Revues de presse

06 octobre 2005

"Le Temps" de ce jeudi consacre un vaste article à l'Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive (IDIAP), fondé il y bientôt quinze ans à Martigny. Le centre lié à l'EPFL rayonne aujourd'hui bien au-delà du Valais. Cependant, s'il compte parmi ses partenaires industriels France Télécom et Qualcomm, le prolongement de ses activités dans l'économie locale semble toutefois faible. Le quotidien met en lumière la croissance fulgurante de l'IDIAP dont le personnel est passé à 80 personnes en quelques années et le budget annuel à 7 millions.

Le quatrième symposium Swiss Environmental Solutions for Emerging Countries (SESEC) se tient jusqu'à vendredi à Lausanne. Il réunit plus d'une centaine d'acteurs intéressés ou proposant des énergies renouvelables. Organisé par Granit SA et l'Association pour le développement du Nord vaudois, il est soutenu par le canton de Vaud, la ville de Lausanne, L'EPFL ou encore le Seco."24 Heures" de ce jour note que le secteur des énergies renouvelables est porteur pour la Suisse, qui développe, notamment au technopôle d'Orbe, des compétences en la matière.

Lundi, dans le cadre de la Foire du Valais, le Service de la formation tertiaire du canton du Valais a mis sur pied un débat sur l'avenir de la formation en Valais. Présent à cette manifestation, Patrick Aebischer a évoqué l'importance de la celle-ci et de la recherche pour l'économie du futur.

05 octobre 2005

Une équipe conduite par le professeur Yann Barrandon, du Laboratoire de dynamique des cellules souches, à l'EPFL, a réussi à reconstituer le système pileux de la souris grâce à des cellules souches. La méthode pourrait être un jour utilisée pour régénérer le système pileux de grands brûlés. Ces travaux, qui font l'objet d'un article dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences", a suscité l'intérêt de "24 Heures", "Le Courrier", "l'agefi", "20 Minuten", "Swissinfo" et "La Revue médicale".

Pour cette cuvée automnale, Genilem a choisi trois jeunes sociétés issues d'horizons très divers, à savoir: TouchMind, DLM Turning Parts et Wise. On ne présente plus la première, déjà apparue plusieurs fois dans notre revue de presse et détentrice du Prix start-up en technologie. A lire dans "24 Heures" de ce jour.

Grosse semaine en termes d'actualité scientifique, avec l'attribution des Prix Nobel. Hier, c'était au tour de la physique, qui a récompensée trois scientifiques actifs dans l'optique quantique. Une belle occasion pour "Le Temps", vu le sujet, d'interroger Benoît Deveaud-Plédran, directeur du pôle de recherche national photonique quantique, hébergé à l'EPFL. Petit détour sur les mystères de la lumière, dans les arcanes de la mécanique quantique.

Les opposants à l'initiative "Pour des aliments produits sans manipulations génétiques" se mobilisent. En revanche, du côté du comité d'initiative, les scientifiques favorables au moratoire attendent de s'exprimer de façon collective."24 Heures" a cependant recueilli les propos d'Isabelle Chevalley, membre de ce comité et docteur en chimie. A noter que des personnalités scientifiques des EPF et de l'Uni de Genève s'exprimeront la semaine prochaine à Berne lors d'une conférence intitulée "Les chercheurs condamnent le moratoire sur le génie génétique", annonce le quotidien.

Faut-il déclasser la zone agricole genevoise ou densifier davantage la zone urbaine en construisant des immeubles plus élevés? Faut-il construire des logements sociaux ou favoriser l'accès à la propriété? Les partis politiques confrontent leurs idées pour sortir Genève de la crise immobilière. "Le Temps" de ce mercredi rapporte les propos aussi bien du président du Département de l'aménagement, de l'équipement et du logement Laurent Moutinot que ceux de l'écologiste David Hiler. Martin Schuler, professeur en urbanisme à l'EPFL, explique également que si les cantons-villes veulent préserver leurs zones agricoles, à Genève, la césure entre la ville et la campagne est particulièrement bien marquée.

04 octobre 2005

Vendredi dernier, l'Institut de microtechnique de l'Uni de Neuchâtel a soufflé ses 30 bougies. "L'Express" du 1er octobre relate que cet anniversaire a été célébré en présence d'une brochette de personnalités, dont Nicolas Hayek et Sylvie Perrinjaquet. Cette dernière a notamment insisté sur la nécessité, pour tous les acteurs de la recherche, de collaborer davantage. Mais à propos d'une éventuelle mise en réseau de l'Institut avec l'EPFL, la cheffe de l'Instruction publique a été directe: "Ce sera l'EPFL qui viendra à Neuchâtel, et non Neuchâtel qui ira à Lausanne!"

Depuis vendredi, la consultation sur le redécoupage des districts vaudois est terminée. Près de 500 réponses ont été reçues, mais il est encore trop tôt pour savoir quelle version va être retenue (8 ou 10 districts). Comme l'annonce "24 heures" de ce jour, l'analyse va être menée avec l'appui de deux partenaires: le Laboratoire Chôros, de l'EPFL, se chargera des aspects territoriaux et l'Idheap se concentrera sur les aspects politologiques.

03 octobre 2005

La future votation populaire sur l'animalerie de l'Université de Lausanne divise le monde politique. Réunis en assemblée jeudi soir, les libéraux vaudois n'ont pas réussi à se départager et à adopter une position unique concernant la recommandation de vote pour ce scrutin. La principale interrogation reste encore et toujours la nécessité de disposer de cette infrastructure, et si cette dernière ne fait pas doublon avec les animaleries de l'EPFL.

"Le Temps" du jour s'intéresse aux investissements en faveur des pays en voie de développement, en revenant sur les conclusions apportées lors d'un débat qui s'est tenu jeudi dernier et auquel participait Patrick Aebischer. La Suisse exporte du capital à l'étranger, mais en importe également, en particulier en ce qui concerne le capital humain. Le journal note ainsi que 80% des doctorants de l'EPFL viennent de l'étranger. Et que "l'EPFL, c'est 60% d'étudiants en plus mais un budget constant depuis dix ans".

Verra-t-on un jour hôpitaux et hautes écoles rassemblés sous le même toit dans le domaine médical? Alors que le canton de Zurich a refusé de renoncer à certaines spécialités, la question de la centralisation des compétences revient sur le devant de la scène. En particulier, la création de deux pôles forts en matière de recherches et de soins qui réuniraient hôpital universitaire, faculté de médecine et école polytechnique fait son chemin. Dans "Le Temps", Patrick Aebischer se déclare résolument pour cette idée. Laquelle ne fait visiblement pas que des heureux dans le cénacle hospitalier suisse.

La société VisioWave, dont la technologie de vidéosurveillance est issue de l'EPFL, a décidément le vent en poupe. Elle a décroché un nouveau contrat pour équiper le métro de Londres. Retour sur ses récents succès dans "24 Heures".

30 septembre 2005

"L'agefi" de ce vendredi présente la start-up Edel Therapeutics, installée au Parc scientifique de l'EPFL depuis 2003. La société développe un appareil pour mesurer le stress oxydatif, associé à plus de cent maladies et au vieillissement accéléré. Forte de trois collaborateurs et de deux travaillant en partenariat, elle bénéficie du support de la Fondation Gebert-Rüf et de l'agence pour la promotion de l'innovation CTI.

Le déménagement de l'ECAL à Renens suscite l'intérêt des médias ce matin (voir aussi la revue de presse de jeudi). C'est en effet hier que le Conseil d'Etat a présenté le projet de regroupement des deux sites de l'école d'art, devenus trop exigus. Un projet qui va aussi renforcer les liens de l'institution avec l'EPFL. Reste au Grand Conseil d'accepter en décembre le crédit d'investissement de 4,9 millions nécessaire à l'aménagement des lieux.

TouchMind fait l'objet d'un article dans "PME Magazine". Le jeune éditeur de logiciels lausannois continue donc à faire parler de lui.  Il se lance aujourd'hui dans le commerce électronique. Avec pour tout outil, un programme d'analyse des comportements d'achat. Et la ferme ambition de faire le pont entre les entreprises et leur clientèle. A noter que la société s'apprête à quitter le Parc scientifique de l'EPFL pour s'installer à Yverdon.

Aux Etats-Unis, on est passé maître dans les techniques de ticketing virtuelles, en utilisant la carte de crédit. A Lausanne, le groupe Elca a développé avec l'EPFL une toute autre technologie, dite "par tramage", qui permet d'émettre à domicile des billets sécurisés de manière artistique, à la manière des billets de banque. "PME Magazine" présente cet exemple de transfert de technologie avec le campus d'Ecublens.

Toujours dans "PME Magazine", le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche lance un appel aux entreprises non technologiques qui veulent être au clair sur leurs besoins d'innovation. Car selon Charles Kleiber, dans notre pays, "l'innovation est en panne". Il s'agit donc de favoriser l'accès des sociétés aux programmes de recherche.

"Le Temps" de ce jour présente les souhaits de cinq représentants des milieux économique et politique pour redonner au pays son dynamisme, des souhaits exprimés lors d'une conférence tenue à Lausanne. Parmi ces personnalités, Patrick Aebischer estime qu'il est indispensable de défiscaliser les dons à la recherche. De plus, le président de l'EPFL déclare que "nous devons faire de la recherche fondamentale, qui crée la richesse de demain".

La "WoZ" présente un ouvrage signé François Ansermet et Pierre Magistretti, intitulé "A chacun son cerveau: plasticité neuronale et inconscient". Le livre, paru en français en 2004, a été traduit en allemand. Les auteurs proposent une articulation originale entre deux disciplines souvent présentées comme antagonistes. Le point de rencontre : les mécanismes de plasticité neuronale grâce auxquels le cerveau reste ouvert au changement et modulable par l'expérience.

Une étude de l'EPFL a démontré que le pont situé au centre de Moudon mérite d'être rénové, c'est "La Broye" qui l'annonce dans son édition de jeudi. Bientôt, on pourra donc à nouveau danser sur le pont Saint-Eloi

La marque de cosmétiques de luxe Valmont se lie à l'EPFL pour lancer une gamme de soins visage antiâge. Ce partenariat entre l'entreprise et l'Institut d'imagerie et d'optique appliquée devrait permettre d'aboutir à la visualisation de trois phénomènes: la structure et la densité du derme, les échanges nutritifs entre derme et épiderme, la répartition des rides dans les différentes couches cutanées. A lire dans "PME Magazine".

"Exit" Daniel Mange dans "PME Magazine" du mois d'octobre. Le mentor romand de l'embryonique prend en effet sa retraite après trente-six ans de professorat à l'EPFL, où il a aussi dirigé le Laboratoire de systèmes logiques.

29 septembre 2005

"L'agefi" de ce jour annonce que l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL) reprend les locaux de l'ancienne usine Iril à Renens, avec une présence de l'EPFL. La décision est présentée en conférence de presse ce jour. Il s'agit pour l'institution de s'étendre sur une surface supplémentaire de 25000 m2.

Le 20 septembre, la Nanyang Technology University (Singapour) et l'EPFL signaient un accord d'échange d'étudiants. "L'Hebdo" de cette semaine explique que cette démarche constitue un nouveau signe de la volonté de l'EPFL de se tourner vers l'Asie. Et donc "une nouvelle étape dans sa longue marche vers la Chine"… Selon les termes de l'accord, chaque année, six étudiants de la NTU vont pouvoir suivre deux semestres de cours sur les bords du lac Léman, et un nombre équivalent d'étudiants de l'EPFL seront accueillis à la NTU.

Daniel Attinger a 34 ans et il est professeur assistant à la prestigieuse Université de Columbia. Ce Valaisan au parcours un peu exceptionnel fait l'objet d'un article dans le "Nouvelliste"  de jeudi. Il y explique notamment qu'aux Etats-Unis, la jeunesse n'est pas un handicap dans le domaine de la recherche. Au contraire de la Suisse, où, pendant longtemps, on a préféré engager des valeurs sûres, des profs confirmés, ce qui garantit la qualité, mais freine l'innovation. Diplômé de l'EPFL, Daniel Attinger se réjouit cependant de voir que les EPF ont créé ces dernières années des postes de professeur assistant pour permettre à des jeunes de créer un programme de recherche indépendant.

28 septembre 2005

Sur mandat de l'ESA, une équipe du Laboratoire d'électromagnétisme et d'acoustique, à l'EPFL, est parvenue à marier antenne de télécommunication et panneau solaire sur un même support. Ces "antennes solaires" équipent un des satellites embarqués par la fusée russe Cosmos, dont le lancement est prévu ces prochains jours. Dans "24 Heures", le professeur Juan Mosig se félicite d'avoir fait – avec ses collaborateurs – "de la belle science". Par ailleurs, la fusée va également mettre en orbite un satellite conçu par plus de 400 étudiants de 23 universités européennes, dont l'EPFL. Cette double aventure spatiale est à lire aussi dans "l'agefi" et sur le site Physorg.com.

Lord Norman Foster, la superstar de l'architecture durable, était sur le site de l'EPFL hier à l'occasion de la remise du 15e Prix solaire suisse. Le britannique s'est vu récompenser pour son engagement dans son domaine d'activité. Pour rappel, il est responsable de la rénovation du Reichtag de Berlin et de la Swiss Re Tower de Londres. Selon l'architecte, on ne peut plus continuer à ignorer les dommages que les bâtiments infligent à l'environnement. "24 Heures" et "l'agefi" de ce mercredi relate la manifestation.

27 septembre 2005

L'article est court, mais il est d'importance. Car il annonce la naissance du projet Alliance. "Le Temps" du jour présente ce programme destiné à "faciliter le transfert technologique entre les PME et les hautes écoles". "Les entreprises pourront accéder par une seule porte d'entrée à l'ensemble des hautes écoles romandes et leurs 6000 chercheurs", explique le quotidien. En avançant que les HES sont également partie prenante.

Le programme européen d'échanges universitaires Erasmus Mundus connaît un succès croissant, relate l'Agence télégraphique suisse. Dans "l'agefi" du 23 septembre, on apprend ainsi que l'EPFL et l'Université de Bâle ont été retenues comme partenaires. La première participe à un projet consacré à la gestion des ressources en eau.

Philippe Anker et Maurice Stroun sont deux jeunes retraités de l'Université de Genève. Mais ne sont pas oisifs pour autant. Ils ont lancé leur start-up, avec l'aide de l'incubateur Eclosion. Leur société développe des tests permettant, par simple prise de sang, de déceler des tumeurs chez l'homme. OncoXL travaille en partenariat avec le CHUV et le Centre intégratif de génomique, auquel participe l'EPFL via l'ISREC.

Une semaine pour appréhender le domaine de l'ingénierie. Tel était l'objectif que la semaine "Technologies nouvelles" organisée par l'association zurichoise Ingénieurs et Avenir. Les 28 lycéens neuchâtelois ont eu l'occasion de visiter l'EPFL. Une bonne manière de "briser le cliché de l'ingénieur en bleu de travail avec les mains sales", explique un des initiateurs, dans "L'Express" du 24 septembre.

26 septembre 2005

Le cancer n'est pas de ces thèmes dont on plaisante. Mais lorsqu'il s'agit de soutenir la recherche, les initiatives a priori les plus légères peuvent avoir du poids. C'est dans cet état d'esprit que plus de 700 personnes se sont rendues vendredi soir à l'avant-première de Rigoletto, le chef d'œuvre de Giuseppe Verdi, pour une soirée organisée à l'Opéra de Lausanne pour soutenir l'ISREC. L'occasion pour Michel Aguet, directeur de l'institut, de souligner que la recherche de fonds reste une priorité à l'heure des coupes budgétaires fédérales. A lire dans le "Matin Dimanche".

dit l'adage. Cette petite phrase risque de trotter longtemps dans la tête des collaborateurs du domaine des Ecoles polytechniques fédérales. Car d'ici à 2009, la rétribution au mérite sera la règle et les augmentations automatiques deviendront caduques. Les professeurs seront quant à eux soumis à une évaluation permanente. Telles sont les décision du Conseil fédéral, qui a approuvé vendredi la révision de deux ordonnances. Mais, comme le souligne dans "Le Temps" Nicolas Henchoz, adjoint du président pour la communication, les "évaluations sont toujours délicates" dans le milieu académique. Michel Fressineau, président de la section EPFL de l'Association du personnel de la Confédération, estime que le salaire au mérite est "un système rétrograde" et le rejette.

C'est un bureau d'architectes genevois qui a été retenu pour la rénovation et l'assainissement de la tour de la Télévision suisse romande. Il s'agit de Devanthéry & Lamunière, dans lequel œuvre Inès Lamunière, professeure à l'EPFL. Ce projet, qui prévoit de conserver la tour originelle en lui associant une forme contemporaine et un studio TV aménagé au dix-huitième étage, a reçu les éloges de Gilles Marchand, directeur de la TSR. A voir dans le sujet diffusé au "19:30" du 23 septembre.

Le vainqueur de la Coupe de l'America ne fait pas que vibrer l'EPFL. A la Haute école d'ingénieurs d'Yverdon, également, on se passionne pour les enjeux scientifiques et techniques portés par Alinghi. Selon "24 Heures", le Laboratoire d'essais non destructifs de cette institution travaille ainsi en partenariat avec l'EPFL pour contrôler les matériaux composites utilisés dans la coque du voilier.

Le sujet a déjà été traité dans plusieurs journaux et magazines. Samedi, c'était au tour du "Reussbote" de consacrer un article au système développé par le Laboratoire de traitement des signaux qui permet à un utilisateur de piloter son ordinateur sans clavier ni souris, grâce à des électrodes apposées directement sur la tête et qui interprètent les ondes alpha de son cerveau.

23 septembre 2005

"L'Hebdo" de cette semaine consacre un important dossier aux étudiants étrangers en Suisse et qui sont obligés, au terme de leur cursus, de retourner dans leur pays. "La Suisse forme 22'000 étudiants étrangers et s'empresse de les renvoyer chez eux une fois leur diplôme en poche. Est-ce une politique raisonnable", s'interroge le média. L'EPFL est évidemment concernée par la situation. Elle s'est associée au Réseau pour mesurer l'ampleur du problème et permettre éventuellement à ces étudiants de trouver un emploi en Suisse.

Toujours dans "L'Hebdo", les dernières nominations à la Faculté des sciences de la vie sont présentées par le biais de deux portraits, celui de Gisou van der Goot et celui de Cathrin Brisken. "Cap sur les sciences du vivant", clame le magazine.

Bientôt un centre transdisciplinaire dans le domaine de la sécurité à l'EPFL? Patrick Aebischer l'a appelé de ses vœux hier, lors du Technology Day organisé par IBM à Lausanne. De son côté, Nicolas Henchoz, adjoint du président pour les affaires de communication, a précisé que ce projet restait conditionné à la découverte d'un expert susceptible de porter la responsabilité de ce centre. "L'agefi" de ce jour a pour sa part déjà fait son pronostique et se trompe en pariant sur Nicolas Gisin, professeur à l'Université de Genève et membre du pôle de recherche national en photonique quantique, hébergé à l'EPFL.

La "Wochenzeitung", parue hier, consacre un intéressant article sur la fusion nucléaire, dans le sillage du choix de la France pour l'implantation du futur réacteur expérimental ITER. Comme le souligne l'article, cette technologie suscite à la fois énormément d'espoirs, mais aussi de craintes chez certains défenseurs de l'environnement. Or, comme le précise Kurt Appert, adjoint scientifique rattaché au Centre de recherches en physique des plasmas, cité dans le sujet, l'intérêt de la fusion est que le phénomène de la réaction en chaîne ne peut se produire. "Il suffit de refroidir le plasma pour arrêter la fusion", explique l'expert. Le magazine "Terre & Nature" publie lui aussi un article sur la participation de l'EPFL au programme ITER. Quant à "24 Heures", il consacre un sujet à la "Société à 2000 watts", une iniative à laquelle participe l'Ecole et qui promet de réduire de trois à quatre fois la consommation énergétique en Suisse d'ici à 2050.

Vous ne savez pas quoi faire de votre samedi soir? Restez sur le campus! Le musée Bolo, sis dans le bâtiment INF, participe en effet à la Nuit des Musées. Tous les détails dans "24 Heures".

C'est un pendulaire un peu particulier que nous fait rencontrer la "Tribune de Genève". Pas fréquent de faire le trajet entre Lausanne et… Houston! Sauf évidemment si l'on s'appelle Claude Nicollier… Un portrait très bien senti à lire dans l'édition du jour du quotidien genevois.

22 septembre 2005

Le Prix Start-up en technologie de la société Y-Parc récompense cette année la société TouchMind et la plateforme virtuelle Keo. Fondée il y a trois ans par trois ingénieurs de l'EPFL, TouchMind mise sur l'aide à la relation client. Son outil ClientFidelity permet d'augmenter les ventes sur le net et de diminuer les coûts des relations clients. Désormais installée à Yverdon, l'entreprise emploie cinq personnes en plus de six développeurs en Roumanie. A lire dans "Le Temps", "l'agefi", "24 Heures" ou encore sur Swissinfo.

Le Conseil des Etats a refusé que le Gouvernement évalue le transfert de propriété des bâtiments aux EPF dans un projet séparé du programme d'allégement budgétaire 2004. "L'agefi" de mercredi explique que les sénateurs craignent que cette motion restreigne le pouvoir du Parlement sur une fortune immobilière estimée à quelque 5 milliards de francs.

Douze regards sur la santé, la famille et le travail: par une série de conférences publiques, l'Université de Lausanne présente les travaux d'une cinquantaine de chercheurs en sciences humaines dans le cadre du projet "Science-Vie-Société", lancé par les Unis de Lausanne et Genève, ainsi que l'EPFL. La manifestation se déroule vendredi et samedi. Un livre "Eloge de l'altérité" sera envoyé gratuitement à toute personne inscrite par e-mail, annonce "24 Heures" de ce jeudi.

Lors d'Expo.02, une équipe de l'EPFL avait enquêté sur comment la population percevait la robotique. Il en ressort, lit-on dans "Le Temps" de ce jour (les journalistes découvrent cette analyse publiée il y a des mois déjà), que les hommes sont plus favorables que les femmes à une société robotisée, ou encore que 12% des personnes interrogées accepteraient de se faire implanter un téléphone dans leur cerveau.