Revues de presse

01 novembre 2001

Le classement des universités suisses publié aujourd’hui par Bilanz, Bilan et L’Hebdo repose sur la même enquête menée par Swissup. L’image donnée des différentes universités varie pourtant énormément d’un magazine à l’autre suivant le type de graphisme utilisé ou les critères retenus. Ainsi, Bilan renvoie une nettement meilleure image de l’EPFL que Bilanz. L’école lausannoise reçoit ainsi trois lauriers (le maximum) dans tous ses domaines d’activités (sciences naturelles et exactes, informatique, ingénierie). Dans Bilanz, où le critère de satisfaction générale des étudiants, est montré graphiquement à part, l’EPFL donne une image, qui sans être mauvaise, est plus mitigée. Quant à L’Hebdo, qui offre un graphisme très peu lisible, le fait de retrouver systématiquement les deux EPF comparées entre elles incite à compter les points. L’EPFZ l’emporte à ce jeu-là. A feuilleter rapidement l’hebdomadaire, on voit ainsi l’EPFL classée derrière l’EPFZ pour ce qui concerne la satisfaction générale en informatique. Pourtant, en feuilletant Bilan, on aperçoit une page intitulée "Les ailes de l’EPFL", illustrée d’un grand portrait de Patrick Aebischer, et qui commence par : "En informatique, l’excellence est lausannoise : l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL) récoltent des notes plus favorables que leurs rivales." Peut-être faudrait-il commencer par choisir l’école que vous préférez avant d’acheter l’une des revues, Bilanz, par exemple, si vous aimez l’Uni du Tessin, ou Bilan si vous avez un faible pour l’EPFL Bref, si on se donne la peine de dépouiller et de comparer tous les résultats présentés par les trois journaux, on arrive à la conclusion que les universités suisses sont bien considérées, qu’aucune d’entre elles n’offre des avantages définitifs et, en ce qui concerne l’EPFL, qu’elle se positionne dans la moitié supérieure du classement. L’Hebdo se montre particulièrement fier de publier cette enquête, parlant tout simplement de "révolution : Pour la première fois, une étude classe les unis. Un choc dans un monde surprotégé." Le problème, précise Bilan dans un encadré, sont les limites du ranking. Swissup a ainsi commencé par renoncer à couvrir dans son enquête les domaines comme les lettres, la médecine, l’architecture, la géographie, l’agronomie, le génie civil et rural, la théologie ou la psychologie. L’enquête ne tient ainsi pas compte d’au moins trois domaines enseignés à l’EPFL et laisse à l’écart une grande partie du savoir. Le ranking, précise Bilan, a aussi renoncé à évaluer les conditions-cadre. Mais surtout, il ne tient aucun compte du niveau des recherches développées par l’université concernée. Bref, il n’est guère conseillé de s’en tenir à ce classement pour choisir son uni.

Après L’Illustré hier, c’est au tour de Bilan de tout dire sur le Défi suisse Alinghi. Le titre est évidemment plus financier : "100 millions pour la gloire" Et combien pour financer la collaboration exclusive avec l’EPFL, demande le mensuel économique : "Pas un franc n’a été dépensé d’un côté ou de l’autre", répond Nicolas Henchoz, adjoint du Président de l’EPFL pour la communication. "En fait, commente Bilan, en associant son nom au projet, l’école bénéficie d’une forte visibilité et Alinghi profite de la recherche." Le professeur Jan-Anders Manson voit un autre avantage : "C’est une chance unique de pouvoir appliquer immédiatement les résultats de travaux scientifiques fondamentaux."

Autre classement : l’EPFL fait partie des lauréats du Gaspi d’or, un prix de Bilan qui récompense les responsables de "l’exemple le plus notoire de dépense inconsidérée du denier public." Avec l’EPFL, l’UNIL, l’ISREC et le CHUV se voient décerner le Gaspi d’or 2001 : "Chacun a, en effet, concocté dans son coin son petit projet d’animalerie personnel", justifie Bilan. Parmi le jury, on note la présence du conseiller national Jacques Neirynck qui a sélectionné : "La PMU, les animaleries et les faux employés de l’EPFL."

31 octobre 2001

Bilan et Bilanz publient un classement des universités suisses en tenant compte prioritairement - c'est une première - du point de vue des étudiants. Pour ce qui est du degré de satisfaction générale des étudiants dans les sciences exactes et naturelles, l’EPFL se retrouve en 4e position sur 9. En informatique, l’école se place en 2e position (sur 7). Un tableau présentant les meilleures universités selon 7 critères montre qu’aucune université ne sort gagnante sur tous les tableaux. L’EPFL se positionne en général dans la moitié supérieure du classement. Elle est jugée comme l’université qui prépare le mieux au marché du travail dans les sciences exactes et naturelles.

Dernier écho en date de la conférence de presse commune donnée par l’EPFL et l’équipe du Défi suisse Alinghi, L’Illustré publie cinq pages montrant tous les secrets du bateau suisse en images. L’article souligne l’étroite collaboration avec l’EPFL "qui s’est engagée à fond dans le projet." Selon le magazine, "l’école polytechnique fédérale semble s’être piquée au jeu des défis les plus fous après sa contribution réussie au tour du monde en ballon de Bertrand Piccard." Le journaliste estime qu’Alinghi "a les meilleures chances d’accéder à la finale." Il prévoit que "les Suisses se lèveront par milliers en pleine nuit (pour cause de décalage horaire maximum) et suivront les régates décisives en direct sur le petit écran." L’article se termine par une interview de Jim Bungener, docteur en hydrodynamique des fluides et membre du design team d’Alinghi. Question du journaliste : "Les esprits chagrins se demandent quel intérêt peut trouver l’EPFL dans ce projet…" A quoi Jim Bungener répond du tac au tac : "L’aura de la Coupe de l’America est telle, la concurrence si acharnée, qu’en cas de victoire, l’école polytechnique en retirera elle-même beaucoup de prestige."

City Car, ce sont des véhicules électriques qui ont été mis à la disposition du public en libre service ce printemps dernier à Martigny. Pour un trajet, il en coûtait 2 francs pour la prise en charge, 15 centimes par minute de circulation et 5 centimes par minute d’arrêt. L’EPFL a analysé l’expérience. Elle a rendu son rapport hier, avec un verdict mitigé. "Malgré les résultats économiques désastreux, le pari peut être gagné", résume 24 Heures. "Sur le plan technique, estime le professeur Robert Rivier, chargé de l’évaluation de l’expérience, l’essai est concluant. Sur ce plan, Martigny a apporté la preuve que cette idée était parfaitement réalisable." L’Agefi donne un ton plus sévère à son article, estimant que "le projet CityCar s’est avéré être un flop." Le quotidien précise toutefois que, selon l’EPFL, "l’échec de Martigny ne suffit pas pour prononcer la mise à mort de CityCar."

Par la voix de son président, la FAE critique vertement le Rapport du Rectorat au Conseil d’Etat sur l’avenir de l’Université de Lausanne. "Sur la forme, nous avons trouvé une argumentation imprécise, aléatoire et peu rigoureuse, au service d’un scénario unique, celui de la fusion annoncée de l’UNIL et de l’EPFL", écrit Antoine Chollet dans le dernier numéro de L’auditoire. Sur le fond, ajoute-t-il, "plusieurs incohérences traversent le rapport." L’une d’elle concerne le projet SVS : "Le Rectorat nous a assuré de nombreuses fois que le projet triangulaire (SVS) ne constituait en rien le début d’une dynamique de fusion avec notre voisine. Deux mois après, le revirement est total. De plus, il ne se contente pas de souhaiter cette fusion, mais la présente comme hautement probable (50% de chances de se réaliser…) En dernière page, le journal propose un Grand Concours avec pour troisième question : "L’idée du Rectorat de fusionner l’UNIL et l’EPFL est…" Trois réponses à choix (outre la sienne propre) : fantaisiste, fantasque, bonne mais pourquoi s’arrêter à mi-chemin, délocalisons l’UNIL en Asie du sud-est.

Tel est le titre d’un commentaire de Jacques Neirynck paru dans La Liberté. Le conseiller national observe : "Une semaine après que le Conseil fédéral a témoigné de son peu d’enthousiasme pour la motion Plattner (demandant une augmentation des subventions pour les unis), qu’il s’apprête à appliquer avec le maximum de mauvaise volonté, la crise de Swissair a éclaté. D’un seul coup, en quelques heures, des centaines de millions ont été trouvés. Cela veut dire que la Suisse tient davantage à ses avions qu’à ses jeunes. Merci pour eux."

30 octobre 2001

Le Matin cite "deux bonnes nouvelles pour la volée 2001 de l’EPFL" : le nombre record de jeunes filles inscrites en première année et, dit en une ligne, le fait que "toutes les premières années disposeront d’un bureau virtuel en ligne."

29 octobre 2001

Robert Rivier préconise le ferroutage pour désengorger les Alpes. Interviewé dans le Matin, le professeur de l’EPFL estime que la construction d’un deuxième tunnel "ne ferait déplacer le problème." Selon lui, "il faut absolument encourager le transport combiné, c’est-à-dire les caisses mobiles qui passent d’un camion sur le train."

Les étudiants de l’UNIL se plaignent du Rectorat, souligne 24 Heures en titre d’un article qui rend compte du Dies Academicus. En colère, les étudiants ont boudé la cérémonie, se faisant entendre par le biais d’un enregistrement. Leur enregistreur a dénoncé l’impossibilité de se faire entendre par un rectorat "trop occupé à mettre en œuvre avec zèle le programme Sciences, Vie et Société, développé en partenariat avec l’Université de Genève et l’EPFL." Via l’enregistreur, les étudiants ont encore exprimé leur scepticisme à l’égard de "la stratégie adoptée par l’institution pour s’attirer de nouveaux crédits confédéraux." Le quotidien vaudois estime toutefois que "la tradition s’est accommodée des doutes du petit monde académique vaudois."

26 octobre 2001

Cash publie une carte avec les quatre centres de nanotechnologie en Suisse et l'hebdomadaire alémanique n'oublie pas de citer l'EPFL. Découvrez cette carte en cliquant sur l'annexe ci-jointe!

Retour, pour vos archives, sur la volonté de l'UNIL d'unir son sort à celui de l'EPFL. En annexe, vous découvrez dans sa version quasi intégrale la dépêche que l'ATS a tiré de la conférence de presse de l'UNIL, telle qu'elle a été publiée mercredi dans le Quotidien de La Côte.

L'Agefi aime tout ce qui vient de l'EPFL. C'est ainsi que la rubrique "Made in EPFL" est l'une des plus nourries du quotidien de la finance et des affaires. Aujourd'hui, place sur ¾ de page à la start-up Crystal Vision Microsystems qui développe des "lab on chips." Plus précisément, note L'Agefi, "son métier consiste à designer des puces microfluidiques afin de miniaturiser plusieurs opérations de laboratoire de mesure, destinées à l'analyse chimique." "Notre technologie permet notamment d'effectuer des contrôles continus et informatisés lors de la réalisation industrielle de produits chimiques", ajoute Scott Gilbert qui "a rejoint l'EPFL en 1993." "La société qui collabore avec Philippe Renaud, professeur de microtechnique à l'EPFL, a obtenu le prix Coup de pouce de la Fondation du Dr René Liechti, nous apprend encore L'Agefi. Chaque année, 50 000 francs sont remis à une jeune pousse de l'incubateur du PSE."

25 octobre 2001

L’Ecole d’ingénieur du canton de Vaud (EIVD) a inauguré hier une installation permettant de tester les phénomènes d’écoulements d’eau dans les fleuves, "en particulier les crues et les inondations", précise 24 Heures. L’EPFL utilisera cette installation en collaboration avec les écoles d’ingénieurs de Genève, Vaud et Fribourg, pour tester l’utilisation de nouvelles digues, dites digues fusibles, pour contrôler les débordements du Rhône en Valais.

24 octobre 2001

"Et Swissmetro redémarre" est le titre, optimiste pour les amateurs de vitesse, d’un éclairage publié dans Le Temps. Son contenu n’est toutefois pas à la hauteur du titre. L’article se termine en effet par une conclusion peu favorable tirée du rapport Delphi : "De l’avis des experts, Swissmetro ne sera vraisemblablement pas réalisé en 2020 et ne sera guère d’actualité dans le domaine de la politique des transports. (…) La poursuite du développement de la technologie de Swissmetro est considérée comme peu vraisemblable." De son côté, le professeur Robert Rivier analyse la situation avec prudence : "Swissmetro est un concept novateur intéressant, une sorte d’avion souterrain, mais, dans la situation actuelle, son opportunité n’est toujours pas démontrée. Il faut donc poursuivre les recherches. Il est normal qu’un projet de ce genre prenne beaucoup de temps, car, contrairement au siècle dernier, il doit faire ses preuves avant d’être construit."

Les médias sont unanimes sur ce point : la volonté de l’UNIL de fusionner avec l’EPFL ou, autre variante proposée dans le rapport que l’Institution a remis au Conseil d’Etat, avec l’ensemble des universités suisses, est un appel au secours. L’Université lausannoise a profité de sa conférence de presse annuelle pour lancer un nouveau cri de désespoir résumé ainsi par Nicolas Dufour dans Le Temps : "Fusion avec l’EPFL, constructions nouvelles dont un BFSH3, augmentations budgétaires : la direction de l’Université de Lausanne multiplie les doléances et les propositions car l’avenir de l’institution est menacé, assure-t-elle." Plus loin, le quotidien observe que la direction de l’UNIL "fait preuve d’un activisme alarmiste rarement vu à la tête d’une haute école." En tête d’un encadré intitulé "Critiques à l’EPFL et Genève", Le Temps estime que cet "activisme alarmiste du rectorat lausannois cache peut-être des carences propres à l’institution." Concernant l’EPFL, le quotidien cite le "doute" déjà exprimé par le président Patrick Aebischer dans les colonnes du journal : "Le moment est assez mal choisi pour relancer la fusionnite et penser à des superstructures." 24 Heures rappelle aussi que l’EPFL "a réagi avec froideur lorsque le rectorat de l’UNIL a évoqué cette hypothèse (la fusion) le mois dernier." Dans son commentaire, Michel Pont estime que l’UNIL pourrait d’ailleurs bien crier dans le vide car : "Outre le manque d’enthousiasme de l’EPFL, les arguments sur les moyens matériels faisant défaut à l’UNIL ne convaincront pas les députés, sûrs dans leur majorité que les milieux académiques restent extraordinairement privilégiés." Seul média à ne pas se montrer critique à l’égard de la proposition de l’UNIL, L’Agefi estime qu’au-delà d’une fusion avec l’EPFL, "une fédéralisation généralisée s’avère être la meilleure garantie pour la survie des universités suisses dans leur ensemble." Cette idée est d’ailleurs l’une des hypothèses évoquées par l’UNIL dans son Rapport sur son avenir. En Suisse allemande, la conférence de presse n’a pas soulevé les passions, même si le Bund publie la dépêche ATS. Quant au Matin, journal qui a annoncé vouloir dorénavant concentrer son attention sur les sujets intéressants, il expédie la question en une phrase : "A la recherche de solutions de financement, l’Université aimerait bien unir son sort à celui de l’EPFL pour former ce qu’elle appelle un campus unifié."

19 octobre 2001

Le supplément emplois du Temps publie un long article sur le "programme de sensibilisation à l’écoute" de l’EPFL. L’article est illustré d’un portrait de Nathalie Pichard. La doyenne des affaires académiques explique en légende : "Nous voulons créer une véritable culture de l’écoute dans l’ensemble de l’école polytechnique." Le quotidien explique que le programme en plusieurs volets de l’EPFL a pour origine la demande faite en 1998 par Ruth Dreifuss aux EPF d’engager "un ombudsman, chargé de régler d’éventuels conflits." Le journal cite aussi Jacques Neirynck qui confirme l’existence d’un malaise au sein des EPF : "Nous avons un vrai problème d’isolement. Du côté des chercheurs plus encore que du côté des étudiants, d’ailleurs. Les professeurs et directeurs de laboratoire sont tout-puissants et leurs assistants dépendent entièrement d’eux. Comme des roitelets, ils décident, engagent et licencient à leur guise. De mon point de vue, leurs subordonnés ont d’urgence besoin d’un tiers neutre, apte à régler les éventuels litiges."

18 octobre 2001

Le Parc scientifique s’enrichit d’une nouvelle société, Beam Express, constatent L’Agefi et Le Temps. Il s’agit d’une perle, précise le quotidien des affaires, une perle dans "un écrin ourlé de velours" puisque le bailleur de fonds n’est autre que le "non moins célèbre fonds européen de capital-risque Index Ventures." Pour présenter la nouvelle start-up spécialisée dans le développement de composants pour les réseaux optiques, Le Temps a interviewé son directeur scientifique et fondateur, le professeur Eli Kapon. "Nous voulons créer des structures (correspondant au hardware en informatique, ndlr) qui permettent de mettre sur pied des réseaux optiques performants", précise ce dernier.

L’EPF et l’Université de Zurich espèrent pouvoir réunir suffisamment d’argent pour maintenir leur projet Ada à l’exposition nationale, projet que la direction d’Expo.02 vient de geler pour faire des économies. Concrètement, il s’agit encore pour les deux hautes écoles de trouver deux millions de francs mais le porte-parole de l’EPF-Zurich se montre optimiste. Si Ada ne devait malgré tout pas voir le jour, l’EPFL serait la dernière haute école présente à Expo.02. La participation de plus de 40 hautes écoles était prévue à l’origine du projet d’Expo.02, rappellent encore Le Zürcher Oberländer et la Zürichsee-Zeitung qui publient une dépêche de l’ATS sur le sujet.

17 octobre 2001

La Basler Zeitung publie un grand article sur le projet de fusion entre l’UNIL et l’EPFL en citant de nombreux acteurs de la vie universitaire, mais sans s’intéresser à ce qu’en pense officiellement l’EPFL. Le quotidien cite ainsi Jean-Marc Rapp – "Les deux hautes écoles sont situées sur le même campus, mais ont deux directions." - Francine Jeanprêtre – qui, précise le journal bâlois, a écrit dans 24 Heures que la Confédération ne voudrait certainement pas financer une université fusionnée – Charles Kleiber – qui juge la proposition de Jean-Marc Rapp "intéressante" à condition qu’elle concerne au moins toute la Suisse romande – Hans Ulrich Stöckling – qui considère Lausanne comme un cas spécial et n’a rien contre le projet de fusion à condition qu’il ne se fasse pas aux frais des autres cantons – mais elle ne dit rien du point de vue de la direction de l’EPFL. Seule personne proche de l’EPFL à être citée, Jacques Neirynck estime que le recteur Jean-Marc Rapp est un peu en avance sur son temps avec son idée. "Les cantons ne peuvent presque plus s’offrir leurs universités." Pour le conseiller national, qui voit dans la proposition de M. Rapp "une utile provocation", la remise des hautes écoles à la Confédération s’impose toujours plus.

16 octobre 2001

Le supplément "Sciences" du Temps est consacré aux Prix Nobel 2001. Il s’agit de la cuvée du centenaire, observe le quotidien, puisque le prix tant convoité est vieux d’un siècle. Le journal a demandé au directeur de l’Institut de micro – et optoélectronique de l’EPFL, Benoît Deveaud-Plédran, de commenter la découverte réalisée par les trois chercheurs qui ont reçu le Prix Nobel de physique. Eric Cornell, Carl Wieman et Wolfgang Ketterle sont parvenus à refroidir un gaz jusqu’au point où les atomes se mettent à adopter le même état physique et à marcher comme un seul homme, à l’image des photons dans un rayon laser. Le Prix Nobel de chimie a aussi été donné à trois chercheurs, William S. Knowles, K. Barry Sharpless et Ryoji Noyori. "Sans les méthodes de synthèse imaginées par les trois lauréats, on serait privé de nombreuses substances d’usage aujourd’hui très courant", explique cette fois Pierre Vogel, professeur de chimie bioorganique à l’EPFL. Et il en donne la liste : "Antibiotiques ou anti-hypertenseurs, herbicides ou insecticides, parfum ou édulcorants, tous les domaines de la chimie organique ont été révolutionnés par l’arrivée de ces nouveaux procédés qui permettent de synthétiser des molécules complexes qui ont exactement la géométrie désirée." ragana

A l’heure où l’EPFL décentralise son pouvoir financier en prévoyant des facultés autonomes, l’Université de Neuchâtel veut centraliser son pouvoir autour d’un recteur fort. Le projet de nouvelle loi cantonale sera discuté le 23 octobre par le sénat de l’Université. Si le débat est vif au sein de l’Institution neuchâteloise, le projet de loi devrait connaître une adhésion assez large, estime L’Express. ragana

Si les images d’Alinghi déferlent dans les médias romands, le défi suisse pour remporter la Coupe de l’America avec l’aide de l’EPFL ne laisse qu’une toute petite trace d’écume au-delà de la Sarine. Exception médiatique, la Neue Mitteland Zeitung apprend aujourd’hui à ses quelque 80 000 abonnés l’existence du défi suisse. Pas dans les termes les plus flatteurs. L’éditorial qui accompagne le compte-rendu de la conférence de presse de la semaine passée se montre quelque peu critique, parfois ironique, presque goguenard. Avec la revue Yachting World, le journaliste s’interroge sur le sens d’une éventuelle victoire d’Alinghi : la Suisse pourrait-elle être alors considérée comme vainqueur ? Le arguments pour : "Alinghi voguera sous pavillon helvétique et sera construit à Vevey. Plusieurs entreprises suisses livrent des éléments. Il y aura probablement un ou deux Suisses véritable à bord." En outre, ajoute le chroniqueur, des étudiants et des professeurs de l’EPFL rémunérés par l’argent des impôts participent étroitement au Défi. Il observe toutefois que "leur présentation préhistorique de leur collaboration avec l’équipe d’Alinghi a été un coup d’épée dans l’eau dans la presse alémanique." Pour l’instant du moins, les deux tiers du Pays ne semblent pas encore vibrer beaucoup pour le Défi suisse ! ragana

Le communiqué de presse publié jeudi par le SPI sur l’utilisation de la fibre optique pour mesurer les très basses températures a été repris dans sa version ATS dans un deuxième quotidien alémanique, le Bund de ce jour. ragana

15 octobre 2001

Le communiqué de presse publié jeudi par le SPI sur l'utilisation de la fibre optique pour mesurer les très basses températures a aussi été repris dans sa version AP par la Tribune de Genève (pour lire l'article, tapez sur l'annexe No 1070608) et dans sa version ATS par le Neues Bülacher Tagblatt. Ces articles s'ajoutent aux comptes-rendus publiés par Le Nord Vaudois, L'Agefi et La Liberté et par l'émission diffusée par Radio Suisse Internationale qui fait aussi de cette nouvelle la Une de son site Internet.

Des habitants du val d'Anniviers ont imaginé leur avenir dans le cadre d'un atelier organisé par des étudiants en génie rural de l'EPFL. "Trois jours pour rêver d'un futur idéal, pour en débattre et pour prendre des engagements à court terme et à moyen terme. Telle est la démarche menée par une quarantaine d'habitantes et d'habitants du val d'Anniviers, en Valais, du 28 au 30 septembre dernier", relate 24 Heures.

Guy Demont, de Courgenay, restaure avec passion d'anciens instruments d'optique et de mesure. Certains objets sont toutefois difficiles à réparer, explique-t-il au Quotidien jurassien: "Beaucoup d'instruments destinés à la prévision météorologique ont été réalisés de façon très farfelue, sourit Guy Demont. Après les avoir fait examiner à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, j'ai réalisé que leur fonctionnement n'avait rien de scientifique…"

"La rédaction de L'Agefi entame une nouvelle série qui vise à mieux faire connaître les mutations profondes entamées à l'EPFL", annonce sobrement le quotidien économique en Une. Tous les 2e lundi du mois, le journal des affaires et de la finance s'apprête ainsi à faire l'éloge de l'EPFL. Car si l'on se réfère aux deux pages de chants à la gloire de l'EPFL que l'on découvre aujourd'hui, il ne faut guère craindre autre chose que des fleurs jetées par gerbes. Les deux premières pages publiées sur le redéploiement présente essentiellement les objectifs de la future Faculté des sciences de base. La journaliste de L'Agefi brosse un portrait éclatant du doyen de la Faculté Giorgio Margaritondo: "Précis et critique, Giorgio Margaritondo n'en demeure pas moins d'un naturel très sympathique et détendu." Elle s'interroge également en conclusion de son article principal: "Et, qui sait, l'EPFL servira peut-être de modèle à l'Europe…" L'Agefi dit également du bien de l'EPFL dans son supplément sur le capital-risque. "Des institutions au front de l'innovation, comme l'EPFL, soutiennent déjà la création d'entreprises par une politique dynamique de transfert de technologie ou par des programmes comme CREATE ou le Management of Technology qui permettent aux ingénieurs d'aborder la pluridisciplinarité des compétences nécessaires à la création d'entreprises", écrit le quotidien dans un article sur le rôle d'un incubateur. Enfin, en évoquant la reprise par la société irlandaise NTera de la start-up Xoliox basée au PSE, L'Agefi observe que "la technologie développée au sein de l'EPFL permet de recharger des batteries une centaine de fois plus rapidement."

Computerworld Schweiz affirme que depuis le mois de février, "les EPF de Zurich et Lausanne, ainsi que le CERN et l'Université de Berne seraient bombardées quotidiennement par des centaines de milliers de mails publicitaires." Les dommages se monteraient à 500 000 francs pour l'EPFZ, précise la revue dans un article de dix lignes.

12 octobre 2001

Le communiqué de presse publié la veille par le SPI sur l'utilisation de la fibre optique pour mesurer les très basses températures a été repris dans une version ATS par Le Nord Vaudois et L'Agefi et dans une version AP par La Liberté.

La longue interview de Martine Brunschwig Graf que publie L'Agefi nous apprend que la conseillère d'Etat genevoise est pour la création d'un Département fédéral de la recherche et de l'enseignement supérieur. "Voilà qui serait un bon signal politique, déclare la politicienne qui ajoute: Je constate que le Conseil national est du même avis puisqu'il vient d'accepter très clairement une motion libérale sur ce sujet." La responsable politique de l'Université de Genève estime par ailleurs qu'il faut "se montrer prudent sur cette idée de fusion" entre l'UNIL et l'EPFL. Elle rappelle l'engagement de l'UNIGE au sein du projet triangulaire avant de relever "la spécificité" des différentes institutions: "Une école polytechnique et une université sont complémentaires, mais répondent chacune à des missions propres qu'il faut garder."

10 octobre 2001

L'Illustré consacre une page au logiciel développé par l'équipe de Jean-Philippe Thiran de l'EPFL. Ce nouveau logiciel est "capable de dresser des cartes personnalisées du cerveau, taillées sur mesure pour un individu précis." Ce nouvel outil informatique sera très utile aux neurochirurgiens pour soulager les parkinsoniens.

Après avoir intéressé la veille les médias électroniques, la conférence de presse donnée par Alinghi et l'EPFL sur le site de l'Ecole a soulevé aujourd'hui une déferlante dans la presse romande. Elle a en revanche été très peu évoquée en Suisse alémanique. Les différents articles rendant compte de l'événement mettent tous l'EPFL en avant comme un atout indispensable pour gagner le Défi. Les propos de Stefan Catsicas sur l'excellence de la recherche menée à l'EPFL ont été largement repris. Dans ce sens, on peut parler de succès médiatique.

Deux Américains et un Allemand ont reçu le Prix Nobel de physique pour avoir créé un état de la matière prévu par la théorie en 1924. Pourquoi était-ce si important, demande Le Temps au professeur Benoît Deveaud-Pledran, directeur de l'Institut de micro et optoélectronique de l'EPFL: "Parce qu'il est très important, en physique, de confronter les théories à la réalité." Le professeur ajoute que cette avancée "connaîtra sans doute des applications pratiques."

09 octobre 2001

Trois événements positifs pour Modex sont intervenus en peu de temps et assure une bonne place à la start-up lausannoise dans les quotidiens. 1er événement: les résultats des essais cliniques en phase II de l'EpiDex se sont révélés concluants, a-t-elle annoncé hier. Ce qui fait dire en titre à L'Agefi que "Modex franchit une étape décisive dans son expansion" et à la Tribune de Genève que "Les Vaudois de Modex vont envahir le marché mondial." Les deux autres événements cités par L'Agefi sont "la signature d'un accord de licence exclusif avec l'Université de Genève pour traiter des affections de la peau liées aux mélanocytes puis vendredi dernier l'acquisition de droits de licence auprès de la firme américaine Eukarion dans le domaine des traitements cutanés induits par la radiothérapie pour lutter contre le cancer." Le seul quotidien à citer l'EPFL est toutefois la Tribune de Genève: "Le groupe, lancé en 1996 par l'actuel président de l'EPFL Patrick Aebischer, est également valorisé par la réputation de ses prestigieux membres du conseil d'administration."

Le CHUV organise aujourd'hui sa première Journée de la recherche pour présenter au public l'une de ses activités les moins connues du public: la recherche de pointe. Le directeur général des Hospices cantonaux, Pierre-André Grandchamp, cite l'EPFL en expliquant à 24 Heures quels sont les principaux axes de recherche: "…la génétique médicale représente un deuxième pôle encore renforcé par le projet triangulaire de collaboration entre l'Université de Lausanne, celle de Genève et l'EPFL. Le CHUV a également développé des travaux de pointe sur le système cardio-vasculaire, essayant de modéliser, en collaboration avec des équipes de l'EPFL, le fonctionnement de l'artère pour déterminer les origines de maladies comme le diabète ou l'hypertension."

Le canton de Genève et le Conseil régional Rhône-Alpes ont signé une convention de coopération, annonce Entreprise romande. Des projets vont être identifiés dans les domaines d'intérêt commun, comme les transports, le développement économique, l'aménagement du territoire, la formation, la recherche ou l'environnement. "Cette opération se veut ouverte, commente la revue économique: le canton de Vaud ou l'EPFL pourraient par exemple être associés à des projets si l'opportunité s'en faisait sentir."