Revues de presse

05 août 2003

Les cigales commencent à chanter dès 28 degrés, dit-on en Provence. Celle qui ont émigré dans le Jura vaudois devraient donc donner de la voix, ou plutôt de l'aile, ces jours. Quoi? Des cigales dans le canton de Vaud? C'est l'un des effets du réchauffement climatique mis en évidence par une mathématicienne de l'EPFL qui se promenait près de La Rippe en quête de mantes religieuses. "Un insecte a voleté est s'est posé sur une herbe juste devant moi, raconte Isabelle Pillevuit à la journaliste du Temps. Je le voyais de très près. En l'observant attentivement, j'ai vu qu'il s'agissait d'une cigale, plus petite que celle que l'on observe dans le sud de la France, elle mesurait 2 à 3 cm. J'ai essayé de la toucher, elle est partie sur un arbre. C'est là que j'ai pu la photographier."

Après Boston, c'est à San Francisco que s'ouvrira bientôt la deuxième maison suisse consacrée à la science et à la technologie. Baptisée " Swissnex ", elle a été conçue par Christian Simm, attaché scientifique suisse à San Francisco et ancien responsable du transfert de technologies à l'EPFL. Outre les représentants du " Grand Zurich ", cette plate-forme comptera une " représentation de l'Ecole polytechnique de Lausanne et du Centre suisse d'électronique et de microtechnique ", annonce Le Temps. Le quotidien, qui fait de cet événement le sujet principal de son édition du jour, salue les ambitions affichées par la Suisse scientifique : " En plantant leur drapeau à Boston et à San Francisco, les petits Helvètes s'affichent au cœur de deux des plus prestigieux centres de recherche mondiaux ", observe Nicolas Dufour dans son éditorial intitulé " Science suisse sans complexe ".

30 juillet 2003

"Le paramètre humain en matière d'incendie est capital", souligne la climatologue Martine Rebetez dans le Temps. Le réchauffement climatique entraîne des sécheresses de plus en plus fréquentes, et par-là le risque d'incendie de forêts, en Suisse notamment. C'est ce que révèle une étude menée en Suisse par l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL). L'EPFL, l'Université de Genève et d'autres institutions suisses apportent leur soutien à cette étude par deux thèses prévues pour 2005. Les recherches " visent à améliorer la prévision et la prévention des incendies en mettant en évidence les paramètres naturels et humains qui déterminent le risque d'incendie ".

(Le Temps, 24 Heures) La réduction du nombre de facultés de médecine de 5 à 3 d'ici 2005 déclenche beaucoup de scepticisme quand à sa réalisation. Pour le pôle romand Genève-Lausanne, de nombreux obstacles sont à prévoir, notamment humains et administratifs. Jean-Marc Rapp, recteur de l'Université de Lausanne, analyse "Je suis surtout sceptique quant à la faisabilité financière du projet. J'ai les plus grands doutes quand je vois la lutte qu'il faut déjà mener aujourd'hui pour convaincre les milieux politiques d'augmenter les crédits pour la formation et la recherche ". Les " demi-facultés " de Neuchâtel et de Fribourg pourraient d'ailleurs offrir une résistance et ne pas accepter le sacrifice dû à la centralisation. Les hôpitaux cantonaux non universitaires de Fribourg, Neuchâtel, Sion et Lugano, seraient, quant à eux, aussi amenés à participer à la recherche et à la formation en concluant un contrat d'affiliation avec le centre hospitalo-universitaire de Genève-Lausanne.

29 juillet 2003

Le rapport final de Charles Kleiber n'a pas fait plaisir aux Facultés de médecine. Il préconise un remède de cheval à prendre de manière volontaire d'ici 2005 ou de manière contraignante d'ici 2008. Il s'agit principalement de concentrer sur trois sites au lieu des cinq actuels les centres hospitalo-universitaires. Pour chaque centre un seul doyen. Les trois pôles seraient Bâle-Berne, Genève-Lausanne et Zurich. La posologie indique une forte présence fédérale, suggestion qui insupporte particulièrement les Bâlois. Objectif: rationaliser notamment les équipements coûteux destinés à la médecine de pointe à l'échelle nationale. De plus, il faut savoir que les 12% d'étudiants médecins monopolisent 25% des ressources des Alma Mater qui doivent sacrifier des branches au profit de l'art d'Hippocrate. Reste que la potion que le Dr Kleiber prescrit aux blouses blanches promet d'être difficile à avaler.

28 juillet 2003

Deuxième de Suisse en nombre d'étudiants, Genève comptait 14 138 inscrits pour la période de 2002-2003, don 58% de filles ! La proportion de femmes professeurs y est aussi la plus élevée de Suisse : 12,72 % et 46,6% des docteurs appartiennent au genre féminin contre 35% pour la moyenne suisse. Sciences économiques et sociales, psychologie, sciences de l'éducation et lettres sont les domaines qui attirent le plus d'étudiants.

Le magazine Entreprendre revient sur BioAlps et la volonté romande - de Valais à Fribourg et Neuchâtel en passant par l'ensemble de l'Arc lémanique - de faire de cette plateforme de développement des sciences de la vie et du biomédical un exemple de renommée mondiale.

7 étudiants de l'EPFL ont développé un produit novateur pour filtrer Internet et permettre une navigation sans risques aux enfants. Les produits actuellement sur le marché ne donnent pas pleine satisfaction, loin de là. Les étudiants ont développé un logiciel efficace et réellement novateur sur plusieurs points qui fera son entrée sur le marché cet automne. Coup de chapeau à Sylvain Paillard et à ses amis qui viennent de créer un navigateur pour enfants équipé de filtres d'une nouvelle génération.

La " Peer Review " 2003 vient de délivrer son rapport sur les performances de leurs formations. Après le coup de semonce de l'an dernier, 24 filières se retrouvent du bon côté de la barrière. Mais la question délicate du financement demeure et les discussions entre Confédération et cantons promettent de délicates négociations.

Autre communiqué de presse repris, dans 24 Heures, cette fois-ci, sur le CRAFT - centre de recherche et d'appui à la formation et la technologie, notamment touchant au suivi informatisé de quelque 400 étudiants sur le cours " Management of technology " et la mise au point d'un cours en ligne sur le thème des dangers et des risques naturels.

La NZZ am Sonntag est allée enquêter au Laboratoire de Traitement du signal où sont actuellement menées, sous la conduite du Professeur Touradj Ebrahimi, des recherches qui visent à traduire des ondes cérébrales en actes concrets. Par le jeu, les scientifiques souhaitent notamment sortir de leur isolement des personnes souffrant de handicap. Construire une tour virtuelle sur un écran d'ordinateur avec sa seule force de concentration, la tête couverte d'un curieux couvre-chef, relié à l'ordinateur, et dont les petites plaquettes métalliques agissent comme des électrodes, enregistrant les courants du cerveau et dégageant les paisibles ondes alpha, ce n'est plus de la science fiction, mais du quotidien pour les chercheurs de l'EPFL. Un nouveau moyen de communication, en particulier pour des personnes atteintes dans leurs capacités d'interagir avec autrui. Si l'allemand vous rebute, attendez l'enquête que nous réserve Sylvie Egloff pour la rentrée sur ce beau sujet. Elle est en effet partie tester au LTS ses ondes alpha pour les lecteurs de Flash !

La Presse Riviera Chablais reprend la dépêche ATS inspirée du communiqué de presse de l'UNIL et l'EPFL, sur la communication des neurones entre eux à partir d'un microscope électronique à pointe ultra fine.

24 juillet 2003

(24 Heures, Le Temps, L'AGEFI, La Côte, Blick) Un groupe de chercheurs de l'EPFL et de l'UNIL a collaboré à une expérience menée sur les protéines nécessaires à la communication dans le cerveau. Pour la première fois, le microscope à force atomique était utilisé pour éclairer d'une lumière nouvelle le fonctionnement du cerveau. Biologistes, physiciens et physiciens théoriciens ont interagi pour la réussite de cette recherche.

(La Tribune de Genève) L'Université de Genève vient de révéler les noms des deux vice-recteur et rectrice qui viendront épauler André Hurst, recteur et Louisette Zaninetti, vice-rectrice. Nadia Magnenat-Thalmann dirigera l'informatique, la communication et la logistique tandis que Peter Suter sera chargé des questions afférentes au personnel universitaire. Louisette Zaninetti s'occupera de la planification et de tout ce qui concerne la vie des étudiants.

23 juillet 2003

(Le Temps) Le Conseil d'Etat genevois prend les devants suite au refus, par 23 cantons, du projet de révision de la loi sur les HES (édition d'hier). " En septembre, l'exécutif cantonal déposera un projet de loi pour instituer son propre conseil de l'enseignement supérieur ". La mission de ce nouvel organe consisterait en une défense globale des intérêts de Genève dans une dynamique régionale. Le gouvernement genevois est conscient des échéances majeures pour le devenir de ses hautes écoles. Pour le patron du Département genevois de l'instruction publique, Charles Beer, " Aujourd'hui, on construit quelque chose à mi-chemin entre une Suisse des régions et une Suisse centralisée. On prend le risque de dissoudre les responsabilités démocratiques ". En ce qui concerne l'IUHEI (Institut universitaire de hautes écoles internationales), le Département fédéral de l'intérieur étudie comment l'aider à faire face à la concurrence internationale. La fédéralisation de l'Institut, voire son rattachement aux Ecoles Polytechniques représentent des scénarios possibles.

22 juillet 2003

(Le Temps) Entre la Confédération et les cantons, les rapports se tendent de plus en plus au sujet du financement des hautes écoles spécialisées et de la manière de les gérer. Alors que la Confédération s'est engagée à financer le tiers des frais d'investissement et d'exploitation de ces Ecoles, elle risque de réduire cette manne à 10% seulement. En cause : le mécanisme fédéral de frein à l'endettement, qui pourrait engendrer un surcroît de dépenses important dans les budgets cantonaux. Or, " Berne entend centraliser certaines compétences dans le domaine HES ", autrement dit : dicter sa loi sans passer à la caisse. Les cantons n'aiment pas ! Dans le rapport clôturant la procédure de consultation de la révision de la loi fédérale sur les hautes écoles spécialisées, 23 cantons se rebellent contre ce qu'ils nomment " un transfert de charges inacceptable et subreptice de la Confédération aux cantons ".

21 juillet 2003

L'ATS informe que le fonctionnaire de l'EPFL, soupçonné de corruption passive et de gestion déloyale des intérêts publics, a été licencié avant la fin de l'enquête pénale pour "justes motifs", comme l'a indiqué hier soir, au téléjournal, Nicolas Henchoz, adjoint du Président à la communication. L'enquête se poursuit pour savoir si d'autres personnes sont impliquées dans ce système qu'aurait mis en place le prévenu et qui consistait à percevoir des entreprises des commissions illégales pour chaque nouveau mandat obtenu.

18 juillet 2003

La sérieuse NZZ n'a pas reculé devant la fantaisie en illustrant son article sur les nanotechnologies par une fourmi, ordinateur sous la patte, sous les feux du microscope électronique, qui semble sourire au photographe, juste en dessus d'une légende explicite : " Quand la fourmi dérobera l'ordianteur : quels scénarios nous attendent dans le domaine des nanotechnologies ? " Dans cet article, le quotidien zurichois s'étonne de l'absence de débat en Suisse dans un domaine qui révolutionne la science au même titre que l'atome ou la génétique. Alors que dans les pays anglo-saxons la dispute est déjà forte, la recherche helvétique suit son cours sans remous. En Angleterre, une des figures de proue de l'anti-nano n'est autre que le Prince Charles en personne. Si aux Etats-Unis, certains n'hésitent pas à parler de moratoire, cette perspective ne semble pas rassembler assez d'arguments dans notre pays pour être envisageable. Entretien avec l'éthicien Klaus Peter Rippe, président ad interim de la Commission d'éthique sur la génétique non humaine depuis novembre 2002, qui déplore cependant, dans notre pays, un manque de réflexion des scientifiques au sein même de leur communauté en matière de risques liés à cette nouvelle technologie.

Le Cervin s'effrite mais le Valais se gratte la tête pour trouver des idées originales afin de développer l'économie cantonale. Dans un article de Bernard Luisier, édité par le Courrier, on apprend que le pôle technologique va être singulièrement renforcé. Voilà pourquoi les Valaisans se sont dotés d'un nouvel outil stratégique, The Ark, qui vise à doper la capacité d'innovation des entreprises et à faciliter la création et l'implantation de nouvelles sociétés créatrices d'emploi. Au programme, entre différentes mesures annoncées par le Département de l'économie, le soutien à la " future installation de l'un Institut de l'EPFL, notamment en complémentarité de l'Ecole intercantonale des laborantins de Monthey. Une convention de partenariat devrait être signée avec l'EPFL. Pour l'instant, la Direction de l'EPFL ne confirme pas cette information.

17 juillet 2003

(Walliser Bote, Der Bund) Michael Grätzel, professeur à l'EPFL, a réussi à développer une cellule solaire alternative à la cellule solaire classique au silicium. Cette nouvelle cellule solaire possède désormais les trois qualités indispensables pour concurrencer la technologie actuelle : le meilleur marché possible, elle est efficace. Chose nouvelle, elle vient également de démontrer sa stabilité lors de hautes températures, caractéristique qui manquait à la cellule solaire de Grätzel " ancien modèle".

La NZZ s'en fait l'écho : un nouvel accord vient d'intervenir entre la Suisse et l'Union européenne qui permettra aux chercheurs suisses de participer de plein droit au 6e programme-cadre de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2004. Le communiqué de presse de l'Office fédéral de l'éducation et de la science précise que dorénavant " les participations suisses aux projets sont financées par la Commission européenne à Bruxelles. En tant que pays associé, la Suisse bénéficie en outre de possibilités de participation plus étendues dans les différents comités consultatifs et de gestion qui s'occupent de la mise en œuvre du 6e programme cadre européen. En contre-partie, notre pays verse pour la période 2004-2006 une contribution au budget de la recherche de l'Union européenne. Cette contribution est calculée sur la base du produit intérieur brut. Son montant précis sera établi tous les ans, il se situera entre 200 et 220 millions de francs annuellement."

16 juillet 2003

(La Liberté) Le nouveau rectorat de l'Université de Genève sera représenté par deux femmes ou ne sera pas ! Louisette Zaninetti, professeure de la Faculté des Sciences, a déjà été nommée et les noms des deux autres vice-recteur et vice-rectrice seront dévoilés le 23 juillet. Dans le domaine des taxes universitaires, André Hurst, le nouveau recteur entré en fonction hier, se dit opposé à leur hausse dans le processus de Bologne jusqu'au niveau du master mais pas au-delà. Pour lui, " Nous aurions tort d'imiter le modèle américain au moment où on peut le dépasser. Des cerveaux, surtout en provenance d'Asie, sont prêts à venir chez nous.… ". Les autres projets du rectorat concernent notamment la construction d'une cité universitaire ainsi que " la création d'un site internet permettant à chaque membre du personnel de formuler des remarques anonymes… " auxquelles une réponse sera apportée.

(24 Heures) Ce soir, le Sénat de l'UNIL prend des décisions pour l'avenir de l'Institution. Parmi les sujets de refonte de la loi vaudoise régissant l'université, la LUL, on peut citer le renforcement de l'organe exécutif de l'Université, le rectorat, ainsi qu'un plus grand rôle de contre-pouvoir au sénat. Un Conseil de l'Université " jugé plus équitable dans la répartition des sièges, et qui consacrerait le principe de délégation (représentants élus) pour tous, profs y compris ", remplacerait le Sénat.

15 juillet 2003

(Le Temps, La Liberté, 24 Heures, le Matin, l'AGEFI, le Nouvelliste, Blick, Neue Zürcher Zeitung) Un employé de l'EPFL aurait, durant plusieurs années, touché des pots de vin de la part de plusieurs entreprises. Actuellement, le Ministère public de la Confédération enquête, suite à une plainte déposée par l'EPFL. Cet employé, qui a passé 18 jours en préventive avant d'être libéré, " aurait …touché des pots de vin de certains entrepreneurs de la région vaudoise en échange de mandats attribués grâce à son intermédiaire ".

A l'Université de Genève, Maurice Bourquin, recteur depuis 1999, cède sa place à André Hurst, désigné cet hiver. La réforme due à l'introduction du bachelor et du master prendra effet dès la rentrée 2004. " Les années Bourquin ont surtout été marquées par la mise en œuvre plus ou moins rapide des réseaux régionaux, avec le campus lausannois-université et EPF -ou avec Neuchâtel ". Pour Maurice Bourquin, " il faut repenser le système. Les autorités fédérales doivent comprendre qu'une trop forte concurrence entre universités, pour les étudiants et les crédits, peut être dangeureuse. ". Quant à André Hurst, il a choisi ses nouveaux adjoints, que le Conseil d'Etat doit encore reconnaître. Il assure que le nouveau rectorat " suivra les orientations données par les rectorats précédents " tout procédant à quelques " réévaluations ", notamment avec l'EPFL, à propos des sciences de la vie ou de l'environnement. Pour de plus amples informations, le nouveau recteur sera l'invité de Forum, ce soir à 18h30, à la TSR. Emission durant laquelle il évoquera l'Arc Lémanique.

14 juillet 2003

Le Confédéré revient sur la constitution officielle de l'Association BioAlps, créée sous l'impulsion des hautes écoles et des hospices cantonaux de Vaud et Genève, le 27 juin dernier. " L'adhésion des cantons romands à BioAlps représent un signe clair aux milieux économique et académique de leur volonté de considérer le secteur biomédical parmi les éléments prioritaires de la promotion économique. ", souligne le journal. Un pas de plus qui consolidera la dimension européenne de la région lémanique en matière de recherche

11 juillet 2003

Le Conseil d'Etat vaudois veut céder les terrains et les infrastructures de l'ISREC (l'Institut suisse de recherche contre le cancer qui déménagera sous peu à l'EPFL) à une société privée, Biopôle SA, pour la réalisation d'un centre d'entreprises et d'activités liées au sciences du vivant. L'enjeu est de taille : créer 1500 à 1800 emplois d'ici 2010. Désormais voici Vaud et Genève dotés chacun d'un bio incubateur. Dans le quartier lausannois de Vennes, c'est 83'739 m2 qui seront consacrés aux entreprises " bio ", un premier pas, car pour Philippe Sordet, chef du service de l'économie et du tourisme de l'Etat de Vaud, la prochaine zone d'extension touchera des réservoirs de terrains en bordure de l'Université de Lausanne.

Sous la plume de Elsbeth Heinzelmann, la Basler Zeitung présente une innovation made in EPFL dont la paternité revient à Michael Graetzel et à son équipe. Les scientifiques lausannois ont mis au point, avec l'entreprise partenaire MicroChemical Systems SA, un " fin nez ", senseur futé qui détecte rapidement et de manière fiable les différentes substances nocives que nos poumons ingurgitent pendant que nous sommes confortablement installés dans nos habitacles. Un cocktail nocif, souvent concentré, qui, à dose quotidienne, peut avoir de graves incidences sur la santé des passagers et du conducteur. La découverte des scientifiques permettra d'établir de nouveaux standards pour lutter contre l'air vicié en voiture.