Revues de presse

27 juin 2005

Quand on est microtechnicien, on se doit d'avoir des doigts en or. Quoi de plus normal? Gaëdan Hunziker a fait de cette règle un véritable art de vivre. Etudiant en quatrième année de microtechnique à l'EPFL, ce jeune Soleurois a passé la Sarine et les portes de l'EPFL pour son amour du volleyball. Il est ajourd'hui capitaine du Lausanne Université Club (LUC) et se prépare à participer aux Universiades d'Izmir, les Jeux olympiques des étudiants. Le "Matin Dimanche" dresse son portrait.

On savait que Cisco Systems a été créé par deux anciens chercheurs de Stanford,  Leonard Bosack et Sandy Lerner. On savait aussi que son nom est la contraction de San Francisco, berceau de ce géant des réseaux. Mais ce qui a peut-être échappé à la plupart, ce sont les raisons qui ont poussé Cisco à implanter son nouveau siège pour l'Europe, l'Asie et l'Afrique à Bussigny. Selon "24 Heures", c'est (entre autres) la solide implantation de Cisco sur le sol vaudois qui a joué. Le journal souligne aussi que "des contacts ont été établis avec l'EPFL", bien qu'il "n'existe pas encore de véritable partenariat".

Les vacances pointent à peine le bout de leur nez et déjà "24 Heures" nous ramène aux dures réalités de la rentrée universitaire. Le quotidien vaudois nous rappelle que les horaires des cours changeront sur le campus lausannois. En effet, l'UNIL, l'EPFL et les Transports publics lausannois se sont mis d'accord pour introduire un "horaire cadencé" afin de désengorger le TSOL.

L'Institut fédéral des matériaux fêtait vendredi son 125ème anniversaire, en présence de personnalités, dont Pascal Couchepin. La "Neue Zürcher Zeitung" dresse le profil de cette institution dont les activités se partagent entre la recherche et les prestations pour l'industrie. Le quotidien précise que le Conseil des EPF pourrait dévoiler cette semaine les plans dessinant le futur de l'Empa, dans le cadre des futurs centres de compétences que le CEPF entend générer sur le territoire helvétique.

24 juin 2005

Une collaboration entre l'EPFL et un groupe de cosmétique? Grâce au Centre d'appui scientifique et technologique (Cast), cette hypothèse est devenue réalité. Spécialisée dans la maîtrise du vieillissement cutané, la société CVL Cosmetics, du groupe Valmont, désirait mettre au point un système pouor quantifier et qualifier de façon objectif l'effet de ses produits "anti-âge". Et c'est auprès du Laboratoire d'optique biomédicale, dirigé par Théo Lasser, que le Cast a trouvé les compétences nécessaires. Cette unité a trouvé le moyen de mesurer la topologie et l'anatomie des sujets testés par l'observation de la microcirculation sanguine.

"Le Réseau" est un groupement de décideurs qui défendent, entre autres, le soutien financier aux start-up et l'assouplissement des règles régissant la création d'entreprises. Ce groupe vient de changer de tête, avec la promotion de David Rimer, associé d'Index Ventures. Le rapport avec l'EPFL? C'est que Jan-Anders Manson, le vice-président pour l'innovation et la valorisation, fait partie du Réseau. Le profil de ce groupe est à lire dans "l'agefi" du jour.

23 juin 2005

Elles ont beau être minuscules, elles s'étalent en bonne place dans les colonnes de la "Neue Zürcher Zeitung", après avoir paru dans "Nature". "Elles", ce sont les antennes nanoscopiques nées de la collaboration entre le groupe Nano-Optics dirigé par le professeur Bert Hecht à l'Institut de physique de l'Université de Bâle et le Laboratoire de nanophotonique et métrologie (NAM) de l'EPFL, dirigé par Olivier Martin.  Ces antennes pourraient être utilisées pour contrôler la fluorescence de molécules ou l'émission de boîtes quantiques.

Endoart s'est attiré les faveurs du capital-risqueur français Sofinnova Partners. Ce spin-off de l'EPFL spécialisé dans les micromoteurs implantables fait patie du portefeuille de ce groupe financier pesant près de 900 millions d'euros. "Le Temps" de ce jour présente les raisons qui poussent Soffinova à investir dans les start-up suisses.

Bonne nouvelle pour les étudiants en quête de logement: la maison des Falaises, sise à la rue du même nom de la capitale vaudoise, a fait peau neuve. Le magazine "Bâtir" consacre un long article à la rénovation de cet édifice. Désormais, ce sont 168 étudiants, de l'EPFL et de l'UNIL principalement, qui peuvent y établir leur domicile. Le média note que "grâce au passage du futur métro M2, la maison sera bientôt à un saut de puce du Flon, de la gare CFF et même du lac".

22 juin 2005

C'est "l'agefi" du jour qui l'annonce: la confiance des Suisses dans la recherche scientifique est en chute libre. Selon un sondage réalisé par l'Observatoire Science, Politique et Société de l'Université de Lausanne, 68% des Suisses soutiennent les efforts du gouvernement en faveur de la science et de la technologie, alors que la proportion se montait à 81% il y a cinq ans. Pourtant, huit sondés sur dix se déclarent conscients que la science et la technologie ont amélioré leur qualité de vie. Selon le quotidien économique, ce décalage ne fait  que prouver que "les espoirs placés dans différents domaines de développement scientifique sont contrastés". Ainsi, 43% des sondés estiment que les bienfaits de la science dépasse ses effets nuisibles, et "ce bilan recule de 14% par rapport à il y a cinq ans". Une moitié des répondants juge également que les scientifiques font trop peu d'efforts pour informer le public sur leur travail.

Les députés vaudois ont accepté hier une période de transition pour la Haute école pédagogique, au terme d'un débat qui s'est révélé particulièrement houleux, selon "Le Courrier". Préalable à une refonte complète de l'institution, cette décision aura également des conséquences sur l'UNIL et l'EPFL, partenaires de la formation des enseignants dans certaines disciplines scientifiques. A ce stade, "l'exposé des motifs distribue des tâches à l'Université de Lausanne et à l'EPFL mais ne leur concède aucun rôle dans le volet pédagogique de la formation", annonce le quotidien. Certains députés de droite ont cependant élevé la voix pour réclamer que les deux hautes écoles lausannoises se voient confier la formation pédagogique des enseignants du secondaire.