Revues de presse

05 février 2007

Sale temps pour les recteurs d'universités. Après Genève et l'EPFZ, c'est au tour de Neuchâtel de perdre sa tête. Alfred Strohmeier, licencié ce matin avec effet immédiat doit quitter son bureau d'ici ce soir. Pour rappel, la crise ouverte s'est déclenchée fin janvier lorsqu'il s'est opposé ouvertement au gouvernement neuchâtelois à propos de l'intégration de l'Institut de microtechnique à l'EPFL, refusant de participer à ce transfert. Les détails seront donnés cet après-midi, lors d'une conférence de presse, par une délégation du Conseil d'Etat .

La "NZZ am Sonntag" l'affirme: c'est bien l'EPFZ qui forme l'élite dirigeante suisse. Près de trois managers sur dix des 500 plus grandes entreprises du pays sont en effet issus de cette haute école, contre 2% à peine pour l'EPFL. Une proportion que Nicolas Henchoz, porte-parole du Poly lausannois, promet à la hausse grâce à l'intégration du management dans les cursus depuis trois ans, et dont les effets devraient se faire sentir dans une petite décennie, explique-t-il dans le "24 Heures" du jour.

Une centaine de Nyonnais réunis dans une grande salle pour faire des propositions concernant l'amélioration de leur ville à leurs élus, c'est une première en Suisse. Luc Vodoz, collaborateur scientifique à la Communauté d'études pour l'aménagement du territoire (CEAT) de l'EPFL, tente de réveiller l'utopie qui sommeille chez les citoyens de Nyon. Animateur de ces rencontres de démocratie participative qui s'étaleront sur l'année, il guide les participants à travers les différentes phases du projet: critique, utopie, idées réalistes, contraintes financières... A voir sur la TSR, dans "Mise au point".

Les électriciens et électroniciens étaient à l'honneur en décembre dernier, à l'EPFZ, lors de la soirée électrique organisée par Electrosuisse et une association d'étudiants zurichois. Daniel Borel, alumni de l'EPFL et fondateur de Logitech, et le thème de l'innovation étaient à l'honneur, rappelle le "Bulletin des SEV". Dans un autre article, Beat Hiller, président de la Société pour les techniques de l'information (ITG) d'Electrosuisse, annonce être en contact avec l'EPFL pour l'organisation prochaine d'un événement analogue.

02 février 2007

Le Conseil fédéral a nommé le professeur Jean-Pierre Hubaux membre de la Commission fédérale de la communication (ComCom). Celui-ci remplace le professeur Pierre-Gérard Fontolliet, qui s'est retiré de la Commission à la fin 2006. Agé de 49 ans, Jean-Pierre Hubaux est professeur à la Faculté informatique et communications à l'EPFL. La "Netzwoche" répercute cette nouvelle dans son édition du 31 janvier.

"Le Régional" a participé à une rencontre mise sur pied par la Municipalité de Pully pour les entreprises locales. L'ingénieur marin Bertrand Cardis y a fait un exposé "remarquable" sur le thème "Alinghi-EPFL-Décisions S.A.: une collaboration victorieuse". L'homme a ainsi présenté ses travaux dans le processus de réalisation des bateaux Alinghi.

01 février 2007

"L'Hebdo" de cette semaine s'inquiète de la pénurie de scientifiques que connaît déjà la Suisse et qui va s'aggraver. Exemple: notre pays forme 300 chimistes par an alors qu'il en faudrait 600. Ce déficit est actuellement comblé par l'apport de cerveaux provenant du monde entier, mais si ces spécialistes venaient à rentrer chez eux, la Suisse aurait un vrai problème. Parmi les coupables de cette défection d'étudiants pour le monde des sciences exactes: le système scolaire, la difficulté des études, des salaires peu motivants, l'image même de la science... Malgré ce sombre bilan, des solutions existent et sont à chercher du côté de la promotion des sciences auprès des jeunes filles ou encore du côté de la formation des enseignants.

La photo se démocratise et chacun peut désormais s'improviser reporter. Le Musée de l'Elysée présente, dès le 8 février, une exposition, non pas "de", mais "sur" la photo et ses nouvelles tendances. Le Laboratoire de communications audiovisuelles, de l'EPFL, a réalisé le point fort de cette manifestation. "24 Heures", "20 Minutes", "Le Matin" et "L'Hebdo" sont allés se faire tirer le portrait.

La Faculté de médecine et de biologie de l'UNIL organise ce 1er février, au CHUV, une Journée de la recherche sur le thème de l'imagerie biomédicale. "24 Heures" rappelle en outre qu'un Centre d'imagerie biomédicale est en cours d'installation à l'EPFL.

C'est Jean-Christophe Zufferey qui a reçu cette année le pris ABB de la recherche pour son travail de doctorat au Laboratoire de systèmes intelligents. Le jury, composé de deux professeurs de l'EPFL et d'un chercheur d'ABB, s'est dit impressionné par ses prototypes de robots volants, récompensant avant tout l'originalité et l'interdisciplinarité de cette recherche.

"24 Heures" a suivi trois élèves de collèges lausannois dans leur visite de l'UNIL. Une visite placée sous la houlette de la rédaction de "L'Auditoire", journal des étudiants de l'UNIL et l'EPFL. Les écoliers ont même pu s'initier au "discofit", au centre sportif. De futurs étudiants en perspective?

Maquette du nouveau bateau d'Alinghi, présentation de "l'épopée scientifique des chercheurs de l'EPFL", données techniques sur la voile, activités ludiques: Littoral Centre, à Allaman, accueille jusqu'au 10 février une exposition mise sur pied par la Société Nautique de Genève. A lire dans "24 Heures".

31 janvier 2007

Vista, le nouveau système d'exploitation produit par Microsoft, débarquera à l'EPFL dès les vacances d'été. Christian Raemy, informaticien au DIT, explique à "Lausanne fm" que ce logiciel équipera progressivement les ordinateurs du campus. Il fait également le tour des nouveautés et des inconvénients du successeur de Windows XP.

Les entreprises suisses attendent des ingénieurs un esprit d'équipe, de l'intuition pour les cultures étrangères et de bonnes connaissances des langues. Des capacités dont semblent peu se soucier les EPF, constate la "HandelsZeitung" de ce mercredi. Le même journal relève encore que dans les EPF, un étudiant sur trois dans le domaine de la construction mécanique interrompt ses études. Ce chiffre est moins élevé dans les écoles supérieures spécialisées.

Bon tirage pour l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). L'institution a décroché un chèque de 500'000 francs remis par la Loterie romande. Ainsi que l'explique Pierre Keller, son directeur, le montant permettra la construction d'un studio de cinéma dans les nouveaux locaux en passe d'être réalisés dans l'enveloppe de l'ancienne usine Iril, à Renens.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite "diluer l'observatoire cantonal dans l'Université et dans le Centre suisse d'électronique et de microtechnique", lit-on dans "Le Matin". Mais l'affaire n'est pas encore conclue, le Parlement venant de renvoyer cette proposition en commission. Une commission qui devra "travailler vite" pour ne pas freiner le projet de rapprochement entre IMT et l'EPFL.

30 janvier 2007

Aurèle Parriaux, du Laboratoire de géologie de l'ingénieur et de l'environnement, à l'ENAC, est le lauréat du prix Roberval. Le professeur de l'EPFL est récompensé pour la rédaction d'un manuel destiné à l'enseignement supérieur de la technologie. Intitulé "Géologie: bases pour l'ingénieur", l'ouvrage est publié aux Presses polytechniques et universitaires romandes. "La Liberté" et "Le Temps" se font l'écho de cette nouvelle.

L'image peut-elle révéler le mal-être adolescent? C'est en tout cas le propos de Nicolas Savary, chargé de cours à l'ENAC, dans le cadre de la cinquième enquête photographique fribourgeoise consacrée à l'école et à ses occupants et présentée dans "Le Temps" du 27 janvier. Selon l'auteur, l'architecture des bâtiments scolaires, imaginée par des adultes, répond à des critères souvent purement fonctionnels et en inadéquation avec les élèves. L'école s'apparenterait ainsi fréquemment à une simple prison.

La dolce vita à New-York en 2030? C'est ce qu'envisage le maire de la ville, Michael Bloomberg, qui vient de dévoiler un ambitieux projet de développement urbain. Pour Jacques Lévy, directeur de l'Institut Chôros de l'EPFL, c'est "un peu tape-à-l'oeil" mais néanmoins concrétisable. A lire dans Le Temps.

Fréquence Banane, la radio de l'EPFL et de l'UNIL s'apprête à revenir sur la bande FM. L'agence genevoise, McCann Erickson, a réalisé bénévolement des affiches pour l'occasion. Représentant des moutons "stars du rock", elle a reçu dimanche, selon le Matin Bleu, "une des plus hautes distinctions de la publicité suisse". Laquelle? Mystère...

29 janvier 2007

L'éventuel transfert de l'Institut de microtechnique de Neuchâtel à l'EPFL n'en finit plus d'enfler dans les médias. Le Conseil d'Etat, le Conseil fédéral, le Secrétariat d'Etat à la recherche et les professeurs neuchâtelois... tout le monde est pour, sauf Alfred Strohmeier. Après avoir été partisan du rapprochement, le recteur de l'UniNe estime maintenant que le projet risque de vider l'alma mater de sa substance. Reste que, comme l'estiment les médias romands, Alfred Strohmeier risque sa place à force de volte-face et d'obstination.

Dans un article sur la "renaissance vaudoise", "Le Temps" note que le canton "brille aussi dans le domaine de la formation et de la recherche" grâce à l'EPFL, l'Unil et le CHUV. Quatre personnalités, dont Patrick Aebischer, président de l'EPFL, donnent leur avis sur les développements rendus possibles grâce à l'amélioration des finances cantonales.

UNIL et EPFL sont d'accord: les animaux de laboratoire peuvent difficilement être mis en commun car le déplacement des souris provoque un stress susceptible de fausser les expériences. Les installations prévues dans le nouveau bâtiment des sciences de la vie à l'EPFL avec une capacité de 45'000 bêtes n'arrangeront donc en rien les affaires du Génopode de l'UNIL. Suite au refus, par le peuple, de la construction d'une animalerie pouvant contenir 20000 souris, l'UNIL doit se contenter d'une solution transitoire en réaménageant ses locaux, augmentant ainsi sa capacité de 20'000 souris.

Si vous avez manqué l'excellent article signé Cécilia Gasco dans le dernier numéro du Flash sur la permanence psychiatrique EPFL-UNIL, voici l'occasion de vous refaire. "Le Nouvelliste" de samedi consacre un quatre colonnes à cette initiative qui permet aux étudiants de bénéficier d'un soutien psychologique en cas de besoin. "Cette unité professionnelle au sein des hautes écoles constitue un atout de plus pour l'avenir des étudiants", note le quotidien valaisan.

26 janvier 2007

Rassembler pour mieux régner: c'est ce que font depuis 2004 les start-up de la région spécialisées dans la robotique. Réunies sous le label Swiss Mobile Robotics Consortium, trois des quatre pionnières sont basées au PSE (Parc scientifique d'Ecublens). Deux nouvelles pousses viennent de les rejoindre. Prochain objectif: se distinguer lors du plus important salon sur l'automatisation en Suisse: Go Automation qui se tiendra en septembre à Bâle, notamment en proposant un stand "presque aussi grand que celui d'ABB". La Suisse dispose "d'un savoir-faire pour prétendre au rôle de locomotive" dans ce qu'il faut bien appeller une révolution. Le marché des "robots personnels" devrait atteindre les 11 milliards de dollars d'ici 2010 si on en croit les protagonistes. A lire dans "l'Agefi".

Le canton de Vaud veut réunir toutes les informations disponibles sur ses sous-sols. Le Conseil d'Etat a mis en consultation un avant-projet de loi sur la création d'un cadastre géologique, annonce "24 Heures" de vendredi. Cette base de données a déjà été mise au point en grande partie par le Laboratoire de géologie de l'ingénieur et de l'environnement de l'EPFL, dirigé par le professeur Aurèle Parriaux. Celui-ci se bat depuis des années pour que "l'on arrête de perdre la mémoire du sol".

OAQ: trois petites lettres qui vont gagner en importance. L'Organe d'accrédiation et d'assurance qualité des hautes écoles suisses (OAQ) est en effet chargé dès cette année d'évaluer les systèmes d'assurance qualité des EPF et universités suisses. La Conférence universitaire suisse a renforcé ses directives en la matière. Le public sera informé puisque ces documents seront publiés sur les sites www.oaq.ch et www.cus.ch. A lire dans "Le Temps".

25 janvier 2007

Sauf surprise au Parlement, les crédits pour la formation et la recherche augmenteront de 6% par an de 2008 à 2011. Les EPF et les universités devront cependant se contenter d'une progression respective de 3,7% et 4,6%. Le président de l'EPFL Patrick Aebischer salue un programme "allant dans la bonne direction", mais relève que les EPF sont les "parents pauvres" de la générosité fédérale. En revanche, l'effort est particulièrement important pour le Fonds national suisse de la recherche (7%). A lire dans "La Liberté", "Le Temps", "l'agefi", "L'Express", "24 Heures", "La Tribune de Genève" ou encore "Le Courrier".

Après la Radio suisse romande hier, la presse de ce jeudi s'intéresse à la visite de la délégation de l'Université chinoise de Tsinghua à l'EPFL. La rencontre, qui s'est déroulée mercredi, concrétise la volonté des deux institutions de renforcer leur collaboration. "Le développement attendu de la Chine lance des défis colossaux sur le plan de l'environnement et de l'énergie", a déclaré Patrick Aebischer à cette occasion. Et Bingling Gu, son homologue chinois, d'ajouter: "Ce sont en effet des domaines où nous cherchons des collaborations. Et nos chercheurs doivent aussi se tourner vers l'Europe."

Qu'ont de commun le Swisscube, picosatellite de 10 centimètres de côté, conçu par des étudiants de l'EPFL et la réalité virtuelle au service des phobiques? Ces recherches font l'objet d'une pleine page dans le cahier "recherche" de "L'Hebdo". A lire aussi: un article sur l'imagerie biomédicale et l'avis de Patrick Mestelan, architecte et professeur à l'EPFL, sur une analyse de la mode au moyen des méthodes de l'architecture. Finalement, le Global Health Institute et Pierre Magistretti, nommé au Collège de France, sont à l'honneur dans la rubrique "in vivo".

Dans son message de mercredi sur la formation et la recherche, le Conseil fédéral n'a pas seulement abordé les aspects budgétaires. Il prévoit notamment le transfert de l'Institut de microtechnique de l'Université de Neuchâtel à l'EPFL. "24 Heures", "L'Express", "Le Matin" et "l'agefi" se font l'écho de cette nouvelle qui réjouit les autorités neuchâteloises, mais pas le rectorat de Université. De son côté, la direction de l'EPFL précise que ce rattachement ne se concrétisera que si "tout le monde est d'accord". Selon le projet, l'IMT resterait en terres neuchâteloises, mais abandonnerait l'enseignement pour se consacrer à la recherche. L'EPFL, elle, assurerait le financement de l'Institut.

24 janvier 2007

Etes-vous sûr de toujours savoir parfaitement quelles émotions guident les personnes qui vous font face? Ce qui se révèle difficile pour les hommes l'est encore plus pour les ordinateurs. Une équipe du Laboratoire de traitement des signaux a décidé de donner un coup de main aux machines en demandant aux internautes humains de qualifier plusieurs milliers d'images, en classant les portraits représentés en "heureux", "mécontents", "en colère", etc. Suivez les explications de Matteo Sorci, doctorant, sur les ondes de la "Radio suisse romande" et participez au sondage sur http://lts5www.epfl.ch/face.

Après l'Inde, la Chine? Selon une étude publiée par un institut britannique, l'Empire du Milieu est promis à devenir la première puissance scientifique mondiale d'ici 2050. Pas étonnant donc que des groupes industriels et commerciaux occidentaux commencent à investir à tout-va. L'EPFL n'est pas en reste, elle qui a annoncé un renforcement de sa collaboration avec l'Université de Tsinghua, institut de technologie chinois des plus réputés. Martin Vetterli, vice-président pour les relations internationales, fournit toutes les explications sur ce partenariat à la "Radio suisse romande".

Directeur de l'Institut de microtechnique de l'Université (IMT) de Neuchâtel et du Laboratoire de microsystèmes, Nico de Rooij est lauréat de la médaille Jun-ichi Nishizawa décernée par l'Institute of Electrical and Electronics Engineers. L'intéressé estime que le fait d'avoir été choisi est "superinattendu" mais qu'il s'agit d'une belle récompense collective pour l'IMT dans le domaine de microsystèmes. A lire dans "L'Express" du jour.

L'Ecole-Club Migros propose dans le canton de Vaud une "dixième année" aux jeunes qui ont réussi leur dernière année d'école obligatoire en VSO ou VSG, afin d'améliorer leur niveau scolaire. D'après 20 Minutes, "un spécialiste de l'EPFL travaille la logique, la méthodologie, la prise de notes et le sens de la synthèse."

On le sait, les marchés émergents que sont l'Asie, l'Amérique latine et l'Europe de l'Est, l'importance croissante des fournisseurs de matière première ainsi que la course à la technologie et l'importance d'Internet obligent les entreprises à s'adapter. Pour les hautes écoles aussi, les changements marquent un repositionnement de la stratégie. Pour Patrick Aebischer, président de l'EPFL, "cela signifie que nous devons être concurrentiels non seulement face aux universités des pays industrialisés, mais aussi face à celles des pays émergents". A lire dans le "HandelsZeitung".

23 janvier 2007

L'Institut de microtechnique, à l'Université de Neuchâtel, pourrait passer dans le giron de l'EPFL d'ici à 2009. C'est le "Journal des régions" de la TSR1 qui l'a annoncé lundi. Des négociations sont en cours. Alors que l'IMT resterait en terres neuchâteloises et se concentrerait sur la recherche, l'EPFL assurerait le financement de la structure à raison de 8 millions par an. Mais tout cela n'est pour l'instant que musique d'avenir puisque le Conseil fédéral doit encore se prononcer sur cette orientation.

22 janvier 2007

"Ça ne peut pas durer comme ça": voilà le crédo qui mobilise le CREM (Centre de compétence en urbistique) depuis 20 ans. Et ça marche. Sorti des murs de l'EPFL en 1986 pour s'implanter à Martigny et proposer des solutions concernant les flux entrants et sortants de la ville, le centre de compétence travaille désormais sur des projets internationaux. Allié avec des instituts suisses et étrangers, le CREM a proposé trois jours de conférences dans les aulas de l'EPFL et du Comptoir suisse pour marquer le coup. A lire dans "Die Schweizer Gemeinde".

Faut-il s'attendre à une contre-attaque de la part du lobby politique et académique zurichois? La question est posée par "24 Heures" dans son édition de samedi. Selon le média, la crise qui sévit entre l'ETHZ et sa consoeur lausannoise pourrait monter d'un cran avec le départ programmé de Charles Kleiber du poste de Secrétaire d'Etat à la science et la recherche. Le journal en appelle aux politiciens romands pour faire pencher la balance.

Triste bilan que celui tiré par le magazine spécialisé "Schweizer Baublatt". Alors que les hautes écoles suisses regorgent de savoir-faire dans le domaine de la construction et de la science des matériaux, beaucoup d'entrepreneurs ne voient pas la plus-value académique dont ils pourraient bénéficier. Pour faciliter le transfert de technologie dans ce secteur, une plate-forme dédiée a été créée sous le label "Swiss Construction Technology Platform". Son initiant, Peter Richner, de l'Empa, explique les motivations de ce programme.

Royal, Sarkozy et... Hulot en course pour la présidentielle dans l'Hexagone? D'après "24 Heures", un signe avant-coureur ne trompe pas: le présentateur d'Ushuaïa sur TF1 ne viendra pas à l'EPFL du 28 au 30 mars pour le 11e Energy Film Festival "en raison de la proximité des élections présidentielles", a déclaré son attaché de presse. Sauf que la nouvelle est tombée depuis sur le site du "Monde": Nicolas Hulot expliquera ce soir les raisons de sa non-participation à l'élection présidentielle.

Le Centre de calcul de Manno, opéré par l'ETH de Zurich, pousse un soupir de soulagement. Le pirate informatique qui sévissait au sein de son réseau a été démasqué: il s'agit d'un employé indélicat. Les allégations propagées par la presse selon laquelle Marie-Christine Sawley, directrice du centre, aurait elle-même organisé cette attaque informatique est donc fausse, affirme le "Tages-Anzeiger".

19 janvier 2007

Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche prend sa retraite. Le Département de l'intérieur a mis son poste au concours hier, précisant qu'il faudra "une personnalité fédératrice et résistante au stress, dotée d'autorité de décision, aux talents avérés de communication et de négociation". Le nom de Patrick Aebischer circule déjà, mais ce dernier ne serait pas intéressé, lit-on dans "Le Temps", "24 Heures" et la "Tribune de Genève". Parmi les autres noms récurrents: Christine Beerli (ancienne conseillère aux Etats), Alexander Zehnder (président du Conseil des EPF) ou encore Martine Brunschwig Graf (conseillère nationale).

Les entreprises suisses et européennes peuvent désormais effectuer des écobilans en ligne. Elles ont non seulement la possibilité d'évaluer l'impact de leur activité sur l'environnement, mais aussi celui de leurs produits. A l'origine de ce projet, Ecointesys, une start-up créée par des anciens du Laboratoire de gestion des écosystèmes, à l'EPFL. "Terre et Nature" présente cette entreprise et explique que ses "outils écologiques" peuvent aussi être une aide dans les processus de certification ISO.

Le Conseil de EPF estime que la formation des ingénieurs doit intégrer davantage d'échanges avec l'économie. Les présidents de deux hautes-écoles soulignent en particulier qu'un certain nombre d'ingénieurs préfèrent entrer dans le secteur tertiaire en raison des salaires élevés qui sont proposés.

18 janvier 2007

Le premier satellite suisse entièrement conçu et réalisé en Suisse va bientôt côtoyer le vide spatial. La mise en orbite est prévue pour 2008, et les équipes de chercheurs et d'étudiants qui contribuent au projet travaille d'arrache-pied pour rendre le rêve possible. Réunis autour du Space Center de l'EPFL et du Laboratoire des microsystèmes pour les technologies spatiales, pas moins de six hautes écoles planchent sur cet ambitieux projet. Tous les détails dans le "24 Heures" du jour.

Organiser un congrès par semaine, renforcer la formation continue, accueillir sur le campus des labos de recherche de grandes entreprises: ce sont trois des objectifs de Patrick Aebischer à court terme. Dans une interview accordée à "Bilan", le président de l'EPFL déclare aussi préférer "avoir un Google ou une Genentech sur le site de l'Ecole plutôt qu'un Prix Nobel". Qualifié de visionnaire, il rappelle aussi les chantiers du Campus 2010, à savoir le Learning Center, le centre de congrès, l'hôtel, les logements pour étudiants et le quartier de l'innovation.

Quel est le lien entre René de Picciotto et l'EPFL? A priori, il y a peu d'éléments pour lier le président de la SG Private Banking et le Poly lausannois. Pourtant, cette personnalité comptant parmi les 300 plus riches Suisses est associée à la construction du futur hôtel qui verra le jour sur le campus, nous apprend le magazine "Bilan".

17 janvier 2007

Les négociations sont ouvertes entre la Suisse et l'Union européenne. Non, pas en matière de fiscalité, mais dans le domaine de la recherche. Pascal Couchepin, ministre de l'Intérieur, a déclaré hier que le renouvellement des accords de coopération est en bonne voie et devrait déboucher d'ici l'été. "La Suisse est trop bonne pour être mise de côté par la recherche européenne et trop petite pour ne pas en faire partie", a déclaré le politicien. La nouvelle est importante, car 70% des chercheurs suisses dépendent du financement européen, juge "Swissinfo".

Nul n'est prophète en son pays. La "Tribune de Genève" se rend compte de l'existence d'A4Vision sur ses terres. Ce spécialiste de la reconnaissance faciale, issu de l'EPFL, connaît le succès grâce à ses technologies biométriques. Il a ainsi développé un système de contrôle d'accès et compte des clients dans toute l'Europe, note le quotidien.

A l'ère du tout numérique, faut-il davantage d'infrastructures à haut débit? Cette question défraie la chronique à Zurich, comme le rapporte la "Neue Zürcher Zeitung". A l'origine: la décision des forces électriques de la ville de financer la construction d'un nouveau réseau de fibres optiques, dont le coût est estimé à quelque 500 millions de francs. Matthias Finger, directeur de la Chaire de management des industries de réseau, explique que cette situation n'est somme toute pas incongrue dans un pays marqué par une forte concurrence entre les câblo-opérateurs et les compagnies télécoms.