Revues de presse

17 novembre 2005

Durant trois jours, dans le cadre du congrès montreusien NanoTech, quelque 300 experts de 20 pays ont fait le point sur l'état actuel et l'avenir des recherches dans le domaine des nanotechnologies appliquées aux sciences de la vie. Grâce aux progrès favorisés notamment par l'émergence des systèmes d'analyse totalement miniaturisés, la manipulation des fluides est aujourd'hui l'une des grandes tendances. Certains produits sont déjà proches du marché, notamment dans le secteur des diagnostics. D'ailleurs, cette année, NanoTech a accueilli un grand nombre de start-up suisses et étrangères, de même que des représentants de groupes pharmaceutiques. Preuve que les nanotechnologies ont franchi un pas en direction de l'industrialisation.

"Coopération" de cette semaine consacre une bonne partie de son édition à la science, à ses institutions et aux entreprises de ce domaine. Dans un premier article, Patrick Aebischer est présenté comme le "dynamique" président de l'EPFL, une école qui "va bien", même si son but premier n'est pas de donner naissance à un Prix Nobel! Le journal présente aussi une interview d'Alexander Zender, président du Conseil des EPF, qui prêche en faveur d'une formation et d'une recherche d'excellence en Suisse. Mais pour cela, il faut investir… Enfin, "Coopération" propose deux papiers sur des start-up installées au Parc scientifique d'Ecublens: Camptocamp SA, spécialisée dans l'exploitation des nouvelles technologies de l'information, et Lycée Tec, qui développe et commercialise des microscopes holographiques numériques.

En 1980, la Suisse comptait moins de vingt giratoires. Ils sont près de 2000 aujourd'hui. "L'Illustré" de cette semaine fait le point, à défaut de tourner en rond, autour de ce sujet. Si ces ronds-points se sont autant développés, c'est bien parce qu'ils offrent quelques avantages… Philippe Glayre, co-auteur du "Guide suisse des giratoires" réalisé en collaboration avec les deux EPF, cite notamment la réduction du temps d'attente, la modération de la vitesse, la signalisation simplifiée ou encore l'accroissement de la sécurité.

16 novembre 2005

Deux initiatives visant à soutenir les jeunes entreprises font l'objet d'articles dans la presse. A commencer par le programme Swiss ManuFuture. Lancé par quelques figures marquantes de l'économie suisse, dont Nicolas Hayek, ce programme vise à "promouvoir l'esprit d'entreprise" et à coacher les sociétés dans le domaine manufacturier, explique "l'agefi". Le professeur Jacques Giovanola, du Laboratoire de conception de systèmes mécaniques, fait partie du comité directeur. Autre engagement en faveur des start-up: l'existence de la Fondation pour l'innovation technologique, rappellée dans "24 Heures". Présidée par Bernard Vittoz, l'association a appuyé neuf projets permettant aux jeunes sociétés de "passer du prototype de labo au prototype industriel". L'Etat de Vaud, la Chambre vaudoise de commerce et de l'industrie, l'EPFL, Bobst et la Fondation Sandoz participent à son financement.

"Les universités suisses sont facilement accessibles, presque gratuites et hautement subventionnées. Ce dont profitent un nombre croissant d'immigrants. Cette politique est-elle intelligente?". Le magazine "Bilanz" s'interroge sur les conditions financières posées aux étudiants étrangers effectuant tout ou partie de leur cursus dans une haute école helvétique. Une petite statistique pour s'en convaincre: les frais d'études se montent pour un étudiant à 31300 dollars par an pour le MIT contre 1200 francs dans les deux EPF. Pour l'éditorialiste de la publication, cette position n'est plus défendable en temps de restrictions budgétaires.

15 novembre 2005

Un nouvel implant auditif vient de voir le jour, annonce "Le Temps" de mardi. Il se situe entre l'appareil auditif et l'implant cochléaire. Il est constitué d'un tout petit moteur électromagnétique relié à un piston. Le produit, issu de la start-up Cochlear Acoustics, effectue des mouvements de va-et-vient dans l'oreille, qui permettent de reconstituer les sons. Fondée il y a deux ans, la société Cochlear Acoustics est installée sur le Parc scientifique d'Ecublens et elle a déjà testé son système chez trois patients.

A l'occasion de sa Journée de la recherche, vendredi 11 novembre, l'EPFL a invité le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). "L'agefi" de ce mardi rappelle que l'Ecole est une cliente de longue date du FNS et elle abrite trois des 20 pôles nationaux de recherche en Suisse. Cette manifestation a donc été l'occasion pour les chercheurs, les doctorants et les candidats au doctorat de l'EPFL de faire plus ample connaissance avec "la plus grande institution en Suisse de scientifiques au service des scientifiques". Une institution qui dispose d'un budget annuel de l'ordre de 429 millions de francs pour 2005, supportés aux trois quarts par la Confédération.

Nicolas Abelé vient d'être primé par les Trophées de l'innovation, qui récompensent des projets novateurs d'étudiants européens. Dans "Le Temps" de mardi, on apprend que l'heureux élu a 24 ans et qu'il prépare un doctorat au sein du Laboratoire d'électronique générale. Il a développé un nouveau type de composants microscopiques, qui contiennent des caractéristiques mécaniques et électriques suffisantes pour remplacer le quartz, ainsi que de nombreux autres composants utilisés dans les applications sans fil.

Selon la dernière édition du magazine américain "Red Herring", Christof Faller, chercheur au Laboratoire de communications audiovisuelles, à l'EPFL, fait partie des "dix chercheurs dont on va beaucoup entendre parler". Le scientifique est à l'origine du MP3 Surround, rappelle "Le Temps" de ce jour. Il est parvenu à compresser le son et à reproduire des effets jusque-là réservés à des systèmes audio multicanaux.

Le "Giornale del Popolo" du 14 novembre donne la parole à Giorgio Margaritondo, à l'occasion de la remise du prix Zonta, pour la promotion et la reconnaissance des compétences de la gente féminine. Le vice-président de l'EPFL constate que plus on monte dans la hiérarchie professionnelle, plus la présence des femmes se fait rare. Et cette situation se retrouve aussi bien dans le milieu académique que dans les conseils d'administration des entreprises.

L'offre de logements pour les revenus modestes provient presque exclusivement de promoteurs d'utilité publique. Les investisseurs privés concentrent leur activité sur les revenus moyens et aisés. Ce constat résulte d'une enquête menée auprès de quelque 600 promoteurs immobiliers par l'institut économique bâlois Prognos et l'EPFL. "Le Temps", "24 Heures" et plusieurs journaux alémaniques se font l'écho de cette étude mandatée par l'Office fédéral du logement.

14 novembre 2005

"L'agefi" de ce jour se penche sur le BioWall, de la Faculté informatique et communications, à l'EPFL. Trois ans après avoir été présenté, l'ordinateur développé par l'ancien Laboratoire des systèmes logiques n'a pas encore fait l'objet d'applications industrielles. La machine peut continuer à fonctionner sans perte d'informations, même si plusieurs de ses composants sont endommagés. Des propriétés qui pourraient être utiles dans l'aéronautique.

Tous les navigateurs de la Transat Jacques-Vabre disputée en ce moment sont équipés d'une nouveauté créée par Daniel Bommottet et Patrick Favre, deux ingénieurs issus de l'EPFL. Il s'agit d'un système qui permet de localiser et de repêcher au plus vite une personne passée par-dessus bord. Baptisé Wavefinder, il comprend une antenne et un écran de contrôle fixés sur le voilier. "Le matin" du 12 novembre présente ce produit conçu et commercialisé par Wavemind, une société installée au PSE.

Les panneaux d'information prolifèrent dans les forêts, au bord des cours d'eau, au sein des réserves. Dans "Le Temps" de lundi, Jacques Lévy, de l'ENAC, relève que "ces informations omniprésentes, soucieuses de donner du sens, soulignent que nous ne sommes plus dans la vraie nature, mais dans des zones urbaines à faible densité." Le professeur de l'EPFL explique qu'il s'agit d'un environnement discursif, focalisé comme dans un musée sur le texte, sur trop de texte à lire.

Le professeur honoraire Jacques Neyrinck sort un ouvrage sur la publicité, annonce la "Tribune de Genève". L'auteur n'hésite pas à comparer celle-ci à la propagande. Et de dénoncer l'influence qu'elle exerce sur les esprits, en particulier celui des enfants.

Avant de prendre le manche de Solar Impulse, Bertrand Piccard a pris la plume. Il propose une version remaniée et augmentée de son autobiographie philosophique "Une trace dans le ciel", parue en 1998. A lire davantage comme un cheminement de pensée que comme un récit d'aventures.

La nouvelle nomenclature des bâtiments de l'UNIL continue à échauffer les esprits des usagers du campus, notamment ceux de l'Humense, qui abrite les facultés des sciences humaines. Pour certains professeurs, ces "mots valises" ne sont que des "trucs" publicitaires qui ne rendent que très médiocrement compte de l'activité cognitive de l'institution. A lire dans "24 heures" de ce lundi.

11 novembre 2005

Le Comité international olympique a publié un guide sur les relations existant entre le sport, l'environnement et le développement durable. L'objectif de ce document auquel a collaboré le professeur Joseph Tarradellas, du Laboratoire de chimie environnementale et écotoxicologie, à l'EPFL, est de proposer des outils pratiques et méthodologiques à la communauté sportive.

10 novembre 2005

Se basant sur son ouvrage "la violence des villes", Yves Pedrazzini, chercheur en sociologie urbaine à l'EPFL, décortique le phénomène actuel dans les banlieues françaises. Selon lui, il faut "dégager des ponts économiques, sociaux et urbanistiques avec le centre-ville". Donner, par exemple, les moyens à un banlieusard d'ouvrir un commerce au centre, là où les clients ont les moyens d'acheter. "24 Heures" de ce jeudi rappelle que la situation est différente en Suisse, le pays n'ayant pas un passé colonial qui a véhiculé un racisme profond. Autre différence: dans notre pays, les conseils communaux ont un pouvoir sur les quartiers. Les problèmes peuvent donc être désamorcés au niveau local.

09 novembre 2005

Solar Impulse est à la fête, aujourd'hui. L'émission "Territoires 21" qui sera diffusée ce soir sur la "Télévision suisse romande" consacre un reportage à l'aventure humaine et scientifique de l'avion solaire. L'occasion, pour les médias écrits, de faire le point sur l'avancement de ce projet, mené en collaboration avec l'EPFL. Ce soir, ce sont les images de synthèses et les maquettes de l'avion solaire qui seront données à voir au grand public, comme le précisent "La Gruyère" et la "Tribune de Genève". Lever de rideau à 20h20 sur TSR1, avec également un sujet sur les maladies génétiques, où devraient être citées les recherches menées dans le Laboratoire d'étude sur la neurodégénérescence de l'EPFL. Pour patienter, le magazine "Schweizer Arbeitgeber" consacre une longue et intéressante interview de Bertrand Piccard dans sa dernière édition.

HDTV. Derrière cet acronyme quelque peu barbare se cache la future norme d'images haute définition à laquelle se plient de plus en plus d'appareils électroniques. Mais où en est-on vraiment? "Le Temps" de ce jour répond à cette question en compagnie de Touradj Ebrahimi, du Laboratoire de traitement des signaux.

08 novembre 2005

"24 Heures" l'affirme: "L'avion solaire de Piccard pourrait bien décoller de Payerne", en 2008.  "Payerne est une destination sérieuse", confirme André Borschberg, coordinateur du projet. Cette décision représente une chance pour l'aérodrome broyard et la région, en termes d'impact médiatique, note le quotidien. La Municipalité envisage la construction d'un hangar géant susceptible d'accueillir l'avion solaire aux dimensions hors normes.

Joli succès pour les patrons de Silentsoft. Jean-Luc Mossier et Fabio Cesa, associés de cette start-up sise au Parc scientifique d'Ecublens, ont reçu le titre d'"entrepreneurs de l'année 2005" décerné par Ernst & Young. De quoi saluer une nouvelle fois l'innovation de cette société, dont les systèmes de télécommunication ont trouvé de nombreuses applications, en particulier pour la surveillance à distance du niveau du mazout dans les citernes. A lire dans "La Gruyère"

"Bâle progresse mieux que Boston dans les sciences de la vie", affirme le quotidien "Le Temps" dans son édition du jour. Le journal en veut pour preuve les statistiques de croissance dans ce domaine: 12% pour la région rhénane entre 2000 et 2004 contre 2,5% pour la ville de la côte est américaine. Par contre, le média note que Boston tire parti de plusieurs facteurs, dont "l'interactivité entre des hôpitaux, des instituts de recherche appliquée et des hautes écoles", ainsi que la présence de "collaborateurs scientifiques hautement qualifiés". Cela ne vous rappelle pas une certaine région du bord du Léman? Tout juste! Deux graphiques accompagnant l'article montrent que le bassin lémanique est la zone qui enregistre la plus forte croissance dans le domaine des sciences de la vie, avec un taux de près de 13% pour la période 2000-2004.

07 novembre 2005

Nouvelle salve médiatique liée à la prochaine votation populaire sur l'animalerie de l'UNIL. A tout juste vingt jours de ce rendez-vous visiblement très attendu, les arguments se suivent et se ressemblent, tant chez les supporters que les adversaires de ce projet. "Une animalerie géante ou pas? C'est le nœud du problème", résume "La Liberté". Du côté des défenseurs de l'animalerie, c'est la collaboration entre EPFL et UNIL qui est mise en avant. "Le pôle biomédical lémanique […] a acquis une renommée mondiale par la synergie et la répartition des thématiques de recherche mise en place entre toutes les institutions de la place", note Josiane Aubert, présidente du parti socialiste vaudois, dans "Le Temps". "A l'EPFL, la recherche porte sur les maladies neurodégénératives, le cancer et les technologies biomédicales. Au CIG de l'UNIL, c'est la recherche fondamentale qui est choisie", complète "Le Courrier". Quant à "24 Heures", il ouvre sa rubrique "opinions" à deux avis opposés.

"Les deux tiers des diplômés de l'EPFL trouvent leur premier emploi dans une entreprise de moins de 250 salariés". L'article paru ce jour dans "24 Heures" reprend les conclusions d'une étude interne de l'Ecole montrant que près de 65% des diplômés entamaient leur vie active dans une entreprise de taille moyenne. Les causes? Difficiles à déterminer pour l'heure. Selon Patrick Aebischer, cité dans l'article, ce phénomène pourrait s'expliquer par "un renouveau de notre tissu industriel", les grandes industries ayant eu tendance à réduire leurs effectifs ces dernières années. L'apport des start-up est également cité. Pour Dominique Foray, directeur du Collège de management de la technologie, la culture de l'innovation qui est inculquée aux étudiants constituerait également un des facteurs de cette tendance.

Question culture de l'innovation chez les étudiants, justement, "l'agefi" se fait l'écho du lancement du prochain concours Venture 2006. Destiné aux jeunes entrepreneurs en herbe, ce concours sera lancé demain soir à l'EPFL.

Les Presses polytechniques romandes viennent de souffler leur 25ème bougie. "24 Heures" leur rend hommage en leur consacrant un article, en mentionnant l'ambition des PPUR de s'attaquer au marché anglo-saxon sous le label EPFL-Press.

Les experts du domaine spatial avaient rendez-vous à Dübendorf, au début octobre, à l'occasion d'un Space-Forum ouvert au grand public. L'occasion, pour le Bureau des affaires spatiales, de rappeler la contribution de la Suisse auprès de l'Agence spatiale européenne (ESA), avec quelque 120 millions de francs alloués chaque année. Pour le Space Center de l'EPFL, représenté par son directeur Maurice Borgeaud et par l'astronaute-professeur Claude Nicollier, la manifestation a constitué une excellente opportunité pour présenter ses activités, en particulier dans le domaine de la robotique et des satellites.

04 novembre 2005

Tel est le joli titre trouvé par "24 Heures" pour annoncer une initiative lancée par venturelab, en partenariat avec l'Innovation Network et le Collège du management de la technologie de l'EPFL: une journée d'information et de contact dédiées aux étudiants et doctorants qui ont la fibre entrepreneuriale. Le 24 novembre, cette journée "venture ideas@EPFL" ouvre grandes ses portes à tous ceux qui seraient tentés de se frotter au monde de l'entreprise et de trouver de futurs partenaires. Alors, osez faire le pas!

COMET. Bel acronyme que celui du programme Competence management for entreprise. Fruit d'une collaboration entre le Laboratoire de gestion et procédés de production de l'EPFL et HEC Lausanne, ce projet de recherche vise à fournir aux sociétés une méthode permettant de gérer les savoirs et les compétences de leurs collaborateurs. Le principe? Mettre au jour les besoins de formation interne, pour permettre aux entreprises de repenser leur stratégie en termes de ressources humaines. Toutes les explications dans "Le Temps" du jour.

L'annonce du Prix Debiopharm Sciences de la Vie, dont la remise sera réalisée lors d'un symposium international organisé par l'EPFL et l'ISREC, fait l'objet de plusieurs brèves dans les journaux romands, à commencer par "l'agefi", "24 Heures" et "Le Temps". Ce prix, doté de 100.000 francs, est destiné à récompenser un chercheur de moins de 40 ans actifs dans la recherche sur le cancer.

L'informatique mène à tout. Le magazine "Banque & Finance" le prouve en soumettant à l'interview Marc Bürki, le patron de la banque en ligne Swissquote. Le directeur exécutif connaît très bien la filière de l'informatique de l'EPFL, car il y a fait ses études. L'esprit d'entreprise peut-il s'apprendre sur les bancs d'école? Marc Bürki l'affirme. "Il régnait à l'EPFL une véritable culture de la création d'entreprise, qui était d'ailleurs délibérément encouragée. Je pense que c'est le cas encore aujourd'hui", déclare-t-il.

03 novembre 2005

"L'Hebdo" de cette semaine publie un dossier sur les salaires en Suisse romande. De la secrétaire au cadre commercial, le magazine vous dit tout sur le niveau de rémunération moyen de chaque profession. Avec une mention concernant le milieu de la recherche. Ainsi un chimiste gagnerait-il en début de carrière environ 80.000 francs, alors qu'un professeur à l'EPFL commencerait à gravir les échelons à près de 160.000 francs. De quoi susciter les vocations académiques chez les étudiants.

On a beau travailler sur un projet planant, il faut garder les pieds sur terre pour protéger l'innovation. Tel est le message que la société Patents & Technology Surveys a fait passer dans les colonnes de "L'Express". C'est particulièrement le cas du projet Solar Impulse, dont la marque est protégée. Comme le mentionne le quoditien, "Solar Impulse n'a encore fait l'objet d'aucun dépôt de brevet [...] Mais ses concepteurs espèrent toujours que l'avion solaire volera en 2010".

La peur de la grippe aviaire fait des heureux... chez les producteurs de médicaments et les pharmaciens. Ces derniers sont désormais en rupture de stock de vaccins antigrippaux. "24 Heures" rappelle que la campagne de vaccination qui était projetée à l'EPFL a été annulée par la Polyclinique médicale universitaire, au grand dam de quelque 1300 étudiants et des nombreux collaborateurs de l'Ecole.

02 novembre 2005

Voici un guide à mettre dans toutes les mains... en tout cas toutes celles qui rêvent de toucher (sur papier) la crème de la technologie romande. Le magazine "Bilan" vient de sortir son annuaire des personnalités qui comptent parmi les férus de la recherche scientifique, des start-up et du capital-risque. Parmi les professeurs EPFL, on y trouve Monika Henzinger, Henry Markram et Hervé Bourlard.

"24 Heures" se charge de nous livrer la mauvaise nouvelle: l'Agence spatiale européenne a perdu le contact avec le satellite SSETI Express, conçu et fabriqué par des étudiants de hautes écoles européennes, dont l'EPFL. Une défaillance électrique serait à l'origine du drame.

Double présence des anti-animalerie de l'UNIL dans les journaux du jour. Isabelle Chevalley, fer de lance des opposants, fait l'objet d'un portrait dans "l'agefi" en tant que femme défendant une université "responsable qui restreindrait ses ambitions en s'effaçant devant la volonté de l'EPFL de se profiler aussi dans les sciences de la vie". Dans "24 Heures", c'est le député Pierre Zwahlen qui s'exprime et qui déclare que cette animalerie "illustre de manière ridicule les rivalités qui s'aiguisent entre deux hautes écoles partageant le même site". Un jour plus tard, "24 Heures", "Le Matin Bleu" et "La Côte" publiaient d'autres articles à ce sujet.

Quel est le meilleur plan restaurant sur le campus de l'EPFL? Eh bien, c'est curieusement dans la "NZZ" que vous trouverez la réponse à cette question qui taraude étudiants, collaborateurs et professeurs à l'heure de casser la graine. Du Copernic au Vinci, en passant par le Parmentier, faites le tour de toutes les cafétériats en un éclair.

La réponse à cette petite devinette est dans le supplément technologie de "Bilan". Un petit indice: il s'agit évidemment d'une personnalité éminente de l'EPFL, laquelle entretient "un rapport convivial avec cet objet" même si elle a "quelquefois l'impression de souffrir d'un phénomène de dépendance"... Alors, avez-vous trouvé?

01 novembre 2005

Dans les médias du jour, il n'y en a que pour les start-up. La faute au supplément "L'année de l'entreprise", coédité par "Le Temps" et la "NZZ". En sus d'un article consacré à l'incubateur genevois Eclosion, le magazine a interviewé Dominique Foray, directeur du Collège de management de la technologie. Le responsable note le besoin, pour une institution comme l'EPFL, de disposer d'une structure qui puisse soutenir le transfert de technologie sous la forme de nouvelles entreprises. "Il naît beaucoup de start-up autour de l'EPFL, mais peu grandissent. Il faut expliquer ce phénomène qui est d'ailleurs généralement observé dans toute l'Europe".

Toujours dans "L'année de l'entreprise", l'aventure Solar Impulse refait parler d'elle. C'est le côté de la recherche, menée au sein de l'EPFL pour ce projet, qui intéresse le magazine. L'occasion pour le lecteur de se rendre compte du nombre de laboratoires engagés pour répondre aux défis technologiques posés par cette formidable expérience.

La voiture "propre" mise au point à l'Institut Paul Scherrer pour le constructeur Michelin a eu des précédents. "PME Magazine" se charge de nous l'apprendre dans son édition du mois. Et l'EPFL n'est pas étrangère à cet état de fait, puisque son Institut des sciences de l'énergie, dirigé par Daniel Favrat, a mis au point un prototype de moteur fonctionnant au gaz il y près de dix ans. Tour d'horizon des différentes solutions de "voiture du futur" explorées en Suisse.

Le ranking international établi chaque année par le supplément du "Times Higher Education" vient de sortir et se montre sévère pour les universités suisses. L'EPFL perd deux places, pour s'établir au 34ème rang mondial, et l'EPFZ dégringole de la 10ème à la 21ème place. Les universités de Zurich et de Genève se classent respectivement 84ème et 88ème. A lire dans le "Tages-Anzeiger" et dans la "NZZ".

Une brève dans "Le Temps" du jour nous apprend que la société Neurochem, qui dispose d'une antenne au Parc scientifique d'Ecublens, va lancer la phase III des tests cliniques européens de son médicament Alzhemed. Comme son nom l'indique, ce produit est destiné au traitement de l'alzheimer.

31 octobre 2005

Les médias consacrent une nouvelle série d'articles sur le bien-fondé de l'animalerie de l'UNIL, en donnant la parole aux représentants du peuple: les députés vaudois. Dans "24 Heures", ce sont les opposants qui s'expriment, par des voix se situant aussi bien à gauche qu'à droite de l'échiquier politique. La question du coût induit par la construction de cette nouvelle structure, budgété à 18 millions de francs, ainsi que le supposé doublon avec la future animalerie de l'EPFL, servent de fil rouge aux critiques. Du côté de "Lausanne Cités", ce sont à la fois le camp du "oui" et du "non" qui s'expriment. Alors que les opposants jugent disproportionné le nombre de souris qui seront localisées sur le site universitaire, Francis Thévoz, médecin et député au Grand conseil, défend le projet. Pour lui, un refus reviendrait à faire de l'UNIL le maillon faible de la collaboration universitaire lémanique. A lire et à écouter également sur le site web de la "Radio suisse romande".

C'est un cri du cœur qu'exprime le professeur Jean-Pierre Zrÿd dans "l'agefi". L'ancien chercheur à l'Université de Lausanne, soumis à l'interview, affirme qu'un moratoire sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), possible en ce qui concerne les végétaux après la votation fédérale du 27 novembre, tuerait la recherche dans ce domaine et constituerait un désastre pour la place scientifique helvétique. Dans son éditorial, le quotidien économique fait le lien entre cette votation et celle de l'animalerie lausannoise.

Tout ce que vous ne saviez pas encore sur Blue Gene et que vous rêviez de demander se trouve dans l'édition du jour de "24 Heures". Le quotidien vaudois fait le point sur ce "supercalculateur pour simuler la matière grise" avec Henry Markram, codirecteur du Brain Mind Institute de l'EPFL. Comme le souligne le média, chercher à reproduire les mystères du fonctionnement de la conscience humaine n'est pas une sinécure, même pour une machine capable d'exécuter quelque 22'800 milliards d'opérations à la seconde. A noter que ce superordinateur fourni par IBM a battu la semaine dernière son propre record en la matière.

Annoncée dans le dernier "Flash", la construction d'une réplique au 1:65 du barrage de Shahryar à l'EPFL fait l'objet d'un article de "24 Heures". Le Laboratoire de construction hydraulique réalise des essais sur cette maquette qui préfigure le barrage de 135 mètres qui est actuellement en cours de construction en Iran.

La journée d'information organisée par la société Holcim et la Faculté ENAC est traitée dans le mensuel "Batimag". Des pigments colorés au béton apparent autocompactant, toutes les facettes de ce matériau indispensable à la construction ont été explorées par les quelque 200 participants à cette manifestation.