Revues de presse

20 novembre 2006

Avec tous les remous qu'a connus ces derniers mois l'ETHZ, le nombre de participants à la fête annuelle de l'institution qui s'est tenue samedi a atteint un record. Une chose est sûre, d'après le recteur et président ad interim Konrad Osterwalder, le système actuel de direction avec un recteur et un président ne doit pas être bousculé. Pour Sacha Zehnder, président du Conseil des EPF, "il n'y a pas de réel problème de direction mais il faut tirer les leçons de l'affaire". Il a ensuite loué l'ancien président Ernst Hafen qui n'est "malheureusement pas parvenu à convaincre ses collègues des avantages de ses propositions". Dans le domaine "perspectives", Konrad Osterwalder a mentionné une coordination renforcée avec l'EPFL. A lire dans "Neue Zürcher Zeitung", "SonntagsZeitung", "Thurgauer Zeitung".

Le prix de l'innovation 2006 d'Electrosuisse sera décerné le 5 décembre à Félix Grasser, consultant scientifique au Laboratoire d'électronique industrielle et à Gaël Wyssen pour son travail de diplôme d'ingénieur en électricité de l'EPFL. La remise de la récompense aura lieu à l'ETHZ.

17 novembre 2006

Jugeant positive leur collaboration initiée en 2003 en matière de science et de technologie, la Suisse et l'Inde ont signé un nouvel accord jeudi à Berne. L'EPFL joue le rôle de "leading house" pour ces relations, en coordonnant tous les projets dans lesquels des institutions suisses sont impliquées. Swissinfo se fait l'écho de cet accord. A lire aussi dans "L'agefi".

Les Transports publics du littoral neuchâtelois ont donné leur feu vert à la rénovation des funiculaires Ecluse-Plan et La Coudre-Chaumont. Mais faut-il prolonger leur parcours? Selon une étude réalisée par le Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification, à l'EPFL, une extension de la ligne La Coudre-Chaumont est "peu urgente à court et moyen terme". Quant à celle du funi Ecluse-Plan, elle est tout simplement "utopique".

16 novembre 2006

Le premier Forum des entrepreneurs se tient demain à Glion. Objectif de cette manifestation: se donner un temps pour réfléchir au progrès et à ses dommages collatéraux. Ancien vice-président de l'EPFL, Stefan Catsicas explique dans "24 Heures" de ce jour, que le progrès n'a pas que de bons côtés et suscite beaucoup de fantasmes. Pourtant, nous ne serions qu'au début de ce fameux progrès! Ainsi, la science arriverait à une étape historique, comparable à l'invention de la machine à vapeur. Un moment très particulier où trois disciplines convergent vers une même échelle: la biologie, la chimie et l'électronique.

Pour faire des économies, la Communauté d'intérêts pour les transports publics (CITRAP) propose de fusionner la multitude de compagnies vaudoises de bus et de trains en une seule. Secrétaire de ce groupement, le professeur honoraire de l'EPFL Daniel Mange estime que cette solution permettrait de résister aux menaces de la Confédération et donc de sauver les "petits trains". A lire dans "24 Heures" et "Le Temps".

15 novembre 2006

Le Forum EPFL, journées de rencontre entre diplômés et entreprises, édition 2006, a du panache. "On constate une hausse de 30 % du nombre d'entreprises par rapport à l'édition précédente", mentionne Aurélie Van de Vyvere, responsable relations publiques de la manifestation, au micro de la TSR. Notamment due à une bonne conjoncture économique, cette augmentation est aussi le fait de la venue de multinationales.

La SIA remet chaque année un prix aux travaux de diplômes des étudiants de l'EPFL, l'ETHZ et l'Accademia di Architettura de Mendrisio proposant des solutions architectoniques et urbanistiques novatrices. Pour la volée 2006, trois projets de l'EPFL ont été distingués: ceux de Stéphanie Dreyfuss et Noémie Goldman sur l'"Infrastructure touristique à Teuchitlan, Mexique", de Laurent Eller et Luc Larnaudie sur le thème de "Habiter la densité en Quartier Saint-Charles, Marseille" et celui de Georgine Roch sur les "Logements à la rue de la Vuache, Genève". A lire dans tec21.

Le journal français "Les Echos" jette un regard sur la biotechnologie helvétique et constate que notre pays a la plus forte concentration d'entreprises dans ce secteur (au niveau mondial). Cette situation serait le fruit "d'une combinaison talentueuse de science, d'argent et de management". Le quotidien note encore que l'industrie biotech bénéficie d'une recherche de "très bon niveau" grâce aux universités, dont l'EPFL où une Faculté des sciences de la vie a été créée en 2002.

"Geomatik Schweiz" offre un compte-rendu du congrès international sur les logiciels libres en géoinformatique, qui s'est tenu en septembre à Lausanne. Bilan: organisée notamment par des membres de l'EPFL, l'UNIL et la HES-SO, la manifestation a permis de constater que l'Open source "prend de plus en plus d'ampleur et que beaucoup d'outils sont librement à disposition".

14 novembre 2006

Le supercalculateur Blue Gene/L d'IBM est l'ordinateur le plus rapide du monde. La "bête" du laboratoire national Lawrence Livermore a atteint une performance de 280,6 téraflops, soit une vitesse 35'000 fois supérieure à celle d'un PC. Dans ce classement, le calculateur de l'EPFL passe de la 16e à la 22e place, ce qui n'inquiète pas outre mesure la place scientifique lausannoise. L'importance étant davantage placée sur l'utilisation de la machine que sur sa puissance brute de calcul, a expliqué lundi Pascal Vermot, attaché de presse de l'EPFL, à l'Agence télégraphique suisse.

Le "Tages Anzeiger" de lundi s'est penché sur les enjeux liés au logement. L'accès à la propriété présente des risques économiques non négligeables, surtout à cause de la variable hypothécaire. Philippe Thalmann, du Laboratoire de recherches en économie et management de l'environnement, à l'EPFL, a ainsi calculé que l'on pourrait parvenir à des différences de 20% de loyer mensuel selon la formule de taux choisie.

13 novembre 2006

Valoriser les résultats de recherche fondamentale et appliquée en micro et nanotechnologies auprès des entreprises: c'est la mission du Swiss Micronanotechnoloiges Network. Financé par la Confédération et regroupant notamment l'EPFL, le CSEM (Centre suisse d'électronique et de microtechnique), l'EMPA, le PSI et l'ETHZ, le réseau permettra aussi d'éviter une compétition inutile. "Dans une économie mondiale, il faut éviter de se concurrencer entre Bâle, Neuchâtel, Zurich et Lausanne" note Philippe Fluckiger, directeur des opérations du Centre Micronanotechnologie de l'EPFL.

Environ 91000 francs: c'est le salaire annuel brut moyen des diplômés des universités six ans après la fin de leurs études. Cela correspond à une augmentation de 38% en 4 ans d'après "l'Agefi" et le "Tagesanzeiger". Le taux de sans-emploi a par contre également augmenté, passant de 1,2% à 2,7% des diplômés.

... dans le corps professoral des hautes écoles suisses. Elles sont désormais 14%, contre 7% en 2000. Si le chemin de la parité est encore long, des chiffres repris par "24 Heures" montrent que le nombre de professeures engagées enregistre un boom depuis 2005.

24 Heures revient sur le programme de formation triangulaire en micro et nanotechnologies pour les systèmes intégrés entre les écoles polytechniques de Turin, Grenoble et l'EPFL. Avec les compétences reconnues de l'EPFL dans le domaine et le projet Minatec, grand centre de recherche européen en micro- et nanotechnologies de Grenoble, le but est, pour Maher Kayal, directeur de la Section de génie électrique et électronique de l'EPFL, de créer la "Silicon Valley" européenne des nanotechnologies.

L'attente était à son comble vendredi, mais ce n'était pas encore le jour J. Eh non, le jackpot de l'EuroMillion n'est pas tombé! C'est que la chance doit composer avec des probabilités pour le moins réduites, comme l'explique Robert Dalang, directeur de la Chaire de probabilités de l'EPFL, au quotidien "20 Minutes". Les joueurs n'avaient qu'une chance sur 76 millions de décrocher la timbale... Rappelez-vous bien ce chiffre si vous souhaitez tenter votre chance ce vendredi, avec un gros lot de plus de 250 millions de francs à la clé...

On le sait, l'ISREC (Institut suisse de recherche sur le cancer) viendra investir avec chercheurs et souris, le nouveau bâtiment des sciences de la vie de l'EPFL dès l'été 2007. Or les locaux d'Epalinges que l'institut occupe actuellement n'ont toujours pas trouvé preneur. Situation jugée inquiétante par 24 Heures puisque le transfert de l'ISREC est connu depuis trois ans. Des discussions sont en cours entre l'Unil, le CHUV et l'EPFL.

10 novembre 2006

"La Tribune de Genève" de ce vendredi est allée faire un tour du côté de la Cité des métiers et des formations, salon qui se tient actuellement à Palexpo. L'EPFL y est présente avec un stand en partie consacré aux sports avec, par exemple les matériaux servant à faire des balles ou des raquettes de tennis. La maquette de la coque d'Alinghi est aussi exposée. Enfin, comme l'explique le porte-parole de l'Ecole Nicolas Henchoz, la sensibilisation des filles aux métiers des sciences et techniques est un autre point fort du stand, avec une expositions des orginaux de la BD "Clic sur le futur".

Talon vers le bas, orteils plus haut: c'est la position du pied idéale pour améliorer vos performances si on en croit Springboost, start-up du Parc scientifique d'Ecublens (PSE) qui vient de lancer sa chaussure B-Train. Activité musculaire des jambes renforcée, force et explosivité améliorées, plus grande amplitude de la foulée... serait-ce la botte de sept lieues du 21ème siècle? A lire dans l'Arc Hebdo.

09 novembre 2006

En compagnie du supplément multimédia de "L'Hebdo", suivez les pas de Chloé, la "jeune femme très branchée", pour qui la technologie n'a plus aucun secret. Créature virtuelle et - encore - hypothétique, Chloé est le modèle de simulation utilisé par l'Université de Genève dans le cadre du projet européen Intermedia. Ce projet vise à répondre à une question: comment faire converger toutes les technologies vers l'individu? Le Laboratoire de réalité virtuelle de l'EPFL participe à cette aventure.

L'invective, mise en titre d'un article de "L'Hebdo", est on ne peut plus sérieuse. Le magazine fait référence à une recherche publiée en août dernier par Henry Markram et Jean-Vincent Le Bé montrant que de nouvelles connexions neuronales n'arrêtaient pas de se créer (ou de disparaître) tout au long de notre existence, et à un rythme extrêmement rapide. Plus on stimule le cerveau, plus le réseau neuronal de notre cerveau se renforce. Et si les neurones s'activent à la vitesse de la pensée, il est amusant de constater que cette nouvelle a mis trois mois avant d'arriver dans les colonnes de "L'Hebdo"...

Début octobre la deuxième volée d'"Executive Master in e-Governance" a commencé son cursus sur le campus. "IBcom" revient sur le discours de John Gage, chercheur en chef et directeur de l'Office de la science chez Sun Microsystems, prononcé à cette occasion. "Il est indispensable dans tous les pays du globe, mais particulièrement dans les puissances émergentes que les nouveaux dirigeants de tous les secteurs connaissent le potentiel et les dangers de la technologie de l'information et de la communication (TIC)", a-t-il notamment déclaré.

Trois mois après sa parution, le classement du magazine "Newsweek" refait surface dans "L'Hebdo". Le magazine mentionne que "l'EPFL et l'Uni de Genève sont au Top" de ce classement mondial des 100 universités les plus ouvertes. Plusieurs critères ont été pris en considération, mêlant renommée des chercheurs, proportion des étudiants étrangers ou encore le taux d'encadrement.

"L'Hebdo" annonce à ses lecteurs la remise du prix Schläfli, décerné par l'Académie suisse des sciences naturelles, à Karl Gademann. Une récompense de plus pour ce chercheur déjà lauréat du prix Latsis en 2004.

Malgré le déménagement de l'ISREC (Institut de recherche expérimentale sur le cancer) sur le site de l'EPFL, Biopôle SA -société générée par les pouvoirs publics pour créer un pôle des technologies médicales- se trouve trop à l'étroit dans ses locaux d'Epalinges. Prévu pour août 2008, un nouveau bâtiment comprendra la dernière station du M2 en sous-sol, ainsi que quatre niveaux de bureaux pour des entreprises de biotechnologies ou de technologies médicales.

08 novembre 2006

Un groupe de géographes du Laboratoire Chôros de l'EPFL publie ces jours-ci un "Atlas des mutations spatiales de la Suisse". Les statistiques des recensements de la population, résumées en 500 cartes révèlent les dessous de dame Helvétie: richesse, urbanité, votations... A lire dans "Le Temps", "24 Heures", "Tages Anzeiger", "Blick" et "Neue Zürcher Zeitung".

Les entreprises genevoises Finlab et Ilion Security sont les finalistes du Prix Strategis. Fondée par des diplômés de l'EPFL, la deuxième se concentre sur le hacking informatique, craquant les systèmes d'information des banques, des multinationales et des PME. Pour la bonne cause, bien sûr. La cérémonie de remise du prix se déroulera le 28 novembre à l'UNIL.

Vingt-quatre heures, 20 étudiants, quatre équipes: pour la cinquième fois, EPF et Haute école de St-Gall se retrouvent opposées dans une bataille de "cerveaux". Dans ce jeu de stratégie, les participants s'affrontent en jouant le rôle d'acteurs du marché économique. "Bilanz" du 7 novembre s'est piqué au... jeu.

A l'occasion de la récente inauguration de la salle Bernard Vittoz, à l'EPFL, "Bilan" a rencontré deux alumnis de l'Ecole devenus des entrepreneurs au succès international: André Kudelski et Daniel Borel. Les patrons respectifs de Kudelski et Logitech parlent business, mais aussi de la possibilité de financer des chaires à l'EPFL. "L'Etat ne peut pas tout et doit laisser le privé intervenir dans certaines activités", estime André Kudelski. Quant à Daniel Borel, pour contribuer financièrement à une chaire, il aurait besoin de trouver un domaine qui le passionne et un peu de temps pour s'investir dans l'aventure.

Le M2 pas encore terminé, voilà le M3 qui se profile. La ville de Lausanne projette de construire un funiculaire de la place de la Riponne à la Blécherette. Appelé en expert par 24 Heures, Philippe Blanc, adjoint scientifique au Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification de l'EPFL, se montre plutôt sceptique.

07 novembre 2006

Effrayés par les virus informatiques? Perdus dans la jungle des solutions à disposition? "Le Temps" du jour propose, en un article, un mini-portrait de plusieurs entreprises suisses spécialisées dans la sécurité. Telle Iris Solution, cofondée par Patrick Amon, collaborateur scientifique au Centre interdisciplinaire de sécurité d'information et des systèmes de l'EPFL, dont l'originalité réside dans l'alliance entre l'analyse des flux via internet et l'assurance-risque. Autre société: Nexthink, basée au Parc scientifique d'Ecublens, qui analyse et gère les menaces internes. Son procédé d'analyse a été mis au point par Pedro Bados lorsqu'il oeuvrait au Laboratoire d'intelligence artificielle. D'autres entreprises sont encore citées, comme Ilion Security.

06 novembre 2006

Après l'annonce de la démission d'Ernst Hafen de la présidence de l'ETHZ, la presse du week-end se déchaîne avec moult analyses et commentaires sur les raisons de ce départ. Quitte à lancer une chasse aux sorcières. Pour la "NZZ am Sonntag", Ernst Hafen ne serait que la "victime de la rivalité entre [les EPF de] Zurich et Lausanne". La "SonntagsZeitung", quant à elle, tire le portrait du recteur Osterwalder, "grand gagnant de la lutte de pouvoir" vis-à-vis du Conseil des EPF. Lequel considère, par la voix d'Alexander Zehnder, qu'il faut rétablir le dialogue entre la tête et les institutions du domaine des EPF.

Après avoir eu les honneurs de "Nature" et de "L'Hedbo", Olaf Blanke paraît dans les colonnes du "Matin Dimanche" pour ses travaux dans les neurosciences cognitives. "Le paranormal, ça se passe dans la tête", questionne l'hebdomadaire? Dans bien des cas, oui, répond le professeur. Le scientifique fait en grande partie référence aux expériences de mort imminente ou extra-corporelles, dont la plupart peuvent être expliquées par des éléments neurologiques.

"Google vient recruter à l'EPFL", annonce "20 Minutes". La firme de Montain View serait-elle en passe de recruter les meilleurs talents du campus? Elle est en tout cas présente au Forum qui se déroule du 7 au 15 novembre, avec comme point fort des présentations d'entreprise, les deux derniers jours. Au total, près de 150 sociétés seront présentes à cette manifestation, soit 30% de plus que l'année dernière.

Les adeptes de la petite reine doivent être aux anges, après la lecture des journaux du jour et du week-end. "24 Heures" de samedi consacre tout d'abord un article à Renens Roule, une initiative qui a permis à quelque 4300 personnes de louer une bicyclette en près de sept mois. En 2007, ce service de prêt pourrait s'étendre à l'EPFL et à l'UNIL, dès la rentrée d'automne. Car la communauté EPFL aime visiblement  pédaler, comme le prouvent dans "20 Minutes" les 450 personnes ayant participé à l'opération "A vélo au boulot" et le deuxième prix national décroché par l'Ecole.

Contrairement à ses concurrentes, la stratégie de Meditest, société veveysanne, passe par la diversification. Un choix gagnant puisque ce laboratoire d'analyses médicales a réussi à conserver tous ses employés suite à la baisse de 10 % du point de tarification médicale (Tarmed) en 2006 et continue son expension, notamment à Singapour. Fondée en 1978 par Chin Beng Eap, ingénieur chimiste chinois qui a fait ses armes à l'EPFL, la société veveysanne s'intéresse au développement de nouvelles technologies (biosenseurs ou outils d'aide au diagnostic notamment) en étroite collaboration avec l'EPFL, apprend-on dans l'Agefi.

Etes-vous pour ou contre Ymago, le dernier plan de restructuration de la poste suisse? Cette question, la "Basler Zeitung" l'a posée à deux experts. Du côté des contre: Giorgio Pardini, élu socialiste et vice-président du syndicat de la communication. De l'autre bord: Matthias Finger, directeur de la chaire de management des industries de réseaux. Au coeur du débat: la mission de service public du géant jaune est-elle mise en péril? Analyse, arguments et contre-arguments à lire dans ce face-à-face médiatique intéressant organisé par le média rhénan.

A nouveau recteur, nouvelles préoccupations. L'Université de Lausanne a fixé ses priorités dans un plan stratégique sur cinq ans, avec des projets à foison énumérés dans "24 Heures". Mais que fera l'UNIL sur le dossier de l'animalerie commune avec l'EPFL? Ira-t-elle jusqu'à transférer l'enseignement de la biologie à sa voisine polytechnique, comme ce fut le cas autrefois pour les maths, la physique et la chimie, se demande le quotidien vaudois? Pas de réponse dans les colonnes, mais la question est posée.

03 novembre 2006

Après être en passe d'intégrer l'ISREC, l'EPFL serait-elle prête à jeter son dévolu sur l'Institut Ludwig, un autre spécialiste de la recherche sur le cancer? Pour "Le Matin Bleu" du 2 novembre, l'affaire est pratiquement entendue. L'EPFL chercherait à s'attirer les faveurs de l'Institut, au grand dam de l'UNIL avec laquelle il collabore à l'heure actuelle. Du côté de Dorigny, on craint le volontarisme du Poly. Nicolas Henchoz, adjoint du président pour la communication, souligne quant à lui que "le scénario d'une absorption n'est pas à l'ordre du jour".

"Vous laisseriez-vous soigner par des robots?". La question, en tête de la colonne "savoirs" du magazine "Facts", a de quoi susciter des réponses pour le moins tranchées. Celle d'Auke Ijspeert est on ne peut plus claire. "Volontiers", répond sans ambages le professeur boursier. Pour le spécialiste de la robotique bio-inspirée, cette perspective lui confèrerait "davantage de temps à passer avec les humains". Et vous?

En vue de l'harmonisation du domaine de l'aménagement du territoire et des constructions, la SIA se penche sur la norme 423 concernant les dimensions des bâtiments et les distances. L'Institut für Raumentwicklung à Rapperswill et l'EPFL collaborent en vue de cette uniformisation, note "Tec 21", la revue des architectes et ingénieurs.

Aujourd'hui, la mode n'est plus à l'enquête de satisfaction du personnel mais à l'évaluation du degré d'engagement, d'après "Le Temps". L'EPFL suit la tendance avec le projet Atmos lancé en 2004 pour "renforcer le dialogue à tous les niveaux, la dynamique de progrès et l'implication de chacun".

02 novembre 2006

Tout porte à croire que le 21ème siècle sera celui de l'Asie. Patrick Aebischer, président de l'EPFL, est actuellement à Tokyo. Un partenariat renforcé avec les universités nippones pour les échanges d'étudiants et de professeurs est en bonne voie. Et, histoire de donner le goût de la culture asiatique aux étudiants suisses, un jardin japonais sera installé dans le Learning center, a glissé le président à la TSR.

Dans le monde industriel, il ne suffit pas d'être bon pour réussir. La recherche de partenaires se révèle indispensable dans un univers de plus en plus compétitif. Ce message a été délivré aux participants du Forum MicroTech Industry, qui s'est déroulé en début de semaine à Yverdon, et aux lecteurs de "l'agefi" de ce jour. La preuve par l'exemple avec Lyncée Tech, une start-up sise au Parc scientifique, qui a continué a tisser des liens étroits avec sa génitrice, l'EPFL, sur la base d'un contrat CTI.

Une machine à transformer des restes de coupes d'arbres et les branches courbes en granulés de bois au coeur de la forêt: c'est ce que vient de mettre au point Eneftech, entreprise d'ingénierie énergétique du parc scientifique de l'EPFL. L'utilisation du bois de forêt représente l'avenir du chauffage à base de pellets: cette installation intéresse déjà des communes romandes. A lire dans "Le Matin".

"Putsch à l'ETH", "Les professeurs de l'EPFZ poussent leur président vers la porte", "L'EPFZ sans patron"... les titres les plus chocs s'étalent dans les colonnes des médias du jour. La gravité de l'évènement est effectivement sans précédent: après dix mois d'activité, Ernst Hafen a décidé de démissionner de son poste de président de la plus grande institution de recherche et de formation suisse. Une conclusion malheureuse mais somme toute logique pour un homme "seul contre tous", comme le précise la "Wochenzeitung". A lire dans le "Bund", le "Tages-Anzeiger" et la "Basler Zeitung". Les médias romands sont en général moins diserts.

Barathon? Aucun rapport avec la course à pieds, sauf que les étudiants étrangers qui ont participé à la tournée des bars lausannois samedi dernier étaient, espérons-le, piétons. Marchaient-ils droit ou pas, c'est une autre histoire, mais comme le note Nicolas Henchoz dans "20 minutes", "Il y a bien quelques excès ponctuels, mais qui se calment rapidement vu la masse de travail à laquelle les étudiants sont confrontés." Et l'organisatrice, X-change, qui parraine les étudiants étrangers, organise bien d'autres manifestations.

Lancer un référendum contre la réforme de la caisse de pension Publica? Les membres de l'Association du personnel de la Confédération (APC) trancheront. C'est ce qu'a décidé l'assemblée des délégués hier. "Arrêtons de nous plaindre, passons aux actes", a déclaré Michel Fressineau de la section APC de l'EPFL au "Schaffhauser Nachrichten".

01 novembre 2006

Les changements climatiques auront d'ici peu de temps une influence sur la production hydroélectrique en Suisse. D'après une étude de l'EPFL, mandatée par l'Office fédéral de l'énergie, le volume des cours d'eau va baisser de 7% entre 2020 et 2050. Le conseil des Etats a donc proposé début octobre de faire un effort économique. Le but: augmenter la production hydroélectrique de 5% d'ici à 2030. Comme la place manque pour l'installation de nouveaux grands barrages, de petites structures seront rénovées ou construites. A lire dans le "Handels Zeitung".

Eric Davalle, chargé de cours à l'ENAC, vient d'être nommé par la municipalité lausannoise chef du Service de l'électricité. L'information est parue dans le "Bulletin des SEV" du 26 octobre.

St-German, petit village valaisan, fait peau neuve. Une initiative forcée par les travaux du tunnel du Lötschberg, qui ont engendré un certain nombre de problèmes pour le site, notamment l'alimentation en eau potable. Une équipe d'experts de l'EPFL s'est rendue sur place. Du coup, rues, infrastructures, canalisations et réseau d'eau seront rénovées annonce la "Walliser Bote" de mardi.

La "Basler Zeitung" de ce jour dresse le portrait de Karina Kulangara, chercheuse en neurosciences. Elle est notamment passée par le Brain Mind Institute, "une des meilleures adresses en Suisse pour la recherche sur le cerveau", note-t-elle. Si après ses études, sa carrière académique était une évidence, elle a choisi de se tourner vers l'insdustrie, "une alternative tout à fait séduisante".

31 octobre 2006

Les robots ont 50 ans aujourd'hui. L'annonce est faite dans l'émission "On en parle" de la "Radio suisse romande". L'occasion de faire le point sur ce que le grand public peut déjà se procurer en matière de robots, sur les recherches effectuées à l'EPFL et sur les perspectives d'avenir. A suivre sur les ondes en compagnie de Pierre-Edouard Unser, le directeur de Probotics, première boutique de robots en Suisse, et d'Aude Billard, directrice du Laboratoire d'algorithmes et systèmes d'apprentissage.

Dans le supplément "L'année de l'entreprise" de novembre, Patrick Aebischer annonce son intention de faire trois mandats au poste de président de l'EPFL. Il y parle aussi du problème des start-up de l'Ecole, qui stagnent depuis quelque temps. "Il manque de serial entrepreneurs", déclare-t-il. En revanche, il note une augmentation du nombre de licences octroyées. Quant au domaine de la science, en général, le président estime qu'il est entré dans le star system. "Nos plus hauts salaires approchent la limite de 300'000 francs, c'est ce que je gagne." Mais l'argent n'est pas le premier motif de concurrence entre institutions. La qualité des laboratoires, des infrastructures et des collègues est un facteur essentiel.

"L'année de l'entreprise" de novembre s'intéresse aux travaux de la Fondation suisse pour les cyberthèses, menés en collaboration avec le Laboratoire de systèmes robotiques, de l'EPFL. Deux de ses appareils, MotionMaker et Walktrainer, guident les membres et les activent de manière contrôlée par électrostimulation des muscles paralysés. Des machines qui redonnent l'espoir à des personnes handicapées de remarcher un jour.

L'institut de recherche IDIAP, à Martigny, invente la salle qui détecte l'ennui. Dans le cadre du projet IM2, il a développé une salle de réunion intelligente, qui permettra de savoir quand les auditeurs manifestent de l'intérêt et pour quels thèmes. A lire dans "L'année de l'entreprise".