoise classe l'EPFL à la 166ème position mondiale alors que celle du Times of Higher Education hisse l'institution à la 36ème place. Selon Xavier Comtesse, directeur romand du "think tank" Avenir Suisse, il s'agit d'une preuve de plus que l'heure est aux regroupements. "Il faut satelliser les universités autour de l'EPFL par une gouvernance unique, avec un seul centre de gravité en Suisse romande", plaide-t-il. Reste que cet imbroglio statistique pousse les autorités académiques à plancher sur leur propre solution. Un classement devrait ainsi voir le jour sous l'égide de la Conférence des recteurs des universités suisses.

La Chaîne du Bonheur a organisé hier une collecte de dons en faveur des victimes des inondations en Suisse. L'occasion pour la "Radio suisse romande" de revenir sur les circonstances du drame et de faire le point. Les conséquences de cette catastrophe auraient-elles pu être limitées? Investit-on assez de moyens dans la prévention des risques naturels? Laurent Vulliet, doyen de la Faculté ENAC et directeur du Laboratoire de mécanique des sols, répond aux questions d'Alain Maillard lors de l'émission "Recto Verso". De son côté, "L'Hebdo" pointe du doigt les lacunes dans les aménagements du paysage qui ont été réalisés ces dernières années. Il cite en outre Christophe Bonnard, adjoint scientifique rattaché à l'unité dirigée par Laurent Vulliet, selon lequel certaines régions à risque surestiment le niveau de protection que des digues ou d'autres ouvrages ont pu conférer à des zones sensibles.

Comme annoncé dans de précédentes revues de presse, les milieux académiques sont en faveur de la libre circulation des personnes, objet d'une prochaine votation populaire. Ils tenaient une conférence hier à Neuchâtel pour le clamer haut et fort. Patrick Aebischer, en particulier, a souligné les dangers liés à un rejet. Michel Declercq, doyen de la Faculté STI, a quant à lui livré un chiffre qui permet, à lui seul, de juger de l'importance de ce sujet: pour l'EPFL, plus de 110 projets de recherche sont en cours de développement grâce à l'impulsion européenne. A lire dans l'"agefi" et dans "l'Express"du jour.

"Le Nouvelliste" de mercredi consacre un long article à l'entreprise Burgener, sise à Viège, spécialisée "l'emballage high-tech". En dressant son historique depuis le milieu des années soixante, le média décrit les activités de cette entreprise familiale qui investit beaucoup dans le domaine de la recherche et du développement. Le journal précise que l'entreprise collabore étroitement avec l'EPFL et la Haute école valaisanne.

Une brève dans "L'Hebdo" mentionne les conclusions d'une étude menée par le Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification du professeur Robert Rivier. Selon cette étude, le réseau ferroviaire de l'Hexagone serait sous-utilisé. Un élément qui pose la question, selon la journaliste, des "conséquences politiques" qui pourraient résulter auprès du ministre français des transports.

31 août 2005

Le Swiss Finance Institute débutera ses activités en janvier 2006 sous la direction de Jean-Pierre Danthine, professeur d'économie à l'Université de Lausanne. "Le Temps" de ce jour interroge ce dernier sur les ambitions de cette nouvelle entité. Le SFI aura pour tâche, avec l'appui financier du secteur bancaire, de rassembler les forces académiques pour doter la Suisse d'un centre d'excellence de formation financière. Etant donné la situation particulière du pays, il se concentrera sur deux, peut-être trois centres universitaires existants, à savoir Zurich, l'arc lémanique et le Tessin. La majorité du budget de 18 millions de francs ira dans le financement de chaires universitaires. A lire également dans "24 Heures", la "NZZ" ou encore "Finanz und Wirtschaft"

"Le Temps" de ce mercredi donne la parole à Patrick Aebischer. Le président de l'EPFL explique pourquoi un "oui" le 25 septembre est primordial pour la place scientifique nationale. D'une part, les scientifiques suisses pourront continuer à participer aux programmes de recherche européens, d'autre part, "le plus grand réservoir de talents" que représente l'Europe de l'Est sera précieux pour des institutions telles que l'EPFL. Pour Patrick Aebischer, on ne peut défendre un protectionnisme à l'extrême. "Si nous continuons dans la ligne de la fermeture, c'est la Suisse qui deviendra un pays d'émigration. Et séparer l'Europe de l'Ouest de celle de l'Est n'a aucun sens."

30 août 2005

Ce mardi, Patrick Aebischer clôt une série mise sur pied par la "NZZ". Durant l'été, plusieurs personnalités ont en effet accepté de parler de la Suisse. Rappelant que 20% des étudiants de l'EPFL proviennent de Suisse alémanique, le président estime que le Röstigraben n'est qu'une séparation "artificielle". Quant aux barrières linguistiques, ils les voient disparaître à l'avenir, notamment avec l'usage de plus en plus répandu de l'anglais. En revanche, il considère que notre système de concordance politique actuel a bientôt atteint ses limites. "Les gens ont besoin de sentir qu'il y a un capitaine à la barre", déclare-t-il. Enfin, Patrick Aebischer pense que le système politique complexe de la Suisse complique aussi le travail des hautes écoles: "Nous avons quasiment 26 ministres pour la formation et la recherche, un par canton, mais pas de Département pour la formation et la recherche. De cette façon, cet important secteur reste voué à l'invisibilité."

Dans "Le Temps" de ce jour, Eric-A. Denzler, conseiller en management, dénonce les particularismes locaux qui empêchent les universités suisses de bien se placer dans la compétition mondiale. Il constate ainsi que seules les EPF, ainsi que la Haute-Ecole de St-Gall, peuvent se comparer aux meilleures institutions mondiales, les autres universités et HES ne pouvant – contraintes budgétaires cantonales obligent – attirer les professeurs susceptibles de les amener au niveau requis d'excellence. Selon l'auteur, seule une volonté nationale permettra une approche unique de l'éducation, "favorisant la mise en place de programmes et d'enseignants capables d'assurer à tous un niveau de connaissances de qualité supérieure, dans toutes les disciplines essentielles".

"L'Express" du 29 août annonce une conférence publique ce mercredi, à Neuchâtel, par le comité suisse "Chercheurs-oui". Le président de l'EPFL Patrick Aebischer et le président du directoire de la HES-SO Marc-André Berclaz seront notamment de la partie pour dire pourquoi ils craignent un non le 25 septembre à la libre circulation.

29 août 2005

Elle coule, elle coule toujours, l'eau qui a déferlé la semaine dernière sur la Suisse, provoquant l'"innondation du siècle". Du moins dans les médias. La "NZZ" revient ainsi sur le phénomène en dressant l'historique des grandes catastrophes qui ont touché la Suisse sur près de deux siècles. Cité par le journaliste, Anton Schleiss, du Laboratoire de constructions hydrauliques, fait remarquer la disproportion des moyens financiers engagés dans les mesures de protection et le montant des dégâts générés par cette catastrophe. La Suisse ne consacrerait-elle pas assez d'attention à la prévention des fléaux naturels? Interrogé à 8h15 ce matin par la "Radio suisse romande", Laurent Vulliet, doyen de la Faculté ENAC, plaide pour une prise de conscience des autorités et pour une politique proactive en la matière.

Un autre phénomène, pas naturel celui-là, s'est imposé dans les médias ces dernières semaines: le Sudoku. Ce jeu de mathématiques fait désormais partie du quotidien des lecteurs. Pour "Le Matin", Jacques Sesiano, adjoint scientifique à l'Institut de géométrie, algèbre et topologie et grand connaisseur de l'histoire des mathématiques, tente une explication pour expliquer le succès de ce jeu: des règles simples, accessibles au plus grand nombre mais suffisamment complexes pour développer un sentiment de fierté chez le joueur lorsqu'il parvient à compléter sa grille.

Le 19:30 de la "La Télévision suisse romande" découvre Google Earth, la dernière trouvaille de la société californienne permettant de visualiser, sur un simple PC, la topographie d'une ville ou d'une région, tout autour du globe. Pour faire le point sur ce logiciel, la chaîne a fait appel à François Golay, directeur du Laboratoire de systèmes d'information géographique de l'EPFL. Même si les images montrées ne sont pas toujours de première fraîcheur, Google Earth promet des développements intéressants, estime l'intéressé. Son laboratoire planche ainsi sur une carte analytique des vignobles vaudois inspirée de ce logiciel.

"24 Heures" de samedi nous apprend une nouvelle surprenante: des politiciens ont "hanté" les laboratoires de l'EPFL. En fait, le quotidien vaudois se réfère à la visite la semaine dernière de Christiane Langenberger, présidente sortante de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil des Etats, qui a emmené ses collègues sur le campus. Quel cadre plus adapté, en effet, pour parler de l'avenir de la CTI, la Commission pour la technologie et l'innovation, dont la mission est de soutenir le transfert du savoir entre les hautes écoles et les entreprises?

A l'ère des caméras mobiles installées en milieu urbain, est-il possible de faire de la vidéosurveillance sans violer la sphère privée des individus? Oui, déclare "24 Heures" du jour, qui se fait l'écho d'une invention mise en point par une société privée et qui permet de brouiller sélectivement les traits de personnes prises sur le vif. Touradj Ebrahimi, professeur au Laboratoire de traitement des signaux et conseiller scientifique de cette société, commente les qualités de cette innovation.

26 août 2005

Après avoir reculé pendant plusieurs années, les dépenses de la Confédération pour la recherche se sont élevées à 1,4 milliard en 2004. Les hautes écoles en ont été les principales bénéficiaires. La majeure partie des ressources fournies par le Fonds national suisse sont allées à la recherche fondamentale des hautes écoles. Parallèlement, la Confédération a versé 96 millions de francs aux entreprises. Par ailleurs, annonce "Le Temps" de ce 26 août, le nombre de personnes actives dans la recherche intra-muros s'est stabilisé depuis 2000 après avoir diminué fortement à partir de 1994.

Le professeur André Musy, expert mondial en hydrologie, quitte l'EPFL pour diriger Ouranos, une organisation de recherche canadienne forte de 200 scientifiques, qui étudie les mécanismes du réchauffement climatique et les mesures nécessaires d'adaptation que les pays devront prendre. Le scientifique quitte donc Ecublens après vingt-deux ans d'enseignement. A 60 ans, l'homme est toujours aussi volontaire et l'on ne doute pas un instant qu'il soit prêt à relever un nouveau défi professionnel. "24 Heures" de vendredi dresse le portrait de ce "ponte" de l'EPFL, profitant des récentes inondations pour lui demander son avis sur la question. Selon lui, construire des digues pour contenir les fleuves n'est pas envisageable en Suisse, tant l'impact financier et paysager serait important. Autrement dit, les Helvètes devront apprendre à vivre avec le risque d'inondation.

Dès la prochaine saison de courses de dromadaires au Qatar, des robots remplaceront les enfants dans le rôle de jockey. Ces machines ont été développées par la start-up vaudoise K-Team pour le compte de la Qatar Industrial Development Bank. Elles vont mettre fin à l'existence souvent sordide de jeunes enfants, victimes de trafics et vivant dans des conditions de vie peu enviables. Mais pour prendre la mesure de cette prouesse technologique, pas besoin d'aller jusqu'au Qatar, signale "Le Temps" de ce vendredi: une course de dromadaires aura lieu à Lausanne (Chalet-à-Gobet) le 10 septembre avec la présence d'un jockey-robot.

En octobre, le postgrade executive master in management of technology (MoT), organisé conjointement par l'Ecole des HEC-Lausanne, l'EPFL et l'Université du Texas, entamera sa neuvième édition avec une nouveauté puisqu'il se nommera désormais MBA. Une dénomination qui situera mieux ce niveau d'études à l'étranger, lit-on dans "Le Temps" de ce jour.

Chaque dernier vendredi du mois, "l'agefi" consacre un article à une start-up issue de l'EPFL. Cette semaine, Numexia est à l'honneur. Spécialisée dans les transports et l'énergie, l'entreprise – elle a d'abord été constituée en fondation – innove en recourant à des technologies numériques et collaboratives. Elle désire aussi promouvoir ces technologies auprès des jeunes ingénieurs. A chaque session universitaire, elle engage ainsi deux à trois diplômés, ainsi que des stagiaires de l'EPFL avec, à la clé, la possibilité d'un engagement fixe une fois leurs études terminées. Sa croissance, explique le quotidien, Numexia la doit uniquement à son savoir-faire qu'elle vend sous forme de projets aux grands industriels.

"Le Nouvelliste" du 25 août interroge Mireille Crittin, collaboratrice scientifique au Laboratoire d'optique appliquée, à l'EPFL, à l'occasion de la visite en Valais du prix Nobel de physique Pierre Gilles de Gennes. Celui-ci est en effet le cadeau d'anniversaire qu'a réussi à s'offrir la Société valaisanne de physique, présidée justement par Mireille Crittin. La scientifique souhaite mieux faire connaître son domaine de prédilection et lutter contre l'exode des cerveaux hors du Valais.

"La Côte" de jeudi revient sur le phénomène Albert Einstein… et sur son hypothèse que la lumière est constituée de photons. Une hypothèse fondamentale qui allait valoir au scientifique le Prix Nobel en 1921. "C'était un papier de trois pages, mais il solutionnait d'un seul coup les phénomènes inexpliqués du rayonnement du corps noir, de l'effet photoélectrique et de la luminescence", commente le professeur Benoît Deveaud-Plédran, directeur du pôle national de recherche Quantum Photonics, à l'EPFL. Qui voit dans Einstein l'un des pères fondateurs de la mécanique quantique.

L'EPFZ est aussi dans les journaux de ce vendredi. Notamment pour avoir annoncé sa volonté de mieux prendre en charge les nouveaux étudiants dès cette rentrée. L'institution souhaite ainsi diminuer le nombre d'échecs dus aux mauvais choix. Seuls quelque 70% des étudiants qui commencent leur cursus à l'EPFZ le terminent avec succès.

25 août 2005

Le Groupe Kudelski a signé un contrat avec l'EPFL portant sur l'installation d'un système de cartes à puce multifonctions destiné à la gestion des accès sur le campus (ce sera Camipro 2). A l'issue d'une procédure de soumission publique, c'est la solution développée par Polyright S.A., filiale de Kudelski, qui a remporté le mandat. Ainsi, plus de 10000 étudiants et collaborateurs de l'Ecole seront munis d'une carte à puce sans contact RFID pour accéder aux bâtiments et aux parkings, payer dans les différents restaurants ou encore gérer la production de photocopies. Cette nouvelle, dévoilée en même temps que les comptes de l'entreprise de Cheseaux, est reprise par plusieurs journaux aujourd'hui dont "Le Temps", "24 Heures" et "Le Courrier".

Les dommages humains et matériels des récentes inondations en Suisse auraient-ils pu être limités? La "Tribune de Genève" de ce jour tente de répondre à la question, après qu'un responsable de l'ONU ait déclaré que l'alerte avait été donnée trop tard. Le quotidien constate qu'il reste encore un gros travail de cartographie à faire dans les cantons. Mais, souligne Christophe Bonnards, chargé de cours au Laboratoire de mécanique des sols, à l'EPFL: "Avoir des cartes des dangers naturels, c'est bien, encore faut-il en tenir compte dans le cadre de l'aménagement du territoire." Et là, cela dépend de la bonne volonté des cantons

Les inondations font aussi l'objet d'une réflexion dans "L'Hebdo" de cette semaine. Martine Rebetez, de l'Institut fédéral sur la forêt, la neige et le paysage et chargée de cours à l'ENAC, y déclare notamment "qu'on ne peut jamais dire qu'un événement particulier est lié au réchauffement climatique". Ou encore…"La situation va devenir de plus en plus difficile." La scientifique demeure cependant confiante dans la capacité de la Suisse à réagir.

24 août 2005

Le premier "Ironleman" se déroulera le 10 ou le 11 septembre (météo). Et parmi les organisateurs de ce triathlon de longue distance on trouve René Bugnion, délégué à la logistique à l'EPFL, et Antonio Lopez, du Laboratoire d'optique biomédicale. Il faut dire que cette équipe de "potes" n'en est pas à sa première expérience. Depuis trois ans, elle orchestre le très corsé Polyathlon. Pour ce nouveau rendez-vous, ce sont quatre kilomètres de natation dans la baie de Dorigny, 210 kilomètres à vélo et un marathon de 42 kilomètres qui attendent les participants. Détails sportifs à lire dans "24 Heures" de ce jour.

Si la Suisse est passée au cours des dernières décennies d'une société majoritairement industrielle à une société de type tertiaire, certaines problématiques actuelles peuvent être analysées à la lumière des évolutions du XIXe siècle. C'est en se basant sur ce principe que Cédric Humair, enseignant au Collège des humanités, à l'EPFL, a rédigé un ouvrage sur l'avènement de l'Etat fédéral. Le "Journal du Jura" du 23 août présente ce travail de recherche.