Revues de presse

18 janvier 2006

Emoi dans la presse romande à la lecture d'une enquête menée par l'Office fédéral de la statistique sur la situation économique et sociale des étudiants. Selon ce rapport, les trois quarts des étudiants des hautes écoles travaillent à côté de leurs études. Et il ne s'agit pas uniquement de jobs d'été, souligne "Le Temps": "Dès 21 ans, la moitié des jeunes exercent une activité rémunérée durant la période des cours." 38% de leur budget provient d'ailleurs d'un travail lucratif, contre 17% seulement il y a vingt ans. Neuf étudiants sur dix restent toutefois dépendants de leurs parents, alors que les bourses et prêts demeurent l'apanage d'une très faible proportion de jeunes en formation (15%). La preuve, selon "l'agefi" et "L'Express", que l'égalité des chances est encore un mythe. "24 Heures", pour sa part, prévient que ce malaise social risque de s'accentuer avec le processus de Bologne, l'année académique laissant désormais moins d'opportunités pour exercer un travail rémunéré.

Après la conclusion de son accord avec l'EPFL, le Centre suisse d'électronique et de microtechnique, à Neuchâtel, a franchi un nouveau pas qui doit le propulser, avec deux partenaires européens, au premier plan de la scène internationale de la recherche. Il vient de signer un accord avec le Leti, de Grenoble, et le Fraunhofer Verbund, de Berlin. Ce pacte débouchera, dans un premier temps, sur l'échange de chercheurs, la mise en commun d'infrastructures et la gestion tripartite de projets européens. Et dès 2008, le partenariat pourrait s'ouvrir à de nouveaux acteurs. "L'agefi", "L'Express" ou encore la "Basler Zeitung" reprennent l'information.

"Le Temps" de ce mercredi se penche sur l'affaire de corruption qui avait été découverte en 2003 à l'EPFL. C'est en effet le 30 janvier, à Bellinzone, que s'ouvrira le procès du fonctionnaire concerné et de dix entrepreneurs de la région lausannoise. Le principal accusé, ex-chef du secteur chauffage, ventilation et sanitaire était employé depuis 1981 à l'EPFL. Il aurait touché des pots-de-vin durant près de vingt ans. Le montant global des commissions versés par des entreprises oscillerait entre 200000 et 300000 francs. Constituée partie civile dans cette procédure, l'Ecole est représentée par Me Alain Thévenaz. "Notre volonté a toujours été d'établir l'ensemble des faits et de savoir si d'autres employés étaient impliqués. L'enquête très poussée n'a rien démontré de tel", relève ce dernier.

17 janvier 2006

A l'EPFL, le Swam Intelligent System Group étudie la nature en observant, par exemple, le comportement des fourmis et tente de le reproduire en système d'ingénierie. Intégré au Laboratoire de systèmes non linéaires, il est aussi très impliqué dans le projet du chercheur Nicolas Reeves qui dirige un laboratoire à l'Université du Québec, à Montréal. "Le Temps" de mardi explique comment ce dernier veut réaliser une architecture robotique, à savoir des cubes volants, totalement indépendants les uns des autres.

"La Côte" du 16 janvier fait état d'une conférence qui s'est tenue à Morges sur la calligraphie arabe. L'orateur, le professeur Maher Kayal, du Laboratoire d'électronique générale, à l'EPFL, a éclairé le public sur l'importance de l'art de bien écrire en Orient.

Le Conseil fédéral a autorisé la Haute école spécialisée de Suisse occidentale à gérer deux sites de formation différenciés dans le domaine du design, l'un à Genève avec une forte orientation artistique, l'autre à Lausanne orienté sur les applications industrielles. L'ECAL constituera ce dernier pôle, en synergie notamment avec l'EPFL. La formation en conservation-restauration reste offerte à La Chaux-de-Fonds. A lire dans "24 Heures" de lundi.

16 janvier 2006

Entre les annonces de cours et les recherches d'appartement, il n'est pas rare de tomber sur des affiches et autres flyers à caractère publicitaire sur les murs et les panneaux d'affichage des universités. "24 Heures" s'intéresse à ce phénomène et mène son enquête à l'Université de Lausanne et à l'EPFL. Le journal découvre, sans surprise, que les étudiants sont une cible de choix pour les annonceurs, et que la publicité foisonne dans les cafétériats. La faute, juge le quotidien, à la politique plutôt permissive des autorités des hautes écoles, lesquelles n'acceptent pourtant pas la publicité en leur sein.

L'innovation par la recherche scientifique et le transfert de technologie semble être devenue le maître mot des partis politiques suisses. Après l'UDC, c'est au tour du Parti démocrate-chrétien de se prononcer en faveur du domaine de la formation et de la recherche. Les délégués, lors de leur assemblée ce week-end, ont fait part de leur désir que les moyens financiers dévolus à ce domaine soient considérablement revus à la haute pour la période 2008-2011. A lire dans "l'agefi" et le "Bund" de ce jour.

L'affaire du "fax du Caire" donne l'idée à la "SonntagsZeitung" de revenir sur les possibilités induites par l'informatique pour soutenir les services de renseignement... autrement dit, pour aider les espions. Si l'essentiel de l'article est consacré à la NSA, l'agence de sécurité nationale des Etats-Unis, le média se demande si certaines possibilités technologiques tiendront toutes leurs promesses. En particulier la reconnaissance faciale, domaine dans lequel Andrzej Drygajlo, adjoint scientifique au Laboratoire de l'IDIAP hébergé à l'EPFL, est passé maître. Selon ce dernier, avec les systèmes actuels, il est illusoire de penser que cette solution puisse être implémentée à large échelle, faute de fiabilité.

"Imaginons que l'on supprime, parmi les objets qui nous entourent, tous ceux produits à partir de dérivés du pétrole. Nous devrions alors nous passer de voiture, d'ordinateur, de téléphone, de téléviseur..." Dans son édition de janvier, le magazine "Terre & Nature" met en exergue notre dépendance quotidienne à l'or noir et la nécessité de trouver de nouvelles pistes pour remplacer ce composant. "Terre & Nature" met ainsi en lumière le travail de Jan-Anders Månson et d'Yves Leterrier au sein du Laboratoire de technologie des composites et polymères. Les deux chercheurs arguent que des polymères renouvelables peuvent aisément remplacer l'acier des carrosseries des automobiles, à la fois tout aussi résistants, plus légers et surtout plus écologiques.

Les médias suisses-alémaniques ne sont pas tendres avec les responsables de la construction du Tunnel du Mitholz. Construit il y a à peine trois ans, cet ouvrage s'était effondré partiellement. La "SonntagsZeitung" et le "Bund" réagissent à la lecture du rapport d'expertise - supposé confidentiel - rédigé par deux professeurs de l'EPFL, mandatés pour faire toute la lumière sur cette sombre histoire. Selon ce rapport, plusieurs manquements auraient été découverts, en particulier le fait que le sol n'a pas été sondé correctement avant la construction ou encore le non-respect de certaines normes concernant des éléments en béton. "La construction a coûté 19 millions, et l'assainissement devrait s'élever à plus de 20 millions", pointe du doigt la "SonntagsZeitung".

13 janvier 2006

"24 heures" de vendredi lève le voile sur un projet présenté par Patrick Aebischer au Conseil d'Etat vaudois au mois de décembre. Le quotidien explique qu'il s'agit de la réalisation d'un centre de congrès, destiné aux manifestations scientifiques et aux grandes manifestations de l'école. Ce complexe serait destiné en priorité à des événements de 500-600 personnes, mais, modulable, il pourrait accueillir jusqu'à 4000 visiteurs. Des commerces et un hôtel compléterait le centre. L'idée du patron de l'EPFL n'a pas d'entrée séduit tous les membres du Conseil d'Etat, certains craignant une concurrence avec Beaulieu. L'atmosphère s'est cependant détendue depuis et les autorités vont étudier le projet.

Avec les rumeurs de vente éventuelle de Serono, la question du développement de la biotech dans la région romande est sur toutes les lèvres. Pourtant, les principaux moteurs de ce secteur – universités, instituts et hôpitaux – ainsi que l'EPFL et les écoles techniques sont appelés à perdurer. Selon les spécialistes interrogés par "Le Temps", un changement de mains des actions du groupe genevois ne mettrait pas en péril le pôle de compétences existant.

L'ENAC propose jusqu'au 20 janvier une exposition sur les réalisations de l'ingénieur Aldo Favini. "24 Heures" annonce la manifestation, rappelant le parcours de cet Italien dont la carrière a été essentiellement guidée par la fascination des potentialités du béton.

Pascal Couchepin et Joseph Deiss plaident pour une hausse des soutiens à la formation et à la recherche. Hormis l'UDC, les partis gouvernementaux approuvent, mais les parlementaires ne vont pas manquer d'assortir leur soutien à certaines conditions… "Le Temps" de ce vendredi se fait l'écho des débats qui se tiennent actuellement du côté de Berne.

12 janvier 2006

Le Glaronais Patrick Jenny reçoit ce jour le Prix Latsis national 2005. Cet ingénieur de l'EPFZ est distingué pour ses travaux de simulation informatique de  dynamique des fluides. "Le Temps" de jeudi dresse le portrait de ce féru d'aviation âgé de 39 ans.

Le secrétaire d'Etat aux sciences et à l'éducation était en visite officielle en Russie en décembre dernier. Il y a signé un accord portant sur l'intensification des relations entre la Suisse et ce pays dans le domaine de la recherche et de l'éducation. "24 Heures" de ce jeudi revient sur cette collaboration, régie par trois principes essentiels: un intérêt réciproque, une confiance mutuelle et une relation de longue durée.

"La Tribune de Genève" de ce jour s'intéresse au nouveau chef du Département de l'économie et de la santé genevois, à savoir Pierre-François Unger. Dans l'interview que publie le quotidien, l'homme reprend à son propre compte des incohérences déjà citées par d'autres: "A l'Université, Genève a deux nobélisables, alors que l'EPFL, elle, n'en a pas!" Mais le magistrat démocrate-chrétien fait encore plus fort en déclarant ne pas faire de différence entre l'autorisation d'ouverture d'un bistrot et celle d'un cabinet médical… "Il s'agit toujours de vérifications formelles", explique l'intéressé. A votre bonne santé! A coup sûr, Monsieur Unger est sur la bonne voie pour devenir un parfait "politicable".

11 janvier 2006

L'EPFL et le Centre suisse d'électronique et de microtechnique de Neuchâtel annonçaient hier leurs fiançailles. La nouvelle est dans la plupart des médias romands de ce mardi. Pour "24 heures", l'Ecole ajoute une pièce à son "puzzle nanotechnologique", alors que "L'Express" nuance en rappelant que "ce n'est pas le CSEM qui part à Lausanne, c'est l'EPFL qui vient à Neuchâtel". "Le Temps" précise que malgré son entrée à hauteur de 20% dans le capital du CSEM, l'EPFL se défend de toute volonté d'absorption. Dans tous les cas, cette manœuvre permet surtout de clarifier la base légale du soutien de la Confédération, perdue dans "un agrégat assez hétéroclite de subventions".

Le réchauffement climatique menace l'oxygénation du Léman, mettent en garde des chercheurs de l'EPFL. Au cours d'une étude, ils ont également pu découvrir de nouveaux mécanismes de brassage des eaux. "Il suffit d'une faible augmentation des températures moyennes en hiver pour que le brassage des eaux diminue et se révèle insuffisant à leur régénération", note le professeur Ulrich Lemmin, du Laboratoire d'hydraulique environnementale. A lire dans "24 Heures", "La Liberté", "Le Courrier", la "Tribune de Genève" ou encore "Le Temps".

10 janvier 2006

Le succès en matière de pompes à chaleur comme dispositif de chauffage se confirme. "Le Temps" de ce mardi s'interroge sur un tel engouement. Réponse: ces systèmes n'emploient que des sources d'énergie pratiquement inépuisables et ils ne dépendent pas de la hausse du prix du pétrole. En outre, ils ne génèrent aucune combustion ni émission à gaz. Il n'y a pas que les particuliers qui sont séduits, l'EPFL a aussi fait le pas. L'institution dispose de deux pompes électriques de 3500 kilowatts thermiques chacune, et puise son énergie primaire dans l'eau du lac Léman, à 70 mètres de profondeur.

Une nouvelle politique d'achat et d'acquisition a modifié, ces dernières années, l'organisation des services de l'Etat. Comment le domaine des EPF réagit-il dans ce contexte? La revue "Beschaffungsmanagement" tente de répondre à la question.

L'Ecole technique du Locle propose ce mercredi une sélection du festival des films sur l'énergie de Lausanne. On pourra notamment y découvrir "La téléportation quantique", un court métrage de l'EPFL, histoire de s'initier aux mécanismes quantiques qui régissent les particules nucléaires.

En Suisse, la formation et le développement sont généralement concentrés sur l'économie privée. La "NZZ" de ce jour explique comment les hautes écoles de notre pays ne sont nullement considérées comme des partenaires de premier plan et comment la globalisation pose souvent problème.

Le projet Solar Impulse est à nouveau dans la presse. Cette fois, il est présenté par "International Transport Zeitschrift". On y lit tout ce que l'on a déjà pu apprendre par les médias, mais c'est signe que l'initiative passionne toujours.

09 janvier 2006

Vous avez oublié tous les secrets du projet "Blue Brain"? La "NZZ am Sonntag" rappelle ce dernier à votre bon souvenir en consacrant un important article à cette collaboration entre l'EPFL et IBM et à son responsable: Henry Markram. L'hebdomadaire alémanique se met dans les pas du professeur, de ses premières années en Afrique du Sud à ses études en neurophysiologie en Israël jusqu'à son arrivée à l'EPFL, où il a pu monter de toutes pièces son institut. D'ici à deux ans, Henry Markram espère pouvoir modéliser la colonne corticale humaine grâce à la phénoménale puissance de calcul du superordinateur.

Voilà un service qui devrait rencontrer son public. Neopim, une société fondée l'année dernière par des anciens de l'EPFL, propose aux nombreux propriétaires d'un téléphone mobile un système de sauvegarde des contacts, messages et autres photos stockées dans leur appareil. La synchronisation se fait via sms. A lire dans "Le Temps" du jour.

L'émission "On en parle" de la "Radio suisse romande" coupe les cheveux en quatre ce matin avec un dossier consacré au poil et à son éradication: l'épilation. Par souci d'hygiène ou par esthétisme, de nombreuses personnes s'adonnent aux nouvelles techniques permettant de retrouver une peau glâbre. Mais ces techniques sont-elles exemptes de dangers? Le poil n'est-il donc qu'un reliquat indésirable de nos lointains ancêtres? Interrogé, le professeur Yann Barrandon rappelle l'utilité des follicules pileux, en particulier comme réservoirs de cellules souches. L'émission mentionne également PhotoDerma, un spin-off de l'EPFL qui a développé un procédé de photothérapie dynamique appliqué à l'épilation définitive.

Un nouveau complexe immobilier de sept bâtiments dévolu aux entreprises de biotechnologie devrait naître à Rolle. Un article paru samedi dans "24 Heures" fait office de faire-part. Il ne s'agit encore que d'un projet, les promoteurs cherchant à louer la moitié des futurs locaux avant de passer à la phase de construction, laquelle représentera un investissement de près de 100 millions de francs. L'article précise que "la relative proximité de Lausanne et de Genève, de l'EPFL et la taille des locaux mis à disposition s'inscrivent parmi les arguments de vente". La première pierre devrait être posée en 2007.

Une brève paru dans "24 Heures" annonce la prochaine conférence de deux architectes de renom: Marie-Pierre Bétrix et Eraldo Consolascio. Les orateurs seront présents à l'EPFL le 18 janvier pour parler de la "grande dimension". Un thème que les auteurs du projet lauréat du stade du Letzigrund, à Zurich, doivent connaître par coeur.

06 janvier 2006

La "NZZ" de ce vendredi annonce une exposition qui se tient jusqu'à la fin du mois à Venise. A l'affiche: les architectes Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa. Le quotidien rappelle au passage que les deux professionnels ont remporté au printemps dernier le concours international pour le Learning center de l'EPFL.

05 janvier 2006

Maigre moisson médiatique en ce début d'année… L'EPFL n'est mentionnée que par la Radio suisse romande, dans son émission "Déclic" du Journal du matin, le 3 janvier. André Borschberg, CEO et futur pilote de Solar Impulse, réaffirme son enthousiasme et optimisme pour le projet.

Dans "L'Hebdo" de cette semaine, le secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber commente la décision du PDC de faire de la recherche un de ses chevaux de bataille pour la fin de la législature. "C'est une initiative bienvenue de la part d'un parti gouvernemental qui compte", déclare-t-il. Ce qui ne l'empêche pas de se montrer tout aussi, voire plus ambitieux que le PDC: chaque année dès 2008, il espère obtenir une hausse de 10% des moyens pour le Fonds national suisse de la recherche scientifique et l'Agence pour la promotion de la technologie.

04 janvier 2006

"Le Temps" de mardi s'est penché sur l'architecture de la banlieue lausannoise. Le journal fait notamment référence à un reportage photographique réalisé par Nicolas Savary, chargé de cours à l'ENAC pour la photographie, dans l'unité d'enseignement Architecture et art contemporain. Aujourd'hui, un projet pionnier de réaménagement territorial constitue l'entité Ouest lausannois et signifie "un réveil vaudois".

03 janvier 2006

La concurrence entre les revues scientifiques peut-elle nuire à la science elle-même? "Le Temps" du 27 décembre revient sur le "dossier Hwang Woo-suk", du nom de ce généticien de l'Université nationale de Séoule coupable d'avoir falsifié les résultats de ses recherches sur des lignées de cellules souches embryonnaires, publiés dans "Science". Quelles mesures adopter pour empêcher ce type de débordements? Le système de peer review a-t-il atteint ses limites? "Le Temps" nous livre des éléments de réponse par la voix de quelques experts, dont Patrick Aebischer.

La Suisse est connue pour ses bons offices, sa Croix-Rouge et ses oeuvres humanitaires. Et bientôt pour sa débroussailleuse de mines antipersonnelles? "Le Matin" revient sur l'histoire du robot démineur, qui avait déjà été traitée par les médias en 2003. Mis au point par Frédéric Guerne en 1995, alors chercheur au Laboratoire de Microinformatique, le robot est désormais l'objet d'un mandat entre l'EPFL et la fondation Digger. Il sera envoyé au Soudan pour déminer quelque 1200 kilomètres de pistes gangrénées par les explosifs.

Cent kilomètres à pied, cela ne fait pas qu'user les souliers. Les articulations aussi en prennent un coup, qui plus est lorsqu'elles sont artificielles. "La Liberté" du 28 décembre présente le travail de Denis Crottet, un jeune doctorant de l'EPFL qui devrait permettre de prolonger la vie des prothèses du genou. Le chercheur a développé un capteur de forces qui aide le chirurgien, lors de la pose de l'articulation artificielle, à estimer la position idéale de la prothèse entre tibia et fémur et ainsi minimiser sa future usure. Denis Crottet a mis au point son capteur à l'Université de Berne et à l'EPFL, avec le financement du Fonds national.

La nouvelle loi cantonale sur l'aide aux études, actuellement en consultation avant de pouvoir être présentée au Parlement vaudois, n'a pas l'heur de plaire aux étudiants. Selon "24 Heures" du 24 décembre, la Fédération des associations d'étudiants de l'UNIL et l'Association générale des étudiants de l'EPFL la critiquent, cette loi se révélant plus restrictive que les dispositions actuelles.

Lauréat du Prix Du Pont des Matériaux lors de la dernière Journée de la Recherche de l'EPFL, Simon Bühlmann fait parler de lui dans les médias régionaux suisses-alémaniques. L'"Anzeiger von Kerzers" et le "Murtenbieter" publient une interview de ce jeune chercheur en nanomatériaux qui a déjà essaimé au Japon et en Corée de Sud. Il oeuvre actuellement au "Samsung Advanced Institute of Technology", le bras de recherche du géant coréen de l'électronique de loisir.

23 décembre 2005

Mercredi, le Grand Conseil vaudois a voté en second débat un crédit de 4,9 millions de francs, permettant ainsi à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne de se regrouper à Renens. "24 heures" de ce vendredi se fait l'écho de la joie non dissimulée du directeur de l'institution Pierre Keller. Dans le détail, l'ECAL devrait utiliser 12000 m2 dans l'ancienne usine Iril, l'EPFL 2000 m2 pour sa section de design industriel et la commune s'est engagée à louer 1000 m2 pour créer une "pépinière", à savoir un espace réservé aux jeunes diplômés de l'école.

Le Centre suisse d'électronique et de microtechnique, à Neuchâtel, vient de fonder Jade Invest, en collaboration avec les sociétés financières Absolute Private Equity et Groupe Delarive. La start-up disposera de 50 millions de francs pour investir, ces deux prochaines années dans les jeunes entreprises. Selon "L'agefi" de ce vendredi, Jade réunit "des compétences multidisciplinaires essentielles pour encourager le développement et la réussite des start-up".

"L'agefi" de ce jour s'intéresse à l'afflux d'Allemands dans notre pays. Ceux-ci sont, en effet, de plus en plus nombreux à s'installer en Suisse pour trouver des emplois répondant à leurs qualifications. Ainsi à Zurich, l'Université et l'EPF affichent quelque 30% de professeurs allemands. Du côté des étudiants, la proportion d'Allemands à l'école polytechnique est de 4,4%, mais le changement le plus frappant concerne les étudiants postgrade dont le nombre est passé de 15 à 71 entre 1999 et 2004.

22 décembre 2005

Selon "Le Temps" de ce jeudi, le Roboraptor est l'un des succès de Noël. Pour Roland Siegwart, du Laboratoire de systèmes autonomes, à l'EPFL, ce type de robots nouveaux doit beaucoup à la chute des prix des capteurs, caméras et moteurs électriques. Entre chien Aibo, Robopet ou Robosapien V2, les parents ont le choix en matière de cadeaux high-tech.

Les opérateurs français offrent des raccordements moins chers et plus performants que leurs homologues helvétiques. "Le Matin" du 22 décembre se penche sur le problème. Explication de Jean-Yves Le Boudec, directeur de l'Institut des systèmes de communication, à l'EPFL: "En Suisse, il n'y a pas de concurrence réelle sur la boucle d'usager." On le sait, en effet, le marché helvétique est encore loin d'être libéralisé. De plus, il semble que les opérateurs se réfugient derrière le pouvoir d'achat des consommateurs, plus élevé qu'en France.

21 décembre 2005

Les dépenses de recherche des entreprises en Suisse ont atteint 9,6 milliards en 2004, soit une augmentation réelle de 18% depuis 2000. "Le Temps" de ce mercredi se fait l'écho des chiffres livrés cette semaine par l'Office fédéral de la statistique. On apprend ainsi que notre pays se classe au cinquième rang mondial, en pourcentage du PIB. Mais les entreprises sous-traitent la recherche sous forme de mandats à d'autres sociétés en Suisse et à l'étranger. Ne faisant pas assez œuvre de pionnières, les hautes écoles sont délaissées. C'est l'une des principales conclusions de l'enquête.