Revues de presse

18 mai 2006

A l'occasion du Forum des 100, qui se tient aujourd'hui à Dorigny, "L'Hebdo" consacre un important dossier aux "100 personnalités qui font la Suisse romande". Ce classement fait la part belle aux scientifiques de l'EPFL. A commencer par Christof Faller, chercheur à la Faculté IC et inventeur du MP3 Surround - la version "augmentée" du célèbre format de compression numérique. Ce scientifique de 32 ans est salué pour "sa passion pour le son" et pour ses travaux susceptibles d'intéresser des grands groupes de l'audiovisuel, comme Sony ou Samsung. Autre chercheur primé, toujours dans le domaine de l'informatique: Arjen Lenstra. Ce spécialiste de la cryptologie, ancien vice-président du groupe Citibank, sera le moteur du futur centre de sécurité de l'information, domaine jugé stratégique par le média romand. Nicolas Nova, assistant au Craft, est également cité pour sa participation à l'organisation de la conférence LIFT, qui s'est déroulée récemment à Genève. "L'Hebdo" salue d'autres scientifiques gravitant autour de l'EPFL, comme Nicola Thibeaudeau, Serge Leyvraz et Nouria Hernandez. Il mentionne également Bertrand Cardis, constructeur du bateau Alinghi.

Dans la constellation des projets de recherche menés à l'EPFL concernant Alinghi, un a attiré l'attention du magazine "Cash": la visualisation par ordinateur de la déformation et de l'aérodynamisme des voiles. A l'aide d'une simple caméra, l'équipe du Laboratoire de vision par ordinateur est capable de décomposer et de reconstituer numériquement une voile complète, afin de valider les choix opérés par le Design Team.

Où se trouve la proportion la plus forte d'étudiants étrangers dans les hautes écoles suisses? Un article du "Bund", concernant la gratuité des études, fournit la réponse: c'est l'Université de la Suisse italienne qui compte la proportion la plus élevée (49%), suivie par l'EPFL (38%) et l'Université de Genève (34%). A noter que ces indicateurs, fournis par l'Office fédéral de la statistique, diffèrent de ceux avancés par le quotidien "L'agefi" en mars dernier.

Qu'est devenu Gérald Zambelli, ancien professeur de physique de l'EPFL? Son attirance pour le théâtre lui permet aujourd'hui d'être distingué par la Municipalité de Morges. Le fondateur du théâtre Trois P'tits Tours, aujourd'hui à la retraite, a dirigé près de soixante pièces tout au long de sa carrière sur les planches. "24 Heures" revient sur son parcours.

Après le lion de Némée et les écuries d'Augias, c'est dans la Vallée des Ormonts qu'Hercule aurait pu s'arrêter. C'est du moins l'avis de "24 Heures" lorsque le média romand relève les travaux de titans nécessaires pour renforcer le tronçon routier entre Aigle-Château-d'Oex et Le Sepey-Leysin. Le percement d'une galerie de drainage longue de 720 mètres, en particulier, se révèle complexe. Une modélisation numérique réalisée par une équipe de l'EPFL a permis de valider le procédé qui sera utilisé.

Solar Impulse a beau avoir attiré un second sponsor de poids avec Omega, l'avion se cherche un toit. "La Liberté" explique que les vols d'essai prévus à Payerne à l'horizon 2008 sont conditionnés par le fait de pouvoir disposer d'un hangar suffisamment grand pour abriter l'avion solaire. Or personne ne semble prêt à débourser les quelque deux millions et demi de francs nécessaires, estime le journal.

17 mai 2006

Une équipe de l'Institut des sciences et technologies de l'environnement, à l'ENAC, vient de développer un nouveau type de lidar, un appareil qui émet un faisceau laser et en reçoit l'écho afin de mesurer entre autres des profils de température et de vapeur d'eau. La revue "Tracés" du 17 mai présente la conception originale de cet instrument, fruit de plusieurs avancées technologiques, qui atteint une résolution spatiale et temporelle particulièrement élevée.

La rénovation du centre commercial Saint-Antoine à Vevey s'est achevée sur une touche artistique. Le magazine "Batir" de mai explique que le patio central accueille une oeuvre monumentale du sculpteur Etienne Krähenbühl. Baptisée "Onde", elle est constituée de 300 lames de métal et est le fruit de la collaboration entamée depuis une dizaine d'années avec le professeur de l'EPFL Rolf Gotthardt. Outre l'effet visuel induit par l'onde de mouvement, la sculpture fonctionne également comme un immense vibraphone générant un bruissement métallique. De quoi rester zen en faisant ses courses...

Quelque 12'000 personnes vont investir le campus d'Ecublens ce vendredi pour participer aux festivités de Balélec. "Le Matin" et le supplément "sortir du "Temps" rappellent la tenue de cette 26e édition qui accueillera en tête d'affiche les stars d'Asian Dub Foundation.

16 mai 2006

Deux étudiants en architecture de l'EPFL se sont penchés sur la reconversion de bâtiments à vendre -une usine et un arsenal- entre le centre commercial de La Tour-de-Trême et le complexe scolaire et culturel du CO2 . Ils proposent d'en faire notamment une salle de concert, une salle de cinéma et un espace pour des expositions d'art contemporain.

Le Nouvelliste consacre une pleine page au 4e polyathlon. Chapeauté par l'EPFL, la manifestation a rassemblé 150 participants. Une cinquantaine d'entre eux sont parvenus au sommet du Bishorn (4153 mètres) après avoir accompli cinq épreuves dont 12 km de course à pied, 60 km de vélo et une heure de natation dans les bains de Saillon. Soit en tout, près de 19 heures d'effort.

D'après les derniers résultats statistiques (2003-2004), la parité hommes-femmes dans les domaines Science et Technologie en Europe n'est pas atteinte. En Suisse, la participation féminine augmente légèrement depuis quelques années mais reste encore faible, particulièrement dans les sciences exactes et naturelles ainsi qu'aux postes à responsabilités. Comparé à la moyenne européenne, le pourcentage de chercheuses est également plus faible en Suisse que dans les autres pays.

15 mai 2006

Solar Impulse, qui travaille en collaboration avec l'EPFL, a réuni plus de la moitié du budget global, lequel se monte à environ 60 millions, grâce à un nouveau sponsor. Omega (groupe Swatch) offre 15 millions de francs, répartis sur cinq ans qui permettront notamment à Bertrand Piccard et son équipe de construire le prototype. Le projet bénéficiera également de l'expertise en micromécanique et microélectronique de l'horloger. L'avion solaire lui-même devrait pouvoir prendre son envol pour des essais en 2008.

"24 Heures" reprend l'affaire sortie en mars dernier concernant le professeur de chimie de l'EPFL mis sous enquête du Ministère public fédéral. "Nous vivons dans un monde d'horreur", aurait déclaré un de ses collègues de la Section de chimie. Le professeur a été engagé à la fin des années 80 par l'université, soit deux ans après Carlo Floriani - également professeur de chimie - qui s'était suicidé en janvier 2005 quelques jours avant l'ouverture de son procès pour escroquerie, gestion déloyale des intérêts publics et faux dans les titres.  "24 Heures" fait le lien entre ces deux affaires de mauvaise gestion en pointant du doigt un malaise général au sein de la Section de chimie désormais passée aux mains de l'EPFL. Similitudes que dément le futur recteur de l'Université de Lausanne Dominique Arlettaz.

La pression sur les salaires pour placer les hautes écoles suisses sur le marché mondial des cerveaux augmente. "Tenues de garder un rang honorable, les écoles sont-elles prises dans une spirale de la surenchère?", se demande "Le Temps". D'après Patrick Aebischer, président de l'EPFL, les négociations salariales peuvent être longues, mais les cas où la rémunération est déterminante sont rarissimes. Pour attirer les professeurs, les EPF ont cependant un net avantage par rapport aux universités : les fonds de départ. La direction peut  centraliser jusqu'à 10 millions de francs par année pour la dotation des postes qui comprend l'installation, les équipements techniques voire des assistants ou doctorants. "Le Temps" publie également l'interview d'un attaché scientifique américain au sujet de la situation des professeurs aux Etats-Unis.

Un groupe d'étudiants de l'EPFL a réussi à convaincre l'Université de Harvard de rejoindre Genève pour le WorldMUN 2007. Fondé sur le modèle des conférences de l'ONU, ce forum annuel réunit plus de 1400 étudiants venus d'universités du monde entier pendant une semaine afin de dialoguer dans le but d'apprendre la diplomatie, le respect de la différence et de créer des relations sérieuses et durables entre futurs acteurs du monde politique et économique. "L'Hebdo" fait également écho à cette nouvelle.

Après son triomphe au dernier Technology Award et son passage à la Foire de Hanovre, la start-up Lyncée Tec fait à nouveau parler d'elle dans "24 Heures". Rendez-vous dans les colonnes du quotidien vaudois pour tout savoir sur la microscopie digitale holographique, la source du procédé développé par la jeune entreprise sur la base d'une invention de l'EPFL.

Deux visions, et non des moindres, se répondent dans les colonnes des médias. Dimanche, Ernst Hafen, président de l'EPFZ, a signé une tribune dans la "NZZ am Sonntag" afin de prendre position en faveur de l'article constitutionnel sur la formation, soumis à votation populaire le week-end prochain. Pour le dirigeant, il est important que la Suisse ouvre la "fenêtre d'opportunité" et en profite pour se positionner comme le pays de l'innovation sur la scène internationale. Dans "Le Temps" du jour, c'est au tour de Charles Kleiber de faire part de ses réfexions, à l'occasion de la sortie d'un ouvrage sur le monde de l'éducation et de la recherche suisse.

Deux médias américains versés dans les nouvelles technologies consacrent un sujet au projet Blue Brain. "Cnet" rappelle l'énorme quantité de données générées par la volonté - née de la collaboration entre l'EPFL et IBM - de modéliser numériquement des centaines de milliers de neurones du cerveau humain. Or Blue Gene, le superordinateur acquis par l'Ecole, bien qu'extrêmement puissant, ne peut arriver seul à développer la puissance de calcul nécessaire pour simuler un cerveau humain complet. Pour l'instant, le projet a mené à la reproduction numérique d'environ un dixième des 10'000 neurones ciblés en premier lieu, souligne "Cnet". Pour "Red Herring", l'important est que ce projet s'insère dans le cadre des activités de la firme américaine, visant à permettre aux machines de se comporter quasiment comme des êtres vivants.

"Swissinfo" revient sur un sujet déjà traité par les médias romands il y a quelques semaines: la mobilité sur l'arc lémanique. La construction d'une troisième voie ferroviaire, de plus en plus improbable, cristallise notamment les frustrations. Car le développement des voies de transport, de ce côté-ci de la Sarine, est à la traîne. "Même s'ils se développent actuellement, les réseaux lausannois et genevois sont carrément rachitiques par rapport à celui de Zurich", note Christophe Jamelin, du Laboratoire de sociologie urbaine. Un problème alors que le tronçon Genève-Lausanne arrive à saturation, avec près de 50'000 pendulaires quotidiens, observe Robert Rivier, professeur au Laboratoire d'intermodalité des transports et de planification.

12 mai 2006

"Nous voulons garder la beauté de ce site, le rendre agréable pour nos usagers et les gens qui vivent proche." Le président Patrick Aebischer s'est voulu rassurant mardi lors d'une séance d'information organisée par les responsables de l'EPFL à l'intention du voisinage. En effet, l'annonce de la création d'habitations pour étudiants a suscité une pétition des riverains. Concrètement, l'Ecole envisage à terme 800 logements répartis en trois projets, dont un sur la commune de Saint-Sulpice (350 logements) et un hôtel de 150 lits. Le campus "souhaitant visiblement travailler en toute transparence avec ses voisins, d'autres réunions sont à venir", annonce "La Côte".

Les scientifiques veulent se battre pour les crédits suisses affectés aux programmes de recherche européens. Euresearch, l'association chargée de promouvoir la participation helvétique, lancera une campagne avant le débat parlementaire qui décidera du renouvellement ou non des fonds. Pour participer de plein droit au 7e programme de l'Union européenne, notre pays devrait débourser 340 millions de francs par année. Un montant "bien investi", selon Patrick Aebischer, qui s'exprime ce jour dans la presse et à la radio. "Pour l'EPFL, c'est la possibilité d'attirer les meilleurs étudiants européens." Et le président de l'Ecole de conclure qu'un retour en arrière serait "catastrophique", faisant de la Suisse un partenaire "non fiable".

Bonne nouvelle pour Balélec: le groupe allemand Liquido remplacera Tahiti 80 qui s'est désisté à la dernière minute. La nouvelle a été donnée le 10 mai par "24 Heures". Balélec fait aussi parler d'elle dans "Terre & Nature" pour innover en proposant des gobelets lavables. La manifestation limitera ainsi la principale source de déchets générés.

"La Côte" de ce vendredi annonce la tenue d'un symposium sur la mobilité durable. Celui-ci se déroulera les 17 et 18 mai à l'EPFL. Il sera question du potentiel actuel et futur de l'utilisation des ressources primaires.

L'introduction du système de Bologne dans les unis et hautes écoles suisses continue à faire couler de l'encre. Cette fois, c'est "Genève home information" qui revient sur le sujet, relevant que sur les 28'000 nouveaux étudiants inscrits l'automne dernier, trois quarts ont entamé des études dans une filière menant à un bachelor. Un an plus tôt, ils n'étaient qu'un quart.

l'EPFL organise des sessions publiques dans le cadre du programme en expertise économique dans l'immobilier. Elles auront lieu du 6 au 13 octobre. La brève est à lire dans "Le Temps" de vendredi.

11 mai 2006

Les HES haussent le ton face à la pression de leurs finances. Réunies mercredi à l'occasion de leur première "journée de la recherche", elles ont réclamé plus de 6% de moyens annuels, faute de quoi elles pourraient introduire une sélection à l'entrée de leurs étudiants. "L'agefi" révèle que cette augmentation "en apparence généreuse équivaut en réalité à une croissance zéro", selon le Conseiller fédéral Joseph Deiss. Le problème, avance le "Tages-Anzeiger", est que le monde économique, le lobby Economiesuisse en particulier, n'est pas forcément persuadé qu'il faille donner sans compter.

10 mai 2006

La Faculté informatique et communications s'est dotée d'un "outil simple et performant pour répondre à de nouvelles exigences en matière de communication". Cette nouvelle vitrine, c'est le Forum découvertes, un espace de rencontre, de discussion, d'information autour de la recherche.

Hans Ulrich Jost, professeur d'histoire à l'Université de Lausanne, retrace dans le "Tages-Anzeiger" l'évolution des hautes écoles en Suisse. L'explosion du nombre d'étudiants après la seconde guerre mondiale et la crise économique des années 70 ont engendré des mesures et des projets en tout genre non coordonnés entre eux. Seules les sciences naturelles, dans les écoles polytechniques et dans l'industrie privée, ont pu tirer leur épingle du jeu et développer d'importants centres de compétences. La "révolution froide" entreprise depuis le début du XXIe siècle - introduction du système de Bologne, développement vers davantage de rentabilité et adaptation au marché - place encore davantage les lettres et les sciences humaines et sociales au deuxième rang.

09 mai 2006

Suite au scandale des notes de frais dans les universités, le débat fait rage quant aux divers problèmes de gestion et à la manière de les résoudre. Pour le renforcement du pouvoir des recteurs, les écoles polytechniques sont citées en exemple. Les directeurs des EPF disposent en effet d'une marge de manœuvre nettement plus importante, notamment pour les mandats de prestation et l'enveloppe budgétaire, la nomination des professeurs, et la gestion des bâtiments. "Le Temps" fait un tour d'horizon des régimes en vigueur dans les universités romandes.

Ce week-end aura lieu la 4e édition du polyathlon de l'EPFL. "La Patrouille des Glaciers, un bon échauffement" titre "24 Heures". Près de 150 athlètes, hommes et femmes de 18 à 58 ans, répartis en une cinquantaine d'équipes -dont certaines venant de l'étranger- seront au départ de cette aventure qui va les emmener de la baie de Dorigny (374 m) au sommet du Bishorn (4153 m). "Il n'y a pas de classement. Nous mesurons uniquement les moyennes du groupe pour chaque discipline", explique René Bugnon, délégué à la logistique de l'EPFL.

La décision glaronaise de faire passer de 27 à 3 le nombre de communes a surpris son monde dimanche dernier. "Et si Vaud suivait le mouvement?" interroge "24 Heures" de ce jour. Le canton est en effet à la traîne en matière de fusion et compte toujours plus de 380 communes dont la moitié de moins de 500 habitants. Professeur à l'Institut de développement territorial, à l'EPFL, Martin Schuler estime que la loi vaudoise "devrait avoir des objectifs en termes de taille et de compétences des communes et fixer des délais".

Les bavards ont désormais leur couleur: le rouge. C'est en effet sous cette étiquette chromatique que les catalogue la table interactive mise au point par le Craft et qui fait l'objet d'un article dans "Le Matin Bleu". Comme l'explique Pierre Dillenbourg, responsable du projet Sensitive Table, ce mobilier high-tech est doté de micros captant le flux verbal des participants et indique, selon la quantité de paroles prononcées, la couleur correspondante. Les aphones, quant à eux, restent dans l'ombre. Lorsqu'on dit que le silence est d'or...

Eh non, ce n'est pas l'EPFL qui est sous enquête du Ministère public de la Confédération, mais bien un de ses professeurs. "Le Temps" de ce jour publie un rectificatif concernant une phrase malheureuse de son article sur les abus dans les hautes écoles et la mise en garde de Charles Kleiber (revue de presse du 8 mai). Le quotidien rend à César ce qui appartient à César et indique que c'est la direction de l'Ecole qui a dénoncé un de ses membres au procureur de la Confédération.

08 mai 2006

Suite aux différentes affaires de malversations et de détournements de fonds qui ont entaché les hautes écoles ces dernières semaines - rappelons que l'EPFL est actuellement sous enquête du ministère public  - Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche note : "Ça tombe mal. Nous devons être intraitables : comment la population peut-elle comprendre que des gens se comportent de manière aussi scandaleuse avec un tel train de vie ?" (lire à ce sujet l'opinion ci-joint de Serge Noyer parue dans Le Régional). Avis partagé par la plupart des hauts responsables des établissements touchés. Le journaliste du Temps souligne la difficulté à défendre une hausse des crédits que les milieux scientifiques réclament pour la période 2008-2011. Pour le président de l'EPFL Patrick Aebischer : "On ne peut nier que cela pose un problème d'image. Il est regrettable que quelques personnes aient dévié." Dans son édito, Le Temps estime que les scandales actuels doivent pousser à faire le ménage dans la gestion des institutions mais aussi à repenser leur statut en leur accordant d'avantage d'autonomie. A l'heure actuelle le recteur n'a en effet pas toutes les cartes en main et doit "faire face à des doyens de faculté trop puissants."

Alpsens Technologies S.A. et son système de contrôle en continu de la dégradation des huiles alimentaires vient de quitter le Parc scientifique d'Ecublens (PSE) pour s'installer dans les locaux voisins de la fabrique d'extrudeuses Maillefer. "Nous manquions de place au PSE et nous devions regrouper nos services pour être plus efficaces" explique l'un des fondateurs et aujourd'hui patron de l'entreprise, Gérald Chambon, 31 ans. Les premiers équipements pour le contrôle de l'huile devraient être en vente dès cet automne pour les industriels. Quant aux particuliers, la société collabore avec l'entreprise d'électroménager française SEB et espère proposer un système grand public en 2007. Bonne nouvelle, Alpsens Technologies intéresse les investisseurs: "Nous avons ouvert un tour de table et nous cherchons encore un ou deux investisseurs privés pour finaliser notre budget" note le jeune patron.

Les entrepreneurs suisses connaissent bien la CTI, l'agence pour la promotion de l'innovation, laquelle accorde un coup de pouce bienvenu aux jeunes sociétés technologiques. Mais elle finance bien d'autres initiatives. En particulier DecoChina, un réseau permettant à des entreprises suisses d'approcher le marché chinois. Comme l'explique Michel Pouly, chargé de cours au Laboratoire de gestion et procédés de production, ce programme permet aussi d'entrer en contact avec de nombreux scientifiques chinois. A lire dans la "Technische Rundschau".

Le 11 mai, les HES fêtent leur journée de la recherche. L'occasion pour le magazine "Cash" d'interviewer Markus Hodel, président de la Conférence suisse des hautes écoles spécialisées. Le responsable annonce que le réseau des HES aura complètement introduit le régime de Bologne à l'horizon 2008. Il estime toutefois que ce changement n'induira pas un bouleversement des cursus, ni l'attente du marché vis-à-vis des diplômés.

Pierre Noth, maître d'enseignement au laboratoire d'astrophysique de l'EPFL explique les caractéristiques de la Comète qui "frôlera" la terre… à 12 millions de kilomètres vendredi 12 mai. Le plus gros de ses morceaux ne devrait pas être visible à l'œil nu et tout risque de collision est exclu. A lire dans "GHI".

05 mai 2006

A quelques semaines de la présentation au public du bateau nouvelle génération d'Alinghi à Valence, "L'Hebdo" et la "NZZ" consacrent chacun un dossier à la collaboration du Team avec l'EPFL. "Habitués aux recherches fondamentales et au long cours, ils se trouvent soudain confrontés à d'autres impératifs: répondre à des problèmes concrets dans de brefs délais", écrit la journaliste de "L'Hebdo". Le travail avec la Chaire de modélisation et calcul scientifique du professeur Alfio Quarteroni notamment s'est renforcé ces dernières années. Plusieurs autres personnalités de l'EPFL impliquées dans le projet sont mentionnées: par exemple Véronique Michaud, chercheuse au Laboratoire de technologie des composites et polymères, qui coordonne les recherches sur les matériaux. Une autre équipe présentée est celle de Robert Dalang qui a conçu un outil mathématique d'aide à la décision qui permettra d'affiner la stratégie de course. Travailler sur Alinghi est un bon moyen "de mettre du rêve dans la technique pour que celle-ci fasse à nouveau rêver", conclut l'adjoint au vice-président de l'EPFL Pascal Vuilliomenet.

Les récentes affaires de détournement de fonds au CHUV, du remboursement de frais indus à l'Université de Genève ou les salaires astronomiques de certains grands patrons suisses ont "mis en évidence une absence inquiétante de repères éthiques au plus haut niveau des institutions" note la journaliste du "Temps". La Fondation Philias a lancé un débat jeudi 28 mai sur "les universités en font-elles assez en terme de responsabilité sociale" à l'occasion du salon de l'étudiant et de la formation. L'EPFL est citée en exemple pour avoir créé il y a quatre ans le Collège des humanités dont les disciplines doivent compter pour 10% dans le programme des étudiants. "Nous ne voulons pas former des chiens savants, mais des scientifiques et des ingénieurs responsables", a relevé Patrick Aebischer, président de l'EPFL, à l'occasion du débat.

04 mai 2006

Le groupe français de pop rock Tahiti 80 a annulé sa venue à Balélec. C'est "24 Heures" qui l'annonce ce jeudi. Les musiciens ont en effet préféré privilégier des concerts en Angleterre. Si des remplaçants n'ont pas encore été annoncés, le comité d'organisation assure que les festivalier ne seront pas déçus.

En Suisse, la consommation d'électricité pour les technologies de l'information est d'environ 7% du total de la consommation électrique. C'est davantage qu'en Allemagne et qu'aux USA. Professeur à la Faculté IC, Christian Piguet se penche sur ce problème dans "Le Temps" de ce jour. Il relève qu'une partie de cette consommation est totalement inutile (appareils en veille) et qu'une autre énergie doit être prise en compte: celle pour produire et détruire les produits. Mais surtout, les réseaux de télécommunications sont aussi de très gros consommateurs.

Le président de l'EPFZ Ernst Hafen a dévoilé ses visions d'avenir mercredi à Zurich. Pour lui, pas de doute, la Suisse a les moyens de devenir le premier espace de formation du monde et son institution devrait y jouer le rôle de "phare". Avec son projet "EPFZ 2020", il a initié un processus qui doit permettre de réaliser cette idée. Sont notamment prévus au programme un centrage de la recherche sur des domaines "porteurs d'avenir" et une modernisation de l'enseignement. Par ailleurs, l'Ecole devra trouver de nouvelles sources de financement. Plusieurs quotidiens présentent ce matin le projet de l'EPFZ.

Interrogé par "Le Temps" sur la transformation de La Poste en société anonyme, Matthias Finger estime que "le gouvernement pose les bonnes questions avec une vision englobante des choses". Le professeur de l'EPFL doute cependant de la solution d'un fonds de compensation pour le service universel. Redéfinir ce dernier conduirait à revoir l'étendue du monopole postal destiné à le financer.

03 mai 2006

Economiesuisse soutient une hausse des crédits à la recherche et la formation supérieure, mais en posant ses conditions. Une augmentation de 6% "constitue une valeur de référence" pour la tranche 2008-2011 d'après l'organisation. Cette aide devra être modulée, en mettant l'accent sur le FNS et les aides à l'innovation: des financements accordés par concours. Pour la période 2004-2007, l'effort frise les 0% en termes rééls pour les EPF alors qu'une hausse de 6% avait été promise. D'après une étude saint-galloise, les hautes écoles ne pourront survivre sans se focaliser sur certains secteurs porteurs et bénéficier de davantage d'autonomie. Par ailleurs, le patronat suisse insiste sur la concurrence dans la formation, notamment en introduisant une sélection pour les étudiants de master et en augmentant la taxe d'inscription tout en renforçant le système de bourses.

Le comité stratégique de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a nommé un vice-président à plein-temps en charge de la recherche appliquée et du développement, en la personne du professeur Daniel Mlynek, du Laboratoire de traitement des signaux, à l'EPFL. L'information est relayée par "L'Express" de ce mercredi.

L'ancien président de l'EPFL Jean-Claude Badoux fait l'objet d'une interview dans "Coopération" du 2 mai. En effet, la Cinémathèque vient de consacrer un "Plan fixe" à cet homme de 71 printemps. Selon lui, la Suisse "ne s'est pas assez imposée dans les technologies véritablement nouvelles". En outre, il estime que la société en général et les médias en particulier devraient mieux reconnaître le caractère indispensable et positif pour le bien de la communauté de la formation comme de la recherche. Ce grand-père de 17 petits-enfants croit aussi en "la transmission des valeurs et des enthousiasmes".

En marge de la foire de Hanovre où les EPF étaient bien représentées, notamment avec le prix suisse à l'innovation, un journaliste du Zurichsee-Zeitung a demandé à Ernst Hafen comment il envisageait le développement des nouvelles technologies. Le président de l'EPFZ estime que la Suisse devrait jouer d'avantage sur la proximité de ses hautes écoles. L'un des premiers réseaux de recherche est le "Systems". L'EPFZ et les universités de Zürich et de Bâle ont mis leur savoir en commun pour envisager les cellules ou les organes dans leur ensemble. Dans ce projet, l'organisation des savoirs suit les besoins des connaissances: le "Système biologie" permet aux spécialistes de la biologie, la chimie, la physique, les mathématiques et l'informatique de travailler ensemble. Les débats politiques de ces prochains jours montreront si le développement de tels projets et systèmes sera pris en compte pour la période 2008-2011.

02 mai 2006

Vingt-deux jeunes entrepreneurs suisses vont partir durant dix jours aux Etats-Unis, annonce "Le Temps" de mardi. Ils ont été récompensés pour la qualité de leur projet par l'Agence pour la promotion de l'innovation, lors de la première édition du prix "Venture leaders". Dans la région de Boston, ils suivront un programme intensif de développement entrepreneurial. Parmi les gagnants romands on retrouve HyBiom, société vaudoise en devenir, la Valaisanne Secu4 ou encore Applied Composite, projet de l'EPFL, spécialisé dans la greffe artificielle d'os. Selon sa responsable Laurence Mathieu, du Laboratoire de technologie des composites et polymères, le produit d'Applied Composite devrait être commercialisé d'ici à 2009.

Selon le "Bulletin des SEV" du 27 avril, la réforme de Bologne a contribué à accroître la visibilité de la Section du génie électrique et électronique, à l'EPFL, en permettant l'accès à cette formation tant du cycle bachelor que du cycle master. D'ailleurs les statistiques démontrent qu'au vu du bagage pluridisciplinaire acquis par les étudiants, les diplômés de la Section sont absorbés sans peine par le marché du travail.

Le spectacle " Orbite " sera donné en plein air sur le site du centre sportif de Dorigny dès le 1er juin. Six acteurs de la compagnie Cie öff öff de Berne, défieront les lois de la gravité perchés sur une station métallique qui culmine à 17 mètres pour admirer le spectacle sans se tordre le cou, les spectateurs seront installés dans des transats. Les billets seront en vente dès le 15 mai. Infos et billets: www.orbite.tv

Laservet, société fondée par Pierre Ravussin, physicien et chargé de cours à l'EPFL, Gilbert Mouthon, vétérinaire et biochimiste et Claude Daenzer, professeur et conseiller pédagogique vient de rejoindre Neode, le parc technologique neuchâtelois. La start-up, fondée en 2000 dans le canton de Vaud, vise à commercialiser des lasers chirurgicaux destinés à l'abrasion de la surface du cartilage dans le milieu aqueux naturel de l'articulation. Principalement destinés au marché de la médecine vétérinaire pour l'instant, leur utilisation permettra de réparer les effets d'un accident, de la maladie ou de l'usure et de soulager la cause des douleurs.

Nidecker est une exception dans le monde du snowboard. La petite entreprise familiale de Rolle résiste fièrement face à la concurrence des géants. "24 Heures" de ce mardi se penche sur cette success story, notant au passage les collaborations de cette société avec l'EPFL pour la conception de matériau et avec Du Pont de Nemours pour la conception de kevlar.

01 mai 2006

Emitall, entreprise basée à Montreux s'apprête à commercialiser une solution globale de vidéosurveillance. Elle a développé des logiciels dits intelligents, capables d'analyser en temps réel le degré d'urgence d'une situation et de préserver la sphère privée, grâce à une technique de brouillage qui opère en temps réel elle aussi. Créée en juillet 2005, cette spin-off de l'EPFL a reçu coup sur coup le Prix à l'innovation 2006 et le label européen d'excellence en technologies de l'information et multimédia. "PME magazine" de mai dresse son portrait.

Construire une usine de production de bétalcool, un biocarburant, à base  de betterave, c'est l'idée du président des betteraviers de La Côte. Des études de l'EPFL et de l'ETHZ ont conclu que le procédé de fabrication du bétalcool était concluant. Ce dernier est en voie de certification. Seul problème pour les instigateurs du projet, trouver le terrain pour la construction de l'usine , dont les 12,5 millions de francs nécessaire à l'édification du bâtiment ont d'ores et déjà été trouvés. Et durant la période creuse de la betterave, c'est la patate qui prendra le relais.

Le 11e Festival de théâtre universitaire se déroule à Dorigny jusqu'au 20 mai. Une vingtaine de troupes de comédiens amateurs suisses, mais aussi françaises et tunisiennes se succéderont sur scène. Plate-forme ouverte à tous les étudiants qui veulent s'essayer à la scène, l'affiche présente des pièces aussi bien classiques, contemporaines que des créations, de la danse. "24 Heures" annonce le coup d'envoi ce lundi soir.

Construit à l'occasion du 700e anniversaire de la Confédération, le Polydôme de l'EPFL ne devait être que provisoire. Mais comme la Tour Eiffel, une fois la manifestation finie, la construction est restée. Elle accueille aujourd'hui des conférences. La revue "Gebäudetechnik" s'est intéressée au parcours de cette réalisation en bois qui a reçu l'année dernière une distinction par l'Association suisse des maîtres… ferblantiers!

Cela n'a pas échappé à "24 Heures": le service de presse de l'EPFL a changé de nom. Claude Comina, chef du nouveau Service médias & communication, explique que l'objectif de ce changement est de "préciser les services que le SMC offre à la communauté EPFL, aux médias et au grand public". Cette mue ne change toutefois pas les principes de base de la communication, à savoir valoriser les prestations offertes aux publics et stimuler le dialogue entre science et société.

Linux Install Fest, ce sera samedi à l'EPFL. "20 Minutes" annonce la tenue de cette manifestation qui aide les novices en informatique à installer ce système d'exploitation sur leur PC ou leur Mac.

Presque cinquante ans après son abandon, le hameau d'Ossona, en Valais, revivra grâce à l'agritourisme. Ce village modèle pour un tourisme doux est entièrement planifié par la commune de Saint-Martin et sera respectueux de son patrimoine bâti. "Le Nouvelliste" du 28 avril rappelle que l'EPFL s'est impliquée indirectement dans cette démarche, puisque l'un de ses professeurs honoraires à l'ENAC, Léopold Veuve, a présidé une commission d'experts chargée de tirer le meilleur parti d'Ossana.