Revues de presse

25 avril 2006

"Le Temps" est parti en reportage du côté de Lenzburg, dans les laboratoires d'ABB. C'est là que le groupe a partiellement développé ses dernières innovations en matière de semi-conducteurs, à savoir un processus de production de la technologie baptisée IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). Interrogé sur ce dernier, le professeur Alfred Rufer, du Laboratoire d'électronique industrielle, à l'EPFL, estime qu'il assure une plus grande fiabilité dans des conditions extrêmes. "Les commutateurs qui intègrent cette technologie transforment l'électricité mille fois par seconde. Plus la commutation est rapide, moins le niveau de pertes est important," explique le scientifique.

24 avril 2006

Cela construit à tout-va sur le campus académique lausannois. "24 Heures" fait le tour du chantier - casque obligatoire, prévient-il - en évoquant les projets immobiliers en cours et projetés du côté de l'UNIL et de l'EPFL, coûts à l'appui. Pour l'EPFL, le projet le plus en vue est évidemment celui du Learning Center, dont la facture devrait s'élever au plus à 100 millions de francs, "une moitié étant prise en charge par Rolex", affirme le média, sans étayer cette assertion. Les hautes écoles ne dépenseraient pas trop dans le béton? Dans une interview complémentaire, l'historien français Dominique Pestre apporte une réponse en indiquant que "la production des savoirs dépend toujours de l'espace dans lequel la recherche s'effectue".

Le mercredi 26 avril prochain, rendez-vous au bâtiment SG à 17h, invite "24 Heures". L'EPFL s'est en effet associée avec la société Rezonance et les éditions du Tricorne pour accueillir le Docteur honoris causa René Berger, à l'occasion de son dernier essai, co-rédigé par Xavier Comtesse.

21 avril 2006

La Conférence universitaire a rendu publique hier la première comptabilité analytique commune des université et des EPF. L'enjeu: comparer les coûts entre les filières et les cantons. La Suisse a dépensé en 2004 1,5 milliard pour l'enseignement et la recherche en sciences humaines et 2,5 milliards pour les sciences exactes naturelles et techniques. Dans le premier groupe, on a pris en charge 70'000 étudiants, un peu plus de 28'000 dans le second. Mise en place dès 1999, cette comptabilité ne permet cependant pas encore une comparaison réaliste entre universités et EPF. Mais elle documente tout de même l'importance accordée à la recherche et la pauvreté des sciences humaines. A lire dans toute la presse suisse ce vendredi!

Aujourd'hui, la maison se pense affectueuse, interactive, preneuse d'initiatives et un brin caméléon. C'est que ce révèle "Habitat et Immobilier" du 11 avril. Le professeur Jeffrey Huang, du Laboratoire de design et media (ENAC) confirme: "On peut imaginer une maison qui a des émotions, qui ressent de la jalousie… Idéalement, la maison devient comme une amie." Donc, l'habitat de demain sera intelligent, humain, intuitif et facile à utiliser. Il sera aussi une interface entre la vie réelle et le monde virtuel. Jeffrey Huang prévoit que d'ici trois à cinq ans, la domotique sera entrée dans les mœurs "à tel point qu'on se demandera comment on pouvait vivre sans".

Bien que la prochaine rentrée académique soit encore loin, il est déjà temps pour les étudiants de s'inscrire pour un logement. "20 Minutes" le rappelle aux intéressés dans son édition du jour. Et les places sont chères, même si, pour la première fois depuis des années, la demande a baissé en 2005.

20 avril 2006

"L'agefi" de ce jeudi s'intéresse à l'un des plus gros capitaux-risques d'Europe, Index Ventures. Les sciences de la vie pèsent aujourd'hui le même poids dans son portefeuille que les technologies de l'information. Pour Francesco de Rubertis, qui a rejoint l'entreprise en 1997, la Suisse se distingue des autres places financières par ses investissements dans les biotechs. Notre pays aurait en effet une culture "biotech" très développée tant au niveau financier que bancaire. En outre, "grâce à la présence de sociétés de renommée comme Serono et Medtronics, au travail de Patrick Aebischer à l'EPFL et des Unis de Genève et Lausanne, l'arc lémanique a tous les atouts pour occuper une place de choix". Et si la région n'a pas encore livré toutes ses promesses, c'est "parce que nous oublions encore que les entrepreneurs sont capables de prendre des risques et de nourrir une vision".

Téléphone portable, agenda personnel, console de jeu, le GPS est partout, lit-on ce jour dans "La Tribune de Genève". Mais pourquoi voulons-nous toujours savoir où l'on va? Mauro Cherubini, du Centre de recherche et appui pour la formation et ses technologies, à l'EPFL, a analysé cette manie et constate, par exemple, que l'invention du portable a totalement changé la notion de rendez-vous, celle-ci étant devenue beaucoup plus fluide. Ce spécialiste en pédagogie a notamment créé Stamps, qui permet de marquer une carte avec des messages. Le plan est ainsi enrichi chaque jour chez chaque membre inscrit de la "Stamps communauté". Un genre de service qui existe déjà à Londres et à New York.

La recherche scientifique arrive sur le marché, annonce "Cash" du 20 avril. Car le modèle de transfert de technologie qui existait jusqu'à ce jour n'a pas apporté le succès escompté. Désormais, nous arrivons à un changement de paradigme. Avec leur expérience pratique et leur relations industrielles, hautes écoles et entreprises se retrouvent autour de la même table.

Le recteur de l'Université de Genève André Hurst n'est pas convaincu par le classement swissUp des universités suisses publié le 6 avril dans "L'Hebdo". Et il le dit dans une lettre ouverte à Daniel Borel, président de la Fondation pour l'excellence de la formation en Suisse. Selon lui, en prenant "sous la loupe des domaines aussi sensibles que la médecine et les sciences dites dures", les organisateurs de ce ranking se sont "embourbés dans les difficultés de la tâche" et cela risque de "causer des dommages collatéraux à l'image de nos universités de par le monde".

19 avril 2006

Le Sailing Team de l'EPFL se prépare à participer à EDHEC 2006, la prestigieuse régate estudiantine. Pour la première fois, l'équipe s'est alliée à des collègues de HEC Lausanne pour créer un Team unique et mettre toutes les chances de son côté pour remporter la compétition. Suivez les préparatifs dans "24 Heures" du jour.

"Swiss Engineering" de ce mois reprend une information paru en novembre dernier dans "24 Heures", concernant le lancement de l'initiative Swiss ManuFuture. Lancé par quelques figures marquantes de l'économie suisse, ce programme vise à "promouvoir l'esprit d'entreprise" et à coacher les sociétés dans le domaine manufacturier. Jacques Giovanola, du Laboratoire de conception de systèmes mécaniques et membre du comité directeur, esquisse les contours de ce projet par le biais d'une interview.

Nouvelle salve dans les médias sur la formation des ingénieurs. Dans le magazine "Entreprendre", un article s'interroge sur l'avenir de l'Institut d'architecture de l'Université de Genève et parie même sur son "enterrement programmé", reprenant les inquiétudes témoignées par la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), section genevoise. Cette dernière se déclare également préoccupée par la formation professionnelle en général dans le domaine de l'architecture, et en particulier par le fait que "l'EPFL dispense un enseignement qui a une fâcheuse tendance à s'éloigner des réalités de la profession". Dans "Geomatik", un autre article reprend une prise de position signée par un collectif d'ingénieurs concernant la formation des géomètres, déjà publiée dans le courrier de lecteurs de "Bilan".

Polymanga, le plus grand événement suisse consacré aux mangas, déménage de l'EPFL à Palexpo. "24 Heures" du jour annonce le programme de la manifestation.

18 avril 2006

Sélectionné parmi les six finalistes du Prix de l'entreprise romande 2006, le groupe jurassien Affolter fait l'objet d'un portrait dans "Le Temps" de ce mardi. Après avoir fabriqué des pignons, cette société s'est orientée vers la production haut de gamme, écoulée notamment chez Rolex, Swatch Group et Richemont. Elle a su évoluer en fonction du marché et a diversifié ses activités. Ses ingénieurs, collaborant notamment avec le Laboratoire de conception de systèmes mécaniques, à l'EPFL, maîtrisent aussi bien la mécanique que l'électronique et l'informatique. D'ailleurs, une de leurs créations, la Crown T04, gère douze axes numériques simultanément et comporte huit outils transversaux, ainsi qu'une broche de reprise sur table croisée indépendante des quatre outils frontaux. Rien que ça…!

La revue "Beschaffungsmanagement" du 8 avril s'intéresse à la politique des achats du domaine des EPF. Car si la responsabilité pour les achats incombe aux différentes institutions, une coordination existe désormais au niveau des différents groupes de marchandises. Un projet pilote sur le thème des enchères électroniques inversées est cité en exemple. Celui-ci a permis une réduction des prix d'achat de 20%. De quoi susciter de nouveaux défis pour les marchés publics.

13 avril 2006

Le thermomètre avait beau ne pas être à la hausse, les hautes écoles suisses ont vécu une chaude journée hier à Berne. Devant la presse, la Conférence universitaire suisse (CUS) et le Conseil des hautes écoles spécialisées ont plaidé pour une hausse de 6% du budget qui leur est alloué par le programme du Conseil fédéral pour les années 2008-2011. Ainsi que le souligne "Le Temps", cette opération prend place deux semaines après que le Fonds national suisse de la recherche scientifique a réclamé une hausse de 10 millions de francs. Entre réforme de Bologne et hausse des effectifs des étudiants, les universités doivent faire mieux avec un bas de laine constant. Un élément qui risque de mettre en péril la participation de la Suisse aux programmes de recherche européens, estime Nivardo Ischi, secrétaire général de la CUS. A lire aussi dans le "Tagi".

Vous ne le savez peut-être pas, mais le TGV fête cette année son 25e anniversaire. Et sa cote de popularité est au plus haut, note "20 Minutes". Le quotidien gratuit s'intéresse au succès du train à grande vitesse français, en particulier en ce qui concerne la ligne Genève-Paris, où il bat (de vitesse?) l'avion comme moyen de locomotion privilégié. Toutefois, comme l'indique Christophe Jamelin, du Laboratoire de sociologie urbaine, le véritable match entre l'avion et le train aura lieu en 2008, avec l'ouverture de la ligne Genève-Bellegarde.

12 avril 2006

"L'agefi" de ce mercredi s'intéresse au 7e programme cadre de recherche de l'Union européenne qui doit démarrer l'an prochain. la participation des PME suisses - et romandes, en particulier - s'affirme, constate le quotidien, celles-ci se sentant concernées par la recherche. En outre, la Confédération encourage les entreprises à prendre part pour la première fois à un projet de recherche européen, en leur allouant un forfait de 6000 francs destiné à couvrir une partie des frais de préparation de dossier. Quant au Secrétariat d'Etat à l'éducation et à la recherhce, il se déclare très confiant face au rôle particulièrement actif que continueront de jouer notamment l'EPFL, l'Universitlé de Genève, le CSEM, ainsi que les spin-off issus de ces institutions.

On s'en rend compte bientôt à chaque fois que l'on fait le plein: le prix de l'essence n'en finit pas de grimper. La quasi-totalité des hausses est absorbée par le consommateur, les marges des groupes pétroliers restant stables, explique-t-on dans "Le Temps" de ce jour. Mais contrairement aux Etats-Unis, par exemple, où le renchérissement est presque entièrement répercuté, en Suisse, il y a un important effet d'amortissement grâce aux taxes élevées", explique Laurent Viguier, chercheur au Laboratoire de recherches en économie et management de l'environnement, à l'ENAC.

C'est le sol de la fondation, la sous-estimation de la pression de la terre et des lacunes dans les calculs statiques qui sont à l'origine des dommages au tunnel de Mitholz, menacé d'effondrement. Plusieurs journaux de ce jour, dont "24 Heures", annoncent que le canton de Berne va poursuivre les responsables, fort d'une expertise de l'EPFL. Les éléments à charge sont également repris dans le "Bund" du 7 juin.

11 avril 2006

En cas d'attaques vasculaires cérébrales, il faut agir vite. Et le risque est plus fréquent qu'on ne le pense généralement, puisqu'une personne est victime de ce trouble toutes les 40 secondes environ. Pour faciliter le diagnostic du personnel médical, plusieurs établissements hospitaliers - dont le CHUV, l'hôpital cantonal de Neuchâtel et celui de Besançon - se sont unis pour mettre au point une plateforme informatique interactive. Ce système permet à des neurologues localisés dans différents hôpitaux d'échanger leurs vues pour savoir s'il faut procéder à une intervention ou si le patient peut être simplement placé sous observation. Le logiciel à la base de ce système a en partie été mis au point au Laboratoire de traitement des signaux de l'EPFL. A lire dans "24 Heures".

Après "Le Nouvelliste" en février, "Le Temps" revient sur le renouvellement par le Fonds national du Pôle de recherche national IM2, hébergé à l'IDIAP de Martigny. L'occasion, pour le quotidien genevois, de présenter cet institut de recherche partenaire de l'EPFL et expert dans les applications facilitant le dialogue homme-machine. L'Institut s'est en particulier fait connaître grâce à sa "salle de réunion intelligente" dans laquelle les participants n'ont plus besoin de prendre des notes pour conserver la trace de leurs échanges. C'est en effet un système informatisé qui se charge de dresser le procès-verbal de la séance, en collectant et archivant les données vocales.

La "Neue Zürcher Zeitung" publie son supplément "études et carrière" dans son édition du jour. Parmi la moisson d'articles susceptibles d'intéresser les étudiants figurent un sujet sur la réforme de Bologne et une enquête sur les rankings. Ces classements sont-ils de bons indicateurs pour juger de la qualité de l'enseignement d'une haute école? Et si oui, quels classements privilégier? La "NZZ" consacre encore un article au master en e-governance lancé par le Collège du management de la technologie.

10 avril 2006

Vous connaissez peut-être déjà les affres du phishing, ce détournement de sites web destiné à tromper les internautes et obtenir de leur part des informations confidentielles, comme le numéro de leur carte de crédit ou leurs coordonnées bancaires. "Le Temps" fait le point sur ce phénomène prenant de l'ampleur grâce aux conseils avisés de Philippe Oechslin. Ce chargé de cours et chercheur au Laboratoire de sécurité et de cryptographie met en garde le public contre des pirates informatiques de plus en plus nombreux et avisés.

Endoart, un spin-off créé en 1998, issu du Laboratoire d'hémodynamique et de technologie cardiovasculaire de l'EPFL et aujourd'hui hébergé au Parc scientifique d'Ecublens, lève des fonds. La société annonce un tour de table de 13,5 millions de francs. Cette manne providentielle servira à Endoart à développer sa gamme de produits télémétriques adaptés aux patients atteints d'obésité, à l'image de son anneau gastrique télécommandable. A lire dans "l'agefi" et "Le Temps".

... c'est à Montreux que cela se passe. La ville accueille quelque 300 experts venus de 22 pays pour faire le point sur les technologies de l'information. Le professeur Touradj Ebrahimi est de la partie en tant que représentant de l'EPFL et surtout comme chef de la délégation suisse auprès du Moving Pictures Experts Group, le consortium académique et industriel à la tête de cette manifestation. Ainsi que le relève "24 Heures", le but de cette 76e rencontre mondiale est de plancher "sur les évolutions qui feront partie du quotidien des utilisateurs dans cinq ans environ". Tout un programme.

Vous avez aimé Festen, le film danois réalisé par Thomas Vinterberg? Huit ans après sa diffusion, la troupe de théâtre le Dossier K, formée par des étudiants de l'UNIL et de l'EPFL, remet le couvert et vous le sert sur les planches de la salle polyvalente. Dates et horaires à consulter dans "24 Heures".

On ne présente plus Solar Impulse, l'aventure entamée par Bertrand Piccard pour faire le tour du monde à bord de son avion solaire. Pour tous ceux qui ont manqué le début et ne sauraient pas encore tous les détails de l'expédition, la "Technische Rundschau" organise une séance de rattrapage dans ses colonnes.

07 avril 2006

Sous l'impulsion du Prix Leenaards 2006, cinq institutions lémaniques, au travers de leurs chercheurs, vont pouvoir unir leurs forces afin d'améliorer les thérapies actuelles contre les leucémies. Ainsi, Joerg Huelsken, de l'EPFL-ISREC, Werner Held, de l'Institut Ludwig de recherche sur le cancer à Lausanne, et Yves Chalandon, des HUG, se focaliseront sur les liens entre l'altération d'une voie de communication cellulaire et le développement de la leucémie. Une autre équipe, composée de Darius Moradpour (CHUV) et de Francesco Negro (HUG), s'efforcera, elle, de mieux comprendre ce qui provoque le développement de complications de l'hépatite C. "L'agefi", "24 Heures", la "Radio suisse-romande" et "20 Minutes" de ce vendredi se font l'écho de ce Prix doté de 800'000 francs.

De nombreux jeunes Chinois utiliseraient le visa d'étudiant en Suisse comme porte d'entrée au travail clandestin dans l'Union européenne. Raison pour laquelle, l'Office fédéral des migrations a édicté une directive privant les cantons du pouvoir d'autoriser ces visas aux candidatures provenant de Chine. "24 Heures" a interrogé plusieurs écoles vaudoises sur les conséquences de cette mesure. A l'EPFL, qui accueille actuellement 75 étudiants chinois, "on craint que ce durcissement nuise aux relations académiques de l'institution, elle qui a fait de l'ouverture internationale une de ses cartes de visite".

06 avril 2006

Fort attendu, le ranking swissUp livre son verdict ce jeudi dans "L'Hebdo". Pour rappel, cette étude mesure la qualité des universités, des EPF et des hautes écoles spécialisées suisses, en les comparant avec 273 de leurs homologues allemandes et autrichiennes. Au-delà des remises en question propres à chaque institution, la parution du ranking 2006 soulève trois problèmes. Le premier concerne la faible participation des étudiants (seul 14% d'entre eux à l'EPFL ont répondu aux questionnaires). Pour Patrick Aebischer, les nombreuses enquêtes menées sur le campus peuvent finir par fatiguer les étudiants. Deuxième aspect: les résultats risquent de faire grincer des dents dans les hautes écoles spécialisées, car, pour l'informatique, l'opinion générale sur l'encadrement navigue dans la moyenne, voire en-dessous. Enfin, les étudiants attribuent de meilleures notes à l'équipement des écoles qu'à la qualité de l'encadrement (encore lui) fourni par le corps enseignant. Le feu vire même au rouge à l'EPFL pour la physique et l'informatique, deux domaine où l'Ecole est pourtant qualifiée d'excellente. En revanche, le campus d'Ecublens accumule les bons points en biologie. Pour l'avenir? Le président de l'EPFL plaide pour un exercice au niveau européen, au-delà du monde germanophone.

Grâce au génie tissulaire, des chercheurs de l'Université de Wake Forest (USA) ont fabriqué une vessie biologique artificielle, qui fonctionne bien une fois greffée dans le patient. A l'heure où les hôpitaux font face à une pénurie d'organes issus de dons, ces travaux parus le 4 avril dans la revue "Lancet", mettent en évidence les possibilités fantastiques qu'offre la médecine régénératrice. "Le Temps" rappelle que cette discipline englobe les recherches sur les fameuses cellules souches et le génie tissulaire. On y trouve, par exemple, les travaux des scientifiques de l'EPFL pour faire "pousser" de l'os. Appelé à commenter les résultats des Américains, Peter Frey, de l'Institut de bioingénierie à l'EPFL, estime que "la réussite d'une telle intervention est d'autant plus grande que la vascularisation de la néo-vessie dans l'organisme du patient sera riche".

05 avril 2006

"Les cahiers de l'énergie" du mois de mars se consacrent aux racines et futurs du nucléaire. Giorgio Margaritondo, vice-président pour les affaires académiques de l'EPFL, s'y exprime sur les activités de recherche menées au sein de l'Ecole, celle-ci pouvant compter sur le Centre de recherches en physique du plasma (CRPP), l'un des principaux laboratoires du réseau européen Euratom. Le responsable note également l'existence de l'Institut des sciences de l'énergie, qui comprend neuf laboratoire consacrés notamment à la conversion de l'énergie électrique et hydraulique, au stockage et à l'optimisation de l'énergie. Il rappelle aussi que l'institution a décidé de créer un Centre de l'énergie dont la mission sera de coordonner et de valoriser les compétences et activités dans ce vaste domaine.

Toujours dans "Les cahiers de l'énergie", le professeur Pierre-Jean Paris s'intéresse à la promesse d'énergie inépuisable que représente la fusion thermonucléaire. Dans ce contexte, le directeur du Centre de recherches en physique des plasmas (CRPP) cite, bien sûr, la future existence d'ITER, le réacteur expérimental qui sera construit en France. ITER devrait en effet permettre d'obtenir les conditions d'un plasma en fusion, avec un facteur d'amplification de l'énergie de l'ordre de 5 à 10. Quant aux retombées du projet, elles sont aussi bien sociales que culturelles, économiques et scientifiques. A lire aussi dans le "Bulletin des SEV".

Le journal gratuit "20 Minutes" se fait l'écho du Bal des diplômés de l'EPFL, qui s'est tenu samedi au Beau-Rivage Palace, à Lausanne. En revanche, cette année, le Bal HEC a dû déménager à Beaulieu, déclaré persona non grata par l'hôtel qui déplorait trop de dégâts.

04 avril 2006

Aujourd'hui, le volume et l'extension des tumeurs sont assez bien identifiés. Mais les chercheurs veulent aller plus loin pour développer des traitements toujours plus précis, permettant de détruire uniquement les cellules cancéreuses. C'est le cas de scientifiques des Hôpitaux universitaires de Genève, de l'Uni de Genève et de l'EPFL qui ont mis au point une approche thérapeutique d'hyperthermie. Un gel est injecté dans la tumeur. Ses nanoparticules libèrent de la chaleur, avec l'aide d'un champ magnétique, pour détruire le cancer. A lire dans "Le Temps" du 4 avril.

Guillaume Henchoz, coprésident de l'Union des étudiants de Suisse, partage les inquiétudes et soutient les étudiants français dans leurs revendications actuelles. Il le dit dans "Le Temps" de ce mardi. Selon lui, les jeunes Helvètes se heurtent aussi à des difficultés croissantes: valse aux stages et aux emplois temporaires, manque de places d'apprentissage, frais d'écolage importants, etc. La situation sociale et économique des étudiants est donc des plus inconfortables et "l'étudiant précaire est un animal qui risque de pulluler sur nos campus si l'Etat continue à ne pas vouloir se donner les moyens financiers et politiques de développer un système d'aide national".

"Espaces contemporains" annonce l'exposition de l'ENAC sur le Zurichois Christian Kerez, un architecte-photographe maître en conception de maquettes, à toutes les échelles.

03 avril 2006

"Un chapiteau, une grande scène, un orchestre de rock et des photographes... le fondateur du Festival de jazz de Montreux n'était pas trop dépaysé sous la tente Botta dressée par l'Ecole polytechnique fédérale". "Le Matin Dimanche" revient sur les moments forts de la Magistrale 2006 et de sa figure incontournable cette année, Claude Nobs. Comme le souligne le média, le "lauréat montreusien se voit récompensé pour son audace et son enthousiasme sans bornes". "24 Heures" consacre également une brève à cette récompense. "Le Matin" mentionne également les deux autres "doctorisés", Paul Gray et Manuel Castells.

Peut-on fabriquer un robot qui ressemble traits pour traits, et à la fonction cognitive près, à un enfant? C'est le pari tenté par les scientifiques partenaires du programme Robotcub. A l'EPFL, deux laboratoires collaborent à cette oeuvre ambitieuse, sous la bannière du "Humanoids Group", à cheval entre la Faculté des sciences et techniques de l'ingénieur et celle d'informatique et des systèmes de communication. Le magazine "Computerworld" décrit ce projet, en égratignant son nom au passage.

Les restaurateurs ont un appétit d'ogre lorsqu'il s'agit de lorgner sur les cafétérias des hautes écoles. Mais la qualité des repas suit-elle? "24 Heures" répond à cette question en s'essayant à un comparatif entre l'UNIL et l'EPFL. Pour le quotidien, l'offre serait plus variée à l'EPFL que chez sa consoeur lausannoise. La faute, accuse le média, au fait qu'il n'y a qu'un seul restaurateur gérant les restaurants de l'UNIL. "Le Matin Bleu" a également traité cette info.

Les gymnasiens romands ne se rendent pas à l'EPFL que lors des journées spécialement mises sur pied à leur intention. Le 21 mars, ils étaient ainsi quelque 250 venus de la région morgienne au Polydôme pour débattre sur l'identité masculine et féminine. Ainsi que le relève le "Journal de Morges", "les grands sujets débattus concernaient l'égalité hommes-femmes, l'éducation, la vie familiale et professionelle, la vie politique, l'inégalité des salaires..."

... de venir étudier à l'EPFL. En tout cas pour les participantes du cours "internet pour les filles". "24 Heures" rappelle que chaque week-end accueille près de 100 écolières sur le campus, pour des cours qui affichent à chaque fois complet.