Revues de presse

30 avril 2003

L'EPFL à la une 24 Heures consacre un cahier spécial sur l'Ecole à l'occasion de ses Portes Ouvertes. Les dernières découvertes de chaque faculté y sont présentées dans des encarts exhaustifs, de la manipulation de groupement d'atomes aux derniers robots en date en passant par la fabrication d'épiderme. Le développement du site de l'EPFL ainsi que le charme du café Satellite y sont également mis en évidence dans des pages spéciales.

29 avril 2003

" Wissenschaft erleben " (Vivre la science) : le Tages-Anzeiger résume en une phrase de titre ce qui vous attend le week-end prochain aux Portes Ouvertes de l'EPFL.

Les députés socialistes Anita Fetz et Gian-Reto Plattner, le radical Johannes Randegger et le directeur de la recherche de Novartis Paul Herrling ont lancé hier un cri d'alarme médiatisé par les gazettes. Réduire les crédits prévus initialement pour la formation, la recherche et la technologie, c'est handicaper le développement de l'une des seules matières premières de la Suisse : la recherche et le savoir. " Economiser, c'est priver d'eau un arbre fruitier ", résume Le Temps (2307890). Or les dépenses publiques dans les secteurs de la formation et de la recherche diminuent en valeur réelle depuis dix ans en Suisse. Paul Herrling qualifie cette politique de " criminelle ". " Des départements de recherche de haut niveau tombent aujourd'hui dans la médiocrité, explique Le Temps : faute de moyens, ils n'attirent plus les élites. " Les finances forment également la préoccupation principale du recteur de l'Université de Bâle Ulrich Gäbler, qui s'explique dans une longue interview accordée à la Basler Zeitung (2307717) sur la politique de la Haute Ecole. Dans une lettre de lecteur (2307852), Romain Felli, de la Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne s'en prend pour sa part " aux projets de Charles Kleiber ". Il s'oppose notamment à l'augmentation des taxes d'études et aux priorités financières du Secrétaire d'Etat : " M. Kleiber propose de surcroît un financement des universités lié à la recherche alors que c'est dans l'enseignement que les besoins se font pressants. "

28 avril 2003

Plus de 5000 points d'accès à Internet sans fil, via la technologie Wi-Fi, ont été créés dans le monde en l'espace de quelques mois, observe Le Temps (2306215), qui publie un petit dossier sur le sujet. L'occasion également de demander à Jacques Bovay de parler des recherches menées en bonne partie à l'EPFL dans le cadre du Pôle de recherche national (2306220).

La Conférence universitaire suisse (CUS) vient de publier ses " directives pour l'accréditation dans le domaines des hautes écoles suisses ". Selon l'organe de pilotage politique, " les institutions devront rendre des comptes quant à leur manière d'évaluer les enseignements et la recherche ", commente Le Temps (2306556). A terme, précise le quotidien, l'intention des autorités fédérales est en effet de lier les analyses de qualité au versement de leurs subsides. Collaborateur scientifique à l'EPFL, Juan-Francisco Perellon, qui vient de publier " La Qualité dans l'enseignement supérieur ", " la Suisse se met tardivement à ce système d'accréditation " (2306557). En attendant, L'Agefi observe que la recherche pourrait être préservée de futures coupes, une semaine avant que les Parlementaires ne se retrouvent sous la Coupole pour en débattre lors d'une session spéciale. Dr Andreas Steiner, président de la commission recherche d'Economie suisse, propose dans la NZZ (2306513) de préserver les domaines clés de la recherche et de la formation de toute restriction budgétaire.

Le nom de l'EPFL est étroitement lié à plusieurs débats politiques. Dans sa publicité encartée dans un grand journal, le " Comité 2 X non à l'arrêt précipité de nos centrales nucléaires " accorde une large place à un " Entretien avec le Professeur Marcel Jufer de l'EPFL ". " Il est important de ne pas diaboliser une technique de pointe parfaitement maîtrisée dans notre pays ", déclare notamment le Vice-Président pour la formation de l'Ecole. Le professeur à l'EPFL Jacques Neirynck s'engage pour sa part au sein du Comité vaudois " Non à de nouveaux impôts sur la santé ". Enfin, 24 Heures (2306211) annonçait samedi que l'UNIL et l'EPFL " se préparent à recevoir le campement des opposants au Sommet mondial " du G8. De 3000 à 5000 personnes sont attendues. L'une des grandes sources d'inquiétude concerne la pose de toilettes provisoires. " Plusieurs cadres de l'Université et de l'EPFL s'inquiètent de voir qu'à un mois de l'événement, tout reste à faire de ce côté ", relève le quotidien.

25 avril 2003

24 avril 2003

lettres ? La Liberté s'attaque au thème, sensible, de l'introduction des sciences humaines à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Le quotidien, courageux, ose se poser la question inverse : et si les étudiants en sciences humaines se mettaient à suivre quelques cours de maths ? Les étudiants des deux " camps " s'expriment sans équivoque à ce sujet : Du coté des matheux : " On peut passer des heures à débattre sur le bien-fondé de telle ou telle action, à étudier un texte…mais ça restera toujours des théories en l'air, vu qu'elles ne reposent sur aucune base ". Autre réaction à vif, en sciences humaines celle-ci " C'est un gag ? On ferait mieux de faire lire Platon aux mathématiciens. Ils en tireraient plus d'enseignement ". Le journal fribourgeois souhaiterait plus de complémentarité entre les différents types de sciences, histoire d'offrir aux étudiants " plus de profs de français dotés d'un minimum de logique " ou de créer plus d'ingénieurs à fibre sociale.

Le Nord Vaudois incite sa population à se joindre à l'invitation de l'EPFL. Du 2 au 4 mai, l'Ecole fêtera son 150ème anniversaire avec le grand public. Les 7 à 77 ans pourront expérimenter la science à travers toutes sortes d'activités. Plus de 200 étudiants et chercheurs répondront aux questions des visiteurs curieux. Rappel : la manifestation s'adresse également aux collaborateurs de l'EPFL, dont la visite est vivement attendue.

IB com accorde une place d'honneur à l'Ecole, présente au Cebit de Hanovre du 12 au 19 mars. Deux de ses anciens étudiants, particulièrement inventifs, ont vu leur découverte primée par le " Swiss Technology Award ". La première, " pas plus grande qu'un paquet de cigarettes qui se fixe à la taille ", consiste en un appareil de navigation pour piétons. Par rapport au GPS, celui-ci présente l'avantage de compléter la liaison satellite, difficilement captable en milieu urbain à forte densité ou dans la nature. Le Dr Quentin Ladetto et Vincent Gabaglio ont mis au point toute la partie des calculs algorithmes. La deuxième invention, un " joystick intuitif, procure de réelles sensations de toucher ou de déplacement " lors de la manipulation d'objets nanoscopiques. La jeune entreprise Force-Dimension en est l'inventeur. Le salon a attiré moins de visiteurs que l'an passé mais le volume des contrats signés a augmenté de 10%.

23 avril 2003

Learning Center : tous les moyens d'accès au savoir sont bons L'Agefi (2302732) publie un article détaillé sur le futur Learning Center, nouveau centre d'accès à la connaissance pour tous, qui verra le jour sur le site de l'EPFL d'ici 2007 environ. Les quatre objectifs principaux du centre sont les suivants : - Stimuler l'acquisition de nouvelles connaissances grâce à des moyens nouveaux et traditionnels; - Offrir un accès simplifié aux ressources documentaires et multimédia ; - Favoriser l'échange de connaissances ; - Aider les chercheurs en mettant à leur disposition des outils de détection et de structuration des connaissances. Pour ce faire, 800 places de travail, connectées au réseau à très large bande de l'EPFL, ainsi que 4000m2 d'ouvrages en libre accès et 350m2 d'espace d'accueil et d'exposition prendront place dans le bâtiment novateur. Un concours architectural sera bientôt ouvert. L'EPFL se distingue au Salon de l'étudiant (2302899) La Tribune de Genève annonce les temps forts du salon de l'étudiant, à vivre du 30 avril au 4 mai à Genève. Alinghi y occupera une place de choix, parmi d'autres thèmes qui seront abordés, tels que " Le campus virtuel : utopie ou réalité ? ", un débat sur le processus de Bologne ou un café étudiant sur l'esprit d'entreprise. Bertrand Cardis, le constructeur du bateau, et des étudiants de l'EPFL ayant pris part au stimulant projet, y présenteront leur travail. Retrouvez-les le mercredi 30 avril à 16h00. Sur le terrain avec les étudiants La Gruyère (2302298) présente la campagne de terrain des étudiants de dernière année en sciences et ingénierie de l'environnement. Celle-ci aura lieu du 15 septembre au 10 octobre dans le Pays d'Enhaut. Les futurs ingénieurs en environnement travailleront en groupes sur une dizaine de thèmes concrets, dont les crues de torrent ou l'impact des changements climatiques sur la flore. Ils rendront compte de leurs travaux en décembre 2003.

22 avril 2003

Le président de la Confédération Pascal Couchepin dira au président George W. Bush ce qu'il pense de la recherche et de la formation. A l'occasion de la venue du président états-unien sur sol européen pour participer au G8, Pascal Couchepin plaidera notamment pour une intensification des contacts scientifiques entre les Etats-Unis et la Suisse, souligne la Basler Zeitung (2301476). Dans une interview (2301531) publiée par le quotidien bâlois, le Président de la Confédération plaide aussi pour la création d'un conseil de pilotage des EPF et universités qui devraient être financées selon un " pot commun ". Il milite également contre une nouvelle réduction des crédits à la recherche et à la formation. Le même quotidien publie une réponse détaillée (2301471) du conseiller aux Etats Gian-Reto Plattner à Günter Stratenwerth, " un membre émérite " de l'Université bâloise, qui s'oppose au contenu de la Déclaration de Bologne, mais également à toute restriction de la liberté académique des professeurs. Pour ou contre le processus de Bologne ? La NZZ (2300679) rend compte d'un débat qui a opposé les représentants des étudiants à deux professeurs, Georg Kohler et Udo Fries, favorable au processus. L'Hebdo (2300260), sous la plume de Swissup, propose aux étudiants une vue synthétique de toutes les hautes-écoles suisses. L'hebdomadaire publie également un petit guide de l'étudiant (2300254) et rappelle la tenue du Salon de l'étudiant, avec la présence enthousiaste des étudiants de l'EPFL (2300256).

" Le nucléaire, c'est vieux, c'est vieux. " Le professeur à l'EPFL Jacques Neirynck souhaite que la Suisse sorte du nucléaire. Il estime d'ailleurs cette source d'énergie un peu démodée : " Il n'y a pas eu d'avance dans ce domaine : comparez la centrale nucléaire d'aujourd'hui, qui est toujours en activité et qu'on veut prolonger pendant encore vingt ans, avec les ordinateurs d'il y a trente ans ", s'exclame-t-il dans une interview publiée par L'Illustré (2300343).

17 avril 2003

Le Journal de l'APC s'enthousiasme, aussi bien en français qu'en allemand, sur l'excellent état de santé de l'EPFL. Dans son article sur la Magistrale, il revient sur l'historique de l'Ecole et les nouvelles orientations de ces dernières années. Il attire également l'attention sur le projet de Learning Center, prévu pour 2006, et sur l'orientation du Conseil Fédéral concernant les moyens à attribuer à la formation et à la recherche. Pascal Couchepin transmet la conviction du Conseil Fédéral. "Il s'agit d'une dépense prioritaire qui doit être privilégiée lorsqu'on analyse les possibilités d'économies".

Jeunes entreprises: les recettes du succès A l'occasion de son 150ème anniversaire, l'EPFL a voulu connaître la recette du succès ayant mené les patrons d'entreprises, élevés en son sein, du laboratoire à l'entreprise florissante. Daniel Borel (Logitech), Franck Riboud (Danone), Martin Velasco (Venture Capitalist) et André Kudelski (Kudelski SA) sont tous d'avis que " le laboratoire de recherche fonctionne comme un peu comme une entreprise ", dans laquelle " il est question d'objectifs à atteindre et de travail en équipe ". Daniel Borel met l'accent sur l'importance de la persévérance : " Il ne faut jamais renoncer ", martèle-t-il. Martin Velasco, lui, souligne que le temps a aussi son importance dans ce genre de démarches car " il est fondamental de proposer les choses au bon moment ". La direction de l'EPFL précise son objectif " Nous n'avons pas l'intention de produire un leader économique pour chacun de nos étudiants ". Elle souhaite avant tout aider ces derniers à être le plus à l'aise possible dans leurs futures entreprises. Entreprise romande (2299639).

16 avril 2003

Scénario pour facultés de médecine " La crise approche, nous atteignons un point de rupture ", annonce Francis Waldvogel, président du Conseil des Ecoles polytechniques et chef de service aux HUG. La situation des cinq facultés de médecine en Suisse devient de plus en plus critique ; c'est aussi l'avis des directions d'université, des professeurs et des responsables politiques. Les finances et " d'ambitieuses réformes axées sur l'apprentissage pratique ", qui augmentent encore les frais, sont en cause. Plusieurs scénarii sont proposés pour tenter d'améliorer cette situation. Celui qui semble se dessiner va dans le sens de regroupements régionaux, faisant passer le nombre de facultés de médecine de cinq à trois : Zürich, Berne et Bâle ensemble, Lausanne et Genève.

15 avril 2003

" Il faut simplifier le système universitaire ", a déclaré hier Gottfried Schatz, président du Conseil suisse de la science et de la technologie (CSST). L'an passé déjà, l'organe consultatif du Conseil fédéral proposait que les universités soient détachées des administrations cantonales. Le professeur Schatz " insiste aujourd'hui en militant pour une autodétermination accrue des institutions ", explique Le Temps. Le CSST plaide également pour une réforme du mode de financement : " Les subventions, résume le quotidien, seraient allouées par tranches de quatre ans (…), elles devraient être davantage mesurées au mérite, soit en fonction de critères tels que le nombre de titres délivrés, les effectifs, les publications scientifiques. " Avec toutes ces propositions, le chroniqueur de L'Agefi (2297328) se déclare d'accord, ce d'autant plus qu'il s'agit selon lui d'évidences, les demandes du CSST enfonçant surtout des portes ouvertes. Il reste par contre ébahi devant la proposition du Conseil d'instaurer un nouvel organe, un " Conseil suisse de l'enseignement supérieur ". Face à la confusion institutionnelle qui règne dans le domaine, " comment diable a-t-on pu songer un seul instant à créer une structure de plus ", s'exclame-t-il. La NZZ (2297130) relève que le nouvel organe pourrait remplacer l'actuel CSST. Le quotidien zurichois précise les fonctions qui incomberaient à ce nouveau venu : " vérifier que le contrôle de qualité au sein des hautes écoles corresponde aux standards internationaux, juger la performance des différentes institutions ", proposer les critères pour le financement, dialoguer, en tant que représentant de la science, avec les politiques et les représentants de la société. Un dialogue que le CSST, en tant qu'instance de conseil du Conseil fédéral, n'est en réalité pas sensée exécuter, observe la Basler Zeitung en reprenant un aveu de Gottfried Schatz lui-même (2297256).

14 avril 2003

La Commission scientifique du Conseil national a changé sa position : elle estime dorénavant que la formation est la recherche devraient également être soumis aux mesures de frein aux dépenses. Le parti radical, observe la Basler Zeitung (2294946), se retrouve tiraillé entre la position du Président de la Confédération, le radical Pascal Couchepin et du ministre radical des Finances Kaspar Villiger. Dans une interview parue dans Dimanche.ch (2295730), le conseiller fédéral Joseph Deiss estime que le Parlement devrait accepter d'augmenter de 5% les dépenses en faveur des hautes écoles et de la recherche. C'est du moins la proposition que fera le Conseil fédéral.

La victoire d'Alinghi a eu pour effet de quintupler le nombre d'inscriptions d'étudiants en science des matériaux, relève en bref Computerworld Schweiz (2294532).

Les gazettes sont nombreuses à évoquer la retraite spatiale de Claude Nicollier en 2004. Dès l'année prochaine, l'Agence spatiale européenne ne comptera ainsi plus d'Helvète dans ses rangs. " Déjà professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) depuis 1993, où il dispense quelques cours, Claude Nicollier devrait augmenter son pensum dès l'an prochain ", indique le porte-parole de l'EPFL Nicolas Henchoz, dans une dépêche de l'ATS reprise par une multitude de journaux, dont Le Temps (2295043). Le Cafetier (2295750) évoque également le " retour " de Claude Nicollier comme professeur à l'EPFL.

" Notre université a fait des choix pour son avenir ", annonce le recteur de l'Université de Neuchâtel Denis Miéville, dans une interview publiée par L'Agefi (2295917). Parmi les priorités, l'interviewé cite en premier " le développement d'un département de microtechnique cantonal avec un partenaire qui pourrait être l'EPFL. "