Revues de presse

11 juillet 2005

Alors que le référendum sur l'animalerie de l'Université de Lausanne devrait être déposé dans quelques jours, muni des 12.000 signatures nécessaires à sa validation, "L'agefi" de ce jour apporte une révélation de taille: le parti socialiste vaudois serait "très favorable à l'animalerie". Un élément qui devrait conforter Philippe Moreillon, vice-doyen en charge de la recherche à la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL, dans ses efforts pour convaincre les politiciens du bien-fondé d'une nouvelle animalerie sur le campus.

Solar Impulse n'a pas fini de faire couler de l'encre dans les médias. "L'agefi" et "L'Express" rappellent que Christophe Ballif, directeur du laboratoire de photovoltaïque de l'Université de Neuchâtel, oeuvre pour le projet de Bertrand Piccard. Il s'attelle à la mise au point d'une cellule solaire capable de répondre aux exigences techniques de Solar Impulse. Une "belle reconnaissance" pour l'Institut de microtechnique de l'université, qui travaille en étroite collaboration avec l'EPFL.

Sur le front des cellules solaires, justement, les percées scientifiques sont nombreuses. "Les Echos" font le point sur l'impact que les nanomatériaux ont sur la conception des panneaux. L'EPFL, en patriculier, intègre de minuscules cristaux de dioxyde de titane pour rendre les cellules solaires beaucoup plus performantes en termes de rendement énergétique.

Vous connaissez les spywares, ces logiciels qui traquent vos moindres faits et gestes, à l'affût d'un mot de passe mal protégé ou de la liste des sites web que vous avez visités? "Le Temps" consacre un article à ce véritable fléau qui, s'il n'est souvent pas dangereux, se révèle bien encombrant. Le média interroge Christian Raemy, du DIT, lequel rappelle les précautions à adopter pour protéger son ordinateur: s'équiper d'un pare-feu et d'un anti-virus, et bien évidemment installer... un anti-spyware.

Quoi de plus normal, en été, que de discuter de maillots? Cédant à l'appel de la plage, "Le Matin Dimanche" prend un chemin de traverse en s'occupant de la pilosité des homo sapiens. Il l'affirme tout haut: sus au poil! D'ailleurs, à quoi peut bien servir cet ornement dépassé de mode? Yann Barrandon, directeur du Laboratoire de dynamique des cellules souches, fait appel à ses talents de vulgarisateur pour rappeler le rôle essentiel du système pileux chez les mammifères.

08 juillet 2005

"24 Heures" du 7  juillet présente le projet de découpage territorial vaudois, tel qu'il a été décidé par le Conseil d'Etat. Le Gouvernement a renoncé à la variante unique pour soumettre deux cartes à la consultation, sous forme de questionnaire jusqu'à la fin septembre. Si les deux cartes ont nombre de points communs, elles diffèrent pour l'agglomération lausannoise. Le suspens continue donc pour le choix final: Lausanne aura-t-elle un ou trois districts? A noter que Martin Schuler, professeur à l'ENAC, fait partie du groupe de travail qui a planché sur cet épineux dossier de découpage.

Une "Association du site didactique des énergies renouvelables" est née cette semaine à Leysin. Elle veut faire de la Berneuse un pôle de démonstration des énergies renouvelables. De plus, un sentier didactique devrait voir le jour l'an prochain. Enfin, des installations solaires et éoliennes alimenteront le site. Cette association découle directement d'une convention signée en 2003 entre Télé-Leysin, la commune, le canton, WWF Vaud et Pro Natura, et qui devrait bénéficier de "l'appui scientifique de l'EPFL", note "24 Heures" de ce vendredi.

Le Team Alinghi est-il vraiment un défi helvétique? s'interroge "Le Matin" de ce jour. Le quotidien rapporte que le détenteur du plus vieux trophée sportif du monde ne compte parmi son équipe navigante que quatre Suisses, dont Ernesto Bertarelli. Mais "être un défi suisse n'est pas seulement une question de passeports", rétorque le codirecteur d'Alinghi. La "suissitude" du projet c'est aussi le sponsoring, qui vient à 70% de l'Helvétie, ainsi que le support technique de l'EPFL. En outre, un partenariat avec une clinique privée suisse sera prochainement annoncé concernant le suivi médical des membres.

Sommées par la commission fédérale en charge du dossier, les Hautes écoles spécialisées vont devoir développer la filière bachelor et optimiser les potentiels dans des pôles de spécialisation dans les domaines de la construction, de la chimie, des sciences de la vie et du design. Selon la commission, les HES souffrent encore "d'un attachement excessif à certains lieux de formation et à certaines structures". La mise en réseau devrait être plus marquée, non seulement entre HES, mais aussi avec les universités et les EPF.

07 juillet 2005

Afin de renforcer les liens entre hautes écoles et entreprises, la Confédération soutiendra quatre pôles de transfert de technologies regroupant plusieurs universités, hautes écoles spécialisées et centres de recherche. L'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie a dévoilé mercredi les lauréats d'un appel d'offres lancé ce printemps. Ainsi, les institutions romandes – universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel, EPFL, HES de Fribourg et des établissements du Valais, du Jura, mais aussi du Tessin – se rassemblent au sein d'une "alliance", note "Le Temps" de jeudi. C'est l'EPFL qui accueillera ce nouveau projet de réseau pour la valorisation.

Pierre Frey, conservateur des Archives de la construction moderne à l'EPFL, reproche à Jean-Jacques Schilt, président du jury du concours d'architecture pour la rénovation de l'opéra de Lausanne, d'avoir "faussé le jeu" en faisant récemment des déclarations dans la presse. Il demande que le socialiste soit relevé de ses fonctions pour avoir brisé la présomption d'impartialité du jury et mis en difficulté l'un des concurrents. De son côté, Jean-Jacques Schilt rétorque que "c'est beaucoup d'agitation pour pas grand chose" et estime que l'article concerné comportait des omissions qui ont malheureusement pu permettre de mettre en doute la neutralité du municipal. A lire dans "24 Heures" de jeudi.

L'Université de Lausanne s'offre un nouveau logo aux couleurs du lac, rebaptise ses bâtiments et harmonise sa signalisation. Ainsi, par exemple, l'immeuble de la chimie devient "le batochime", celui du centre de génomique, "le génopode". De nouveaux panneaux indicateurs vont fournir des informations pratiques, ainsi que des notices historiques. Enfin, le site va être divisé en cinq quartiers évoquant les noms des arrêts du métro M1. "Le Temps" de ce jour annonce que cette opération de relookage coûtera quelque 600000 francs, mais qu'elle fera économiser des dizaines de milliers de francs. Le quotidien souligne encore que "cette offensive constitue aussi une réplique à l'EPFL". Mais une réplique à quoi?

La Maison d'étudiants de la Bourdonnette, à Lausanne, a accueilli ses premiers étudiants en septembre dernier. Aujourd'hui, plus de 260 d'entre eux logent en bordure de l'UNIL et de l'EPFL, par groupes de quatre ou cinq dans des appartements. "24 Heures" est allé faire un tour de quartier, constatant que les locataires appréciaient les lieux, leur proximité du centre-ville et du métro, mais les trouvaient trop chers.

"24 Heures" de ce jour révèle que les autorités communales de Payerne verraient d'un très bon œil que les premiers essais de vol de Solar Impulse soient effectués sur l'aérodrome broyard. Elles vont d'ailleurs informer les chercheurs de l'EPFL et Bertrand Piccard de leur intérêt.

06 juillet 2005

"Le Temps" du 2 juillet a repris le texte rédigé par Giorgio Margaritondo pour le dernier "Polyrama" sur l'année "magique" d'Albert Einstein. On y apprend que le génial physicien survivrait difficilement dans le système académique suisse actuel. Il serait probablement envoyé en apprentissage plutôt qu'à l'université. Le vice-président de l'EPFL met en lumière le vrai visage d'Einstein, un mari trompeur, machiste et à la limite de la folie. Pourtant, cet homme bizarre fut accepté et valorisé par le milieu académique de l'époque, ce qui ne serait plus possible aujourd'hui: "Nos procédures actuelles sont conçues pour filtrer des prototypes humains proches de nous-mêmes", écrit Giorgio Margaritondo. Au contraire, "il faut retrouver le jeune Einstein de l'année magique – courageux, génial, iconoclaste et charmant – dans chacun de nos élèves".

"Quand l'une gagne la bataille de la communication et pas l'autre": c'est sous ce titre que "24 Heures" de ce jour compare l'EPFL et l'UNIL. Alors que la première "maîtrise les effets d'annonce", la deuxième "ne communique que contrainte et forcée". Le quotidien commente que l'image de l'EPFL est "suffisamment attrayante pour qu'on raconte à Dorigny qu'une faculté aussi profilée que les HEC se verrait bien rejoindre le giron d'Aebischer". Il estime qu'il faudra de l'énergie au nouveau recteur de l'Université pour "remonter le courant de la communication".

"La Nouvelle revue" donne la parole au président des Jeunes radicaux vaudois pour s'exprimer sur le projet d'animalerie à Dorigny. Pierre-Antoine Hildbrand annonce que sa formation repousse l'idée d'une telle construction pour des raisons "de cohérence, de conviction et de respect de la volonté populaire". Il s'agit aussi pour les JRV de rejeter "un mauvais accord entre les universités de Lausanne et Genève et l'EPFL. L'Uni souffre de la concurrence de l'EPFL et la collaboration n'est que façade". A noter que la publication donne aussi la parole au député Francis Thévoz, qui, lui, défend farouchement l'animalerie: "Il n'y a aucun gaspillage dans les projets d'investissements qui vont conditionner l'avenir de la recherche dans le domaine de la reproduction cellulaire, de la génétique et de l'enseignement de base des étudiants en médecine", déclare-t-il.

05 juillet 2005

"24 Heures" rapporte dans son édition du 1er juillet, l'ultime volet de trois débats qui se sont tenus à Sainte-Croix. Celui-ci s'est voulu résolument tourné vers l'avenir. Scientifiques de l'EPFL et artistes régionaux ont ainsi discuté de leurs apports réciproques, que ce soit dans le cadre de la pièce "Robots" ou des sculptures issues du tandem Krähenbühl-Gotthardt. Dans ces deux cas, les partenaires disent avoir vécu des interactions fascinantes.

04 juillet 2005

Grande interview d'Alexander Zehnder dans "24 Heures" et la "Tribune de Genève" du jour. Après l'annonce concernant l'Empa de la semaine dernière, vers quel destin s'acheminent les institutions du domaine, et plus largement l'ensemble des hautes écoles suisse? Le président du Conseil des EPF se charge de calmer le jeu, en déclarant en particulier que "les Unis n'ont rien à craindre" du renforcement des institutions des EPF. Pas d'allusion directe à l'Empa dans l'article, mais Alexander Zehnder indique que les sciences de l'ingénieur conserveront une place importante au sein du domaine des EPF car "c'est grâce aux ingénieurs que des innovations scientifiques finissent par s'imposer sur le marché".

La "Radio suisse romande" et la "TSR" reviennent sur le sujet d'ITER, le nouveau réacteur de fusion nucléaire qui va être construit en France et auquel l'EPFL est associée, par la voie de la collaboration scientifique (voir la revue de presse du 29 juillet). La fusion nucléaire a-t-elle une chance de voir le jour au cours du 21ème siècle? Ne va-t-elle pas compromettre la promotion des énergies "vertes"? L'émission "Ecoutez voir" donne la parole à Kurt Appert, adjoint scientifique rattaché au Centre de recherche en physique des plasmas de l'EPFL, pour expliquer les tenants et aboutissants de la nouvelle.

"PME Magazine" consacre un sujet à Mistral Engines, un fabricant genevois de moteurs destinés à l'aviation légère. Son ambition est de proposer un nouveau type de moteurs rotatifs qui remplaceraient les moteurs à pistons traditonnels et fonctionnant au kérosène. Elle collabore avec l'EPFL pour atteindre cet objectif.

Voilà un sujet qui fait le bonheur de la presse romande. Le cours "internet pour les filles", mis sur pied par le Bureau de l'égalité et le pôle de recherche national en système d'information et de communication mobile (MICS) - hebergé à l'EPFL - est l'objet d'un nouvel article dans "La Côte". Farnaz Moser, déléguée à l'égalité, rappelle les motivations de cette initiative, en termes de promotion des femmes et des jeunes filles dans des filières traditionnellement "réservées" aux garçons.

La Conférence universitaire suisse (CUS) était en "retraite studieuse" la semaine dernière à Lausanne pour étudier le projet de la nouvelle loi sur les hautes écoles, qui devrait entrer en vigueur en 2008. L'article constitutionnel, qui modifiera la répartition des tâches entre les cantons et la Confédération en matière de formation universitaire, devra être présenté par le Conseil fédéral puis avalisé par le peuple. Selon Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la recherche, cette "révolution tranquille" se présente déjà comme un "succès garanti", d'après les propos que "24 Heures" se charge de transmettre dans son édition de samedi.

Qu'est donc devenu Francis Waldvogel, l'ancien président du Conseil des EPF? L'intéressé jouit d'une retraite active et se prépare à lancer le Dialogue des savoirs, sorte de Forum de Davos de la science et de la recherche. Il s'en explique dans les colonnes du "Nouvelliste".

01 juillet 2005

L'information est dans toute la presse suisse du jour: le Conseil des EPF s'est prononcé jeudi sur la création de trois centres de compétences dans notre pays. Ainsi, l'EPFL dirigera celui pour les sciences des matériaux, l'EPFZ celui pour l'environnement et la durabilité, et enfin, l'Institut Paul Scherrer sera à la tête du centre pour l'énergie et la mobilité. La presse alémanique souligne surtout que l'EMPA, bien qu'intégré aux matériaux, restera bel et bien à Dübendorf. "Le but de ces nouveaux réseaux de recherche est de renforcer les liens entre les EPF et le secteur privé", a expliqué le président du CEPF Alexander Zehnder à l'Agence télégraphique suisse.

30 juin 2005

Les publications scientifiques sont vitales pour les chercheurs. Elles leur permettent d'obtenir un maximum de visibilité, mais aussi de suivre les progrès réalisés par leurs collègues. Cependant, le prix des abonnements à ces revues prestigieuses s'envolent et plombent les budgets des bibliothèques universitaires. C'est le constat que fait "L'Hebdo" de cette semaine. David Aymonin, directeur de la bibliothèque centrale de l'EPFL, y déplore la dépendance des institutions envers les éditeurs.

Une éventuelle réorganisation des entités de la Confédération traitant des questions de formation n'est pas enterrée, mais n'est pas non plus pour tout de suite. Le Conseil fédéral estime que les discussions doivent se poursuivre dans le cadre des réformes sur les hautes écoles. Et les propositions pour un tel regroupement devront tenir compte de l'imbrication et des liens entre la formation professionnelle, les HES et l'économie. A lire dans "l'agefi" ou "Le Temps" de jeudi.

"24 heures" de ce jour annonce que le référendum lancé contre le projet d'animalerie à Dorigny a récolté 13000 signatures, alors que 12000 sont nécessaires. Si ce nombre demeure valide, les Vaudois se rendront aux urnes le 27 novembre. Le quotidien rappelle que l'installation coûterait quelque 18,6 millions de francs et qu'elle se situerait à moins de 500 mètres de l'animalerie projetée sur le site de l'EPFL. D'où les nombreux référendaires qui crient au doublon et au gaspillage.

Un secrétaire Unia à la retraite commente dans "L'événement syndical" de mercredi le projet de learning center de l'EPFL. Pour rappel, la publication avait déjà critiqué la future réalisation au mois de mars, présentant des arguments très semblables.

29 juin 2005

Nous l'annoncions hier dans la revue de presse: la France accueillera ITER, le futur réacteur expérimental de fusion nucléaire. La nouvelle est reprise ce mercredi par la plupart des journaux suisses et elle a fait l'objet d'un sujet dans le "19:30" sur la TSR1. "C'est une grande nouvelle pour nous et pour la communauté scientifique dans son ensemble", déclare à "24 Heures" Pierre-Jean Paris, adjoint scientifique au CRPP de l'EPFL. "La proximité d'ITER renforcera le rôle de notre centre. J'espère aussi qu'il créera, auprès des jeunes, un regain d'intérêt pour la physique et les questions énergétiques", ajoute le directeur du CRPP et président de l'European Fusion Development Agreement Minh Quang Tran dans "Le Temps". Pour rappel, en tant que signataire du traité Euratom, la Suisse participe à hauteur de 8 millions par an au programme de recherche sur la fusion. Un montant qui devrait rester stable ces prochaines années, même si une contribution extraordinaire de 20 à 30 millions est envisagée pour la construction du réacteur.

Le Conseil des EPF doit présenter aujourd'hui sa décision sur l'EMPA.. Selon "24 Heures" de ce jour, "l'idée d'un transfert à L'EPFL paraît écartée" et le CEPF "s'orienterait maintenant vers une mise en réseau des diverses institutions actives dans le domaine des sciences et techniques des matériaux". Mais, relève le quotidien, le canton de Zurich craint que l'EMPA ne soit peu à peu affaibli si l'EPFL devait se voir attribuer la fonction de leading house. Une alternative consisterait alors à créer une direction tournante, qui passerait d'une institution à l'autre tous les deux ans. Le verdict dans quelques heures

"24 Heures" de mercredi propose une réflexion sur le trafic urbain et plus précisément lausannois. Le quotidien se félicite qu'avec le maire actuel, "les bretelles semblent avoir définitivement retrouvé leur affectation d'origine. Plus de bretelles donc, mais des chicanes." Car c'est plus tendance… Cela dit, il s'interroge sur la possibilité de réduire les bouchons de 20% tout en diminuant l'espace dévolu au trafic de 50%. "C'est là un mystère que seuls des experts avertis sauront éclaire." Ainsi, pour le professeur de l'EPFL Vincent Kaufmann, le simple fait de limiter l'accès des voitures au centre ville reporte la circulation dans les banlieues et modifie durablement les comportements des automobilistes, mais "24 Heures" s'effraie des conséquences écologiques de ce report.

L'EMPA a attribué pour la première fois le Prix Mirko Ro destiné à récompenser des contributions extraordinaires dans le domaine des sciences des matériaux et celles de l'ingénieur. La médaille d'or est revenue aux ingénieurs Alfred Rösli, Christian Menn et Aftab Mufti.

28 juin 2005

et par conséquence, pour les chercheurs de l'EPFL… "24 heures" a anticipé la nouvelle en annonçant ce mardi qu'ITER, le réacteur expérimental de fusion thermonucléaire, allait "sans doute" voir le jour à Cadarache, au nord de Marseille. L'accord vient en effet d'être conclu à Moscou ce matin à l'issue d'une rencontre entre les différents partenaires concernés. Le Japon renonce ainsi officiellement à accueillir l'édifice, mais va bénéficier, en échange, de plusieurs compensations, dont la nomination d'un secrétaire général japonais à la tête de l'organisation et la participation substantielle de ses chercheurs au projet.

"Le Quotidien jurassien" de ce jour annonce brièvement la venue du ministre sud-africain de la science Mosibudi Mangena en Suisse. L'homme est d'ailleurs attendu aujourd'hui à l'EPFL.

Dans "24 Heures" de ce jour, le directeur romand d'Avenir Suisse Xavier Comtesse se livre au jeu des "trois questions à".  Selon lui, de bons scientifiques ne sont pas garants d'une bonne entreprise et le talon d'Achille de la Suisse réside dans son incapacité à transformer ses innovations en gains. De ce fait, il réclame pour les PME l'accès gratuit aux centres de compétences publics que sont l'EPFL, les unis et les HES. Car, pour Xavier Comtesse, les entrepreneurs sont bel et bien à même de valoriser le bien public.

La revue australienne de design, d'art et d'architecture "Pol Oxygen" consacre une page au projet du learning center de l'EPFL. Photos à l'appui.