Revues de presse

01 février 2006

On se croirait dans la série "Perry Mason"… Au deuxième jour d'audience au Tribunal pénal fédéral pour l'affaire de corruption à l'EPFL, on se passionne pour le témoignage de l'épouse de l'un des entrepreneurs accusés. En été 2003, c'est elle qui décide de dénoncer les agissements du fonctionnaire indélicat. Elle veut faire cesser les "beuveries" auxquelles participe son époux avec le prévenu, dans les locaux du Jocky Club, "sorte d'amicale de pétanque… et lieu de toutes les dépravations". Le feuilleton de cette saga judiciaire est à lire dans "24 heures" et "Le Temps" de ce jour.

31 janvier 2006

Nouvelle salve médiatique concernant le procès pour corruption qui s'est ouvert hier à Bellinzone. Le procès a débuté avec l'interrogatoire des premiers accusés, en particulier l'ancien responsable du service Chauffage, ventilation et sanitaires. Rappel des faits dans la "Neue Zürcher Zeitung", la "Basler Zeitung", le "Bund", "Le Courrier", "Le Temps", le "St Galler Tagblatt" et "24 Heures". Dans ce dernier quotidien paraît une courte interview de Me Alain Thévenaz, l'avocat de l'EPFL, laquelle s'est portée partie civile.

Le Laboratoire d'étude sur la neurodégénérescence et le Laboratoire de virologie et génétique, à l'EPFL, ont uni leur savoir-faire pour offrir à la communauté scientifique un nouvel outil. "Le Temps" de ce mardi se fait l'écho d'un article paru dans "Nature Methods", qui présente cette méthode combinant plusieurs techniques pour faciliter la manipulation des gènes.

Nicolas Abelé, doctorant à l'EPFL, a été primé par les Trophées de l'innovation, un concours qui s'adresse aux étudiants européens. Cet ingénieur du Laboratoire d'électronique générale figure parmi les lauréats pour ses composants MEMS pouvant être utilisés dans les dispositifs de transmission de données. Cette information est donnée par "La Revue polytechnique".

Le coeur de Jacqueline Maurer-Mayor bat pour l'industrie, comme en témoigne la tribune libre que la Conseillère d'Etat vaudoise signe dans la "Nouvelle revue". L'élue souligne le fait que l'innovation reste l'atout maître des PME vaudoises pour contrer une concurrence internationale toujours plus accrue. Et salue le rôle joué par "des interfaces comme le Centre d'appui scientifique et technologique de l'EPFL ou le Centre d'études et de transfert technologique de la Haute école d'ingénieurs et de gestion". Pour rappel, le Cast est désormais intégré dans l'association Alliance.

"PME Magazine" de ce 31 janvier se fend d'un éditorial sur Patrick Aebischer. Le président de l'EPFL – qualifié de "brasseur d'air patenté selon ses détracteurs" – est perçu comme un homme plaçant "la barre très haut", notamment en raison de son projet de centre de congrès sur le site d'Ecublens. Selon le magazine, si "Patrick Aebischer réalise ses projets à l'horizon 2010, comme prévu, on pourra alors parler de formidable exploit".

On sait depuis longtemps que l'Inde produit chaque année des milliers d'ingénieurs. 20'000 plus exactement, avance "24 Heures" dans son édition du jour. A Bengalore, la "Silicon Valley indienne", André Pittet oeuvre depuis vingt-sept ans pour former des ingénieurs "aussi compétents que ceux de l'EPFL". Cet ancien de l'Ecole explique les raisons du miracle indien, dans cette région où les diplômés n'ont aucun problème pour trouver un premier emploi.

30 janvier 2006

La nouvelle a fait le tour des médias ce week-end: en Pologne, le toit d'un hall d'exposition s'est effondré, faisant de nombreuses victimes. "Le Matin" interroge le professeur Eugen Brühwiler, du Laboratoire de maintenance, construction et sécurité des ouvrages, pour découvrir les causes de la catastrophe. Selon l'expert, les conditions défavorables se sont liguées pour provoquer cet effondrement. Il redoute d'ailleurs que des événements similaires se répètent, y compris en Suisse.

Les prix qui grimpent à la pompe et les embouteillages chroniques vont-ils pousser les habitants des villes à opter pour les transports publics, au profit de l'environnement? Dans un article publié par "l'agefi", Christophe Jemelin, collaborateur scientifique au Laboratoire de sociologie urbaine, dresse un constat pour le moins nuancé des différentes mesures préconisées par les gouvernements pour améliorer la mobilité en milieu urbain. Où on apprend que les péages urbains sont une solution pour le moins étrange, puisqu'il faut "beaucoup d'automobilistes" pour qu'il fonctionne.

Déjà annoncé dans les médias, le procès concernant l'affaire de corruption découverte en 2003 à l'EPFL refait surface dans "24 Heures", "Swissinfo" et le "Tages-Anzeiger" à l'occasion de son ouverture, aujourd'hui à Bellinzone. Les deux journaux rappellent les principaux faits qui sont reprochés au prévenu, un ancien responsable du secteur chauffage, ventilation et sanitaire, qui aurait touché des dessous-de-table par des entreprises.

"Pour valoriser les langues, l'EPFL préfère l'Uni à la Migros", titre "24 Heures" dans son édition du jour. Le journal fait référence au fait que les cours de langues, à l'EPFL, ne seront plus donnés par l'Ecole-Club Migros dès la rentrée académique 2006. A cette date, c'est en effet le Centre de langues de l'Université de Lausanne qui prendra la relève. Nathalie Pichard, déléguée à la formation, explique que les connaissances linguistiques ont pris une dimension plus importante dans le cursus des futurs ingénieurs. De fait, ce changement de prestataire ouvre la possibilité d'accorder des crédits pour l'enseignement des langues.

Le sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre l'année dernière. "24 Heures" de ce jour remet la compresse. L'augmentation des taxes d'étude est-elle une solution au problème de financement des universités et des bourses, s'interroge le quodien vaudois? Un journaliste s'est rendu à Nottingham, "au coeur du modèle anglo-saxon", là où les taxes sont passées de 2800 à 6900 francs suisses par an. Les avantages et inconvénients sont passés au crible par le quotidien, lequel arrive à la conclusion que les étudiants anglais sont généralement mieux lotis que les suisses.

Pour donner la possibilité aux surdoués de faire correctement leurs classes, il faudrait s'inspirer des solutions mises en place aux Etats-Unis, estime Kathrin Hess Bellwald, dans "l'agefi". Professeur rattachée à l'Institut de géométrie, algèbre et topologie, cette scientifique de nationalité suisse et américaine sait de quoi elle parle, puisqu'elle est elle-même une ex-enfant surdouée. Elle estime qu'il est possible, pour la Suisse, de développer des modules d'enseignement spécialement adaptés pour ces enfants, en particulier dans le domaine des mathématiques.

Lorsque vous criez, vous ne vous cassez pas les oreilles. Pourquoi? Une brève dans "24 Heures", puis un article paru le 6 janvier, reprennent les résultats, publiés dans Science, d'une étude menée par James Poulet, du Brain Mind Institute. Le scientifique a réussi à mettre en lumière l'existence de neurones spécifiques capable d'inhiber la transmission de signaux au système auditif. Le mystère est donc levé. Le "New York Times" du 31 janvier a également consacré un article à cette recherche.

27 janvier 2006

Pourquoi ne se casse-t-on pas les tympans à chaque fois que l'on hurle? Ce mystère, un collaborateur scientifique du Brain Mind Institute l'a résolu. Alors qu'il travaillait encore à l'Université de Cambridge, James Poulet s'est attaché à analyser comment les grillons arrivaient à faire le tri entre les sons qu'ils produisent et ceux de leurs congénères. Le scientifique a réussi à mettre en lumière l'existence de neurones spécifiques dont le rôle est d'inhiber les signaux qui devraient normalement être transmis au système auditif. Cette découverte fait l'objet d'une publication aujourd'hui dans la revue Science. Le "Tages-Anzeiger" et la "Basler Zeitung" s'en font l'écho.

Malick Kane est collaborateur scientifique au Laboratoire d'énergétique industrielle. En automne 2004, il décide de créer sa start-up, Enef Tech Innovation, qui est désormais hébergée au Parc scientifique d'Ecublens. Faites le tour du propriétaire de cette petite entreprise spécialisée dans les systèmes de cogénération basés sur les énergies renouvelables, en compagnie de la "Radio suisse romande."

Coup sur coup, deux manifestations traitant des questions énergétiques se sont tenues à l'EPFL: une sur les générateurs nucléaires de quatrième génération, et une autre sur les grandes pannes des réseaux électriques. Le "Bulletin des SEV" fait le compte-rendu de ces réunions.

26 janvier 2006

"L'Hebdo" et "l'agefi" du 26 janvier annoncent la création d'un centre de sécurité de l'information à l'EPFL. Ils dressent le portrait de son directeur Arjen Lenstra, qui a rejoint la Faculté IC au début de l'année. Ce Néerlandais de 50 ans est un expert en cryptologie et il souhaite impliquer dans ce nouveau site des personnes d'horizons différents dans "une approche multidisciplinaire et une projet transdisciplinaire". Arjen Lenstra a notamment travaillé chez Citigroup, où il était responsable des systèmes de paiement électroniques, et chez Lucent Technologies, où il a travaillé sur les fonctions de hashing (empreinte cryptographique).

Le premier engin spatial conçu par l'EPFL a retenu l'intérêt de "L'Hebdo" cette semaine. Ce picosatellite, dont le départ est prévu en 2008, sera chargé d'observer l'oxygène dans la mésosphère.

La première et unique convention organisée en Suisse romande sur les mangas s'était tenue en 2005 à l'EPFL. Sa deuxième édition ne réinvestira pas le campus, optant pour les locaux de Palexpo. La manifestation, qui se déroulera du 20 au 26 avril, aura ainsi la possibilité de s'étendre sur 6000 mètres carrés et donc d'avoir de nouvelles ambitions.

La loi sur la recherche sur l'être humain doit être mise en consultation le mois prochain. A cette occasion, "Le Temps" de ce jeudi rappelle les enjeux de ce projet pour le fonctionnement des commissions d'éthique. Des inquiétudes se font jour dans les milieux concernés. Ainsi, les chercheurs veulent pouvoir travailler sans entraves, mais les individus qui prêtent leur corps doivent être protégés. Et les commissions d'éthique sont "le dernier rempart" face à de possibles abus.

25 janvier 2006

Lancée il y a six mois, l'initiative Innovation Network, de l'EPFL, porte ses premiers fruits: sept entrepreneurs en herbe ont en effet été sélectionnés et vont bénéficier d'un soutien financier, marketing et commercial. Unique en Europe, ce fonds est destiné non pas à transformer un projet en start-up, mais d'en démontrer le potentiel commercial. "L'agefi" du 25 janvier explique que l'Innovation Network vient en fait combler un fossé dans le processus de l'innovation, s'insérant en tant que réseau de compétences.

A l'occasion de la tenue d'un atelier "d'énigmes et de casse-tête mathématiques", "Le Matin bleu" de mardi  présente les cours d'initiation à internet organisés par l'EPFL à l'intention des jeunes filles. Depuis le lancement de cette initiative, 380 écolières se sont succédé sur les bancs de l'institution.

Après avoir relayé une dépêche de l'Agence télégraphique suisse le 11 janvier, "24 heures" revient sur une étude réalisée par le Laboratoire d'hydraulique environnementale, à l'EPFL, sur l'oxygénation hivernale du lac Léman. Mais cette fois, il s'agit d'un article fait maison

24 janvier 2006

Les milieux politique et académique s'agitent, du côté de Genève. L'édition du jour de "24 Heures" reprend les attaques signées il y a plus d'un mois par l'éditorialiste Guy Mettan dans "l'agefi" (article repris dans la revue de presse du 14 décembre) et les accompagne de quelques passages tirés du discours du Conseiller d'Etat genevois Charles Beer, selon lequel "une concurrence féroce régit les rapports entre les universités et les écoles polytechniques fédérales". "L'EPFL n'a plus la cote au bout du lac", affirme le quotidien vaudois, en mettant ce désamour sur le compte du départ du professeur Didier Trono de l'institution genevoise. Un article paru vendredi dans "Le Temps" fournit quant à lui une autre explication. Selon cet article, les tiraillements dans le cénacle académique sont tout simplement dus à "l'internationalisation de l'éducation supérieure" qui "bouscule les structures nationales fondées sur le principe de l'égalité absolue entre les universités et les instituts de recherche". Et l'attitude de l'EPFL dans tout ça? "La haute école romande se comporte déjà comme une institution transnationale (...) L'univers de référence de l'EPFL a changé d'échelle: ce n'est plus la Suisse mais le monde", estime le journal.

Les villes du futur seront davantage soucieuse de leur consommation énergétique ou ne seront pas. C'est en tout cas l'avis de François Maréchal, maître d'enseignement et de recherche rattaché au Laboratoire d'énergétique industrielle (LENI), qui s'exprime dans le numéro spécial Energie de "L'agefi magazine". Selon l'expert, les centres urbains devront proposer à leurs habitants une palette de systèmes énergétiques complémentaires pour répondre aux besoins. Le LENI travaille d'ailleurs avec le canton de Genève pour mettre sur pied de futurs systèmes de conversion d'énergie intégrés.

Utiliser le champ magnétique terrestre pour l'appliquer à la résonance magnétique nucléaire, telle est l'idée développée par une équipe de recherche allemande. "Le Temps" s'en fait l'écho dans son édition du jour. Les premiers essais, dont les résultats ont paru dans Nature, ont abouti à une précision stupéfiante. Soumis à la question, Geoffrey Bodenhausen, directeur du Laboratoire de résonance magnétique biomoléculaire de l'EPFL, lève une partie du voile entourant ce mystère scientifique.

23 janvier 2006

La grande finale du Swiss Technology Award aura lieu le 27 janvier à Baden. Sur les 52 projets candidats, 15 ont été primés et trois participeront au dernier tour du concours. Parmi ceux-ci, six Romands se sont illustrés par leur sophistication technique, leur utilité et leur compétitivité. Il s'agit de projets développés par la Haute école d'ingénieurs et de gestion du canton de Vaud (système de réfrigération magnétique), Debiotech, le Laboratoire d'optique médicale de l'EPFL (systèmes de vascularisation de la microcirculation), LyncéeTec, NexThink et l'IDIAP. Ces prix honorifiques représentent pour les lauréats un billet d'accès au marché, explique "l'agefi" de lundi. A lire aussi dans "24 Heures".

Quelles sont les qualités d'un CEO pour guider le décollage d'une nouvelle société? "24 Heures" du 21 janvier pose la question. Réponse: Sa personnalité, ses qualités humaines, mais le profil type du manager n'existe pas. Le quotidien prend pour exemple la trajectoire d'Innovative Silicon, une start-up du PSE. Le profil des trois CEO qu'elle a connus a suivi l'évolution de la société.

"Le Temps" de vendredi 20 janvier annonce brièvement que le magazine gratuit pour les étudiants romands étend son réseau de distribution. Après les HES, les unis et l'EPFL "Etumag" sera remis à l'ensemble du système éducatif privé et semi-privé.

La même interview du président de l'EPFZ paraît ce jour dans "l'agefi" et "La Liberté". Ernst Hafen déclare vouloir renforcer la position de son institution dans le peloton de tête des hautes écoles internationales, en encourageant davantage l'enseignement et la relève. Il souhaite également renforcer la collaboration avec l'EPFL, notamment en intensifiant les échanges dans la recherche, le transfert de connaissances, mais aussi dans les nouveaux centres nationaux de compétence.

Le "Nouvelliste" du 21 janvier annonce la nomination à l'EPFL de Daniel Schorderet, comme professeur titulaire externe en génétique humaine. Une nomination qui a eu lieu le 14 décembre!

20 janvier 2006

Après avoir annoncé l'intention de l'EPFL de bâtir un centre de congrès high-tech (revue de presse du 13 janvier), "24 heures" donne la parole à Jean de Araujo, directeur  de Beaulieu Exploitation. Celui-ci insiste sur "la chance que représente ce projet pour Lausanne", même si le responsable est bien conscient qu'il pourrait être en partie concurrent avec le site existant de Beaulieu.

C'est le temps du WEF, entendez le Forum économique mondial… "24 heures", comme pas mal d'autres médias, fait le tour des personnalités qui y sont présentes cette année. Le quotidien s'intéresse en particulier aux dirigeants de multinationales helvétiques pour qui Davos est le meilleur thermomètre des tendances économiques à venir. Et parmi les quelques personnalités d'autres milieux à profiter aussi de cette plateforme d'échanges, on trouve Patrick Aebischer ou encore Claude Nobs.

"L'événement syndical" revient sur sa bête noire, le futur Learning Center, à l'EPFL, en publiant un commentaire rédigé par une personne qui n'appartient pas à la rédaction du journal. Malheureusement avec de nombreux faits erronés, comme par exemple le coût du bâtiment, ainsi que son impact environnemental. Le rédacteur n'a d'ailleurs jamais pris la peine de contacter l'EPFL pour vérifier ses informations.

18 janvier 2006

Emoi dans la presse romande à la lecture d'une enquête menée par l'Office fédéral de la statistique sur la situation économique et sociale des étudiants. Selon ce rapport, les trois quarts des étudiants des hautes écoles travaillent à côté de leurs études. Et il ne s'agit pas uniquement de jobs d'été, souligne "Le Temps": "Dès 21 ans, la moitié des jeunes exercent une activité rémunérée durant la période des cours." 38% de leur budget provient d'ailleurs d'un travail lucratif, contre 17% seulement il y a vingt ans. Neuf étudiants sur dix restent toutefois dépendants de leurs parents, alors que les bourses et prêts demeurent l'apanage d'une très faible proportion de jeunes en formation (15%). La preuve, selon "l'agefi" et "L'Express", que l'égalité des chances est encore un mythe. "24 Heures", pour sa part, prévient que ce malaise social risque de s'accentuer avec le processus de Bologne, l'année académique laissant désormais moins d'opportunités pour exercer un travail rémunéré.

Après la conclusion de son accord avec l'EPFL, le Centre suisse d'électronique et de microtechnique, à Neuchâtel, a franchi un nouveau pas qui doit le propulser, avec deux partenaires européens, au premier plan de la scène internationale de la recherche. Il vient de signer un accord avec le Leti, de Grenoble, et le Fraunhofer Verbund, de Berlin. Ce pacte débouchera, dans un premier temps, sur l'échange de chercheurs, la mise en commun d'infrastructures et la gestion tripartite de projets européens. Et dès 2008, le partenariat pourrait s'ouvrir à de nouveaux acteurs. "L'agefi", "L'Express" ou encore la "Basler Zeitung" reprennent l'information.

"Le Temps" de ce mercredi se penche sur l'affaire de corruption qui avait été découverte en 2003 à l'EPFL. C'est en effet le 30 janvier, à Bellinzone, que s'ouvrira le procès du fonctionnaire concerné et de dix entrepreneurs de la région lausannoise. Le principal accusé, ex-chef du secteur chauffage, ventilation et sanitaire était employé depuis 1981 à l'EPFL. Il aurait touché des pots-de-vin durant près de vingt ans. Le montant global des commissions versés par des entreprises oscillerait entre 200000 et 300000 francs. Constituée partie civile dans cette procédure, l'Ecole est représentée par Me Alain Thévenaz. "Notre volonté a toujours été d'établir l'ensemble des faits et de savoir si d'autres employés étaient impliqués. L'enquête très poussée n'a rien démontré de tel", relève ce dernier.

17 janvier 2006

A l'EPFL, le Swam Intelligent System Group étudie la nature en observant, par exemple, le comportement des fourmis et tente de le reproduire en système d'ingénierie. Intégré au Laboratoire de systèmes non linéaires, il est aussi très impliqué dans le projet du chercheur Nicolas Reeves qui dirige un laboratoire à l'Université du Québec, à Montréal. "Le Temps" de mardi explique comment ce dernier veut réaliser une architecture robotique, à savoir des cubes volants, totalement indépendants les uns des autres.

"La Côte" du 16 janvier fait état d'une conférence qui s'est tenue à Morges sur la calligraphie arabe. L'orateur, le professeur Maher Kayal, du Laboratoire d'électronique générale, à l'EPFL, a éclairé le public sur l'importance de l'art de bien écrire en Orient.

Le Conseil fédéral a autorisé la Haute école spécialisée de Suisse occidentale à gérer deux sites de formation différenciés dans le domaine du design, l'un à Genève avec une forte orientation artistique, l'autre à Lausanne orienté sur les applications industrielles. L'ECAL constituera ce dernier pôle, en synergie notamment avec l'EPFL. La formation en conservation-restauration reste offerte à La Chaux-de-Fonds. A lire dans "24 Heures" de lundi.

16 janvier 2006

Entre les annonces de cours et les recherches d'appartement, il n'est pas rare de tomber sur des affiches et autres flyers à caractère publicitaire sur les murs et les panneaux d'affichage des universités. "24 Heures" s'intéresse à ce phénomène et mène son enquête à l'Université de Lausanne et à l'EPFL. Le journal découvre, sans surprise, que les étudiants sont une cible de choix pour les annonceurs, et que la publicité foisonne dans les cafétériats. La faute, juge le quotidien, à la politique plutôt permissive des autorités des hautes écoles, lesquelles n'acceptent pourtant pas la publicité en leur sein.

L'innovation par la recherche scientifique et le transfert de technologie semble être devenue le maître mot des partis politiques suisses. Après l'UDC, c'est au tour du Parti démocrate-chrétien de se prononcer en faveur du domaine de la formation et de la recherche. Les délégués, lors de leur assemblée ce week-end, ont fait part de leur désir que les moyens financiers dévolus à ce domaine soient considérablement revus à la haute pour la période 2008-2011. A lire dans "l'agefi" et le "Bund" de ce jour.

L'affaire du "fax du Caire" donne l'idée à la "SonntagsZeitung" de revenir sur les possibilités induites par l'informatique pour soutenir les services de renseignement... autrement dit, pour aider les espions. Si l'essentiel de l'article est consacré à la NSA, l'agence de sécurité nationale des Etats-Unis, le média se demande si certaines possibilités technologiques tiendront toutes leurs promesses. En particulier la reconnaissance faciale, domaine dans lequel Andrzej Drygajlo, adjoint scientifique au Laboratoire de l'IDIAP hébergé à l'EPFL, est passé maître. Selon ce dernier, avec les systèmes actuels, il est illusoire de penser que cette solution puisse être implémentée à large échelle, faute de fiabilité.

"Imaginons que l'on supprime, parmi les objets qui nous entourent, tous ceux produits à partir de dérivés du pétrole. Nous devrions alors nous passer de voiture, d'ordinateur, de téléphone, de téléviseur..." Dans son édition de janvier, le magazine "Terre & Nature" met en exergue notre dépendance quotidienne à l'or noir et la nécessité de trouver de nouvelles pistes pour remplacer ce composant. "Terre & Nature" met ainsi en lumière le travail de Jan-Anders Månson et d'Yves Leterrier au sein du Laboratoire de technologie des composites et polymères. Les deux chercheurs arguent que des polymères renouvelables peuvent aisément remplacer l'acier des carrosseries des automobiles, à la fois tout aussi résistants, plus légers et surtout plus écologiques.

Les médias suisses-alémaniques ne sont pas tendres avec les responsables de la construction du Tunnel du Mitholz. Construit il y a à peine trois ans, cet ouvrage s'était effondré partiellement. La "SonntagsZeitung" et le "Bund" réagissent à la lecture du rapport d'expertise - supposé confidentiel - rédigé par deux professeurs de l'EPFL, mandatés pour faire toute la lumière sur cette sombre histoire. Selon ce rapport, plusieurs manquements auraient été découverts, en particulier le fait que le sol n'a pas été sondé correctement avant la construction ou encore le non-respect de certaines normes concernant des éléments en béton. "La construction a coûté 19 millions, et l'assainissement devrait s'élever à plus de 20 millions", pointe du doigt la "SonntagsZeitung".

13 janvier 2006

"24 heures" de vendredi lève le voile sur un projet présenté par Patrick Aebischer au Conseil d'Etat vaudois au mois de décembre. Le quotidien explique qu'il s'agit de la réalisation d'un centre de congrès, destiné aux manifestations scientifiques et aux grandes manifestations de l'école. Ce complexe serait destiné en priorité à des événements de 500-600 personnes, mais, modulable, il pourrait accueillir jusqu'à 4000 visiteurs. Des commerces et un hôtel compléterait le centre. L'idée du patron de l'EPFL n'a pas d'entrée séduit tous les membres du Conseil d'Etat, certains craignant une concurrence avec Beaulieu. L'atmosphère s'est cependant détendue depuis et les autorités vont étudier le projet.

Avec les rumeurs de vente éventuelle de Serono, la question du développement de la biotech dans la région romande est sur toutes les lèvres. Pourtant, les principaux moteurs de ce secteur – universités, instituts et hôpitaux – ainsi que l'EPFL et les écoles techniques sont appelés à perdurer. Selon les spécialistes interrogés par "Le Temps", un changement de mains des actions du groupe genevois ne mettrait pas en péril le pôle de compétences existant.

L'ENAC propose jusqu'au 20 janvier une exposition sur les réalisations de l'ingénieur Aldo Favini. "24 Heures" annonce la manifestation, rappelant le parcours de cet Italien dont la carrière a été essentiellement guidée par la fascination des potentialités du béton.

Pascal Couchepin et Joseph Deiss plaident pour une hausse des soutiens à la formation et à la recherche. Hormis l'UDC, les partis gouvernementaux approuvent, mais les parlementaires ne vont pas manquer d'assortir leur soutien à certaines conditions… "Le Temps" de ce vendredi se fait l'écho des débats qui se tiennent actuellement du côté de Berne.

12 janvier 2006

Le Glaronais Patrick Jenny reçoit ce jour le Prix Latsis national 2005. Cet ingénieur de l'EPFZ est distingué pour ses travaux de simulation informatique de  dynamique des fluides. "Le Temps" de jeudi dresse le portrait de ce féru d'aviation âgé de 39 ans.

Le secrétaire d'Etat aux sciences et à l'éducation était en visite officielle en Russie en décembre dernier. Il y a signé un accord portant sur l'intensification des relations entre la Suisse et ce pays dans le domaine de la recherche et de l'éducation. "24 Heures" de ce jeudi revient sur cette collaboration, régie par trois principes essentiels: un intérêt réciproque, une confiance mutuelle et une relation de longue durée.

"La Tribune de Genève" de ce jour s'intéresse au nouveau chef du Département de l'économie et de la santé genevois, à savoir Pierre-François Unger. Dans l'interview que publie le quotidien, l'homme reprend à son propre compte des incohérences déjà citées par d'autres: "A l'Université, Genève a deux nobélisables, alors que l'EPFL, elle, n'en a pas!" Mais le magistrat démocrate-chrétien fait encore plus fort en déclarant ne pas faire de différence entre l'autorisation d'ouverture d'un bistrot et celle d'un cabinet médical… "Il s'agit toujours de vérifications formelles", explique l'intéressé. A votre bonne santé! A coup sûr, Monsieur Unger est sur la bonne voie pour devenir un parfait "politicable".