Revues de presse

28 mars 2007

L'éducation a un coût, et les journaux du jour se chargent de nous le faire entendre. 12'500 francs pour un étudiant en sciences humaines de Fribourg, contre 78'000 pour un futur ingénieur à Genève, les chiffres sont là. "Les sciences exactes sont plus chères", clame "Le Temps", avec un coût moyen de 65'000 par an et par étudiant. Selon "La Liberté", le montant pour un apprenant à l'EPFL serait de quelque 72'000 francs, en-deçà des chiffres des universités cantonales vaudoises et genevoises en sciences exactes, naturelles et techniques. Au total, quelque 5,5 milliards ont été ainsi injectés dans les hautes écoles suisses.

Il s'appelle Aymeric Sallin, a 34 ans et "pèse" 70 millions de francs. C'est le montant de fonds de capital-risque que ce "pionnier de la nanoéconomie", comme l'a sacré le magazine "Bilan", a réussi à lever pour son entreprise NanoDimension, basée à Zurich. Le jeune homme n'est pas un inconnu sur notre campus, puisqu'il a suivi les cours d'André Chatelain et de Jean-Philippe Ansermet, tous deux professeurs de physique à l'EPFL. C'est chez ces deux chercheurs que le jeune entrepreneur serait "tombé dans les nanos" en essayant de... farter sa planche de surf avec une dispersion de nanotubes de carbone.

Alors que la "NZZ am Sonntag" annonçait une possible émigration du projet Solar Impulse si celui-ci ne trouvait pas rapidement un toit, l'équipe dément l'information. La bataille autour de l'aérodrome de Payerne fait rage, mais le hangar du Bureau fédéral d'enquête sur les accidents, promis à l'avion solaire, ne se trouve pas dans la zone à polémique. "Le projet avance de façon tout-à-fait satisfaisante", a notamment déclaré André Borschberg, CEO de Solar Impulse, au journal "Le Temps".

27 mars 2007

Swisscube refait parler de lui. Le "Journal du Jura" et "L'Express" tracent le portrait de Florian George et de Benoit Cosandier, deux étudiants de la HE-Arc en stage au Centre européen de technologie spatiale de l'Agence spatiale européenne, aux Pays-Bas. Ces deux étudiants collaborent à la conception du logiciel du picosatellite qui sera placé, à fin 2008, sur orbite. L'article rappelle que ce satellite est issu de l'effort conjoint des étudiants de l'EPFL, de l'Université de Neuchâtel et des HES romandes.

Berne et Pretoria vont collaborer sur le plan scientifique dès la fin 2007. L'annonce a été faite dans le cadre de la visite du secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber en Afrique du Sud. C'est le premier pays hors de l'Union européenne avec lequel la Confédération suisse concrétise une telle démarche, précisent "l'agefi" et "swissinfo".

26 mars 2007

"Et si Bertrand Piccard exportait son avion solaire?" A la suite de la "NZZ am Sonntag", "Le Matin" et "24 Heures" s'interrogent sur la possibilité que Solar Impulse cherche un abri hors des frontières nationales. La raison? Le projet n'est pas sûr de disposer d'un hangar à Payerne pour se loger. Une éventualité qui serait "très regrettable", selon Patrick Aebischer, pour des questions d'image.

Petite annonce dans "24 Heures" concernant la Magistrale. 550 étudiants recevront en effet leur diplôme samedi 31 mars sous le chapiteau monté sur le campus pour l'occasion. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft recevra un titre de Docteur Honoris Causa à cette occasion. Et le bal des diplômés, ouvert au public, se déroulera en soirée.

Pas de concurrence entre EPF et HES: complémentarité et collaboration sont les maîtres-mots. Patrick Aebischer, invité du "5 à 7 de la formation continue" de la HEIG-VD d'Yverdon la semaine dernière estime que "C'est la Suisse dans son ensemble, et pas telle ou telle école, qui doit se positionner au niveau mondial dans le domaine de la recherche". Seule différence concernant les diplômes: le titre de docteur (PhD) n'est pas décerné dans les HES. A lire dans "24 Heures" qui propose par ailleurs un patchwork d'articles se rapportant de près ou de loin à l'école: les tentes du HCR, WorldMun, ainsi que le Salon des étudiants qui se déroule cette semaine au Palais de Beaulieu.

La "NZZ" rappelle à ses lecteurs que le bureau d'architectes suisses Bakker & Blanc expose à l'EPFL jusqu'au 20 avril, au bâtiment SG. L'exposition des travaux des architectes romands et leur présentation au grand public sont devenues une spécialité du Poly lausannois, note le quotidien zurichois. Le duo Marco Bakker et Alexandre Blanc a marqué de son empreinte le paysage architectural romand, comme en témoigne le Musée jurassien des arts à Moutier ou la transformation du cinéma Le Royal de Tavannes en centre culturel.

Opération séduction pour l'EMPA. L'ancien Institut d'essai des matériaux de construction de l'ETH de Zurich est devenu une institution de recherche de pointe et tient à le faire savoir aux ingénieurs en quête d'emploi. Il fait en effet la "une" du cahier "NZZ Executive" du quotidien zurichois, afin de présenter les perspectives qu'il offre aux chercheurs.

Comment améliorer l'efficacité des capteurs solaires installés sur les toits? C'est à ce thème que s'attèle une équipe du Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment (LESO). Soutenu par l'Office fédéral de l'énergie, les chercheurs ont découvert que des colorants pouvaient augmenter fortement l'efficacité des cellules solaires, explique "Der Reussbote". Le journal a interrogé Andreas Schüler, collaborateur scientifique rattaché à cette unité, pour découvrir les tenants et aboutissants de cette recherche.

23 mars 2007

Anne-Catherine Lyon confirme dans "24 Heures" et "Le Temps", la volonté de construire le Musée des beaux-arts à Bellerive. "Le débat est clos" a-t-elle déclaré, en réponse à l'article paru hier dans "24 Heures" laissant supposer le contraire. En parallèle, le quotidien vaudois mentionne le communiqué de l'EPFL. Celui-ci souligne que "l'Ecole ne prend pas position, en tant qu'institution, sur l'avenir du Musée des beaux-arts". Celle-ci prend ainsi ses distances des éventuelles conclusions évoquées par les experts mandatés.

On le sait, la coque d'Alinghi est munie de fibres optiques permettant de suivre l'évolution du matériau et éviter son effritement. L'équipe de Véronique Michaud , du Laboratoire de technologie des composites et polymères de l'EPFL, se rapproche encore plus de la réalité biologique avec des "smart composites" capables de s'autoréparer. Son objectif est de développer un procédé de production susceptible d'être repris par l'industrie et utilisé à grande échelle, notamment dans la technique spatiale, navale ou aéronautique. A lire dans "horizons".

D'après la "Revue automobile", le World Economic Forum et l'EPFL devraient mettre au point un label international pour les biocarburants qui servira de référence au Conseil fédéral. Le but: permettre de différencier le bon grain de l'ivraie afin d'accorder des rabais fiscaux au premier.

L'EPFL pourrait contribuer à améliorer la qualité des crus du Vully. Deux futurs ingénieurs en oenologie ont choisi pour leur travail de diplôme, d'étudier les caractéristiques du sol et du climat du vignoble de la région. Après avoir fait une centaine de prélèvements sur l'ensemble des sols viticoles, "les données seront soumises à un modèle informatique développé par l'EPFL", note "La Broye".

"Aucun risque pour la santé": c'est la conclusion de Jacques-André Hertig, professeur à l'EPFL et expert mandaté par le canton du Jura pour examiner les impacts sur la qualité de l'air de l'assainissement de la décharge de Bonfol. La cheminée de 48 mètres devrait également éviter nombre de désagréments aux narines des habitants de la région puique selon le rapport seules cinq à dix minutes d'odeurs par an devraient venir les titiller.

22 mars 2007

Etudiants de tous les pays, unissez-vous! "Le Matin Bleu" rappelle à ses lecteurs que la ville de Genève et l'EPFL vont accueillir, du 26 au 30 mars, le "World Model United Nations", "WorldMUN" pour les intimes. Cette initiation géante "aux jeux de la diplomatie" réunit chaque année quelque 1700 étudiants, ce qui en fait "le plus gros événement estudiantin mondial", note Cyrille Gattiker, étudiant à l'EPFL et membre du comité d'organisation.

"Open Eyes" est le nouveau nom de la fondation qui regroupe l'Institut de recherche en ophtalmologie (IRO) de Sion, dirigé par Daniel Schorderet, professeur de génétique humaine à l'EPFL, et l'Hôpital ophtalmique Jules Gonin de Lausanne. Le but? Avoir une meilleure visibilité afin d'attirer des fonds, notamment de l'économie privée. Open Eyes" a pour objectif de drainer au minimum un million de francs par an.

"Mettre le Musée des Beaux-Arts derrière les roulottes de Knie et la Sagrave...Dramatique": Pierre Frey, professeur d'histoire de l'art à l'ENAC s'exprime en ces termes pour marquer son opposition au déplacement de l'institution au bord du lac. La conclusion des deux experts de l'EPFL, mandatés par Anne-Catherine Lyon, conseillère d'Etat en charge du dossier, est claire: il faut laisser le Musée à Rumine. A lire dans "24 Heures".

Le Musée Bolo, créé en 2003 à l'EPFL, s'institutionnalise. La "Fondation Mémoires informatiques" a été créée afin de soutenir des activités telles que des cours et des expositions autour de la collection personnelle d'Yves Bolognini, l'une des plus importantes d'Europe. Une brève reprise par "20 Minutes" et "Le Matin bleu".

Le projet de réacteur de fusion nucléaire ITER a déjà fait couler pas mal d'encre dans les médias. Cette fois, c'est à "L'Illustré" de remettre le couvert avec un article sur le sujet et sur la participation de l'EPFL à cette aventure. Pour Minh-Quang Tran, directeur du Centre de recherche en physique des plasmas, l'optimisme sur la réussite du projet est de mise. Le chercheur annonce qu'ITER, une fois construit et après une phase de test, fera place à un réacteur de production d'électricité appelé DEMO.

Pourquoi le leader mondial du ciment a-t-il installé une unité de recherche à Y-Parc en lieu et place du Parc scientifique d'Ecublens (PSE)? "24 Heures" de ce jour apporte la réponse. Selon le média, c'est le critère de la surface disponible qui a guidé le choix de Grupo Cementos de Chihuahua. Une nouvelle halle sur le point d'être achevée a permis au géant mexicain de trouver son bonheur sur le site yverdonnois.

21 mars 2007

Six start-up liées à l'EPFL sont parmi les 20 vainqueurs de la seconde édition du prix "venture leaders". Leur prix? Suivre un programme intensif de développement entrepreurial et commercialisation de produits high-tech dans la région de Boston pendant 10 jours. Ils ont été retenus parmi 140 candidats pour "la qualité de leur projet et de leur personnalité entrepreneuriale". A lire dans "L'Agefi".

Alors que le dernier rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC) affirme que l'homme est le grand responsable du réchauffement climatique, pour certains scientifiques, le débat continue. Jacques-André Hertig, chargé de cours à l'EPFL par exemple, estime dans "24 Heures" et "La Tribune de Genève" qu'il "existe encore, par exemple, des points d'interrogation sur la réaction de la Terre aux rayonnements solaires".

A quelques mois du départ à la retraite de Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche, "24 Heures" lui dédie un portrait. On y apprend que le père et le grand-père de ce natif de Moutier portaient le même prénom que lui et étaient également architectes de formation. Question subsidiaire: de quel instrument ce docteur en économie de la santé se réjouit-il de pouvoir rejouer en décembre? De la clarinette.

Le désormais traditionnel questionnaire Rumba sur les habitudes de déplacement des membres de l'EPFL et de l'UNIL a été envoyé par mail ces jours. "24 Heures" s'en fait l'écho. Ce sondage est conçu par le Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification et a déjà permis de trouver des solutions pour désengorger le TSOL aux heures de pointe en échelonnant le début des cours.

20 mars 2007

Solar Impulse vient de trouver son troisième sponsor principal. Deutsche Bank va investir 15 millions de francs pour que vole l'avion solaire. Deux laboratoires de l'EPFL notamment, développent un équipement de communication symbiotique entre l'homme et l'appareil. Reste à trouver un quatrième sponsor qui mette 20 millions dans la balance pour assurer le financement du projet. L'équipe mise sur un investisseur américain ou nippon afin d'assurer l'envergure mondiale.

Beaucoup d'indices laissent supposer qu'une aide précoce favoriserait le développement des enfants autistes. Or poser un diagnostique prend souvent du temps. La "Wearcam", une sorte de casque équipé d'une caméra miniature et d'une batterie très légère devrait pallier à cette difficulté. L'appareil, mis au point par le Laboratoire des systèmes d'apprentissage (LASA) dirigé par Aude Billard, enregistre les mouvements des yeux des enfants. "Les autistes ont tendance à s'intéresser davantage aux objets qu'aux visages et ne regardent pas leurs interlocuteurs dans les yeux", explique Flavio Keller, coordinateur du programme de recherche européen TACT (Thought in Action) qui vise à développer des outils améliorant une détection rapide de la maladie. A lire dans "Le Temps".

"Un vent d'une fraîcheur inédite semble souffler sur l'Université de Fribourg", note "Le Temps" dans son édition du jour. Normal, c'est le sémillant - et visiblement encore vert - Guido Vergauwen, dominicain de son état, qui a repris les rênes de l'alma mater fribourgeoise. Le nouveau recteur s'est fixé d'ambitieux objectifs pour positionner son institution parmi les hautes écoles suisses les plus dynamiques. Une attitude qui n'est pas sans rappeler celle de Patrick Aebischer, souligne le média, même si "le dominicain n'affiche pas la sourire éclatant et conquérant du président de l'EPFL".

19 mars 2007

ExcellGene, société fondée par Florian Wurm, professeur au Laboratoire de biotechnologie cellulaire (LBTC) de l'EPFL, vient de fêter cinq ans de succès. La firme basée à Monthey peut se targuer d'être leader dans le domaine du façonnage de produits biologiques à des fins de développement thérapeutique. Elle a développé un grand nombre de techniques révolutionnaires de culture cellulaire et fournit aujourd'hui de grandes sociétés pharmaceutiques. A lire dans "L'Agefi" et "Le Nouvelliste".

Zurich voit grand: le 22 mars, un nouveau "temple de la consommation" ouvrira ses portes au sud de la ville. Conçu pour être une "ville dans la ville" à l'image de la Postdamer Platz de Berlin, la construction coûté la bagatelle de 620 millions de francs par un investissement privé. Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine à l'EPFL explique dans "Le Temps" que ce centre s'inscrit dans le "retour à la ville" qui se manifeste aujourd'hui. Mais, d'après le chercheur, le risque est l'apparition d'une nouvelle ségrégation "avec les riches dans des espaces publics de qualité dans les centres, et les plus modestes dans les boîtes à chaussures d'entrée de ville".

Les étudiants ne sont pas égaux en ce qui concerne la recherche de leur premier emploi. Alors qu'un article mentionnait la semaine dernière une embellie du marché de l'emploi pour les ingénieurs issus des Ecoles polytechniques, les étudiants des HES et des universités sont à la peine. 6 à 8% des diplômés sont au chômage un an après avoir obtenu leur titre. "La Liberté" se demande si le modèle suivi par l'EPFL, qui mise sur les actions proactives, via en particulier son Centre de carrière, est exportable à l'ensemble des hautes écoles suisses.

Le magazine "Montag" l'affirme: deux petites lettres sur son CV ou sa carte de visite peuvent représenter un sacré plus pour sa carrière. Etre "Dr." ou "PhD", c'est bien, voire même indispensable dans le milieu académique et scientifique. Mais le titre n'est cependant pas toujours la panacée. "Souvent, les années de pratique professionnelle comptent au moins autant que le titre de docteur", estime Sandro Vicini, chef du centre d'information des hautes écoles bernoises, interrogé par le média. Les stages seraient ainsi une bonne alternative à la thèse.

Le monde des bibliothécaires cherche sa voie dans la difficile transition vers la virtualisation des données. Un article publié dans la revue "Documentaliste" l'atteste. "L'édition numérique bouleverse les modes habituels du transfert de connaissances", explique la revue. Une tendance qui touche aussi l'EPFL, "engagée dans un vaste plan de modernisation". Le média fait évidemment allusion au Learning Center, qualifié de "bibliothèque augmentée" par David Aymonin, directeur de l'information scientifique et des bibliothèques. Un modèle déjà testé avec succès dans certains pays scandinaves.

L'année 2006 était celle d'Einstein, 2007 sera celle de Leonhard Euler. Ce mathématicien bâlois, père de la nouvelle analyse et scientifique prolifique, a révolutionné sa discipline et permis des avancées dans de nombreux champs d'application, tels que la construction, la médecine ou la modélisation des courants. Peter Buser, directeur de la Chaire de géométrie, donne au "Tages-Anzeiger" du 17 mars quelques exemples de la portée des 800 travaux signés par le génial mathématicien.

Le nouvel architecte cantonal du Valais est Olivier Galletti, chargé de cours à l'EPFL. Originaire de Vionnaz, il prend la tête du Service des bâtiments, monuments et archéologie suite au départ à la retraite de Bernard Attinger.