Feu le vieil Hebdo, l'Hebdo nouveau a vu le jour aujourd'hui !
Il consacre un dossier spécial sur la participation financière des étudiants à leurs études et lance le débat. Pour survivre, les universités, " menacées dans leur durée ", tel que l'admet Charles Kleiber, doivent trouver les moyens de leurs ambitions. La liste des étudiants inscrits s'allonge chaque année de manière impressionnante, Bachelor et Master, qui doivent permettre de hisser les diplôme suisses aux normes européennes, ont " déjà enflé le budget de l'Université de St-Gall, pionnière en la matière ". Pour faire face à la hausse, les recteurs de l'EPFL et de l'UNIL ont des avis passablement divergents. Pour Patrick Aebischer, " on peut imaginer, pour le Master, des taxes qui reflètent plus le coût réel, mais ceci pour autant qu'il y ait des systèmes de bourses et de prêts sans intérêt ". Quant à Jean-Marc Rapp, il considère que " l'accès aux étude est déjà suffisamment difficile, sans qu'on y ajoute des obstacles supplémentaires "et que, avant d'augmenter les taxes, la Suisse ferait mieux de se hisser au même niveau que les Etats-Unis, qui consacrent 2,3 % de leur PIB pour la formation et la recherche.