Le fait est avéré: en termes relatifs, la Suisse investit de moins en moins dans la formation et la recherche. Ce sont désormais 2,7% du PIB qui sont investis dans ce domaine, contre 3,1% pour la Finlande ou 3,7% pour la Suède. Comment renverser la vapeur? Dans la "NZZ am Sonntag", Dieter Imboden, président du conseil national de la recherche du Fonds national suisse, plaide pour une réforme de son institution, principal instrument selon les plans du nouveau Secrétariat à la science et à la recherche. Selon Dieter Imboden, le Fonds national doit être repensé en profondeur pour remplir sa mission première: coordonner les efforts entre les scientifiques, que ces derniers fassent partie du domaine des EPF ou des universités cantonales.