Revues de presse

24 août 2005

Le premier "Ironleman" se déroulera le 10 ou le 11 septembre (météo). Et parmi les organisateurs de ce triathlon de longue distance on trouve René Bugnion, délégué à la logistique à l'EPFL, et Antonio Lopez, du Laboratoire d'optique biomédicale. Il faut dire que cette équipe de "potes" n'en est pas à sa première expérience. Depuis trois ans, elle orchestre le très corsé Polyathlon. Pour ce nouveau rendez-vous, ce sont quatre kilomètres de natation dans la baie de Dorigny, 210 kilomètres à vélo et un marathon de 42 kilomètres qui attendent les participants. Détails sportifs à lire dans "24 Heures" de ce jour.

Si la Suisse est passée au cours des dernières décennies d'une société majoritairement industrielle à une société de type tertiaire, certaines problématiques actuelles peuvent être analysées à la lumière des évolutions du XIXe siècle. C'est en se basant sur ce principe que Cédric Humair, enseignant au Collège des humanités, à l'EPFL, a rédigé un ouvrage sur l'avènement de l'Etat fédéral. Le "Journal du Jura" du 23 août présente ce travail de recherche.

23 août 2005

La "SonntagsZeitung" du 21 août a consacré un supplément au cancer. L'un des articles s'intéresse aux virus employés pour tuer les cellules cancéreuses. Le procédé se développe de plus en plus et en est déjà au stade d'étude clinique, explique l'un des collaborateurs de l'ISREC. Malgré des résultats très probants, les thérapies virales posent encore un certain nombre de problèmes. Il s'agit notamment de savoir quelle quantité de virus peut être utilisée pour détruire une tumeur sans endommager le système immunitaire.

22 août 2005

Ils ont mis un frein à la lumière, ou l'ont au contraire donné un coup de fouet, selon les médias de samedi et de ce début de semaine. "Ils", ce sont les chercheurs de l'équipe de Luc Thévenaz, du Laboratoire de nanophotonique et de métrologie de l'EPFL. Leur exploit? Parvenir à contrôler la vitesse de la lumière dans une fibre optique. Cette découverte pourrait avoir des implications futures dans le domaine des télécommunications, en permettant de mettre au point des routeurs optiques destinés à la transmission d'informations sous forme de photons. La nouvelle est traitée par "24 Heures", "Le Temps", la "Berner Zeitung" et le St. Galler Tagblatt, ainsi que par plusieurs sites web anglo-saxons.

Dans le "Matin Dimanche", Anne Possoz, responsable de l'Espace logiciel libre de l'EPFL, se prête au jeu des questions-réponses et nous dit tout sur Linux, le troisième larron sur le marché des systèmes d'exploitation. Liberté, flexibilité, plus grande sécurité et offrant des applications analogues à celles vendues à prix d'or par Bill Gates, ce logiciel libre cumule les bons points, selon Anne Possoz. Laquelle n'hésite pas à affirmer: "Linux, c'est pour tout le monde!"

19 août 2005

La Blécherette mettra ses habits de fête les 26 et 27 août pour accueillir une nouvelle édition de son meeting aérien. Outre des démonstrations époustouflantes de machines volantes, les visiteurs pourront aussi admirer au sol divers appareils, du Blériot XI (début du XXe siècle) à des robots volants actuellement développés à l'EPFL.

La Faculté des sciences de l'Université de Fribourg lance un nouveau pôle de compétence en sciences de la vie. Sous l'appellation "Matière et vie", il bénéficiera de l'apport conjoint des sept départements de l'institution, mais aussi de la présence d'autres centres d'enseignement et de recherche. "L'agefi" de ce vendredi présente cette future plate-forme interdisciplinaire qui offrira bachelors, masters et doctorats. Enfin, le quotidien rappelle que l'Uni de Fribourg est directement confrontée à la logique économique de la "masse critique" et la disparition d'un département au sein de sa Faculté des sciences aurait de graves conséquences. Surtout "à l'heure où les EPF, déployant un marketing agressif, font preuve de boulimie et n'hésitent pas à phagocyter des pans entiers d'universités".

Si le climat continue de se réchauffer, le volume moyen des eaux des zones alpines utilisées pour produire du courant électrique diminuera de 7% entre 2020 et 2050. Des précipitations plus rares et une plus grande évaporation sont en cause. Ces conclusions, dont se fait l'écho "l'agefi" du jour, émanent d'une étude de l'EPFL. Il faudra également compter avec un net recul des glaciers dans les zones où sont implantées des centrales hydrauliques.

Une vingtaine de députés du Grand Conseil genevois viennent de déposer un projet de loi visant à endiguer "l'invasion" des termes anglo-américains dans le vocabulaire des services publics. C'est "Genève Home Information" du 17 août qui nous l'apprend. Il s'agirait donc d'éviter l'inflation des locutions d'origine étrangère dans les textes émis par les différents services de l'Etat tout en maintenant les termes "reconnus par les dictionnaires français". A noter que l'un des députés regrette notamment qu'à l'EPFL certains cours soient donnés exclusivement en anglais. But alors, restons French

Le "Bulletin des SEV" du 18 août annonce la tenue d'un symposium à l'EPFL sur le thème "Education et technique: un défi pour l'enseignement?". La manifestation, qui se tiendra le 23 novembre, accueillera notamment Jacques Neirynck, de l'EPFL, Jean-Claude Pont, de l'Uni de Genève, et le pédagogue renommé Gérard Fourez, de Namur.

18 août 2005

Des scientifiques et des chercheurs suisses ont fondé mercredi à Berne un comité en faveur de l'extension de l'accord bilatéral sur la libre circulation aux nouveaux Etats membres de l'Union européenne. Parmi eux figure notamment le président de l'EPFL Patrick Aebischer. Pour le comité, un "non" sorti de l'urne le 25 septembre mettrait en péril le sort de l'accord sur la recherche et pourrait exclure les scientifiques suisses des programmes européens. C'est alors toute la recherche helvétique qui perdrait en compétitivité et en capacité d'innovation. A lire dans "l'agefi" de jeudi.

Le virus Zotob.E a déferlé sur les Etats-Unis, mais pas encore sur la Suisse. Christian Raemy, informaticien à l'EPFL, explique dans "Le Temps" de jeudi comment ce nouveau fléau se propage d'ordinateur en ordinateur et affecte les machines utilisant Windows. "Le virus transforme l'ordinateur en zombie et transmet ses coordonnées à un serveur internet", déclare le spécialiste. La machine peut alors être pilotée à distance et utilisée pour envoyer des spams ou attaquer un serveur web en toute discrétion.

Le Gouvernement a donné hier son feu vert à un projet de loi qui prévoit d'allouer un pouvoir accru à la Confédération en matière d'harmonisation scolaire et universitaire. Pour se faire, il faudra modifier la Constitution et, après deux tentatives infructueuses – en 1973 et 1989 – cette fois, pourrait bien être la bonne. Concrètement, après une éventuelle décision populaire, les cantons se mettraient au travail pour gommer leurs différences. La Confédération n'interviendrait que s'ils ne parvenaient pas à s'entendre. Mais d'ici là, Berne "devra mettre de l'ordre dans sa maison", déclare "24 Heures" de ce jour. Sans oublier la question des EPF et des universités que certains parlementaires verraient bien regroupées sous la houlette du Département de l'intérieur, avec les HES.

17 août 2005

Le suspense sur le sort du référendum contre l'animalerie de Dorigny a pris fin. Avec 12153 signatures, le texte a officiellement abouti, révèlent plusieurs journaux ce jour, dont "24 Heures" et "Le Temps".  Ce résultat n'a été obtenu qu'après vérification. Les Vaudois se prononceront donc sur cet objet le 27 novembre.

La société Swissvoice va transférer son siège soleurois à Aubonne d'ici à la fin de l'année. La firme de télécommunications souhaite ainsi se rapprocher de son site français à Bonneville et collaborer plus étroitement avec l'EPFL.

16 août 2005

La société K-Team a déjà fait parler d'elle à plusieurs reprises dans la revue de presse avec son robot jockey utilisé dans les courses de chameaux au Qatar. "L'agefi" consacre un nouvel article à ce spin-off de l'EPFL fondé en 1995 et logé à Y-Parc. Cette fois, le média s'intéresse tout particulièrement aux développements de la robotique dans le domaine de l'enseignement. Des petits robots développés par K-Team sont ainsi utilisés pour permettre aux élèves de découvrir les joies des mathématiques, de la physique voire même de la philosophie.

C'est le magazine "Computerworld" qui l'affirme: le meilleur spécialiste de la sécurité est un étudiant en informatique de l'EPFL. Javier Bonny, en fin de cursus en systèmes de communication, a réalisé le meilleur score à un concours organisé par le magazine et par Microsoft. Pour Javier Bonny, ce test – baptisé Gatekeeper - n'aurait pas été spécialement difficile. Il a expliqué à Computerworld que ses études l'avaient particulièrement bien préparé à éviter les pièges du questionnaire.

15 août 2005

En point d'orgue à l'aventure Discovery, le "Bund" de samedi offre à ses lecteurs une longue interview de Claude Nicollier. Au-delà de l'épopée de la navette américaine, l'astronaute et professeur à l'EPFL se lance dans un plaidoyer pour que l'on continue à investir dans l'exploration spatiale. "La distinction entre "utile" et "inutile" n'a aucun sens. Est-ce que le théâtre, la musique ou la Formule 1 sont utiles? Est-il utile d'étudier le Big Bang grâce à Hubble? […] Le désir de développer nos connaissances est une part inaliénable de l'être humain", soutient Claude Nicollier. Lequel se déclare tout à fait prêt à refaire un petit tour dans l'espace si l'occasion se présentait.

Le Conseil fédéral doit se prononcer cet automne sur l'ouverture à la concurrence de la distribution du courrier en Suisse. Quel avenir pour la poste? Dans la "NZZ", Matthias Finger, titulaire de la Chaire de management des industries de réseau de l'EPFL, explique les tenants et aboutissants de la libéralisation en marche. Et mentionne que ce n'est pas tant le régulateur mais l'évolution technologique, avec l'avènement du courrier électronique, qui dicte la mue nécessaire du géant jaune suisse.

12 août 2005

En reconnaissance à l'important héritage architectural de la Suisse et pour marquer l'ouverture du nouveau Young Museum, les quatre écoles suisses d'architecture présentent une exposition interactive au California College of Arts, à San Francisco. Intitulée "Inventioneering Architecture", la manifestation est complétée par des conférences. Les participants comprennent des membres des facultés d'architecture de l'EPFL, l'EPFZ, l'Université de la Suisse italienne et l'Université de Genève. A lire sur Swissnex business wire.

Le monde entier est resté cette semaine suspendu à la saga Discovery. La navette arriverait-elle à retourner sur Terre après ses récents déboires techniques? Mardi, c'est au plus grand soulagement de deux membres de l'EPFL que la mission américaine a réussi son atterrissage en Californie: Maurice Borgeaud et Claude Nicollier. Les deux hommes du Space Center ont eu l'occasion de s'exprimer au téléjournal de la "Télévision suisse romande" pour expliquer les enjeux qui, au-delà de l'épisode Discovery, soutiennent la recherche et l'aventure spatiales actuelles.

11 août 2005

On connaît bien le fonctionnement des éclairs. Pourtant, les scientifiques butent encore sur un détail: quel phénomène commande leur déclenchement?  Farhad Rachidi, maître d'enseignement et de recherche au Laboratoire de réseaux électriques, à l'EPFL, tente de répondre dans "Le Temps" du 8 août. "Tente", car à ce jour les diverses théories élaborées par les scientifiques demeurent insatisfaisantes. Il reste à montrer expérimentalement que les éclairs aussi bien que les cascades électroniques générées par les rayons cosmiques sont localisés à un même endroit. En d'autres termes, il reste à obtenir une image globale de la foudre.

Suite et fin de la série de "l'agefi" sur Alinghi. Dans son édition du jour (voir aussi la revue de presse de mercredi), le quotidien se penche sur la coque, pièce maîtresse du bateau. Faite d'un matériau composite, elle ne souffre aucune imperfection. A l'EPFL, le Laboratoire de technologie des composites et polymères (LTC) conduit par Véronique Michaud planche sur l'optimisation de la fiabilité et de la performance. Comme le souligne "l'agefi", la technologie et le savoir-faire acquis par l'EPFL dans ce domaine pourront être appliqués à d'autres secteurs, notamment en aéronautique où l'utilisation des matériaux composites ne cesse de croître. Le LTC est d'ailleurs déjà en contact avec Contraves, Pilatus et Swiss Aerospace.

10 août 2005

L'EPFL vient de créer un fonds destiné à des projets liés aux nouvelles technologies et ayant un fort potentiel commercial. Originalité de l'initiative: ce fonds finance une idée innovante et non un programme de recherche. "Le Temps" du 9 août présente cette première en Europe. En effet, seul le MIT aux Etats-Unis possède une politique similaire. Le quotidien explique que ce fonds de trois millions de francs, géré par l'équipe de Jan-Anders Manson, vice-président à l'innovation et à la valorisation, a été essentiellement obtenu auprès de banques et de sociétés à capital-risque.

Depuis mardi, "L'agefi" propose trois jours d'immersion dans l'univers technologique d'Alinghi. Hier, il était question du rôle de l'EPFL dans les performances des voiles du futur bateau. En effet, les scientifiques étudient et développent de nouveaux outils qui doivent améliorer la conception des voiles. La modélisation et la vidéo en font partie. Aujourd'hui, le quotidien s'intéresse aux technologies développées par l'EPFL, qui permettent d'intégrer des fibres optiques aux matériaux composites des bateaux. Des fibres dites intelligentes, puisqu'elles donnent des informations sur les efforts auxquels les structures sont soumises. Enfin, demain "L'agefi" se penchera sur les matériaux composites qui constituent la coque du Défi suisse Alinghi.

Selon les responsables du référendum lancé contre l'animalerie de Dorigny, il manque une cinquantaine de signatures valables sur les 12000 nécessaires. Résultat, le canton a décidé de tout recompter et de relancer les préfectures pour être certain que toutes les communes ont transmis les listes de signatures. Ce feuilleton à suspens est à lire dans "24 Heures" du 9 août.

Les universités sont sous pression. La "NZZ" du 6 août explique la course à l'efficacité dans laquelle sont engagées les institutions. Dans le milieu de la formation, la concurrence est rude et les unis doivent désormais proposer une offre de "produits de la connaissance" bien concrets. Comme le souligne le quotidien, dans ce nouveau contexte, c'est aussi tout le rôle de l'Etat qui est à redéfinir.

05 août 2005

Pour la première fois depuis leur création, les Swiss Houses de Boston, San Francisco et Singapour subiront une évaluation en 2006. L'accent sera notamment mis sur l'implication du secteur privé dans les projets, donc sur les financements mixtes. Les projets devront être portés à raison d'un tiers par les fonds publics et de deux tiers par d'autres fonds à l'horizon 2007, lit-on dans "Le Temps"  de ce vendredi. Les Swiss Houses vont donc devoir conclure un maximum de partenariats bilatéraux. Pascal Marmier, qui œuvre à Boston, annonce ainsi qu'un nouveau projet, financé à raison de 5 millions de dollars par le Fonds national de recherche américain, devrait bientôt déboucher sur une collaboration avec les labos de l'Uni de Bâle, du CSEM et de l'EPFL dans les nanotechnologies.

"Les exclamations, les cris de joie retentissent. Nous ne pesons plus rien. Un étrange sentiment de liberté totale nous envahit…" Avec 11 étudiants suisses de l'EPFL et des Universités de Zurich et de Fribourg, un journaliste du "Temps" a vécu plusieurs périodes d'apesanteur à bord d'un Airbus A300, spécialement aménagé par l'Agence spatiale européenne. Récit d'une expérience peu ordinaire à 8000 mètres au-dessus de la Méditerranée. Lire aussi la revue de presse du 18 juillet.

On n'a pu l'ignorer: le dalaï-lama est de passage en Suisse. Accueilli comme chef spirituel et non comme chef d'Etat, il a rencontré durant quarante minutes le conseiller fédéral Pascal Couchepin. Les deux "sages" se sont entretenus jeudi matin dans le bureau du président de l'EPFZ. Le ministre de la culture en est ressorti satisfait, avec une impression de chaleur partagée, la traditionnelle écharpe blanche autour du cou en prime.