Revues de presse

06 décembre 2005

Quelles sont les perspectives du nucléaire à l'heure du pétrole cher et de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre? Telle a été la question posée lors d'un récent séminaire organisé par les électriciens romands, l'Institut Paul Scherrer et l'EPFL. "L'agefi" de ce mardi présente les scénarios possibles pour le remplacement des centrales des cinq centrales actuelles: de leur non-remplacement à la mise en place d'un réacteur de la génération IV. Les décisions à prendre seront ardues et le professeur Daniel Favrat, du Laboratoire d'énergétique industrielle, à l'EPFL, souligne que, dans ce processus, il ne faudra pas omettre "l'amélioration des approches systémiques de la planification énergétique". Le débat ne devrait ainsi pas épargner les instituts de recherche toujours intéressés à la chose énergétique. L'EPFL est d'ailleurs en train de réfléchir avec l'EPFZ et l'Institut Scherrer à la création d''un master national en génie nucléaire.

"Le Temps" de ce jour fait un tour du côté du Parc scientifique d'Ecublens. Celui-ci veut "se transformer en un petit village technologique". Son taux d'occupation atteint déjà 98,5% et la construction d'un quatrième édifice est prévu pour 2006. Les projets d'expansion du PSE ne s'arrêtent pas là: deux autres bâtiments doivent sortir de terre à moyen terme.

Après le National, le Conseil des Etats doit donner aujourd'hui son feu vert aux lois constitutionnelles, qui instaurent un nouveau partage de souveraineté entre la Confédération et les cantons sur le pilotage de l'instruction, des université et des EPF. "Le Temps" de mardi a convié le secrétaire d'Etat à l'éducation Charles Kleiber, co-artisan de cette révolution douce, et François Cherix, expert des rouages politiques suisses, à s'exprimer sur le modèle envisagé.

Les commerçants de Saignelégier changent d'identité visuelle. Il s'agit là de la première action concrète tirée des conclusions d'une étude menée par le Laboratoire de sociologie urbaine, de l'EPFL. A lire dans "Le Quotidien jurassien" du 2 décembre.

Les travaux du Laboratoire de technologie des composites et polymères suscitent une fois encore l'intérêt des médias. Ce mardi, c'est "Le Temps" qui présente comment l'équipe de chercheurs a développé une forme de matière osseuse synthétique. La réalisation du nouveau biocomposite a été effectuée en synergie avec les études biomécaniques et de biocompatibilité dirigées par Dominique Pioletti, au Laboratoire de recherche en orthopédie.

05 décembre 2005

Il s'appelle Marmix, est un as des marchés financiers et arrive à prédire l'avenir sans cartes ni boule de cristal. Mais foin de medium à la petite semaine: Marmix est un logiciel on ne peut plus sophistiqué mis au point par un chercheur de l'Université de Lausanne. Et si cette plateforme informatique est d'abord dévolue au traitement de contrats à terme, elle peut également être utilisée pour prédire le résultat de certaines votations. Ainsi celui sur l'animalerie a-t-il été anticipé par Marmix, relève "24 Heures" dans son édition du jour. Le quotidien note que l'EPFL compte utiliser ce système "pour choisir les prochains thèmes de recherche d'un projet en sciences des communications".

C'est à cette épineuse question qu'est convié Matthias Finger, de la Chaire de management des industries de réseau, par "Le Matin Dimanche". L'hebdomaire pose au professeur de l'EPFL les "cinq questions pour comprendre la privatisation" de l'opérateur. Pourquoi le Conseil fédéral a-t-il commis une bourde en annonçant son intention de vendre sa participation? Qui va racheter l'entreprise? Les réponses sont dans l'article.

Après "24 Heures" et la "Tribune de Genève", c'est au tour d'"Entreprise romande" de saluer les 25 ans des Presses polytechniques et universitaires romandes. Lancée par Jacques Neirynck et Claire-Lise Delacrausaz, cette maison d'édition a contribué au rayonnement de l'EPFL et "constitue une émulation pour ses professeurs", note le magazine. Retour sur un succès qui n'est pas près de prendre fin.

02 décembre 2005

En 1910, les frères Dufaux réussissaient l'exploit de traverser le lac Léman en avion. Aujourd'hui, l'association hepta.aero lance un nouveau défi. Un aéroplane identique à celui des Dufaux effectuera le même parcours en 2010, piloté par l'astronaute Claude Nicollier. Ce vol commémoratif coïncidera avec le 90e anniversaire de l'aéroport de Genève. Pour la reconstitution de l'appareil, il sera fait appel au Laboratoire d'ingénierie numérique (LIN), à l'EPFL, en raison de sa grande expérience en matière de simulation numérique. A lire dans "24 heures" du jour.

01 décembre 2005

A l'occasion de la Journée du sida, "L'agefi" consacre une double page au virus et aux avancées thérapeutiques dans ce domaine. Ainsi, à l'EPFL, l'équipe du professeur Didier Trono, doyen de la Faculté des sciences de la vie, développe des tactiques moléculaires pour confondre le VIH. Il s'agit d'utiliser un enzyme éditeur comme outil thérapeutique. La progression de l'infection pourrait ainsi être enrayée et réduire de façon substantielle les doses de médicaments antiviraux habituels.

Les détenteurs d'une licence universitaire, ou d'un diplôme des EPF, pourront-ils l'échanger contre un nouveau master? La reconnaissance des anciens titres fait encore l'objet de vives discussions, mais une chose est sûre, les porteurs de licence ne recevront pas de master à titre de cadeau de fin d'année. Comme on peut le lire dans "Le Temps" de ce jeudi, croire à l'envoi automatique de nouveaux documents serait comme croire au Père Noël. Pourtant à l'EPFL, Dominique Bonvin, doyen de l'Ecole bachelor et master, rassure: "Les diplômes de l'Ecole sont considérés comme équivalents aux futurs masters."

Dans "Private Banking" du 1er décembre, un article est consacré à la société Fundo SA, dont l'unité de recherche est basée au Parc scientifique de l'EPFL. La société fait sensation avec un modèle qui permettrait de maîtriser la volatilité de plusieurs classes d'actifs, notamment des actions. Ainsi, grâce à d'étroites collaborations avec le Laboratoire de statistiques appliquées, cet outil d'aide à la décision offrirait un degré de certitude allant jusqu'à 99%, un argument plutôt alléchant pour les caisses de pension et autres gérants indépendants. A lire également dans "Domaine public".

La Suisse, qui ne possède pas son propre programme spatial, doit se concentrer sur le marché des "petites missions" au sein de l'Agence spatiale européenne, estime le secrétaire d'Etat à la recherche Charles Kleiber. "L'agefi" du jour rappelle que celui-ci défendra les intérêts helvétiques lors de la conférence de l'ESA début décembre. Le Conseil fédéral a déterminé trois priorités: une participation au système européen de surveillance globale pour l'environnement et la sécurité, ainsi qu'à la mission d'observation de Mars. La Suisse veut également se faire une place sur le marché des technologies sur orbite. Dans ce domaine, l'industrie et les hautes écoles doivent faire jouer leurs synergies, lit-on dans le quotidien.

30 novembre 2005

Accélérer la réforme de la médecine en instituant une école de médecine lausannoise qui réunirait enseignement, clinique et recherche: l'idée est relancée par Patrick Aebischer, à la suite du vote sur l'animalerie. Le patron de l'EPFL a expliqué au "Temps" de ce jour qu'entre les hôpitaux, les unis et l'EPFL, la répartition des pouvoirs est trop complexe s'agissant de la médecine. "Il y a trop de cuisiniers. Nous le constatons ces temps en essayant de créer un centre commun en imagerie médicale." De son côté, le recteur sortant de l'UNIL Jean-Marc Rapp veut d'abord analyser les motifs du refus de l'animalerie avant de s'engager dans d'autres réflexions. Enfin, le doyen de la Faculté de biologie et médecine Patrice Magnin se déclare "de plus en plus favorable" au scénario de l'école de médecine.

Constatant une fragilisation de son commerce local et de la dynamique de son centre-ville depuis quelques années, la ville d'Estavayer-le-Lac a mandaté le Laboratoire de sociologie urbaine, à l'ENAC, pour mener une enquête auprès des habitants et des estivants. Les résultats seront dévoilés lors d'une séance publique ce mercredi soir. "24 heures" et "La Liberté", qui rapportent l'information, n'ont pas réussi à en savoir davantage.

29 novembre 2005

Le contrecoup de la votation sur l'animalerie à peine encaissé, les médias envisagent les conséquences et les leçons de cette affaire pour l'arc lémanique. "24 Heures", tout d'abord, répercute l'appel de Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche, pour une meilleure collaboration entre l'UNIL et l'EPFL. Selon ce dernier, les deux institutions "ont la volonté de collaborer. Mais à voir le résultat de la votation, les Vaudois ne la ressentent pas". "Qu'avons-nous fait faux?", s'interrogent les chercheurs. Cette phrase figure en titre d'un article du "Temps" tentant de dessiner le futur du Centre intégratif de génomique de l'UNIL, maintenant privé de son animalerie. Pour le journal genevois, il y a fossé toujours plus important entre le public et les scientifiques. Reste que la situation se révèle difficile pour certains chercheurs de l'UNIL, dont certains rêveraient de rejoindre l'EPFL, à en croire "24 Heures".

Les journaux valaisans reviennent sur le récent "Prix Sommet" qui s'est déroulé à Monthey. Cette manifestation, destinée à récompenser des entreprises exemplaires, a couronné cette année Studer Innotech, une société qui a l'habitude de collaborer avec les ingénieurs des hautes écoles, en particulier les HES. Une très bonne occasion pour Patrick Aebischer, orateur vedette de la cérémonie, de rappeler que la recherche et la technologie peuvent devenir des moteurs pour l'économie. Le président de l'EPFL a présenté les structures et les missions de son institution. A lire dans le "Walliser Bote et "Le Nouvelliste", lequel se fend également d'un commentaire.

La neige a beau avoir tapissé de blanc le campus, cela n'a pas empêché le "Journal de Morges" de revenir sur l'inauguration du Point Vélo à l'EPFL, le 4 novembre dernier. Inutile d'espérer pour autant que les vélos électriques mis à disposition soient équipés de poignées chauffantes...

MMORPG. Derrière cet acronyme un peu barbare se cache l'univers foisonnant des jeux en ligne massivement multijoueurs, des univers virtuels permanents dans lesquels se connectent des milliers d'internautes. "Le Temps" du jour prend le prétexte du succès du jeu "World of Warcraft" pour revenir sur les ambitions de la start-up Komodo. Cette jeune entreprise hébergée au Technopôle de Sierre a été lancée par un ancien étudiant en microtechnique de l'EPFL.

Que vaut Wikipedia, l'encyclopédie en ligne et qui a la particularité d'être alimentée par les internautes? "Le Courrier" du 26 novembre reprend l'essai mené par le magazine américain "Esquire". Soumis à la question, Olivier Glassey, chercheur rattaché à la Chaire de logistique, économie et management, semble pour sa part acquis à cette édition en ligne dont le caractère "unique et fascinant [...] tient à la masse de personnes de bonne volonté qui garantit en permanence sa qualité".

28 novembre 2005

"Le non à l'animalerie remet en question le projet triangulaire". Ce constat figurant en titre d'un article paru dans "l'agefi", sort de la bouche de Jean-Marc Rapp. Le recteur de l'UNIL fait tout d'abord son mea culpa en indiquant que "nous n'avons pas su indiquer à la population à quel point cet objet est important pour le développement de l'UNIL" et tire les conséquences de cet échec. "Je pense que ce résultat peut aller jusqu'à mettre en question le projet triangulaire Sciences, vie et société entre les universités lémaniques et l'EPFL", l'UNIL étant même qualifiée de "maillon faible" dans le quotidien "24 Heures". "L'Uni paie le prix de la méfiance", analyse "Le Courrier". Le "Temps" insiste sur le fait que cette votation représente un véritable coup dur pour le Centre intégratif de génomique de l'Université. Pour "l'agefi", cette votation illustre la raison d'être de la fonction que va endosser Philippe Moreillon, futur membre du rectorat de cette institution, dans la consolidation des liens entre l'UNIL et l'EPFL.

Deuxième coup dur pour l'UNIL, avec l'acceptation par le peuple suisse du moratoire sur les OGM en agriculture, à hauteur de 55%. "L'agefi" indique que les sciences végétales de l'institution lausannoise devraient subir le contrecoup de cette votation. Pour Patrick Aebischer, le résultat des urnes n'est toutefois pas le signe d'une défiance à l'égard des chercheurs, la population restant favorable aux recherches biomédicales, explique-t-il dans "Le Temps".

Une BD pour fait découvrir l'EPFL aux préadolescentes. En s'adjugeant les services de cinq auteurs suisses, l'Ecole publie un "petit livre rouge de 56 pages" – comme le décrit "24 Heures" pour encourager les jeunes filles à se diriger vers des formations scientifiques et techniques. L'ouvrage est en vente dans les librairies spécialisées et la boutique EPFL depuis ce week-end.

"L'agefi" du jour reprend la nouvelle de la publication, dans Nature, d'un nouveau système capable de traquer des électrons dans des nanostructures. Mise au point par le Laboratoire d'optoélectronique quantique, au sein du Pôle de recherche national Photonique quantique qui est hébergé à l'EPFL, cette machine arrive à repousser un peu plus loin les limites des méthodes actuelles pour observer l'infiniment petit.

Voilà un spin-off de l'EPFL qui a de l'énergie à revendre. Issue du Laboratoire de photonique et interfaces, la start-up HPL (High Power Lithium) fait l'objet d'un portrait flatteur dans "l'agefi". Découvrez comment cette jeune entreprise, après avoir connu bien des rebondissements, arrive à se faire une place dans des batteries nouvelle génération grâce aux nanotechnologies.

25 novembre 2005

Plus de 150 chercheurs et représentants de start-up ont assisté jeudi à Neuchâtel à la Journée de l'innovation du Centre suisse d'électronique et de microtechnique. "L'agefi" de ce vendredi rapporte que son directeur a profité de l'occasion pour annoncer une prise de participation de l'EPFL dans le capital du Centre. "L'Express" rappelle pour sa part que la prise de participation de l'EPFL dans le capital du CSEM sera bien de 20%.

24 novembre 2005

En 1980, le professeur Jacques Neirynck décidait de fonder une maison d'édition dédiée à la poursuite d'un Traité d'électricité en une vingtaine de volumes. Vingt-cinq ans plus tard, les Presses polytechniques et universitaires romandes sont l'un des principaux éditeurs romands et peuvent se flatter d'une solide réputation dans les domaines scientifique et technique. La "Tribune de Genève" de ce jeudi retrace le parcours des PPUR, un exemple rare d'entreprise en constante progression.

Pour sa première édition, le Prix suisse de l'éthique a récompensé des efforts particuliers menés dans notre pays par des organisations helvétiques. Et les vainqueurs sont… le Centre suisse d'électronique et de microtechnique à Neuchâtel, pour son projet de crèche d'entreprise, Serono Biotech Center, pour son approche globale d'intégration des aspects environnementaux dans le management, et la Ville de Neuchâtel, pour son concept de mobilité durable.

Neuchâtel est un pionnier dans le domaine du déflocage d'amiante. "L'Express" de jeudi raconte comment un artisan spécialisé dans le domaine a mis au point un système d'aspiration en forme d'entonnoir, en collaboration avec l'EPFL. Et depuis plus de vingt ans, il traque ce matériau sournois et nocif dans les bâtiments de Suisse romande.

Dans son édition de cette semaine, "L'Hebdo" donne la parole à Philippe Burrin, le directeur de l'Institut des hautes écoles internationales de Genève. Il explique qu'en Suisse, il y deux logiques universitaires: "Celle de l'ouverture internationale, que défend notamment l'EPFL, et celle des universités cantonales, qui visent à bien servir la clientèle locale et à maintenir une grande proximité avec les autorités." En d'autres termes, "c'est un système très cartellisé auquel celui des paysans n'a rien à envier".

Le "Nouvelliste" du 23 novembre se penche sur la nouvelle formation Executive master in business administration, un produit unique, en Suisse comme sur le plan international. Elle a été introduite en 2004 en Valais. L'enseignement sera enrichi par un tronc commun avec l'EPFL et la HEC. Un tronc commun qui procurera aux étudiants des cours de management des technologies et de gestion, en plus de ceux de tourisme.

23 novembre 2005

La politique suisse en matière d'espace se concentre essentiellement sur l'Agence spatiale européenne. Cette année, la contribution helvétique à l'ESA, qui se monte à 140 millions de francs, en ramènera obligatoirement près de 120 aux entreprises du pays. Une cinquantaine de firmes travaillent pour les étoiles, dont 20 très régulièrement. A l'occasion du prochain Conseil ministériel qui décidera des programmes de l'Agence pour les quatre ans à venir, "La Tribune de Genève" et "24 Heures" annoncent que la surveillance planétaire à des fins environnementales et sécuritaires (le système GMES) sera sans doute un des sujets phares de la rencontre. Les quotidiens rappellent que la Suisse n'a pas de programme national de recherche. En revanche, des institutions telles que les EPF et les universités travaillent sur des domaines spécifiques, à l'instar de l'EPFL qui se concentre sur la microtechnique.

22 novembre 2005

La société Adamant Technologies a reçu hier à Lausanne le quatrième trophée Eco-conscience, pour son système électrochimique permettant de débarrasser les eaux industrielles et les piscines de certains polluants. Le jury a également décerné deux prix d'excellence au bureau Impact-Concept, au Mont-sur-Lausanne, et à Eneftech Innovations, jeune pousse basée au Parc scientifique d'Ecublens, pour sa technique permettant de produire électricité et chaleur à partir de biomasse.

L'EPFZ et McKinsey & Company Suisse lancent pour la cinquième fois, le concours Venture, destiné aux jeunes entrepreneurs. L'objectif est de soutenir les candidats dans la création de leur entreprise. Les concurrents doivent proposer une idée commerciale et monter un business plan d'ici au 13 avril. Les gagnants seront désignés en juin. Pour rappel, le premier prix Venture a été décerné en 2002 à la société Xitact, spécialisée dans la fabrication de simulateurs médicaux. Celle-ci doit son existence à des étudiants de l'EPFL, qui, à l'époque, peaufinaient leur projet. Le concours leur a servi de tremplin.

Une brève dans "Le Temps" de ce jour annonce qu'une équipe de chercheurs du Laboratoire de recherche en orthopédie, dirigée par Thomas Quinn, a mis au point un dispositif motorisé permettant d'augmenter la surface de culture de cellules, pour améliorer les techniques de base en biologie. Les applications envisagées se situent dans le domaine du génie tissulaire.

L'EPFL et l'Université de Tokyo ont signé en octobre un partenariat d'échanges académiques et de recherche sur les systèmes de transport intelligents. "Strasse und Verkehr" du 17 novembre relaie cette information. Un programme de recherche conjoint est en cours d'élaboration et c'est Edward Chung, du Laboratoire des voies de circulation, qui sera chargé de coordonner les activités entre les deux institutions.

Pierre Zweiacker, ingénieur au Laboratoire de réseaux électriques, à l'EPFL, vient de publier "Fluide vital", un ouvrage sur l'électricité. Pour "Energie Panorama" du 17 novembre, ce livre "constitue un apport positif à l'image que l'on doit se faire de la science, en particulier du chapitre de la physique qui traite des phénomènes électriques". Pour preuve, les multiples anecdotes comiques qui agrémentent le texte.

"La Gruyère" du 19 novembre rappelle que ce 27 novembre, le peuple suisse sera appelé à se prononcer sur un moratoire de cinq ans sur les OGM. Le journal a demandé à Jacques Neirynck, professeur honoraire à l'EPFL, ce qu'il en pensait. Réponse de l'intéressé: "Le moratoire est non seulement inutile, mais il constitue une manipulation politique de la part des Verts et de la gauche." Selon lui, on fait peur à la population et le moratoire ne va rien changer dans la pratique, "puisqu'il n'y a pas et il n'y aura pas d'aliments OGM en Suisse".

Xceive, une start-up de la Silicon Valley, dont les huit fondateurs ont tous passé par l'EPFL, a réussi à condenser les composants d'un tuner TV sur un circuit intégré de 5 millimètres de côté! Comme l'explique "Le Temps" du 22 novembre, plus fiable et plus simple à fabriquer qu'un tuner traditionnel, cette innovation est déjà compétitive avec un prix de ventre d'environ cinq dollars. Inutile de préciser que c'est un marché vaste comme un océan qui s'ouvre devant Xceive.

21 novembre 2005

L'Union européenne se prépare à offrir une naturalisation facilitée pour les meilleurs diplômés étrangers. C'est du moins le souhait de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, exprimé aujourd'hui dans les colonnes de "24 Heures". Cette mesure vise à renforcer l'attractivité des hautes écoles européennes face à la concurrence américaine et asiatique. Pour la Suisse, cette mesure aurait des conséquences tangibles, car elle pourrait aboutir à une modification de la nouvelle loi sur les étrangers, en 2007. Visiblement, la solution suisse viserait à améliorer les possibilités d'embauche dans certains secteurs de l'économie, mais sans nécessairement accorder la nationalité helvétique aux diplômés étrangers.

Question territoires, les jeunes de la banlieue lausannoise en connaissent bien les limites. "24 Heures" met au jour un phénomène nouveau: l'identification des 10-15 ans à leur cité, formalisée par le biais d'un code postal. Ainsi les jeunes de Renens sont-ils les "1020", exprimé également sous la forme latine de "MXX". Yves Pedrazzini, collaborateur scientifique au Laboratoire de sociologie urbaine, a trouvé une explication à cette tendance, le code assumant une "fonction cabalistique" d'une "ouverture symbolique sur la grande cité". A lire dans le quotidien vaudois.

Quel premier emploi pour un diplômé EPFL en informatique? Le média en ligne "Largeur.com" a trouvé le job de rêve: hacker... Mais hacker éthique. C'est en tout cas ce que propose la société genevoise Ilion Security, spécialisée dans les mesures de défense contre le piratage informatique. L'entreprise compte une quinzaine de "jeunes passionnés d'informatique, pour la plupart fraîchement sortis de la section des systèmes de communication de l'EPFL" et compte doubler ses effectifs d'ici à la fin 2006.

"24 Heures" revient sur les raisons qui ont poussé Barbara Fournier à se retirer de sa fonction de rédactrice responsable du Polyrama, dont la principale est le refus d'"adhérer à la nouvelle ligne éditoriale, plus clairement orientée vers des objectifs de communication institutionnelle", explique-t-elle. Quel avenir donc pour ce magazine de l'EPFL, tiré à 15.000 exemplaires et destiné au grand public, aux ancien étudiants et aux partenaires académiques et politiques? Selon Nicolas Henchoz, adjoint du président pour les affaires de communication, le magazine fera l'objet d'une nouvelle formule "qui devrait vraisemblablement voir le jour l'automne prochain".

18 novembre 2005

"L'Hebdo" du 17 novembre propose un dossier sur la génomique, cette révolution qui est "une chance pour le pôle biomédical lémanique", placé déjà en troisième position sur le plan européen. Le magazine présente le tout juste inauguré Centre intégratif de génomique (CIG), fruit d'un accord entre les Universités de Lausanne et de Genève et l'EPFL. Sa directrice Nouria Hernandez explique comment la génomique est porteuse de grandes promesses notamment pour la médecine. Selon elle, il est tout à fait envisageable que les recherches du CIG puissent conduire à la création de petites entreprises.

Les journalistes de "L'Hebdo" sont allés se promener du côté du Blue Brain Institute, à l'EPFL, pour voir ce qui a été accompli depuis l'installation en juin du superordinateur Blue Gene. "Nous commençons à construire une copie détaillée et précise d'une partie du cerveau", explique le professeur Henry Markram. Et l'objectif? Réaliser d'ici à deux ans la version informatique de l'un des composants fondamentaux du cortex des mammifères, la colonne corticale.

"L'Hebdo" de ce jeudi fait parler Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département vaudois de la formation et de la jeunesse, sur le projet d'animalerie de l'UNIL, qu'elle défend. Selon elle, il ne s'agit pas d'encourager la surenchère dans l'expérimentation animale, mais bien de permettre aux scientifiques de disposer des outils dont ils ont besoin pour avancer dans la recherche. En outre, elle estime que le réseau des animaleries lémaniques suffit à garantir une gestion économique et efficace. Par ailleurs, les patrons de la recherche vaudoise sont remontés au créneau jeudi pour convaincre les citoyens. Compte-rendu dans "Le Temps""24 Heures" et "Le Matin".

Lors de la Journée de la recherche à l'EPFL, Francesco Mondada, du Laboratoire des systèmes autonomes (Faculté STI), a reçu le prix de la Fondation Latsis. "L'Hebdo" de cette semaine rapporte l'information et rappelle que le chercheur s'inspire des animaux marins ou des insectes sociaux pour élaborer des engins autonomes, à l'instar de ces petits robots qui s'entraident pour déplacer de lourdes charges.

Olaf Kübler cédera sa place de président de l'EPFZ le 1er décembre à Ernst Hafen. "L'agefi" de ce vendredi a rencontré le nouvel élu à l'occasion de journées thématiques sur l'avenir. Dans ce contexte, l'homme se veut rassurant en matière de restrictions d'admission: "Je ne veux pas de sélection, mais je pense qu'il faudrait instaurer une procédure d'évaluation dès le bachelor. Ce que nous testons actuellement est une sorte de coaching, une aide à la décision, qui doit permettre aux jeunes d'apprendre quelque chose sur eux-mêmes."